vendredi 31 août 2012

Et, si, les russes avaient raison en ce qui concerne les OGM ?

(source : Médiapart en ligne)

07 juillet 2012

Une étude russe qui prouve que les OGM stériliseront l'humanité au bout de 3 Générations

ogm eugenisme russe
On soupçonnait déjà que la perte de la fertilité était au nombre des graves  dégâts occasionnés, une étude récente va dans ce sens. Une étude qui, si elle n'est pas étouffée, pourrait avoir un grand impact sur les décisions à prendre à l'avenir!
En 2009, près de 3% des terres agricoles étaient couvertes d'OGM avec 134 millions d'hectares, selon l'ISAAA, qui, chaque année, fait état des cultures des plantes transgéniques dans le monde. Et le dossier des OGM alimentaires - dont de très nombreuses pages restent encore floues à ce jour - pourrait bien s'alourdir prochainement alors qu'une nouvelle pièce en provenance de Russie est sur le point d'y être ajoutée.

Celle-ci prend la forme d'une étude, dont les résultats les plus frappants viennent d'être présentés à la presse en Russie dans le cadre de l'ouverture dans ce pays des Journées de Défense contre les Risques Environnementaux. Elle est même évoquée par Jeffrey Smith, fondateur de l'Institute for Responsible Technology aux Etats-Unis et auteur de référence dans le monde des OGM avec notamment son ouvrage Seeds of Deception (littéralement «les semences de la tromperie») publié en 2003. Menée conjointement par l'Association Nationale pour la Sécurité Génétique et l'Institut de l'Ecologie et de l'Evolution, cette étude russe a duré deux ans, avec pour cobayes des hamsters de race Campbell, une race qui possède un taux de reproduction élevé. Ainsi, le Dr Alexey Surov et son équipe ont nourri pendant deux ans et d'une manière classique les petits mammifères, à l'exception près que certains d'entre eux ont été plus ou moins nourris avec du soja OGM (importé régulièrement en Europe) résistant à un herbicide.
Au départ, quatre groupes de cinq paires (mâles / femelles) ont été constitués: le premier a été nourri avec des aliments qui ne contenaient pas de soja, le second a, quant à lui, suivi un régime alimentaire qui comportait du soja conventionnel, le troisième a été alimenté avec en complément du soja OGM et enfin le quatrième groupe a eu des plateaux repas dans lesquels la part de soja transgénique était encore plus élevée que dans ceux du troisième.

A la fin de cette première phase, l'ensemble des quatre groupes a eu en tout 140 petits. L'étude s'est poursuivie dans une deuxième phase par la sélection de nouvelles paires issues de chacun de ces premiers groupes. Et, dans la logique du déroulement, les nouvelles paires de la deuxième génération ont, elles aussi, eux des petits, créant de fait la troisième et dernière génération de cobayes. Ainsi, il y a eu au final 52 naissances parmi les spécimens de troisième génération qui n'ont pas consommé du tout de soja, 78 parmi ceux qui ont consommé du soja conventionnel.

Mais le troisième groupe, celui qui a été nourri avec du soja OGM, n'a eu que 40 petits, dont 25% sont morts. Et, pire, dans le groupe qui a mangé le plus de soja génétiquement modifié, une seule femelle a réussi à donner naissance, soit 16 petits au total, dont 20% sont finalement morts.

Ainsi, à la troisième génération, les hamsters qui, pour les besoins de l'étude, ont eu, dans leur menu, une part importante de soja OGM, n'étaient plus capables de se reproduire...

Mais une autre surprise de taille a été observée: certains de ces hamsters issus de la troisième génération se sont retrouvés avec des poils ... dans la bouche, un phénomène d'une extrême rareté.

Voici, à ce sujet, les photos publiées par Jeffrey Smith, dans son billet

Selon Jeffrey Smith, l'étude du Dr Surov et de son équipe pourrait bien «déraciner» une industrie qui vaut plusieurs milliards de dollars. L'affaire est donc à suivre, mais, quoi qu'il en soit, depuis l'introduction en 1996 dans l'environnement et dans la chaîne alimentaire de produits agricoles transgéniques (issus de semences dans lesquelles y sont ajoutées un ou plusieurs gênes étrangers afin de conférer à la plante une propriété spécifique), les risques qui y sont liés restent encore très largement inconnus car très peu observés, faute d'études suffisamment longues et indépendantes, mais aussi à cause du refus des semenciers de publier leurs propres études (sauf sous la contrainte juridique) pour des raisons de stratégies industrielles et commerciales.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, le principe de précaution, dans ce domaine, semble effectivement illusoire, alors que les incertitudes scientifiques qui demeurent devraient justement le mettre au cœur du processus d'évaluation. Et, d'ailleurs, l'on peut même supposer que cette absence de précaution large et de manque de transparence vis-à-vis du public nuisent par la même occasion aux OGM agricoles expérimentaux (de seconde génération) qui ne peuvent pas être évalués dans les meilleures conditions puisque ceux qui sont actuellement sur le marché ne l'ont été que partiellement (voir le proverbe de la «charrue avant les boeufs»...).

Car l'ennui, au fond, c'est que nous tous, les consommateurs, sommes au bout de cette chaîne alimentaire: alors finalement dans l'histoire, qui sont réellement les cobayes?

http://www.sebastienportal.eu

Et, pour finir, pour exemple, le curriculum vitae de l'un de ceux qui contribuent à transformer nos vies en enfer.

(source : www.dwpv.com/fr/People/William-M-Ainley)

