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L'OMS interdit la plante artemisia annua, plus grand remède contre le paludisme et le cancer car elle pourrait également aider contre d'autres maladies graves: elle est trop efficace et pourrait nuire aux profits du cartel pharmaceutique mondial. Cette organisme me fait suer au plus haut degré sachant ce qu'elle est et qui la dirige. Maintenant j'espère que vous allumerez sur le rôle de l'OMS en ce qui concerne ses préoccupations à votre santé versus être à la solde des fondations médicales de l'Élite Mondiale.
'Artemisia annua est une plante aromatique qui a été utilisée par la médecine chinoise en tant que puissant remède du paludisme, maladie qui, en dépit des statistiques officielles, reste la plus ravageuse de la planète. L’artémisine est le principe actif de cette plante. On vient de se rendre compte de sa stupéfiante efficacité contre le cancer du poumon et du sein. À condition d'y ajouter du fer.
La Revue des Sciences de la Vie (USA) a présenté une vaste étude de l’Université de Washington, menée par les Drs Narenda Singh et Henry Lai sur l’artémisine. Elle a découvert au départ que l’artémisine pouvait détruire rapidement près de 30% des cellules cancéreuses du poumon. Mais en la combinant avec du fer, elle éradique jusqu’à 98% des cellules cancéreuses, en seulement 16 heures !
En plus, la consommation de cette plante n’a aucun impact sur les cellules pulmonaires saines en raison du fer qui se joint sélectivement au tissu cancérisé, ceci favorisant l’attaque ciblée de l’artémisine.
Le rapport précise que selon les résultats, « l’artémisine arrête le facteur de transcription « E2F1 » et intervient dans la destruction des cellules cancéreuses du poumon, ce qui signifie qu’elle présente un moyen de transcription selon lequel l’artémisine contrôle la croissance des cellules cancéreuses ».
Une autre étude a été menée sur des échantillons de tumeurs mammaires cancéreuses in vitro.Vu que ces cellules ont aussi une forte propension à accumuler le fer, il a aussi été associé du fer à l’artémisine. Il a ainsi été obtenu un taux de 75 % de destruction du cancer après seulement 8 heures et presque 100% en seulement 24 heures.
Depuis, de nombreuses expériences ont été menées sur différents cancers (prostate, intestins….), et jusqu’à présent elles ont toutes prouvé que l’artémisine combinée au fer détruisait sélectivement les tumeurs cancéreuses, ce qui a fait définir l’artémisine - par le Dr Len Saput -, comme « une bombe intelligente pour le cancer »
NOTA : Concernant le paludisme, les bio-ingénieurs Henry Lai et Narendra Singh, de l’Université de Washington, ont été les premiers scientifiques à expliquer que le parasite du paludisme ne peut pas survivre en présence d’artémisine, étant donné qu’il est très riche en fer.
Source : Healthy Food House

