mardi 31 octobre 2017

INTERVIEW – Fabrice Arfi : « Cette affaire est la plus grave de la Ve République »

INTERVIEW – Fabrice Arfi : « Cette affaire est la plus grave de la Ve République »

Les Émirats Arabes Unis ont envoyé des centaines de mercenaires colombiens au Yémen, les PMCs étatsuniens impliqués (South Front)

par South Front 31 Octobre 2017, 00:39 Yemen Mercenaires EAU Colomnbie Impérialisme USACollaboration Articles de Sam La Touch
Les Émirats Arabes Unis ont envoyé des centaines de mercenaires colombiens au Yémen, les PMCs (Partially Mission Capable) étatsuniens impliqués
Article originel : United Arab Emirates Dispatched Hundreds Of Colombian Mercenaries To Yemen, US PMCs Involved
South Front via le blog de sam la touch
Les Émirats Arabes Unis ont envoyé des centaines de mercenaires colombiens au Yémen, les PMCs étatsuniens impliqués (South Front)
Selon le New York Times, 450 combattants latino-américains ont été recrutés par des compagnies privées étatsuniennes et directement par le gouvernement des Émirats Arabes Unis pour se joindre à des centaines de soldats soudanais que l'Arabie Saoudite a recrutés pour y combattre dans le cadre de la coalition. Il s'agit du premier déploiement de combat pour une armée étrangère que les Émirats ont construit au cours des cinq dernières années. Le programme était autrefois géré par une société privée liée à Erik Prince, le fondateur de Blackwater Worldwide, mais les personnes impliquées dans l'effort ont déclaré que leur rôle a pris fin il y a plusieurs années et qu'il a depuis lors été dirigé par l'armée émiratie.
Des soldats colombiens, panaméens, salvadoriens et chiliens sont arrivés pour combattre les rebelles Houthi qui ont chassé le gouvernement yéménite de la capitale, Sana. La plupart des soldats sont colombiens, car les responsables émiratis les considèrent comme plus rodés à la guérilla, après avoir passé des décennies à combattre les hommes armés des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) dans la jungle colombienne. Selon le Huffington Post, les Colombiens prétendent avoir des contrats directement avec l'armée émiratie, tandis qu'au Salvador, les contrats passent par une société nationale sous-traitée par Northrup Grumman. Selon les rapports colombiens, leurs mercenaires reçoivent moins de la moitié de ce que reçoivent les soldats européens ou étatsuniens. Malgré cela, ils gagnent en moyenne cinq fois plus que ce qu'ils gagneraient dans leur pays d'origine.

Forbes rapporte que Northrup Grumman a absorbé une obscure compagnie appelée Vinnelli qui détient un contrat de 819 millions de dollars pour fournir du personnel à la Garde nationale saoudienne, datant de 1975.
On ne peut pas savoir avec certitude si les centaines de mercenaires latino-américains ont été entraînés aux États-Unis ou par l'armée étatsunienne dans leur propre pays. Le gouvernement étatsunien ne révèle pas les noms des soldats ou de la police qu'il a entraînés, et il n'existe pas non plus de registre public des mercenaires.
Les États-Unis ont également participé à la campagne menée par les Saoudiens au Yémen, en fournissant un appui logistique, y compris du ravitaillement en carburant aéroporté, aux pays qui organisent les frappes aériennes. Le Pentagone a envoyé une équipe en Arabie Saoudite pour fournir des renseignements de ciblage aux militaires de la coalition qui sont régulièrement utilisés pour les frappes aériennes.
Ces dernières années, l'administration Obama a également approuvé la vente de matériels militaires d'une valeur de plusieurs milliards de dollars, provenant d'entrepreneurs étatsuniens, aux forces armées saoudiennes et émiraties, des équipements utilisés dans le conflit au Yémen. Ce mois-ci, l'administration a autorisé une demande saoudienne de 1,29 milliard de dollars pour des milliers de bombes afin de reconstituer les stocks qui avaient été épuisés par la campagne au Yémen, bien que les responsables étatsuniens affirment que les bombes auraient mis des mois à arriver et n'étaient pas directement liées à la guerre au Yémen.

Michael Fallon dit enfin la vérité sur les transactions de la Grande-Bretagne avec l'Arabie Saoudite (The Canary)

Michael Fallon dit enfin la vérité sur les transactions de la Grande-Bretagne avec l'Arabie Saoudite
Article originel : Michael Fallon Finally Tells the Truth About Britain's Deals With Saudi Arabia
The Canary

Traduction SLT via le blog de sam la touch
 
Michael Fallon dit enfin la vérité sur les transactions de la Grande-Bretagne avec l'Arabie Saoudite (The Canary)
Michael Fallon vient de faire un plaidoyer atroce au Parlement. Le Secrétaire d'Etat à la défense a essentiellement demandé aux députés d'éviter les critiques à l'encontre de l'Arabie saoudite afin d"aider" à conclure un accord sur les armes avec le pays.
L'Arabie saoudite est condamnée par les députés à cause de ses attaques brutales contre le Yémen. Ses actions dans l'un des pays les plus pauvres du monde voient des groupes de défense des droits humains l'accuser régulièrement de crimes de guerre. Et à la suite du conflit, plus de sept millions de personnes au Yémen sont aujourd'hui au bord de la famine.
Mais pour Fallon, un contrat de vente de Typhon semble l'emporter sur les vies des Yéménites. Et il est tellement certain que certaines ventes d'armes devraient avoir la priorité sur les droits de l'homme et le droit international, qu'il plaide ouvertement pour que d'autres députés fassent de même.
On ne saurait vraiment pas dire plus clairement que Fallon et ses collègues ministres sont inaptes à diriger le pays. Du moins, pas dans une direction dont tout le monde peut être fier.