Mandats représentatifs

Retour à la biographie
  • Représentation de BCE Inc. et de Bell Canada dans le cadre de l'acquisition projetée de BCE par un groupe d'investisseurs dirigé par Teachers' Private Capital en contrepartie de 51,7 milliards de dollars; l'acquisition prévoyait la privatisation de BCE aux termes d'un plan d'arrangement. Représentation en défense fructueuse dans le cadre de procédures connexes intentées par certains porteurs de débentures de Bell Canada, et obtention d'une décision favorable historique de la Cour suprême du Canada.
  • Représentation de Xstrata plc dans le cadre de son offre publique d'achat non sollicitée visant Falconbridge Ltée, qui établit la valeur de Falconbridge à 24,1 milliards de dollars. Cette opération, au moment où elle a été annoncée, constituait la plus importante offre publique d'achat non sollicitée jamais présentée dans le secteur minier mondial, et le regroupement des deux sociétés a entraîné la création de la cinquième société minière en importance à l'échelle mondiale.
  • Conseillers juridiques canadiens de Reuters Group PLC relativement à son regroupement de deux sociétés ouvertes avec The Thomson Corporation en vue de créer Thomson-Reuters dans le cadre d'une opération évaluée à 17,6 milliards de dollars américains. Le regroupement a entraîné la création de la première société canadienne à double inscription.
  • Représentation du comité spécial de Brookfield Properties Corporation relativement à la cession projetée de BPO Residential pour un produit de 1,2 milliard de dollars américains au moyen du regroupement de Brookfield Homes Corporation et de BPO Residential, lequel entraîne la création d'une société immobilière et d'habitation résidentielle ayant un actif de 2,5 milliards de dollars américains, et au moyen d'un placement de droits relatifs aux actions de la société issue du regroupement, dont le produit sera versé à Brookfield Properties Corporation.
  • Représentation de Osprey Media Income Fund dans le cadre de son processus de vente aux enchères et de l'offre publique négociée entièrement en espèces la visant qui en a résulté, y compris la représentation en défense réussie d'Osprey dans le cadre d'un litige entrepris par Quebecor en vue de contester l'offre supérieure présentée par Black Press Ltd., qui a éventuellement été égalée par Quebecor dans le cadre d'une opération évaluée à 578 millions de dollars.
  • Représentation de KGHM Polska Miedz S.A., l'une des plus importantes sociétés de Pologne et le plus grand producteur de cuivre d'Europe, relativement à son acquisition de Quadra FNX Mining Ltd. en contrepartie de 2,87 milliards de dollars.
  • Représentation fructueuse du comité spécial de MOSAID Technologies Incorporated à l'encontre d'une offre publique d'achat non sollicitée de Wi-LAN Inc., ainsi que relativement à la convention conclue subséquemment avec un « chevalier blanc », Sterling Partners, aux fins de l'acquisition de MOSAID au moyen d'un plan d'arrangement en contrepartie d'environ 590 millions de dollars.
  • Représentation du Gouvernement du Canada, en sa qualité d'actionnaire, relativement à la vente par Énergie atomique du Canada Ltée de sa division responsable des réacteurs Candu au Groupe SNC-Lavalin.
  • Représentation du comité spécial de Brookfield Properties Corporation relativement à l'acquisition par celle-ci d'une participation de 1,4 milliard de dollars américains dans un portefeuille d'immeubles de bureaux situés en Australie auprès de Brookfield Asset Management.
  • Représentation de Xstrata plc relativement au renouvellement de son programme d'euro-obligations à moyen terme d'un capital de 6 milliards de dollars américains.
  • Représentation de Temasek Holdings (Private) Limited, société d'investissement asiatique dont le siège social est situé à Singapour, relativement à un placement privé dans des débentures convertibles émises dans le public de Platmin Limited d'un capital de 100 millions de dollars américains, et relativement à l'achat d'actions ordinaires totalisant 50 millions de dollars américains dans le cadre d'un placement par voie de prospectus réalisé par Platmin.
  • Représentation de Temasek Holdings (Private) Limited, société d'investissement asiatique dont le siège social est situé à Singapour, relativement à un placement privé dans des reçus de souscription émis dans le public de Inmet Mining Corporation.
  • Conseillers juridiques canadiens de BHP Billiton relativement à la négociation de son projet de coentreprise mondiale dans le minerai de fer avec Rio Tinto.
  • Représentation de BHP Billiton dans le cadre de l'acquisition d'Anglo Potash Ltd. au moyen d'un plan d'arrangement. L'acquisition, entièrement en espèces, est évaluée à 274 millions de dollars.
  • Représentation de Partenaires Westwind Inc., banque d'investissement indépendante de Toronto, dans le cadre de la vente de celle-ci à Thomas Weisel Partners Group Inc. aux termes d'un plan d'arrangement dans le cadre d'une opération évaluée à environ 146,7 millions de dollars.
  • Conseillers juridiques canadiens de BHP Billiton relativement à son offre non sollicitée visant l'acquisition de Rio Tinto au moyen d'un échange d'actions évalué à 147 milliards de dollars américains.
  • Représentation de Xstrata plc dans le cadre de son offre publique d'achat amicale de 6,2 milliards de dollars entièrement en espèces visant LionOre Mining International. A l'issue de deux offres concurrentes présentées par MMC Norilsk Nickel, Xstrata a reçu une indemnité de rupture de plus de un milliard de dollars, soit l'indemnité de rupture la plus importante (5 %) jamais versée dans le cadre d'une opération au Canada.
  • Représentation de BHP Billiton dans le cadre de l'acquisition par cette dernière des actifs miniers de Jaguar Nickel Inc. au Guatemala et de la conclusion d'ententes de partenariat en matière d'exploration avec Jaguar Nickel.
  • Représentation de Simmons Canada Inc. et SCI Income Trust relativement à l'acquisition de Simmons Canada par Simmons Bedding Co. pour un montant de 136,8 millions de dollars.
  • Prestations de conseils juridiques en matière de valeurs mobilières et de gouvernance auprès du gouvernement de la Province de l'Ontario relativement à ses options stratégiques pour Teranet Inc., le registre foncier électronique de la province, et relativement au placement privé de Teranet totalisant 700 millions de dollars.
  • Représentation de BHP Billiton relativement à l'acquisition par celle-ci des participations de Potamine Potash Mining of Canada Inc. dans le projet de potasse au Manitoba.
  • Représentation de BCE Inc. dans le cadre de la restructuration du capital et de la restructuration de l'actionnariat de Bell Globemedia Inc. évaluées à 1,3 milliard de dollars.
  • Représentation de Teachers' Private Capital relativement à l'acquisition par celle-ci de CFM Corp. dans le cadre d'une opération évaluée à 230 millions de dollars américains.

 Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
A bientôt.
René.