L'historique des travaux sur l'Artemisia annua

C’est à la suite des ravages du paludisme dans les rangs de l’armée nord-vietnamienne que Mao Tsé Toung a mis en route en 1967, en pleine révolution culturelle, le "projet 523" (ainsi nommé parce qu’il a été lancé le 23 Mai 1967)C’était un programme secret de recherche sur le traitement du paludisme, basé sur l’étude des traitements de la médecine traditionnelle chinoise.
L’Académie de Médecine Traditionnelle Chinoise a confié cette recherche à l’un de ses membres, Youyou Tu, jeune pharmacienne âgée de 36 ans, dont le nom est resté totalement ignoré jusque dans les années récentes. Ce n’est qu’en 2005 que Youyou Tu a été associée à la découverte de l’artémisine, et qu’elle est devenue célèbre. En 2011, Youyou Tu a reçu le prestigieux prix Lasker DeBakey Clinical Research. Elle a rassemblé plusieurs milliers de recettes à base d’herbe ; elle a évalué 380 extraits de différentes plantes, parmi lesquelles l’Artémisia annua (ou Qinghao), qui était connue depuis très longtemps pour son efficacité pour traiter la fièvre récurrente.
Les premiers résultats obtenus par Youyou Tu ont été décevants, car les extraits étaient préparés avec de l’eau bouillante qui détruisait les composants actifs.
• C’est en 1971, en réalisant une extraction par de l’éther à basse température, qu’elle a obtenu des extraits qu’elle a testés en laboratoire sur des souris et des singes infectés par le parasite, avec une efficacité pratiquement de 100% (92% exactement). Après avoir vérifié sur elle-même l’innocuité de l’extrait, elle l’a testé « sur l’humain » au travers de 21 patients impaludés, qui ont été guéris à 90%.
• En 1972, elle a isolé une substance considérée comme l’élément actif de l’Artémisia annua, et lui a donné le nom d’artémisine (ou Qinghaosu, le suffixe su signifiant « la substance active »). Mais on peut encore noter que les premiers essais positifs avaient été faits avec de l’Artémisia annua produite dans la région de Pékin, contenant peu d’artémisine. Comme Youyou Tu désirait disposer de beaucoup d’artémisine, elle a ensuite utilisé de l’Artémisia annua provenant de la région du Sichuan, très riche en artémisine, avec des résultats cliniques identiques, ce qui suggère encore que la concentration optimale en artémisine n’est pas nécessairement la concentration maximale…
• En 1975, Youyou Tu a déterminé la structure de la molécule d’artémisine (sesquiterpène lactone).
• En 1979, la publication d’un article dans le Chinese Medical Journal fit connaitre l’artémisine.
• En 1981, le 4ème congrès du Groupe de Travail Scientifique sur la Chimiothérapie du Paludisme, sponsorisé par le PNUD, la Banque Mondiale et l’OMS, se tint à Pékin. L’artémisine devint connue dans le monde entier, et elle souleva l’intérêt des grandes firmes pharmaceutiques, qui produisirent les dérivés semi-synthétiques que l’on connait (artésunate hydrosoluble, arthémeter liposoluble…), aboutissant en 1986 à la mise sur le marché des premiers médicaments à base d’artémisine. Devant l’efficacité du produit, en 2004 l’OMS en fit la promotion à grande échelle, et recommanda son utilisation en association avec d’autres molécules « classiques » (les ACT, ou Artemisinin Combined Therapy).
• Enfin, en 2011, l’OMS recommanda l’utilisation de l’artésunate en monothérapie par voie intraveineuse au lieu de sels de quinine dans le traitement du paludisme grave de l’enfant.

Formes galéniques et mode d'utilisation

L’artémisine est présente surtout dans les feuilles, mais les flavonoïdes résident surtout dans les tiges de l’Artémisia annua ; il est donc préférable de prélever non seulement les feuilles mais aussi les tigelles de la plante pour faire la poudre ou la tisane.
Les feuilles d’armoise annuelle doivent pouvoir se trouver en herboristerie et peut-être en pharmacie – mais attention ! Ne vous laissez pas vendre de l’armoise vulgaire (très courante) à la place de l’annuelle, ce n’est pas la même et elle ne marchera pas !
En l’occurrence, il existe autour de 50 variétés d’armoise, dont certaines sont dangereuses.
- L’Artémisia annua en poudre est nettement plus efficace que la tisane ; c’est pour cela que je ne m’étendrai pas sur la formule infusion.
- Les feuilles avec leur tigelle, doivent être séchées à l’ombre dans un endroit aéré pendant au moins 5 jours. On les réduit ensuite en poudre fine avec un blinder.
La dose journalière est entre 500 mg et 1 000 mg.
Il est possible de trouver facilement de l’armoise en gélules de 250 mg, mais c’est en principe toujours de la vulgaris – donc pas bon.
Vous en trouverez "de la bonne" en suivant ce lien
Le fer associé sous quelle forme ?
Celui-ci doit être facilement biodisponible. On peut choisir donc entre :
Feralim de Lorica, Fer ou Ferryon de Catalyons, ou bien du bisglycinate ferreux.