La vérité
Fallon a fait cette admission au cours d'une séance du Comité de la défense de la Chambre des communes. Le député travailliste Graham Jones s'était enquis d'un accord de "deuxième lot" de BAE Systems, qui n'était pas encore sécurisé, pour vendre des avions de guerre Typhoon à l'Arabie Saoudite. Le secrétaire à la Défense a répondu:
"Je dois malheureusement répéter à ce comité que, de toute évidence, d'autres critiques à l'endroit de l'Arabie saoudite au Parlement ne sont pas utiles et... Je vais en rester là... Mais nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour encourager l'Arabie saoudite à passer au deuxième lot. Je crois qu'ils s'engageront dans le deuxième lot."
Le secrétaire d'État à la Défense a également déclaré que le gouvernement " travaille extrêmement dur " pour tenter de faire passer l'accord. À titre d'exemple de ce dure labeur , il a dit au comité qu'il s'était rendu en Arabie saoudite en septembre. Il a signé un nouvel accord de coopération militaire et sécuritaire avec la Grande-Bretagne au cours de cette visite.
Les retombées
Naturellement, ceux qui accordent la priorité aux gens plutôt qu'aux profits de BAE ont critiqué l'appel de Fallon pour que les députés fassent " tout ce qui est possible " pour obtenir l'accord. a déclaré Andrew Smith, de la Campagne contre le commerce des armes:
Ces commentaires du secrétaire d'État à la Défense sont scandaleux. Il demande aux autres parlementaires de se joindre à lui pour faire passer la vente d'armes avant les droits de l'homme, la démocratie et le droit international humanitaire.
Le directeur de l'organisation des droits de l'homme Reprieve, Maya Foa, a également condamné les commentaires de Fallon. Pendant ce temps, la ministre des Affaires étrangères fantôme, Emily Thornberry a argumenté :
La vente d'armes ne devrait jamais avoir la priorité sur les droits de l'homme, l'état de droit et la vie d'enfants innocents au Yémen.


Le choix
Et il y a un autre problème flagrant avec ses commentaires. Il dit "tristement" au comité ce que les critiques "inutiles" ont fait de l'accord. C'est ce qui semble le toucher. En ce moment, il n'exprime pas sa tristesse pour les 5 144 civils yéménites, dont 1 184 enfants, qui ont été tués dans le conflit. Il ne se plaint pas non plus des 18,8 millions de personnes qui ont besoin d'aide humanitaire dans le pays.
Non, le ministre britannique de la défense déplore que l'inquiétude pour la vie des Yéménites entrave notre capacité à gagner de l'argent.
Toujours fier d'être britannique?

Raciste, homophobe, pro-torture : Bolsonaro, l’ancien militaire qui pourrait devenir président du Brésil (Agencia Publica)

par Agencia Publica 1 Novembre 2017, 03:07 Racisme Hompohobie Torture Collaboration Brésil

Traduction : Rachel Knaebel / Basta ! via le blog de sam la touch
Raciste, homophobe, pro-torture : Bolsonaro, l’ancien militaire qui pourrait devenir président du Brésil (Agencia Publica)
Mi-septembre, un général de l’armée brésilienne évoquait la possibilité d’un nouveau coup d’État, plus de 50 ans après celui qui avait instauré une brutale dictature militaire en 1964. Mais dans un pays bouleversé par une crise politique et institutionnelle profonde, ces appels à l’ordre trouvent un certain écho. À un an des présidentielles, un ancien militaire connu pour ses positions violentes et ultra-conservatrices, Jair Bolsonaro, fait partie des candidats bien placés. Qui est-il, et quels sont ses soutiens ? Bastamag publie la traduction d’un article issu du site d’information indépendant brésilien Agência Pública.
Jair Bolsonaro, un ancien militaire de 62 ans candidat à la prochaine élection présidentielle brésilienne, ne se soucie pas de savoir si son discours va effrayer d’éventuels soutiens et donateurs. Face aux questions qui l’incommodent, il dégaine sa rhétorique habituelle : une logorrhée sans fin, qui l’amène à évoquer un « appel divin » pour sauver le pays « du bazar » actuel. Le député de l’État de Rio de Janeiro est bel et bien entré dans la course à la direction du pays tout entier.
Ces derniers mois, avec la montée en puissance de sa candidature dans différents sondages – selon les instituts, il est crédité de 15 à 20 % d’intentions de votes, en deuxième position derrière l’ancien président Lula –, les sollicitations des banques, des agences et fonds d’investissements, en plus des entreprises et des consultants, se sont multipliées. Tous veulent mieux connaître ce candidat d’extrême droite qui a conquis une légion d’admirateurs avec un discours autoritaire et plein de préjugés.