PS : (source : usinenouvelle.com)

Gaz de schiste : ExxonMobil quitte la Pologne

Par  - Publié le
Extraction schiste
© D.R.
Selon le quotidien Gazeta Wyborcza, daté du dimanche 17 juin, le pétrolier américain n’aurait pas trouvé de gaz de schiste en quantités commercialement exploitables.
"La fin de l'exploration du gaz de schiste égale l'abandon d'autres travaux d'exploration en Pologne", a indiqué Adam Kopysc, un porte-parole d'ExxonMobil Exploration and Production.
"Nous n'avons pas identifié de flux constant et commercialement justifié d'hydrocarbures dans nos deux sites de forage près de Krasnystaw, dans le bassin de Lublin (sud-est) et près de Siennica, dans le bassin de Podlasie (est)", a-t-il précisé. L’AFP n’a toutefois pas pu obtenir de confirmation auprès du groupe en Pologne.
La Pologne serait pourtant le 3ème pays européen le plus riche en gaz non-conventionnel (juste derrière la Norvège et les Pays-Bas). Les réserves exploitables sont évaluées à 1 920 milliards de mètres cube au maximum. Cela pourrait assurer au pays son indépendance énergétique par rapport à la Russie.




jeudi 30 août 2012


Enfin, mes chers cinq lecteurs, l'Europe commence à s'occuper des conflits d'intérêts qui pullulent dans son administration. Nous n'en sommes pas encore aux élus, mais, peut-être une réglementation se mettra un jour en place pour empêcher les candidats d'être .es représentants des lobby.
Même, si cela ne préjuge pas de la décision finale concernant le président d'un groupe de ses experts (Autorité européenne de sécurité des aliments 'AESA).
Mais, au moins, c'est un début.
Cependant, il faudrait accélérer le processus, tellement les cadres de l'Union Européenne son corrompus. En tout cas, à mon avis personnel.

(source : InfoOGM en ligne)

UE - OGM : l’AESA, objet d’une plainte pour conflit d’intérêts
par Eric MEUNIER , août 2012

Le médiateur européen a accepté, en avril 2012, d’instruire une enquête ciblant l’Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA) [1]. Selon le site internet du médiateur, l’enquête dénonce « un échec de l’AESA à résoudre un cas de conflit d’intérêts concernant le président d’un de ses groupes d’experts ». Le nom de la personne concernée reste confidentiel sur le site du médiateur afin de permettre de mener une enquête dans des conditions sereines, comme cela nous a été expliqué par les services du médiateur. Inf’OGM, qui connaît le nom de la personne concernée, respectera provisoirement cette confidentialité, pour permettre au dossier d’avancer. Mais l’affaire sera suivie avec vigilance et le nom révélé si le dossier stagne dans les mois qui viennent...
Le médiateur, Nikiforos Diamandouros, a été nommé en 2003 par vote du Parlement européen. Il a pour mission de procéder « à des enquêtes sur des cas de mauvaise administration dans les institutions et organes de l’Union européenne », à l’exception de la Cour de justice européenne [2]. Il peut être saisi par des citoyens européens, des entreprises, associations ou tout organisme ayant son siège social en Europe. Les cas traités par le médiateur peuvent concerner, entre autres, « les irrégularités administratives, les traitements injustes, les cas de discrimination, les abus de pouvoir, l’absence de réponse, le refus d’information et les retards injustifiés »... En bout de course, comme se traduit le travail du médiateur européen ? Plusieurs cas se présentent mais notons tout de suite que si la discussion avec l’institution concernée est le fil directeur de l’action du médiateur, ce dernier n’est pas en position d’imposer de manière contraignante ses décisions. Ainsi, l’institution concernée par la plainte peut avoir résolu d’elle-même le différend durant l’enquête. Si tel n’est pas le cas, le médiateur « tente de trouver une solution à l’amiable […] et donner satisfaction au plaignant » [3]. Enfin, si aucune solution amiable n’est trouvée, le médiateur peut faire des recommandations qui, si elles sont refusées par l’institution, sont adressées dans un rapport spécial au Parlement européen. Le Parlement a lui pouvoir, s’il se saisit de l’affaire, d’imposer des changements aux institutions européennes.
Dans le cas présent de plainte contre l’AESA, si le travail du médiateur se concluait effectivement sur une incapacité de l’AESA à résoudre une situation de conflits d’intérêts, ce cas s’ajouterait à une polémique croissante sur l’indépendance de l’AESA [4] et aux cas connus de Mmes Renckens et Banati qui ont défrayé la chronique ces dernières années [5]. L’enquête du médiateur européen est donc en cours, sans que d’échéance précise ne soit donnée, comme nous l’ont précisé les services du médiateur.



[1] http://www.ombudsman.europa.eu/case...
[2]  http://www.ombudsman.europa.eu/fr/h...
[3] cf. note


Et, pour finir, cet article d'Actualutte concernant Acta.

L’Accord commercial anti-contrefaçon compte ses opposants

par Philippe Rivièrevendredi 10 février 2012
On en sait désormais plus sur le projet d’Accord commercial anti-contrefaçon (ACAC, en anglais Anti-Counterfeiting Trade Agreement, ACTA). Et ce qu’on sait provoque des réactions houleuses. La méthode de négociation de cet accord, déjà, avait de quoi scandaliser : ficelé en secret par les lobbies de la propriété intellectuelle et une poignée de grands pays industrialisés, discuté hors de tout cadre international — il n’en manque pourtant pas qui soient compétents sur les domaines du commerce international, de la lutte contre les trafics et de la propriété intellectuelle : Organisation mondiale du commerce (OMC), Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), etc. —, ce traité serait adopté par un « noyau dur » comportant les Etats-Unis, l’Union européenne et neuf autres pays, puis, au fur et à mesure des amicales pressions exercées par les nations les plus « avancées », s’étendrait progressivement à l’ensemble des pays du monde — c’est-à-dire à tous ceux qui souhaitent faire partie du club mondial du commerce (1).
L’ACTA ouvrirait aux ayants droit (détenteurs du copyright d’un film, par exemple) des facilités exceptionnelles pour faire censurer un site Internet (2). Les fabricants de sacs à main, les firmes pharmaceutiques et autres détenteurs de marques ou de brevets pourraient solliciter les services de douane pour obtenir la saisie ou la suspension de produits en transit (3).
La mobilisation initiale des défenseurs d’un Internet libre, mais aussi des militants de l’accès aux médicaments, qui craignaient les conséquences sur le commerce des génériques destinés aux malades du Sud, s’est renforcée de façon impressionnante ces dernières semaines. Une pétition européenne a déjà dépassé les deux millions de signatures (4) ! Et une journée mondiale de manifestations est organisée le 11 février.
« Plus cet accord est connu, remarque la députée européenne Françoise Castex, plus il y a d’opposants. Ça a commencé par quelques internautes ; maintenant, ce sont des Etats membres qui retirent leur signature (5). »
Rapporteur du traité au Parlement européen, le socialiste Kader Arif a démissionné après son adoption par plusieurs Etats membres, dont la France, dénonçant une « mascarade (6) ».
Après d’importantes manifestations de rue (7), Varsovie a suspendu sa participation à l’accord. La semaine suivante, la République tchèque lui emboîtait le pas, le premier ministre estimant inacceptable « une situation dans laquelle les libertés fondamentales et l’accès libre aux informations seraient menacées ».
L’image la plus spectaculaire de ce débat est celle des députés polonais qui revêtent, sur les bancs de l’Assemblée, le fameux masque de V pour Vendetta, emblème des Anonymous (8). Mais qui est vraiment « anonyme », si ce n’est les lobbies qui ont préparé ce texte et qui, le préservant de toute mise en débat démocratique, le font signer par des coalitions choisies d’élus partisans et de fonctionnaires non élus ?
C’est ainsi que l’ambassadrice de Slovénie au Japon, signataire de l’ACTA au nom de son gouvernement, a finalement démissionné et demandé pardon au peuple. « J’ai signé l’ACTA par négligence civique, parce que je n’ai pas fait suffisamment attention. Tout simplement, je n’ai pas fait le lien entre ce qu’on m’a demandé de signer et cet accord qui, selon ma propre conviction de citoyenne, limite et enclot la liberté de participer au plus grand et plus important réseau de l’histoire humaine, et appauvrit ainsi gravement l’avenir de nos enfants. »
Posted by JAB
 