Ultime solution : acheter des graines pour les cultiver

Les graines d’Artemisia annua sont très petites (plus de 10 000 graines par gramme) et il est conseillé de les mélanger avec du sable fin ou de la cendre (une cuillerée de graines pour 5 à 6 cuillerées de sable ou de cendre) avant de semer. Il faut semer fin avril dans une boite remplie de terre meuble et bien arrosée. Pour conserver l’humidité, on peut recouvrir le semis avec un plastique transparent.
Un repiquage en pots est nécessaire ; on le réalise lorsque le semis devient trop dense, habituellement 3 à 4 semaines après le semis, ou lorsque les plants atteignent 4 cm de haut, en repiquant chaque plant dans de petits pots (type pots de yaourt). Puis quand les plants ont atteint une hauteur de 15 cm, ou que 5 à 6 feuilles ont poussé, on peut repiquer en pleine terre.
Le repiquage en pleine terre se fait habituellement après 3 nouvelles semaines. Après avoir préparé la terre, on repique tout le contenu du pot, en espaçant suffisamment les plants (80 cm). Il faut arroser et désherber au début ; par la suite aucun traitement particulier n’est nécessaire. En France, la plante peut atteindre une hauteur de 1,5 à 2 mètres. Avec 5 g de graines on peut couvrir 1 ha.
La récolte des feuilles se fait à la fin du mois d’août.
Pour vous procurer les graines (un créneau thérapeutique porteur pour les cultivateurs en herbes), vous pouvez aller sur un site : www.alsagarden.com.
Coût : 4,25 € les 50 graines
Attention : Les conseils prodigués dans cet article ne vous dispensent pas de consulter un praticien des médecines alternatives. Vous pourrez en trouver un près de chez vous et prendre rendez-vous sur annuaire-therapeutes.com

Finalement le gouvernement français continuent au sujet des épandages de pesticides aériens à nous prendre pour des cons. Perso, lorsqu'un quidam me dit qu'il est socialistes, j'ai envie de vomir !
(source : Reporterre)


Le gouvernement persiste à vouloir autoriser l’épandage aérien

AGIR POUR L’ENVIRONNEMENT
samedi 28 juin 2014
Sous couvert d’« accélérer la fin des épandages aériens » de pesticides, un projet d’arrêté pose le cadre légal de ces dits épandages... ouvrant paradoxalement la porte à de nouvelles autorisations. Une campagne est lancée pour faire interdire réellement les épandages aériens de pesticides

La communication est un art difficile à manier dont usent et abusent certains politiciens.
Entre le 23 juin et le 15 juillet un projet d’arrêté, soumis à consultation visant à « accélérer la fin des épandages aériens de produits phytosanitaires » (dixit le site du Ministère de l’Écologie) pose le cadre réglementaire permettant … les épandages aériens.
Ce n’est pas le moindre des paradoxes que de soumettre à consultation un arrêté dont le but premier est de légaliser les épandages aériens en laissant supposer que l’arrêté en question viserait à accélérer la fin des dits épandages.
Sous couvert de règles cosmétiques et de nombreux délais et exceptions, le gouvernement s’apprêterait donc à renouveler l’autorisation d’épandages aériens de pesticides.
Mais, attention… que les choses soient dites ! Un périmètre « de protection »de cinquante mètres autour des habitations est fixé. Sur le papier, l’avion ou l’hélicoptère devra donc respecter un périmètre et empêcher le souffle des pales de répandre les substances toxiques hors des parcelles traitées.
Certaines parcelles de vignes traitées par épandages aériens font moins de 4.000 m² ! Ce traitement chimique appliqué avec une précision « chirurgicale »est une vue de l’esprit. Le périmètre de cinquante mètres n’a jamais été, et ne sera jamais, respecté !
La sécurité (juridique) des épandeurs est ainsi acquise… à défaut de celle des riverains qui continueront à inhaler un air vicié et vivre dans une zone polluée.
Alors que la France demeure le premier utilisateur européen de pesticides, que les quantités épandues continuent à augmenter (contrairement à l’objectif devant aboutir à une division par deux d’ici 2018), cet arrêté tolère encore ces épandages aériens jusqu’au 31 décembre 2015.
Plus de 15.000 hectares sont encore traités chaque année en France par épandages aériens. Cette pratique a baissé de 77 % entre 2008 et 2013 ; preuve qu’il est désormais possible de faire autrement. Il est donc grand temps de les interdire strictement.
Pour obtenir une telle interdiction totale et immédiate, mobilisons-nous en participant massivement à la consultation publique mise en place par le Ministère de l’Agriculture
Voici le courriel que nous vous proposons d’envoyer via notre formulaire :
Monsieur le Ministre de l’agriculture,
- Considérant les pesticides comme des produits toxiques ;
- Constatant qu’il existe des alternatives aux produits chimiques ;
- Déplorant que le projet d’arrêté que vous soumettez à consultation est une façon maladroite de légaliser les épandages aériens ;
Je vous demande : d’interdire dès à présent tout épandage aérien et ce, quelle que soit la situation.
A défaut d’interdiction immédiate, je vous demande :
- de définir un périmètre de sécurité de 500 m autour des habitations ;
- de diffuser une information préalable adressée personnellement à tous les riverains résidant à l’intérieur d’une zone de 1.000 mètres de la surface traitée ;
- d’instaurer un délai de ré-entrée de sept jours dans la parcelle traitée et dans un périmètre de 500 mètres autour de celle-ci.