Discours nationalistes en défense de la famille

Bolsonaro commence aujourd’hui à séduire des milieux qui lui étaient étrangers auparavant, comme la communauté juive ou le cercle des grands propriétaires terriens. Selon les sondages, le politicien recueille de plus en plus de soutien parmi les électeurs les plus éduqués, jeunes et riches, ce qui bouleverse sa base traditionnelle, formée en majorité de policiers et de militaires. Son ton direct, ses discours nationalistes en défense de la famille et des valeurs chrétiennes, trouvent de l’écho dans un électorat toujours plus conservateur et se disant « anti-système », comme l’ont montré les résultats des élections municipales de l’année dernière (le Parti des travailleurs, de centre-gauche, y a perdu un grand nombre de grandes villes face à la droite, dont la capitale économique, São Paulo).
Le thème de la lutte contre la criminalité est aussi en bonne place dans ses discours, en phase avec ce qui apparaît comme l’une des principales préoccupations des Brésiliens. Bolsonaro promet de la combattre avec toujours plus d’armes. Selon les sondages, 57 % de la population brésilienne seraient en accord avec la déclaration suivante : « Un bon bandit est un bandit mort ».

Intérêt croissant des milieux industriels et financiers

« Je ne vais pas faire de pacte avec le diable pour me faire élire, a déclaré le politicien. Si c’est pour faire la même chose que les autres, on oublie. » Bolsonaro a mené sa carrière presque seul, sans la structure d’un grand parti ou d’un allié de poids. Son projet présidentiel le place aujourd’hui à un tout autre niveau. Il perçoit déjà combien sa candidature convient tout à fait à certains secteurs de la droite brésilienne qui ont profité de la destitution de Dilma Roussef. Au-delà du climat antipétiste (contre le PT, le Parti des travailleurs de Lula et Dilma Roussef) qui a gagné le pays, Bolsonaro attribue sa popularité à ses revendications, qui ont peu évolué depuis son arrivée à la Chambre des députés au début des années 90.
Le présidentiable ne donne pas les noms de ses nouveaux interlocuteurs – « Je ne veux pas les cramer, c’est une relation de confiance ». De même, les industriels qui l’ont rencontré récemment sont réticents à assumer publiquement leur allégeance. La majorité d’entre-eux le considère comme un aventurier. Mais certains le défendent. « Je sais qu’il y a des gens qui utilisent mon nom pour demander de l’argent, j’ai même enregistré une vidéo pour dire de ne pas leur en donner. Un chef d’entreprise m’en a récemment offert, mais j’ai refusé. Ils offrent de bonne foi, mais je n’ai jamais accepté, et je n’accepterai pas. »
L’une des ces récentes rencontres était organisée avec des économistes de la banque BTG-Pactual, une grande banque d’investissements brésilienne. Des consultants de fonds d’investissement qui accompagnent au jour le jour le Congrès lui font des appels du pied pour entamer un dialogue, à l’exemple du fonds Oppotunity du banquier Daniel Dantas [un multi-millionnaire mis en cause dans plusieurs affaires de corruption, ndlr].

Un programme économique inexistant

Néanmoins sur les questions économiques, Bolsonaro renonce à son arrogance habituelle : il admet ne pas savoir grand chose et dit qu’il est prêt à apprendre. Le modèle économique qu’il défend reste inconnu. Sur ce point, sa popularité importante, moins d’un an avant les élections, reste inquiétante pour les marchés et la majorité des investisseurs.
XP Investimentos, l’un des géants du secteur du conseil en investissement au Brésil, a réalisé une analyse sur les élections de 2018 pour savoir comment réagiraient la bourse et le dollar en fonction des différents scénarios de victoire de l’un des candidats aujourd’hui en course : Doria (João Doria, entrepreneur et ancien présentateur de talk show, élu maire de São Paulo l’année dernière pour le parti de droite PSDB), Lula (ancien président du Brésil de 2003 à 2011, Parti des travailleur, PT), Alckmin (Geraldo Alckmin, du parti de droite PSDB, gouverneur de l’État de São Paulo), en plus de Bolsonaro.
Conclusion : le scénario le plus incertain est celui qui aboutirait à une victoire de l’ancien militaire. La plupart des investisseurs et analystes estiment que, dans le cas où Bolsonaro serait élu, l’indice boursier du Brésil (Ibovespa) chuterait fortement. De même, les analystes parient sur une dévalorisation importante du real, la monnaie brésilienne, par rapport au dollar.