A bientôt.
René. 

mercredi 29 août 2012

Aujourd'hui, juste un article de Reflets.info en ligne concernant l'interdiction de commercialiser les fruits et légumes issus de graines traditionnelles édicté par leur "Europe".
Cela pour nous obliger à acheter nos graines chez les grands semenciers.
Un scandale dû à une administration européenne que je juge corrompue.
Et, évidemment, le gouvernement français suit, en tout cas, l'ex de sarkozy.
Que vont faire les socialistes désormais au pouvoir en France ?

L’europe verrouille les semences anciennes : #seedlove #sauvezkokopelli

28 juillet 2012
Par
Pendant que tout le monde s’énervait sur ACTA, et à raison, avec les dérives multiples que cet accord pouvait générer, une petite association française de conservation, vente et diffusion de semences paysannes, Kokopelli, se battait en justice contre un semencier, Baumaux © (14 millions de CA en 2011, 1,8 millions de résultat net). La Cour de justice de l’union européenne vient de rendre un deuxième attendu qui donne raison au gros Baumaux contre le petit Kokopelli : l’enregistrement de toutes les semences au catalogue officiel européen des semences est donc quasiment incontournable, et ceux qui ne s’y soumettent pas sont hors-la-loi. La petite association était attaquée pour pratique de « concurrence déloyale » envers ce pauvre et énorme Baumaux ©. Etonnant, quand on sait qu’en janvier dernier, l’avocat général avait donné un premier verdict totalement contraire. Mais en quoi cette affaire de semences paysannes (ou anciennes), d’enregistrement dans un catalogue est importante ? La majorité des gens s’en foutent de ces problèmes de paysans, hein ? Oui, et bien, ils ne devraient pas, et vous allez comprendre pourquoi et comment les lobbies aidés de la technocratie européenne se préoccupent…de l’esclavage de notre agriculture et de notre alimentation.

Hybrides vs Anciennes

Pour bien comprendre le sujet il faut revenir sur la définition de ce qu’est une semence en agriculture, et savoir deux ou trois choses sur leur origine et leur commercialisation. Pour faire simple et court : il y a les semences « normales », celles créées par la nature, utilisées par l’homme et conservées par lui que l’on peut ré-utiliser chaque année. Vous prenez une tomate, vous récupérez ses graines, l’année d’après vous plantez les graines de votre tomate : ça pousse. Et puis il y a les semences hybrides, les F1 (hybridation de première génération) le plus souvent : inventées par les Américains au début du vingtième siècle, ce sont les plus répandues. Le procédé est, en gros, le suivant : un semencier prend deux variétés de maïs par exemple, avec des caractéristiques les plus éloignées possibles ou différentes, les croise. Mais pas une année seulement : sur 6 ou 7 ans. Au final, il a créé une variété hybride avec des caractéristiques génétiques nouvelles :meilleur rendement, taille identique des pieds, etc…

Ce procédé d’hybridation s’est répandu en Europe après la seconde guerre mondiale : la pratique de l’agriculture intensive, mécanisée, demandait d’avoir des plantations qui soient à la hauteur des investissements engagés pour les faire pousser. La plante hybride  a donc de multiples avantages en termes de production au mètre carré, en résistances etc, mais aussi des gros défauts : il lui faut le plus souvent une quantité d’eau supérieure, d’engrais et surtout, elle est stérile ou presque : re-semer à partir d’hybrides ne fonctionne pas la plupart du temps, ou bien très mal : la dégénérescence causée par l’hybridation empêche qu’elle se reproduise par elle même, ou bien engendre une plante très faible. Il faut donc créer en permanence des semences d’hybrides : un paysan n’a pas les moyens de le faire, et c’est une industrie à plein temps qui s’en occupe : les semenciers.  Tout ça a fait que nous avons des stocks agricoles délirants, des champs géants, des champs de plantes toutes identiques.
La biodiversité ne s’y retrouve pas vraiment, mais l’industrie agro-alimentaire, si. C’est un choix de développement. Mais que s’est-il passé pour les variétés autres que les hybrides, les semences traditionnelles, paysannes ? Elles ont été conservées, tant bien que mal par des petits paysans, des peuplades, des associations et  par les semenciers. Mais en quantités très limitées, depuis peu, chez les semenciers.

Pourquoi un catalogue ?

Le premier catalogue de semences date des années 30. L’idée était d’éviter que les appellations de semences ne soient un grand foutoir, que les semences soient référencées, pour que tout le monde s’y retrouve. L’Europe a fait de même. Mais en 1997, un nouveau catalogue a été créé en France, pour les variétés potagères : les jardiniers du dimanche sont alors directement concernés, mais aussi tous les petits paysans qui n’utilisent pas les grosses semences F1 bien coriaces. Tout ça est géré par le GNIS (groupement National Interprofessionnel des Semences et plants). Ses membres, bien entendu, sont les acteurs majeurs de la filière, pas des petits paysans. Et que dit ce catalogue, adossé au droit français ? Des choses simples : toute semence qui n’y est pas inscrite est interdite à la vente, mais aussi à l’échange entre paysans. Le Ministère de l’agriculture assimile cette pratique à des ventes dissimulées. Vous avez bien lu : interdiction de l’échange. Si il y a le #datalove, il est alors urgent de lancer le #seedlove. Parce que c’est bien une censure pure et simple des pratiques ancestrales qui est interdite par décret gouvernemental. Une Hadopi de la semence…