Photo : Change.org
Et, dans la rubrique, "Attention à votre santé et à celle de votre santé !"

(source : Sciences et avenir)




Quand les sodas conduisent à un arrêt cardiaque

Une étude de cas révèle comment la consommation massive de soda peut entraîner un déficit majeur de potassium, provoquant dans certains cas un arrêt cardiaque.

Une forte concentration en glucose peut provoquer une augmentation du volume urinaire éliminé. (Joël Saget - AFP)Une forte concentration en glucose peut provoquer une augmentation du volume urinaire éliminé. (Joël Saget - AFP)




HYPOKALIÉMIE. On le sait, la consommation sur le long terme de sodas peut avoir des effets néfastes sur l'organisme. Une étude de cas parue dans la Revue du praticien (Juin 2014) montre qu'une consommation excessive peut avoir des effets délétères et ce très rapidement.
Les médecins du Groupe hospitalier du Sud de l’Oise à Senlis, auteurs de cette publication, raconte comment un patient de 34 ans a été admis en urgence pour des douleurs musculaires persistantes – des myalgies. Le patient souffrait également de fortes crampes lui empêchant tout mouvement.
Tous les examens réalisés par les médecins ne révèlent rien d’anormal. À l’exception notable d’un déficit important de potassium : une hypokaliémie. L’hypokaliémie est en général due à un perte de potassium dans les urines ou dans les selles en raison d’une maladie des reins ou du tube digestif. Mais dans ce cas, malgré tous les examens réalisés, les médecins ne voient pas de raison apparente à ce déficit de potassium.

2 à 3 litres de soda par jour !

Le potassium est indispensable au bon fonctionnement du corps. Il est notamment impliqué dans la transmission nerveuse, la contraction des muscles et le bon fonctionnement de la fonction rénale. Il est indispensable pour la contraction des cellules musculaires, en particulier cardiaques. En effet, le cœur étant un muscle, une hypokaliémie prolongée peut donc avoir des conséquences sévères jusqu'à provoquer des arrêts cardiaques.
Les médecins s'attardent donc sur l'alimentation de leur patient. Et là, surprise : celui-ci avoue consommer entre 2 et 3 litres de sodas par jour, et ce depuis plusieurs mois. Il en a d'ailleurs une bouteille pleine posée sur la table de sa chambre. Elle lui est évidemment aussitôt enlevée.

Glucose et caféine

Cette consommation massive (et excessive) offrait un terrain idéal à l'hypokaliémie en raison des taux importants de glucose, caféine et fructose contenus dans la boisson. 
En effet, une forte concentration en glucose peut provoquer une augmentation du volume urinaire éliminé. Lorsque la glycémie (taux de sucre dans le sang) atteint un taux trop élevé, elle dépasse les capacités de réabsorption rénale, ce qui peut conduire à une élimination excessive de potassium.




La caféine en trop forte quantité peut également par d'autres mécanismes provoquer une sécrétion de rénine qui contribue à l'excrétion de potassium.
Les médecins révèlent dans leur article que d'autres cas du même type ont déjà été rapportés. Ce qui les conduit à se demander s'il ne serait pas pertinent d'évoquer plus rapidement la question de ce type de boissons en cas d'hypokaliémie inexpliquée. Une chose est sûre : 3 litres de sodas par jour, c'est trop !"