Forte popularité sur les réseaux sociaux

À Brasilia, la capitale, la routine de Jair Bolsonaro a aussi changé. Vu comme un excentrique par ses pairs, il n’arpente plus les couloirs du Congrès seul, comme par le passé. Aux curieux qui s’approchent, il tient des discours enflammés, comme mi-août dans le salon vert du Congrès, lorsqu’il s’est adressé à une trentaine d’adolescents qui visitaient le Parlement avec leur école. Bolsonaro est toujours entouré de téléphones portables, chacune de ses apparitions alimentant les réseaux sociaux où il figure en leader absolu de l’audience parmi les présidentiables.
Son petit bureau – la plupart de ses employés et conseillers sont des anciens militaires – est également bondé. Des files se forment pour que les sympathisants se prennent en photos ou se filment aux côtés du député, qui a même peint à l’entrée de son bureau un drapeau national avec son nom pour servir de décor aux images et vidéos qui inondent ses réseaux de soutien. Le profil de ses visiteurs est varié : des policiers, des étudiants blancs et riches, des personnes originaires du Nord du Brésil, des gens plus ou moins pauvres.
Dans ses vidéos, il termine presque toujours par le refrain « Nous sommes unis », en mimant tenir une arme, avec l’index et le pouce tendus. Le geste est-il une stratégie pour s’opposer au slogan « Accélère » de João Doria, son rival éventuel parmi l’électorat riche et éduqué ? « Vous savez à quoi servent ces deux doigts ? » a-t-il demandé, tout faisant avec la main le signe popularisé par le maire de São Paulo. « À envoyer Doria se faire voir l’année prochaine ».

Un nostalgique des assassinats perpétrés par la dictature

La violence verbale est aussi l’une de ses marques de fabrique, et une manière de captiver son audience. Le Tribunal suprême fédéral a ainsi confirmé sa condamnation à payer 10 000 réais (2700 euros) de dommages moraux à sa collègue Maria do Rosário, du PT. En 2014, suite à une débat à la chambre, Bolsonaro avait déclaré qu’il ne violerait pas la députée car elle ne le « méritait pas ».
Ces types de déclaration se sont accumulés au fil de sa carrière parlementaire. Il répète à longueur d’interviews avoir des « préjugés et en [être] très fier », qu’il « ne pourrait pas aimer un fils qui serait homosexuel », que « la femme doit gagner un salaire moindre parce qu’elle tombe enceinte », que « la dictature aurait dû en tuer 30 000, à commencer par Fernando Henrique Cardoso » (éminent sociologue, président du Brésil de 1995 à 2003) et que, en tant qu’ancien capitaine de l’armée, sa « spécialité est de tuer ».
Il y a environ un an, Jair Bolsonaro s’est assis avec Olga Curado, consultante en image et en communication, pour un « training ». Ces séances de coaching ont été payées par le Parti social-chrétien (droite), auquel Bolsonaro s’est affilé l’année passée et dont il a déjà démissionné, après un désaccord avec son président. Il a ensuite conclu un accord avec un autre petit parti, le Partido ecológico nacional, une formation qui devrait bientôt changer de nom pour « Les patriotes » afin de lancer la candidature de Bolsonaro à la présidentielle.

Sympathie des milieux militaires

Le présidentiable se préoccupe beaucoup de son image – spécialement quand elle risque d’entrer en contradiction avec son discours anti-corruption. Accumulant sa retraite de l’armée et son salaire de député, il dépasse de beaucoup le plafond constitutionnel de 33 000 reais (8850 euros). Il affirme avoir récemment sollicité l’armée pour une révision de son salaire. Cette dernière a réagi dans une note, affirmant que, « jusqu’à aujourd’hui, elle n’avait reçu aucune demande de lui à ce sujet ».
Comment un candidat qui se dit moraliste justifie-t-il un salaire supérieur au plafond légal ? Avec irritation et agressivité, comme de coutume en de telles occasions, en répondant : « Pose la question ! Tu es venu ici seulement pour ça ? » Une autre caractéristique partagée avec Donald Trump, que Bolsonaro dit admirer, est la critique de la presse et des journalistes, bien que son discours soit rempli de mensonges et d’informations sciemment déformées, à la manière de l’actuel président des États-Unis.
De la part de l’armée, où il e été actif pendant quinze ans et avec qui il entretient une relation marquée par la méfiance, Bolsonaro reçoit néanmoins aujourd’hui des signaux de sympathie. L’un des des 17 généraux qui font partie du haut-commandement militaire a déjà fait son éloge public dans les cercles de Brasilia. Selon un officier de réserve, son rapprochement avec les forces armées a une explicitation simple : l’opportunisme.

Pour le droit au port d’arme

Des préoccupations et des agendas convergents ont rapproché Bolsonaro et le commandant en chef de l’armée, Villas Boas – par exemple sur la revalorisation de la carrière militaire, l’armement, ou des modifications législatives dans l’intérêt des militaires. Les deux défendent une réforme pour que les homicides commis par des membres des forces armées en mission de sécurité publique – comme cela se passe en ce moment à Rio de Janeiro – soient soumis à la justice militaire, et non comme aujourd’hui à la justice civile. Les deux parlent de « sécurité juridique ».
Il existe une autre convergence à travers leur lobbying pour autoriser le port d’armes à feu pour les collectionneurs, chasseurs et membres de clubs de tirs, un sujet en discussion au Congrès brésilien. Villas Boas et Bolsonaro entretenaient d’ailleurs une relation étroite à la chambre des députés entre 2001 et 2003, période pendant laquelle le commandant de l’armée était conseiller parlementaire des forces armées.