Revenons à Kokopelli, cette association de conservation, vente et diffusion de semences. Elle conserve dans ses murs, à Alès (Gard), plus de 3000 variétés paysannes. Vous y trouvez des tomates noires, oranges, vertes, jaunes, des radis improbables, des haricots bizarres, des fleurs, des variétés de légumes oubliés, que plus personne ne voit dans aucun rayon de légumes, même le plus bio qui soit. L’association a des producteurs dans le monde entier. Les milliers de membres de l’association peuvent donc acheter n’importe quelle semence ensachée dans les locaux de l’association, souvent par correspondance. Un gros bouquin sort chaque année, rempli de photos, avec les variétés, les conseils, etc… L’association participe à de nombreuses actions liées à l’aide au tiers-monde, l’autonomie alimentaire. L’association monte des projets et donne (donc gratuitement) de nombreuses semences aux petits paysans en Afrique, Asie, Amérique du Sud.
L’association refuse d’inscrire ses variétés de semences dans le catalogue officiel français ou européen. Et pour cause : le prix par semences, vu le nombre de semences qu’elle possède ne lui permet pas de le faire. Les conditions de stabilité, homogénéité des semences est antinomique avec les semences qu’elle possède : l’association, d’un point de vue « philosophique », ne peut pas faire entrer ses semences dans le catalogue officiel.

 La cour européenne de justice…des girouettes ?

L’avocat général de la Cour européenne de justice avait donc conclu le 19 janvier dernier la chose suivante :
L’interdiction prévue à l’article 3, paragraphe 1, de la directive 2002/55/CE du Conseil, du 13 juin 2002, concernant la commercialisation des semences de légumes, de commercialiser des semences d’une variété dont il n’est pas établi qu’elle est distincte, stable et suffisamment homogène ni, le cas échéant, qu’elle possède une valeur culturale ou d’utilisation suffisante est invalide en ce qu’elle viole le principe de proportionnalité, la liberté d’entreprise au sens de l’article 16 de la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, la libre circulation des marchandises au sens de l’article 34 TFUE ainsi que le principe d’égalité de traitement au sens de l’article 20 de ladite charte.
En clair : on n’interdit pas pas la commercialisation des semences de légumes sous n’importe quel prétexte, et l’Europe a des valeurs qui s’y opposent. Bien, super : on se disait qu’il y avait du bon quand même, un peu dans cette Union pourtant si prompte à soutenir les multinationales et enfoncer toutes les initiatives contraires à sa vision du commerce flamboyant dans une concurrence libre et non faussée, d’une finance à qui l’on offre des réseaux anonymes pour qu’ils puissent plus facilement spéculer. Mais non, ce n’était qu’un éclair de lucidité, en fin de compte, puisque la Cour européenne de justice a préféré revenir à la charge. Extrait du jugement pour mieux comprendre l’affaire :
Par un jugement du 14 janvier 2008, le tribunal de grande instance de Nancy a condamné Kokopelli au paiement de dommages et intérêts à Baumaux pour concurrence déloyale. Cette juridiction a constaté que Kokopelli et Baumaux intervenaient dans le secteur des graines anciennes ou de collection, qu’elles commercialisaient des produits identiques ou similaires pour 233 d’entre eux et qu’elles s’adressaient à la même clientèle de jardiniers amateurs et étaient donc en situation de concurrence. Il a, dès lors, considéré que Kokopelli se livrait à des actes de concurrence déloyale en mettant en vente des graines de semences potagères ne figurant ni sur le catalogue français ni sur le catalogue commun des variétés des espèces de légumes.
Kokopelli a fait appel de ce jugement devant la cour d’appel de Nancy.
C’est dans ces conditions que la cour d’appel de Nancy a décidé de surseoir à statuer et de poser à la Cour la question préjudicielle suivante:
«[L]es directives 98/95/CE, 2002/53/CE et 2002/55/CE du Conseil et 2009/145 de la Commission sont-elles valides au regard des droits et principes fondamentaux suivants de l’Union européenne, à savoir, ceux du libre exercice de l’activité économique, de proportionnalité, d’égalité ou de non-discrimination, de libre circulation des marchandises, et au regard des engagements pris aux termes du [Tirpaa], notamment en ce qu’elles imposent des contraintes de production et de commercialisation aux semences et plants anciens?»
La réponse positive en janvier à l’égard de l’association, est aujourd’hui inverse :
Kokopelli fait valoir qu’elle se trouve dans l’impossibilité de commercialiser les semences des variétés de légumes «anciennes» étant donné que, eu égard à leurs caractéristiques propres, celles-ci ne peuvent remplir les critères de distinction, de stabilité et d’homogénéité, et sont ainsi exclues des catalogues officiels de manière non justifiée.
Afin d’assurer une productivité accrue desdites cultures, l’établissement, dans le cadre de règles unifiées et aussi rigoureuses que possible en ce qui concerne le choix des variétés admises à la commercialisation, d’un catalogue commun des variétés des espèces de légumes sur la base de catalogues nationaux apparaît de nature à garantir ledit objectif.
En effet, un tel régime d’admission, qui exige que les semences des variétés de légumes soient distinctes, stables et homogènes, permet l’utilisation de semences appropriées et, par conséquent, une productivité accrue de l’agriculture, fondée sur la fiabilité des caractéristiques desdites semences.
Et oui, l’Europe se préoccupe de productivité accrue en matière de semences. Et le catalogue officiel veut des semences stables et homogènes. Les semences anciennes de Kokopelli ne le sont pas, d’après le catalogue. Et la Cour de justice. Exit, donc, les semences anciennes. Exit leur commercialisation, leur échange paysan. CQFD.
Et ça continue :
Dans ce contexte, force est de constater que le législateur de l’Union a pu considérer que le régime d’admission prévu par la directive 2002/55 était nécessaire afin que les producteurs agricoles obtiennent une productivité fiable et de qualité en termes de rendement.
Le rendement coco, le rendement…
Par conséquent, l’obligation d’inscription aux catalogues officiels ainsi que les critères d’admission y afférents permettent la description de la variété et la vérification de la stabilité et de l’homogénéité de celle-ci, afin de garantir que les semences d’une variété possèdent les qualités nécessaires pour assurer une production agricole élevée, de qualité, fiable et soutenue dans le temps.
production agricole élevée : quant à la qualité, avec les hybrides, on cherche un peu, mais ces attendus de la Cour ne sont qu’une ode aux semence hybrides déclarées seules efficaces, stables, fiables contre les semences…naturelles, produites par la nature, sans l’aide de l’homme. On rejette les variétés naturelles pour mettre en avant les semences modifiées et créées par l’homme. Très étonnant, non ? Au final, ce dernier arrêté prend bel et bien le contrepied complet avec le premier jugement de janvier.