Et, toujours de la même source, le pourquoi de la future disparition de l'espèce humaine lorsqu'elle auraa exterminé toutes les autres espèces !

(source : idem)




Inquiétante hécatombe chez les insectes

Une groupe international de chercheurs liste les effets dévastateurs des pesticides sur les écosystèmes.


Qui a tué cet insecte ? Demiroz Sadik/SUPERSTOCK/SIPAQui a tué cet insecte ? Demiroz Sadik/SUPERSTOCK/SIPA




ARTHROPODES. C'est une étude à paraître qui donne froid dans le dos. Constatant un déclin des populations d'insectes un peu partout dans le monde, un groupe de chercheurs, menés par le biologiste suisse Maarten Bijleveld van Lexmond, décide, en 2009, de trouver l'origine du phénomène.
Ces derniers ont donc passé en revue toutes les causes possibles, en écumant la littérature scientifique depuis les années 1950. Intensification de l'agriculture, développement de grandes parcelles au détriment de l'habitat naturel, utilisation de pesticides et d'herbicides, développement des réseaux routiers, changement climatique, pollution lumineuse nocturne... autant de causes possibles à ce déclin que les chercheurs ont passées en revue. 

Un large éventail de causes possibles

Mais durant leur analyse, la trentaine de chercheurs impliqués dans ce projet à travers 15 pays différents a constaté un déclin particulièrement important des populations d'insectes vers le début des années 1990. Un déclin massif de nombreux arthropodes qui s'amorce en Europe de l'Ouest.
Une date qui correspond à celle de l'introduction sur le marché d'une nouvelle famille d'insecticides : les néonicotinoïdes. Y a-t-il un lien de cause à effet ? Pour le savoir, les scientifiques participant à cette étude ont donc focalisé leurs recherches sur la littérature scientifique traitant de l'utilisation de ces nouveaux pesticides et de leurs effets sur la biodiversité et les écosystèmes.
AFFAIBLISSEMENT. Pas moins de 800 articles ont été passés en revue. Et le constat de ces chercheurs regroupés au sein de cette "Task Force" sur les pesticides systémiques est sans appel : les nénonicotinoïdes sont les principaux responsables du déclin des arthropodes, ce qui impacte également les populations d'oiseaux. 
Les premières conclusions de leur méta-étude devraient être publiées en huit articles pendant l'été dans la revue Environmental Science and Pollution Research, ainsi que dans le Journal scientifique Springer. Ils en détaillent les grandes lignes dans cette vidéo :
Ce résumé de leurs travaux explique que ces néonicotinoïdes sont épandus sur les cultures, ou directement sur les graines avant qu'elles ne soient plantées. Les molécules de pesticides pénètrent alors les cellules du végétal, et se retrouvent dans ses feuilles, ses fleurs comme dans ses fruits. Tout animal se nourrissant sur des végétaux ainsi traités ingère alors un peu de ces molécules toxiques.
C'est un peu comme si on prenait des antibiotiques en permanence
Mais la plus grande part de cet insecticide ne reste pas sur la plante. "Plus de 90% du produit file dans l'environnement, où il demeure pendant plusieurs années", chiffre Dave Goulson, professeur à l'Université de Sussex de Brighton, en Grande Bretagne.  
Et comme les campagnes d'épandage sont renouvelées régulièrement, ces pesticides s'accumulent lentement mais sûrement dans les sols, les nappes phréatiques et les cours d'eau. "C'est un peu comme si on prenait des antibiotiques en permanence pour ne pas tomber malade déplore Dave Goulson.
Et les conséquences seraient catastrophiques sur les insectes. Les effets liés à l'exposition à ces pesticides "peuvent être immédiats et fatals mais également chroniques", soulignent les chercheurs. Ces molécules neurotoxiques affectent la capacité des insectes à s'orienter, à voler, à s'alimenter, dégraderait leur odorat et réduirait leur fécondité ainsi que leur résistance naturelle aux maladies. 

