vendredi 7 octobre 2011

(blog à finir)

Tiens, donc, les Etats-Unis vont réduire leur budget militaire. Donc, cela signifie que l'Afghanistan, c'est fini.
Seulement, la question qui se pose, est, "Est-ce que ces économies serviront au peuple américain ou à protéger la place financière de Wall Street ?"
Et, pourquoi, Obama ne proposerait-il pas un référendum au peuple américain pour lui soumettre une mise au pas de cette place financière, en pénalisant les abus et les combines "louches", en cadrant les primes et autres bonus et imposant la suprématie du politique sur le financier.
Donc, suppression des postes de "conseilleurs" à la présidence représentants des groupes de pression.
Enfin, bref, un référendum proposant une politique économique et sociale pour le peuple qui s'imposerait à tous, notamment aux deux chambres.
Vous voyez à peu près le genre, mes quatre chers lecteurs, et, si, le référendum n'existe pas au Etats-Unis, Obama n'a qu'à inaugurer la formule.

(source : le Monde.fr)

"Le plan de réduction du déficit américain va réduire d'environ 450 milliards de dollars sur dix ans le budget du Pentagone. Cette réduction est "lourde mais gérable", a estimé M. Panetta. Mais il a prévenu que si le Congrès ne trouvaient pas de nouvelles économies à faire d'ici à la fin de l'année, le budget du Pentagone pourrait "faire face à des coupes supplémentaires qui seraient dévastatrices pour notre sécurité nationale comme pour la votre". Ce budget devrait s'élever à près de 700 milliards de dollars en 2012, représentant environ 40 % des dépenses militaires mondiales."

Parce qu'entre-nous, le peuple américain en a marre de souffrir pour que des riches entassent encore plus de richesses en leur renvoyant un mépris himalayien.
Si, les riches ont le droit de vivre, eh, bien, les autres composantes sociales du peuple américain possèdent le même droit.

(source : idem)

"Le mouvement des "indignés" s'étend aux Etats-Unis
A Los Angeles, le 6 octobre 2011.AFP/DAVID MCNEW

Les manifestants qui s'élèvent contre le système financier américain et les inégalités économiques ont gagné du terrain, jeudi 6 octobre, aux Etats-Unis et ont trouvé des soutiens au sommet même de l'Etat.
"Ces manifestants expriment une suspicion plus largement partagée envers la manière dont fonctionne notre système financier", a déclaré, jeudi 6 octobre, le président américain, Barack Obama. Pour le vice-président Joe Biden, "les Américains ne pensent pas que le système est juste".
Depuis le rassemblement initial des "indignés" de Wall Street le 17 septembre, les protestations se multiplient dans les villes américaines. Des rassemblements ont eu lieu à Tampa, Trenton, Jersey city, Philadelphie, Norfolk, Chicago, Saint Louis, Houston, San Antonio, Austin, Nashville, Portland, Seattle et Los Angeles. Lors de la manifestation de mercredi à New York, des syndicats ont rallié les rangs du cortège, ce qui laisse à penser que le mouvement pourrait encore prendre de l'ampleur. Près de 5 000 personnes ont formé le cortège, ce qui en fait le défilé le plus important depuis le début du mouvement."

Et, cela, nous démontre, sans contexte, qu'il faut s'attaquer à la source du mal,
à ces transactions et spéculation hors normes, déviation corruptrice et destructrice du corps social au profit d'une minorité arrogante et méprisante.
Oui, il faut s'attaquer aux places financières et à leur fonctionnement, rétablir les lois abolies à l'époque de Reagan et des Bush et en voter de nouvelles pour les renforcer. Et, rendre légalement possible l'emprisonnement et la saisie des biens personnels de financiers qui mettraient en danger la viabilité d'un état.
Si, ces gens veulent investir, il faut les obliger à investir dans l'économie réelle et ne pas en être les agents liquidateurs, de celle-ci et de la démocratie.
Malheureusement, l'annonce en Europe d'un soutien à tout prix des banques, notamment françaises, va drainer les ressources qui auraient dû être dévolues pour le bien des peuples d'Europe.
Il faut arrêter et surtout arrêter, notre président national qui orgueilleusement nous enfonce dans le gouffre, pour la simple raison qu'il ne croit qu'à une chose, "Sa grande intelligence lumineuse".
Sauf que, sa grande intelligence lumineuse a prouvé qu'elle ne comprenait pas la situation et que sa compréhension de l'économie (limitée) ne va pas plus loin que le court terme.
Du coup, il accumule, excusez-moi pour le terme, les "conneries".
Il serait temps que l'Allemagne arrête de suivre ses élucubrations qui va nous transformer, en tout cas, en France, en clone de la Grèce.
Mais, l'Europe nous renvoie de mauvais signaux.
Elle a déjà diminué l'aide qu'elle accordait aux populations précaires, obligeant les associations caritatives à supprimer, en prévision, des millions de repas gratuit cet hiver.
Par contre, elle va donner (ou prêter à des taux inconnus) des milliards aux banques qui ont spéculé.
Cette Europe là, c'est avec les socialistes français qu'elle a été engendrée.
Après, cette Europe là a demandé le démantèlement des services publics. Les socialos dont strauss kahn le savaient puisqu'ils participaient à l'élaboration des textes. Par la suite, dans tous les gouvernements qui se sont succédés, ce sont eux qui ont privatisé le plus.
Ils avaient prévu qu'ils allaient avoir besoin d'argent pour mener leur politique de gestion de la crise du marché.
Ils nous ont bien pris pour des cons, eux aussi.
L'Europe a été l'excuse dont ils avaient besoin pour mener une politique contraire à l'intérêt des français, tout en leur faisant comprendre que ce n'était pas eux, mais, l'Europe. Malheureusement, pour la construire, il fallait en passer par là.
Ils nous ont menti !
"Plus de guerres !" fut leur argument choc.
Mon avis est qu'un candidats comme Hollande, va nous la refaire à l'envers, pareil.
C'est pour ça, que malgré tout, je penche pour un tandem Aubry-Montebourg.

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