Conclusion provisoire

Le procès de Baumaux© contre Kokopelli et le dernier arrêté de la Cour européenne de justice est symptomatique d’un moment particulier de l’histoire humaine : la biodiversité est en danger (pollution, agriculture industrielle), les plantes brevetées (de la classe des Organisme Génétiquement Modifiés, OGM) sont poussées de partout sur la planète par des multinationales avides de s’emparer d’une clientèle nombreuse et à sa botte : les agriculteurs. Les semences sont un enjeu planétaire, l’un des derniers marchés captif et prometteur.

La Cour de justice n’a pas parlé dans ses attendus sur les semences stables, fiables à la production agricole élevée, des semences au catalogue officiel enrobées des pesticides Cruiser, Gaucho et autres Régent : peut-être parce qu’empoisonner les consommateurs n’est pas très important du moment que les directives sur le libre exercice de l’activité économique sont bien suivies ? Pour conclure, un petit appel à aller voir comment Baumaux© fonctionne sur Internet, et comment il est prêt à faire couler une petite association en utilisant les plus basses méthodes pour s’accaparer de noms sur Google et gagner des « parts de marchés » sur les semences anciennes…
BAUMAUX© annonce un choix stupéfiant des variétés anciennes…
Notre important choix de variétés se compose de :
  •  La quasi-totalité des variétés courantes et connues utilisées depuis des dizaines d’années par les amateurs.
  • Concernant les anciennes variétés potagères et afin de proposer d’authentiques variétés connues et reconnues, GRAINES BAUMAUX a fait l’effort d’inscrire et d’être le mainteneur officiel des 106 variétés suivantes
La quasi-totalité des variétés courantes et connues ? La petite association Kokopelli, elle, en a plus de 3000 en stock. On se moque de qui ici ?

Billets en relation :

A bientôt.
René.

mardi 28 août 2012

Salut à mes pôtes de Longo Maî. Il paraît qu'en Grèce, il y affluence dans les structures qui se veulent en autonomie alimentaire, de gens qui veulent vivre autrement. Courage, vous n'êtes pas les seuls !

Bon, mes chers cinq lecteurs, la planète se réchauffe, l'accès à l'eau potable est et va devenir problématique pour des centaines de millions de personne.
Cela est un fait.
Si, nous rajoutons que l'eau disponible est de plus en plus pollué, on peut se demander si, l'exploitation de gaz et huile de schiste est vraiment une solution.
Pourquoi, je dis cela ?
Parce que le premier ministre de notre douce France, Jean Marc Ayrault a déclaré que la question de ce type d'exploitation n'était pas tranchée en France.
Donc, nous devons nous méfier de ce gouvernement dont l'un des membres, le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg a fait le panégyrique du nucléaire et vanté Areva comme un fleuron de l'industrie française. Ce qui signifie, on ne réfléchit pas à une alternative, on continue dans la même voie.
Mais, que se passe-t-il pour ce type d'exploitation lorsque l'eau vient à manquer ?
Eh, bien, il arrive ce qui suit :

(source : Reporterre, le site de l'écologie en ligne)

Ecologie

La sécheresse aux Etats-Unis gêne l’exploitation du gaz de schiste



Au Kansas, aux Etats-Unis, les compagnies pétrolières recherchent désespérément de l’eau pour la fracturation. La sécheresse réduit les ressources.CNN Money - 15 août 2012


NEW YORK (CNNMoney) - D’énormes quantités d’eau sont nécessaires pour extraire l’huile, en effet les entreprises utilisent la fracturation hydraulique, "fracking", ce qui nécessite des millions de gallons d’eau , injecté à haute pression pour fissurer la roche de schiste et amener l’huile à la surface. Mais actuellement l’Etat prend des mesures de restriction d’eau, ce sont seulement 1,19 pouces de pluie qui sont tombés le mois dernier. Ces pénuries d’eau sans précédent rendent difficile le travail des des foreurs , ils peinent à obtenir l’eau dont ils ont besoin.
Certaines entreprises paient les agriculteurs pour pomper l’eau de leurs étangs, d’autres compagnies n’hésitent pas à creuser des puits d’eau , creuser des bassins à côté de cours d’eau ou s’approvisionnent même via une noria de camions , en eau provenant d’aussi loin que la Pennsylvanie - Ce qui leur occasionnent des frais considérable et une perte de temps considérable.
"Cela a été le défi le plus unique que j’ai rencontré ", a déclaré Ruben Alba, associé chez Petro River Oil, l’une des compagnies pétrolières qui exploite du pétrole de schiste ( shale oil ) au Kansas.
Petro River Oil a débuté ses activités de fracturation et a foré son premier puits de pétrole le mois dernier, mais une grande partie de l’approvisionnement en eau de la compagnie a été coupée en raison de l’accès limité imposé par l’État en raison de la sécheresse.
La Société Alba a embauché une entreprise pour acheminer l’eau par camions jusqu’aux plateformes de forages et de fracturation, ce qui retarde le travail d’environ six semaines. La Compagnie voit son coût d’exploitation triplé par rapport au montant budgété au départ.
Pour résoudre ce problème, Alba s’est tournée vers les agriculteurs locaux et les éleveurs, en leur demandant de lui vendre des eaux de leurs bassins ou de la laisser forer des puits d’eau sur leurs terres. Mais l’ensemble du processus prenant tellement de temps , Alba a embauché une société pour négocier directement auprès des agriculteurs : la société Select Energy.
La vente de l’eau de sources privées peut rapporter à certains propriétaires fonciers entre $ 70.000 et $ 85.000 sur une année. Les revenus sont intéressants également pour les agriculteurs qui vendent l’eau de leurs étangs aux compagnies, déclare Mike Wilson, gestionnaire du Select Energy.
Mais de nombreux propriétaires ne sont pas prêts à renoncer à leur eau, maintenant que les approvisionnements sont devenus si rares.
« Les agriculteurs eux aussi doivent gérer leur approvisionnement en eau, pour les cultures et pour le bétail ", dit Jeff Gordon, chef de la direction du Texas Coastal Energy Co., une petite compagnie pétrolière qui a commencé à explorer dans le Kansas l’année dernière.
Avec le forage prévu de deux puits de pétrole dans le mois à venir, au Texas, Coastal Energy Co. envisage le forage de son propre puit d’eau à un coût compris entre $ 10.000 et $ 25.000.
Sinon, la Compagnie aurait à payer trop cher de l’eau achetée à l’extérieur. Cette solution de dépannage peut ajouter 3% à 4% du coût global de forage d’un puits de pétrole. Selon la taille du puits et la quantité d’eau nécessaire, cela pourrait ajouter entre $ 20.000 et $ 200.000.
Pour les compagnies pétrolières, ces coûts peuvent être malgré tout supportés. Avec des prix du pétrole qui oscillent autour de 90 $ le baril et le coût pour produire un baril de pétrole autour de 15 $ seulement, les bénéfices restent énormes, estime Gordon.
Si la sécheresse s’aggrave ou persiste pendant trop longtemps, cependant, elle pourrait menacer le boom pétrolier, en particulier parmi les petites entreprises de forage qui ne peuvent pas se permettre les coûts supplémentaires et des retards, at-il dit. "Le manque d’eau peut paralyser une entreprise de forage, en suspendre les opérations".
Alba a déclaré que la sécheresse n’affecterait pas ses plans de forage actuels, mais la compagnie va soigneusement évaluer la disponibilité de l’eau avant de s’étendre à d’autres domaines du Kansas.
Mike Lanie, le directeur du développement économique dans le comté de Harper, qui est au centre du boom pétrolier, est déterminé à aider les compagnies pétrolières à se maintenir dans leur activités.
Lanie et quelques autres entrepreneurs locaux dans la région ont même été jusqu’à creuser des étangs à côté de cours d’eau. Mike Lanie a lancé l’opération qui consiste à creuser un puits de 300 pieds de large sur 15 pieds de profondeur sur la zone marécageuse d’un lac pour fournir de l’eau à Select Energy qui à son tour la revend à des compagnies pétrolières.
Faire venir des camions d’eau de Pennsylvanie est une solution trop coûteuse en raison du carburant et de la main-d’œuvre nécessaire. En définitive, selon M. Lanie, les compagnies pétrolières font tous ce qu’elles peuvent et déploient les grands moyens pour faire ce pourquoi elles sont venues : forer. "Ils n’ont pas l’intention de s’arrêter", dit M. Lanie. "Ils utiliseront même des eaux d’égout... ils veulent de l’eau ils sauront la trouver !"
Traduction : No Fracking France