Divisions au sein de la communauté juive

Récemment, le politicien a en outre opéré un rapprochement avec la communauté juive brésilienne. En 2016, quand le Sénat approuvait la destitution de Dilam Roussef, Bolsonaro se rendait à Jérusalem pour être baptisé dans le fleuve Jourdain. Depuis, sa relation avec les juifs du Brésil s’est encore renforcée – ce qui a divisé la communauté de Rio de Janeiro, où il dispose de quelques soutiens. Il y a quelques mois, l’évocation de son nom pour donner une conférence au sein d’une institution juive de São Paulo a suscité une vive réaction. La conférence a été annulée.
En réponse, ses soutiens l’on invité au club Hebraica de Rio. Tenue en avril, la conférence a été précédée d’une manifestation d’opposants, des membres de la communauté juive et des mouvement sociaux. Dans son discours, Bolsonaro promettait, s’il est élu, d’en finir avec les terres indigènes et les quilombolas de descendants d’esclaves (communautés autonomes d’afro-descendants issues des rébellions d’anciens esclaves, ndt) et affirmait que le Brésil ne pouvait pas ouvrir ses portes à tout le monde.

Un futur soutien de l’ultra-droite israélienne ?

« Il envoie des signaux à l’extrême droite juive pour faire croire qu’il soutient Israël, mais son intérêt vise plutôt l’industrie militaire de ce pays, qui est puissante et dispose d’argent », affirme Sérgio Storch, fondateur du Réseau des juifs brésiliens progressistes (Juprog), l’une des voix critique contre la conférence de Bolsonaro au club Hebraica de Rio. L’une des ces entreprises est Elbit, qui a son siège à Haifa, et est présente au Brésil via une filiale, AEL Systèmes. Celle-ci est le principal fournisseur d’équipements électroniques avancés de la plupart des programmes militaires en cours au Brésil.
José Roitberg, journaliste et chercheur, membre de la direction de la fédération israélite de Rio de Janeiro (Fierj), est au contraire l’un des soutiens de Bolsonaro dans la communauté juive. Il attribue les « hurlements malpolis » prononcés contre le député lors de la conférence à des juifs « socialistes et communistes »« Oui, il existe un soutien aux idées politiques de Jair Bolsonaro dans la communauté juive de Rio. Le pourcentage de 20% de Brésiliens qui soutiennent la gauche se reflète aussi dans la communauté juive brésilienne. Ainsi, il reste 80 % de la communauté qui a des bonnes chances de soutenir Bolsonaro », assure-t-il.
Lors de son voyage à Jérusalem, Bolsonaro était accompagné de son fils Eduardo, lui aussi député fédéral. À son retour, celui-ci a envisagé d’accrocher un drapeau israélien dans son bureau – voisin de celui de son père et rempli d’autocollants et de photos de campagnes pour le droit au port d’arme. Jair Bolsonaro garantit être revenu d’Israël avec la promesse du soutien du gouvernement israélien dans le cas où il serait élu président. « J’ai toujours admiré le peuple juif, le pays est une île de démocratie au milieu de tant de dictatures. C’est un peuple qui veut se rapprocher de nous », expliquait-il.

À l’armée : « ambitieux », « indiscipliné », « déloyal »

Député fédéral depuis plus de 25 ans, Bolsonaro a derrière lui l’une des carrières les plus discrètes du Congrès – « comme la majorité ici, » répond-il. En 2014, pour sa sixième réélection, il est pourtant le député le mieux élu de l’État de Rio de Janeiro avec un budget de campagne relativement modeste, selon les sommes déclarées au Tribunal suprême fédéral (environ 400 000 reais, soit 107 000 euros).
Né à Campinas, dans l’État de São Paulo, en 1955, il aurait dû s’appeler Messias, qui est devenu son deuxième prénom – c’était une exigence de sa mère, catholique. Mais c’est la passion de son père pour l’équipe de foot de Palmeiras qui a prévalu. Il a fini par recevoir le nom de Jair en hommage à Jair Rosa Pinto (1921-2005), milieu de terrain qui a joué pour le club de São Paulo entre 1949 et 1955. Des sept fils de cette famille, seuls deux ont fait carrière dans l’armée, où le jeune Jair entre en 1973, à l’âge de 18 ans, avant de se former en 1977 à l’académie militaire des Agulhas Negras, le cours préparatoire des futurs officiers.
Mais la suite de sa carrière militaire n’a rien de glorieux : il est parfois sanctionné, et a même été accusé et jugé pour avoir planifié avec un autre officier des attentats à la bombe dans des unités militaires de Rio. En 1983, alors lieutenant, il s’engage dans une activité de prospection d’or. Selon un document de l’armée, il fait alors preuve d’ « immaturité » et d’« ambition excessive dans ses projets financiers et économiques ». Quelques années plus tard, il est également accusé d’ « indiscipline » et de « déloyauté »pour avoir écrit dans la revue Veja un article sans autorisation de son supérieur.