Vers de terre, amphibiens et oiseaux également touchés.

Des symptômes que l'on retrouve chez les abeilles qui souffrent du syndrome d'effondrement des colonies. Et pour cause, selon les chercheurs responsables de cette étude, certains néocotinoïdes seraient entre 5000 et 10 000 fois plus toxiques pour les abeilles que ne l'est le DDT.




Selon cette étude, d'autres espèces seraient également touchées, au premier rang desquelles les invertébrés terrestres, comme les vers de terre, indispensable maillon de la vie des sous-sols, mais aussi des invertébrés aquatiques, comme les gastéropodes d'eau douce et les puces d'eau. Et les oiseaux, les poissons et les amphibiens ne seraient pas non plus épargnés.
Les chercheurs précisent ne pas avoir de données suffisantes pour déterminer leur impact sur les mammifères et les reptiles, même si un "impact est probable" sur ces derniers.

Des molécules très controversées

La toxicité des néonicotinoïdes, qui représentent 30 à 40% des pesticides du marché et qui rapportent plus de 2,6 milliards de dollars chaque année,  continue toutefois de faire débat. Et ce du fait d'études contradictoires au sujet de leur impact sur les populations d'abeilles et sur l'environnement.
"Il est frappant de voir que les études scientifiques menées ou financées par l'industrie des pesticides concluent qu'il n'y a pas d'effets négatifs de ces produits sur les abeilles ou sur l'environnement, alors que la vaste majorité les études indépendantes concluent l'inverse", ironise toutefois Dave Goulson.
Il faut planifier d'urgence leur suppression ou la réduction de leur usage
"Les preuves sont très claires. Nous sommes face à une menace qui pèse sur la productivité de notre milieu naturel et agricole", indique dans un communiqué le Dr Jean-Marc Bonmatin (CNRS), l'un des principaux auteurs de cette analyse menée sur les quatre dernières années.
Les auteurs de cette évaluation plaident donc pour "durcir encore la réglementation sur les néonicotinoïdes et le Fipronil", les deux types de substances chimiques étudiées, et de "commencer à planifier leur suppression progressive à l'échelle mondiale ou, du moins, à formuler des plans visant à réduire fortement leur utilisation dans le monde".
L'Union européenne a par exemple déjà suspendu en 2013 l'usage du Fipronil et de trois néonicotinoïdes en raison de leurs effets sur les pollinisateurs.
Bon, je publie deux commentaires, le premier sur le traité transatlantique :


NonMerci
 a dit…
Le Traité Transatlantique est loin d'être signé (fin 2015) !

*Un collectif unitaire « StopTAFTA » a été crée en France.

*En Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Royaume-Unis il en est de même. Ces collectifs se sont réunis avec des représentants « StopTafta » de toute l’Europe à Bruxelles pour coordonner leurs actions avant les élections européennes, des manifestations à Berlin, Bruxelles et Paris ont fait le plein..

* En France des collectifs locaux se montent (aujourd'hui 60)

* Les régions Ile de France et PACA, Limousin, Picardie, Bretagne ... les départements Seine Saint-Denis, Tarn … les villes Besançon, Niort, La Grande Synthe, Saint-Denis, Crévoux, Briançon, Sevran, Cherbourd se sont déclarées « Hors Tafta » et la région Auvergne « contre le Traité », la région Rhône-Alpes demande un moratoire

*Signez la pétition « PROTÉGEONS NOS COMMUNES, DÉPARTEMENTS, RÉGIONS … DÉCLARONS LES HORS TAFTA ! » ---> http://stoptafta.wordpress.com/2014/03/14/declarons-nos-communes-hors-tafta-non-aux-accords-de-libre-echange-entre-les-usa-et-lue/ : Votre maire, votre députés et vos eurodéputés recevront automatiquement le message comme quoi une personne de plus est contre le Tafta !

*Toutes les informations et l’actualité à ce sujet sur —> http://stoptafta.wordpress.com/

Organisons-nous pour rejeter ce Traité :
Créer ou rejoindre un des 60 collectifs locaux « StopTafta » ---> http://stoptafta.wordpress.com/les-collectifs-locaux/