Source et photo : No fracking France
Original : CNN Money
Lire aussi : Mobilisation dans le nord de la France contre le gaz de schiste



Eh, oui, mes chers cinq lecteurs, ainsi va le monde. L'exploitation de gaz de schiste est comme le carburant  vert, elle est carrément destructrice de l'environnement et des communautés humaines.
Mais, qu'à Dieu ne plaise, nos gouvernements ont tellement envie de faire la part belle aux industries qu'ils sont prêts à supprimer les réglementations qui protègent la santé de leurs citoyens.
Comme l'a d'ailleurs fait, il n'y a pas si longtemps le gouvernement Fillon avec le chef de bande sarkozy comme président de la France qui a offert un créneau aux compagnies des eaux pour qu'elles puissent mieux nous empoisonner en réduisant leurs coût, améliorant par la même leur chiffre d'affaires et la redistribution aux actionnaires.
Espérons que le gouvernement socialiste remette la réglementation en place. Sauf, qu'il ne faut pas trop rêver !

(source : Les Mots ont un sens (Mais, finalement, on s'en fout) en ligne)

Cinq fois plus de pesticides autorisés dans l'eau du robinet depuis février 2011 ! En toute discrétion...

Ne le lisez pas trop fort, ça risquerait de s'ébruiter : En catimini, en février 2011, le ministère de la Santé a décidé de multiplier par 5 la concentration maximale autorisée pour les pesticides dans l'eau du robinet. Désormais à consommer avec modération...
Pesticides dans l'eau du robinet
C'est l'association Générations Futures, ONG spécialisée dans la question des pesticides, qui a levé le lièvre le 7 février 2012, dans une indifférence médiatique totale.
Depuis 1998, un avis du Conseil Supérieur d'Hygiène Publique de France (CSHPF) tenait lieu de réglementation. Dans une transposition quelque peu olé-olé de la directive européenne 98/83, le CSHPF avait en effet décidé que l'eau ne devait "pas être utilisée, ni pour la boisson, ni pour la préparation des aliments" si un pesticide s'y trouvait à une quantité supérieure à 20% d'une valeur répondant au doux nom de "valeur sanitaire maximale" (VMax, définie par divers organismes : OMS, EFSA, AFSSA...). Une interprétation qui dépassait déjà largement les normes européennes.
Les pesticides, c'est bon... buvez-en !
La "nouveauté", c'est qu'en février 2011, une instruction de la Direction Générale de la Santé (DGS, dépendant du ministère de la Santé), passée totalement inaperçue jusque là, a tout chamboulé. Sans tambour ni trompette, le ministère s'est donc jeté à l'eau et a décidé de porter les "seuils de potabilité" à 100% de la VMax. Soit une multiplication par 5 des seuils en vigueur ! Défoliant Décoiffant !
"Autrement dit : on va tolérer dans de très nombreuses localités des quantités de pesticides dans l'eau 5 fois plus importantes qu'avant décembre 2010 !" déclare François Veillerette, porte-parole de Générations Futures. "Ainsi pour un pesticide comme le folpet, pourtant classé cancérigène probable aux Etats-Unis, on va maintenant tolérer jusqu'à 300 μg/l pendant plus d'un mois alors qu'auparavant on ne pouvait dépasser les 60 μg/l pendant la même durée !" fulmine-t-il.
Le ministère de la Santé en eaux troubles...
Autre conséquence de cette nouvelle mesure sanitaire : la baisse artificielle du nombre de personnes concernées par une présence excessive de pesticides nécessitant une restriction d'utilisation de l'eau. On est ainsi passé de 34 300 personnes touchées par ces restrictions en 2009 à une estimation de 8 939, selon les chiffres du ministère ! De la belle ouvrage...
"Cette amélioration en trompe l'oeil n'est due qu'à une manipulation des valeurs de pesticides acceptées dans l'eau et pas à une véritable amélioration de la situation" proteste François Veillerette qui voit là "la preuve que les autorités publiques ont renoncé à améliorer la situation en changeant les pratiques agricoles en profondeur mais préfèrent changer les graduations du thermomètre que de faire vraiment baisser la fièvre !"...
Et bientôt, au fil de l'eau, il suffira d'arroser son jardin pour le désherber ? On n'arrête pas le progrès...
[Remarque, ajoutée à 22h30 : la décision date du 9 décembre 2010, elle n'a été publiée au Bulletin Officiel que le 15 février 2011]
(Article publié sur le site "Les mots ont un sens")




Ah, ce sarkozy et ses sarko'boys, finalemant, il aura fait beaucoup de mal à notre petite santé !
En fait, il vaut bien le président Obama des Etats-Unis qui a blanchie la banque Goldman Sachs et lui a évité une lourde condamnation en justice à cause, à mon humble avis, des gros sous que ladite banque a versé pour sa campagne électorale.
Après, cela, ils ne nous prennent pas pour des "GROS CONNARDS" dans les pays du monde dits développés dans le joyeux lien de la mondialisation.