« J’ai un tamis dans ma voiture »

Les poursuites contre Bolsonaro sont finalement classées. Mais en 1988, l’armée l’exclut des services actifs et le « place en réserve rémunérée ». Il entre alors en politique. Son « ambition excessive à se réaliser financièrement et économiquement », se concrétise ensuite. Dans la déclaration de biens transmise à la justice électorale en 2014, il a déclaré un patrimoine de 2 074 692 réais (525 000 euros), incluant un appartement à Brasilia, trois maisons à Rio, des placements financiers, des voitures, un bateau – il a demandé au ministère public l’autorisation de pêcher dans des zones interdites – et une maison à Mambucaba, un district de Angra dos Reis, sur le littoral de Rio, aux eaux cristallines.
« Y a -t-il un crime à être ambitieux ? Mon père a prospecté pendant longtemps, c’est une chose qui ne vous quitte pas. C’est comme voir un beau fleuve et vouloir y pêcher ; c’est la même chose avec la prospection d’or. J’ai un tamis dans ma voiture. Si je vais quelque part où il y a un fleuve, je vais jeter un œil. J’ai de l’ambition », a-t-il répondu à ses détracteurs.
Il a fait montre à plusieurs reprises de cette ambition. En 1996, il choisit sa première femme comme conseillère municipale à Rio de Janeiro. Puis en 2000, son fils le plus âgé – Carlos, qu’il appelle « zéro-un », tandis que ses deux autres fils sont « zéro-deux » et « zéro-trois »... – est choisi pour disputer et battre dans les urnes sa propre mère, Rogéria qui, face au barrage de son ex-mari, n’a plus été élue à aucune charge.

 

Objectif de père en fils : « Droitiser » le pays

Après son fils ‘“zéro-un” – conseiller municipal à Rio depuis, et qui doit candidater pour le Sénat l’année prochaine –, l’ex-militaire pousse “zéro-deux” (Flávio, député de l’État de Rio), et “zéro-trois” (Eduardo, député fédéral) à se faire réélire à leurs charges respectives aux prochaines élections. Les trois fils – qui reproduisent les manies et préjugés du père – vont s’affilier au parti Les Patriotes. Leur objectif ? « Droitiser » le pays. Le plus grand défi de l’ex-militaire sera de maintenir un haut niveau d’intentions de vote jusqu’à l’année prochaine – le Brésil a déjà vu un très grand nombre de pré-candidats qui paraissaient bien positionnés un an avant l’élection, avant de se disperser comme de la poussière ensuite.
Sa relation trouble avec le parti PSC (lié à l’Assemblée de Dieu, la plus grande église évangélique du pays) et les critiques récentes du pasteur Silas Malafaia – qui a déclaré son soutien à João Doria et a critiqué la machine à fake news qui entoure la candidature de Bolsonaro – montrent que sa route ne sera pas aussi facile que le suggèrent les sondages. Sans parler du temps de parole à la télévision, qui peut être décisif pendant les élections présidentielles : son micro-parti ne bénéficiera que de quelques petites secondes d’antenne seulement.
Bolsonaro promet néanmoins de continuer à incarner l’outsider radical de toujours, le candidat au profil « anti-système » valorisé par un électorat profondément désillusionné : « Je suis seul contre tous, et tous ont peur de moi ».
Lucas Ferraz
Traduction : Rachel Knaebel / Basta !


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Des scientifiques travaillent sur une variété de tomate qui consomme 90% d’eau en moins !
par Yohan Demeure source : Citizen post
16 octobre 2017, 13 h 58 min
626 vues



Crédits : Pixabay
Des scientifiques travaillent sur d’encourageantes variétés de tomates résistantes à la sécheresse. Celles-ci permettent de faire baisser la consommation en eau de 90% tout en obtenant une production correcte.
Dans le nord d’Israël, des chercheurs travaillent dans un champ expérimental où sont cultivés près de 40.000 plants de tomates. Comme l’indique Euronews, quelques-unes des 200 variétés présentes dans ce champ ont été mises à rude épreuve. En effet, celles-ci ont été irriguées trois semaines seulement au début de la saison puis n’ont reçu aucune goutte d’eau par la suite.
« Ce que l’on veut savoir, c’est quels plants de tomates seront capables de nous donner une bonne production, un bon rendement, une bonne sélection sans irrigation, sans eau. Une fois cette identification faite, on pourra faire d’autres expériences » indique Amit Koch, expert en sélection des plantes à l’Université hébraïque de Jérusalem.
Il s’avère qu’une variété de tomate, fruit habituellement gourmand en eau, qui pourrait faire économiser plus des trois quarts des ressources en eau utilisées habituellement, pourrait être qualifiée de « produit miracle ». Ces recherches, menées dans le cadre du projet européen YIELD, vise à trouver dans la nature une ou plusieurs variétés de tomates résistantes à la sécheresse et ainsi se passer des OGM.
Les chercheurs désirent transférer d’intéressantes caractéristiques de variétés sauvages de tomates aux variétés modernes, et ce par hybridation. Afin de déterminer l’intérêt de combinaisons de variétés qui seront cultivées dans un futur proche, la résistance à la sécheresse ne sera pas le seul critère pesant dans la balance. Il s’agit également d’obtenir des tomates ayant du goût, une bonne teneur en sucre et une belle couleur afin de satisfaire les standards d’une commercialisation à grande échelle.
« Nous passons au crible des centaines d‘échantillons d’ADN et sur ces centaines d‘échantillons, nous pouvons établir quels sont les plants qui présentent des résistances et donc qui nous permettront d’avoir au final, des tomates qui soient bonnes et plus résistantes. Puis nous pouvons continuer d‘étudier ces lignées spécifiques et les cultiver » explique la biotechnicienne Yaël Goldberg.
Il faut également savoir que des recherches similaires sont menées afin d’élaborer des combinaisons permettant de cultiver des tomates résistantes aux maladies et aux parasites, toujours sans OGM. 