(source : les Moutons Enragés)


Obama innocente la Goldman Sachs

Une véritable honte! Cette banque responsable (même si ce n’est qu’en partie) de la crise mondiale, impliquée dans des affaires de blanchiment d’argent des cartels de drogue ou de prostitution de mineures, entre autres saloperies dont ils sont capables, vient d’être blanchie par Obama lui-même!!! La mafia a une odeur de sainteté pour le gouvernement américain, c’en est à regretter la balle magique de JFK! Comment voulez-vous que le monde change vraiment si le monde se montre autant corrompu!
Goldman Sachs a été injustement critiquée alors que cette banque est mue par les idéaux du Resto du Cœur, et c’est le gentil Obama qui le dit. Il vient d’ordonner l’abandon des poursuites pénales contre Goldman Sachs. En période de campagne électorale, le garant des valeurs morales US sait reconnaître les mérites des banques.
us,obama,banque
En avril 2010, le gendarme de la Bourse US, la Securities and Exchange Commission (SEC) avait déposé une plainte pénale pour fraude. Ces affaires de gros sous se traitent d’habitude au civil, avec d’importantes compensations financières, mais les crapuleries de Goldman Sachs avaient été telles que la SEC, qui a pourtant tout vu passer, avait choisi le pénal.
Je précise que la très indépendante SEC était présidée par Mary Shapiro, nommée par Obama. A l’époque de la tempête médiatique, et à quelques mois des élections de la mi-mandat, Obama avait besoin de faire le mastard pour annoncer qu’il voulait réguler le marché de la finance. Ce qui a presque été fait.  
Les griefs formés contre Goldman Sachs sont parfaitement connus. La banque avait créé des produits dénommés « subprimes » présentés aux braves gens comme le nirvana lié à des financements immobiliers. En réalité, le marché immobilier était pourri et les subprimes étaient des poubelles financières. Goldman Sachs incitait ses clients – les dindons – à acheter ces produits en leur expliquant que l’immobilier était à la hausse,… pendant qu’avec d’autres clients – ceux plein de fric – la banque jouait à la baisse sur les mêmes valeurs. Le plus célèbre de ces produits était l’Abacus. Parmi les bons clients de la banque, le milliardaire John Paulson, qui vendait à découvert de l’Abacus, s’est gavé d’un milliard de dollars.
La Goldman Sachs, avec sa puissance, a réussi : les subprimes se sont écroulées, ruinant les emprunteurs, pendant que les vendeurs de vent avaient décuplé leur fortune. D’où la plainte de la SEC.
us,obama,banque
Le mécanisme avait été mis à jour, chiffres à l’appui, et chacun a pu apprécier les ravages, bien au-delà de la banque.
De nombreux documents internes confirment la volonté de truander. Le Sénat avait publié une série de mails croustillants, les produits en cause étant qualifiés de « contrats de merde » et un mail s’amusant « des pauvres petits emprunteurs peu solvables qui ne vont pas se faire de vieux os ». D’autres traitaient les clients des subprimes de « pantins ».
Mais nous sommes en août 2012, à trois mois de la présidentielle, et Obama a besoin d’un climat serein avec les banques.
Ce qui donne ce communiqué publié hier par le ministère de la Justice : « Après un examen attentif des informations fournies et après plus d’un an d’enquête fouillée, le ministère de la Justice et plusieurs autres agences gouvernementales dont le FBI ont déterminé qu’il  n’y a pas de base viable pour engager des poursuites pénales contre Goldman Sachs ou l’un de ses employés ».
Aucune base pour le moindre reproche,… mais Goldman Sachs, en juillet 2010, a quand même versé 550 millions de dollars – une broutille au regard de ses profits – pour marquer sa volonté de transiger. C’était donc un don de charité.
us,obama,banque
Ce qui est parfaitement choquant, c’est que le ministère de la Justice abandonne les poursuites sans même tenter de défendre son argumentaire devant le juge. Il faut dire que le juge aurait été capable de condamner Goldman Sachs, et çà, vraiment, c’est pas possible.
Un sénateur influent du parti démocrate, Carl Levin a dénoncé cette renonciation : « Que la décision du Ministère de la Justice soit le résultat de lois ou d’autorités d’application de lois faibles, il reste que les actions de Goldman Sachs étaient trompeuses et immorales et ont contribué à la crise financière qui nous a presque plongé dans une deuxième grande dépression ».
Godman Sachs a été laconique : « Nous sommes heureux que ce problème soit derrière nous ».
La banque avait versé un million de dollars à la campagne d’Obama de 2008. Pas de doute qu’elle fera un effort complémentaire cette année,… pour un Prix Nobel de la Paix, ça le vaut bien.
Moi, je ne peux pas remettre en cause la décision du gouvernement du pays des valeurs. Donc, notez bien : tout ce que vous avez lu, entendu ou vu sur le scandale des subprimes et la déferlante financière mondiale qui a suivi, eh bien tout cela n’a jamais existé. Parole d’Obama.

Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
A bientôt.
René.

PS : (source : le Monde-Amérique en ligne)


La Cour suprême brésilienne autorise la reprise des travaux du barrage géant de Belo Monte

Le Monde.fr avec AFP |  • Mis à jour le 
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Manifestation à Sao Paulo, en août 2011,  contre la construction du barrage de Belo Monte.

La Cour suprême du Brésil a annoncé, lundi 28 août, avoir autorisé la reprise des travaux du barrage de Belo Monte, le troisième plus grand ouvrage de ce type en construction dans le monde, au cœur de l'Amazonie brésilienne. Dans une décision préliminaire, le président du Tribunal suprême fédéral a suspendu la décision du tribunal régional fédéral de la première région (TRF1), qui avait ordonné le 14 août l'arrêt du chantier au motif que les Indiens habitant dans la région de construction du barrage n'avaient pas été consultés avant le début des travaux