(On leur a pas dit que dans le sud de la France, il y a un hurluberlu qui fait pousser des tomates sans les arroser. Ils peuvent même lui acheter des graines. note de rené)
La vente des aéroports Charles de Gaulle et Orly par… GOLDMAN SACHS

Par Karl - 4 septembre 2017 via On sait ce que l'on veut qu'on sache

 avait facilité les privatisations des aéroports de province, voici que l’information est tombée en douce fin juillet 2017, Edouard Philippe envisage des pistes de privatisations supplémentaires et il n’est pas exclu que les deux aéroports de Paris soient vendus.
Cela commencé comme cela pour les aéroports de province, Nice, Lyon, Toulouse, une petite info au mois de juillet et 1 an plus tard, bing, les aéroports étaient vendus, alors qu’ils ont été construits avec l’argent des Français.
Après ceux de Lyon et de Nice, les aéroports de la ville de Paris vont-ils être privatisés ? La question ne fait presque plus de doute selon BFM Business. Il s’agit désormais de savoir quand et comment, le ministère de l’ souhaitant vendre quelque 10 milliards d’euros de ses participations publiques, notamment dans Paris Aéroport (ADP). L’État en est détenteur à 50,6 %. Mercredi, BFM Business affirme donc que, depuis plusieurs semaines, l’ensemble des représentants et des dirigeants d’entreprises intéressés par la possible privatisation de Paris Aéroport seraient en contact permanent avec plusieurs interlocuteurs au gouvernement.
« Les retours sont très clairs, l’entreprise sera privatisée », affirme le site, citant l’une de ses sources. La direction de Paris Aéroport a déjà décidé de s’adjoindre les services de BNP Paribas et Goldman Sachs en vue d’une possible privatisation, bien que le mot reste encore un peu tabou dans l’administration. Aussi, Bercy serait en train d’étudier depuis le début du mois de juillet, quatre scénarios différents impliquant soit une vente totale des actifs de l’État dans Paris Aéroport, soit une vente partielle. Un premier scénario consisterait à vendre l’ensemble des 50,6 % de la participation de l’État afin de récupérer quelque sept milliards d’euros.

Vinci, dans les starting-blocks

Si telle était l’option finale choisie par le ministère de l’, alors les candidats à la prise de capital devront être capables de lancer une offre publique sur 100 % du capital de Paris Aéroport, soit un financement de 15 milliards d’euros. Un acteur s’est déjà manifesté : Vinci. Dans un entretien au medium Le Revenu lundi, le PDG de l’entreprise, Xavier Huillard a affirmé que lui et ses équipes étaient « parfaitement capables de réaliser des opérations très significatives ». Vinci est déjà actionnaire de 8 % de Paris Aéroport, et tient donc pour l’instant la position de favori. Selon BFM Business, le groupe chercherait à créer un consortium avec plusieurs partenaires. Parmi les noms qui circulent : Prédica, l’assureur du Crédit agricole, actionnaire à 5 % depuis 2013 ; et la Caisse des dépôts du Québec.
Un second scénario envisagé par Bercy serait la vente partielle des parts de l’État dans ADP, une solution qui aurait les faveurs du PDG de l’entreprise, Augustin de Romanet. « Bien qu’il s’en défende, il ne souhaite pas que Vinci prenne le contrôle du groupe », affirme une source à BFM Business. « Il veut les maintenir en-dessous de 30 % aux côtés de l’État ». Dans les faits donc, l’État se séparerait de 20 % de ses actifs par lots mis en vente de 4 ou 5 %.

Une loi de privatisation ?

Deux autres options seraient à l’étude, mais ont moins de chances d’aboutir. L’État pourrait conserver la propriété foncière d’ADP afin d’éviter une spéculation immobilière. Enfin, la dernière option consisterait à scinder Aéroports de Paris en deux entités distinctes, d’un côté Roissy-CDG, de l’autre Orly, afin de stimuler une certaine concurrence. Dans tous les cas, Bercy devrait travailler sur le dossier ADP tout l’été, avec une annonce possible à la rentrée. Selon BFM Business, l’État doit privatiser le groupe dans le courant de l’année 2018 avant d’entamer, en 2019, avec le nouvel acquéreur la négociation de leur contrat de régulation économique.
Reste également à régler le volet légal de l’affaire. L’État devra légiférer pour lever l’interdiction de descendre sous la barre des 50 % de capital de l’entreprise. Et possiblement rédiger une loi de privatisation pouvant concerner d’autres sociétés telles EDF ou Engie, sociétés dans lesquelles l’État est propriétaire à 70 et 34 %.
Source : lepoint.fr
(Toujours goldman sachs qui a participé et cela reste à prouver, selon moi, au financement de la campagne présidentiel de macron. Donc, reprenons, la montagne d'or en Guyane pour jacques attali, les 11 vaccins pour son pote, serge weinberg, participant à sa campagne, directeur du labo pharmaceutique sanofi, concepteur de vaccins dont le gardasil et maintenant goldman sachs et les aéroports de Roissy et d'Orly.
Y-en-a-t-il d'autres cachés dans un placard, mon capitaine ? note de rené)
(La Turquie redéploie ses échanges commerciaux. note de rené)

Côte d’Ivoire : les échanges commerciaux avec la Turquie ont progressé de 80% en 5 ans

Côte d’Ivoire : les échanges commerciaux avec la Turquie ont progressé de 80% en 5 ans
(Agence Ecofin) - S’exprimant à l'occasion de la célébration du 94ème anniversaire de la proclamation de la République de Turquie, hier lundi 30 octobre, l’ambassadrice de la Turquie en Côte d’Ivoire, Esra Demir, a salué le renforcement des relations économiques entre les deux pays.
« Le volume des échanges commerciaux entre la Turquie et la Côte d’Ivoire est passé d’environ 200 millions $ en 2011 à environ 360 millions $ en 2016, soit une augmentation de 80% » a-t-elle déclaré.
Cette évolution positive des échanges commerciaux entre la Turquie et la Côte d’Ivoire devrait encore se raffermir cette année. « Avant la fin de l’année 2017, on a pu noter que nous sommes sur le point de dépasser le volume de toutes les années précédentes », a soutenu Esra Demir.
A noter que depuis ces dernières années, les relations économiques entre les deux pays connaissent une certaine embellie, favorisée par le renforcement du positionnement de la Turquie sur le continent africain.
Selon les chiffres officiels, les investissements turcs en Côte d'Ivoire ont enregistré une importante hausse, passant de 150 millions $ en 2008 à 390 millions $ en 2015.

Aerial-Aquatic Microrobot

La Nasa a découvert vingt nouvelles planètes potentiellement habitables


source : Numerama  Nelly Lesage - il y a 10 heures - Sciences

Vingt planètes qui pourraient abriter la vie. Voici l'énorme trouvaille que vient de faire l'agence spatiale américaine grâce à Kepler, son télescope spatial observateur d'exoplanètes. L'une d'elles, KOI-7923.0, a quelques similitudes avec la Terre.
La curiosité humaine sur l’espace semble insatiable, et nombreuses sont les questions que nous nous posons sur notre place dans l’univers. Par exemple, existe-t-il d’autres planètes habitées d’une forme de vie comparable à la nôtre dans le cosmos ? La Nasa continue en tout cas de chercher inlassablement la vie dans d’autres systèmes.
L’agence spatiale américaine pense aujourd’hui avoir trouvé, non pas une, mais vingt planètes susceptibles d’accueillir la vie. La découverte a été permise par le télescope spatial Kepler, lancé en 2009 par la Nasa pour détecter la présence d’exoplanètes.

PARMI CES 20 PLANÈTES, UNE TERRE BIS ?

La plupart de ces planètes ont des caractéristiques proches de la Terre, notamment leur ancienneté ainsi que des températures similaires aux nôtres. Parmi elles, la planète KOI-7923.0 aurait le plus de chances d’être une Terre bis : la durée de sa révolution complète est de 395 jours et sa taille est proche de notre planète (à 97 %).
Le téléscope spatial Kepler. Photo NASA Ames/JPL-Caltech/T Pyle
Néanmoins, il y fait un peu plus froid que sur la planète bleue. En effet, KOI-7923.0 est plus éloignée de son soleil que la Terre n’est éloignée du sien (ou du nôtre, si vous préférez) — en outre, son soleil est moins chaud.
Malgré tout, l’espoir qu’une vie se soit développée à la surface de ce globe n’est pas douché : cette différence de température pourrait simplement vouloir dire que les zones les plus chaudes de KOI-7923.0 sont plus proches de ses zones les plus froides, si on la compare à la Terre.
SI VOUS DEVIEZ EN CHOISIR UNE POUR ENVOYER UNE FUSÉE, CE SERAIT CELLE-LÀ
KOI-7923.0 est-elle donc la plus prometteuse de ces vingt planètes ? « Si vous deviez en choisir une pour y envoyer une fusée, ce ne serait pas une mauvaise option », confirme Jeff Coughlin, l’un des scientifiques responsable de la mission Kepler.
Les planètes découvertes par la Nasa ont entre 70 et 80 % de chances d’être habitables, selon l’agence spatiale américaine. Le satellite Kepler, de nouveau opérationnel depuis avril 2016, va pouvoir continuer ses investigations autour de ces vingt sphères célestes.
(La nôtre est foutue, il est temps de dégager ailleurs. Tout le monde ne pourra pas partir, seule une élite le pourra. Les autres finiront de pourrir sur terre. note de rené)