jeudi 31 mai 2018

(trump veut donner le droit de tuer à Israël. Pourtant, c'est l'Arabie Saoudite qui préside ce conseil, ce n'est manifestement pas suffisant pour donner à Israël tous les droits pour procéder à un nettoyage ethnique. note de rené)

Washington prêt à quitter le Conseil des droits de l’homme

L’administration Trump a promis de quitter l’organe onusien si celui-ci ne se réforme pas. Elle a récemment présenté un projet de résolution dans ce sens, mais celui-ci a reçu un accueil glacial des Occidentaux, effrayés d’ouvrir la boîte de Pandore
Le Monde.fr |  • Mis à jour le  |Par 
Les indicateurs sont désormais au rouge. Les Etats-Unis sont sur le point de claquer la porte du Conseil des droits de l’homme (CDH), le principal organe multilatéral traitant des droits humains dans le monde. Après le virulent plaidoyer de l’ambassadrice américaine auprès de l’ONU Nikki Haley lors de son passage à Genève en juin 2017 pour réformer le CDH, les efforts de l’administration de Donald Trump semblent s’être enlisés dans les sables new-yorkais.
Comme le rapporte un article de Foreign Policy paru jeudi, les Etats-Unis ont présenté, à leur mission auprès de l’ONU à New York au début mai, un projet de résolution à une série d’ambassadeurs occidentaux. Objectif: supprimer le point 7 de l’agenda de l’institution genevoise qui se focalise sur Israël et les territoires palestiniens occupés. Le texte aborde aussi la composition du Conseil. Washington propose de pouvoir éjecter les Etats qui violent gravement les droits fondamentaux.

Prise en otage

Or le projet de résolution américain a reçu un accueil glacial des Occidentaux. Un diplomate européen basé à Genève s’en explique: «Si sur le fond les Occidentaux sont d’accord sur le fait qu’il faut réformer en partie le Conseil et que le point 7 de l’ordre du jour se focalisant sur Israël n’a pas lieu d’être, ils ne sont pas prêts à faire voter une telle résolution à l’Assemblée générale de l’ONU, car ce vote équivaudrait à ouvrir la boîte de Pandore.»
Le risque, poursuit le diplomate, est de pousser tous les Etats qui essaient de minimiser l’impact du CDH à proposer de nombreux amendements visant à affaiblir l’enceinte onusienne. Dix-sept organisations de défense des droits de l’homme ne disent pas le contraire. Dans une lettre que Le Temps s’est procurée, elles le soulignent: la résolution pourrait être prise en otage par des Etats pour lesquels les droits humains ne sont pas une priorité: «La résolution risque d’affaiblir plutôt que de renforcer le Conseil des droits de l’homme.» La missive souligne que des amendements hostiles à la résolution pourraient provoquer une suppression des mandats pour analyser la situation spécifique de certains pays et de la participation de la société civile, voire même un refus d’établir des commissions d’enquête. Toute réforme, suggèrent les ONG, devrait faire l’objet d’un consensus ou du moins d’accords transrégionaux. Sans quoi l’intégrité même du CDH sera sapée.
A Genève, on observe la bataille avec inquiétude. L’an dernier, les Néerlandais ont organisé une conférence pour trouver des pistes susceptibles de renforcer l’enceinte onusienne. Le président du CDH, le Slovène Vojislav Suc, a pour sa part lancé un processus «d’efficacité à long terme» visant à améliorer le fonctionnement du Conseil. Mais ces efforts visent surtout 2021, quand l’institution fera l’objet d’un processus de révision.

Etats-Unis isolés

A New York, l’isolement des Etats-Unis met l’administration Trump dans une situation difficile qui pourrait la pousser à quitter le CDH dès la prochaine session qui commence le 18 juin. Un diplomate européen en est d’ailleurs convaincu: «Après les menaces proférées par Nikki Haley à Genève qui avaient valeur d’ultimatum, l’ambassadrice américaine est désormais sous pression.» Comme Donald Trump, elle est fortement alignée sur les positions d’Israël. A l’issue de la session spéciale du CDH consacrée aux événements de Gaza de la mi-mai faisant plus de 60 morts palestiniens tombés sous les balles israéliennes, Nikki Haley avait dénoncé avec force l’ouverture d’une enquête «sur la légitime défense d’un pays démocratique à sa propre frontière contre des attaques terroristes. C’est un nouveau jour de honte pour les droits de l’homme.»
«Quitter le Conseil, poursuit le diplomate occidental, permettrait à Donald Trump de tenir une promesse et de satisfaire sa base électorale. Le drame, c’est que ce sont des intérêts purement nationaux qui sous-tendront un départ américain du Conseil considéré par cette Maison-Blanche comme quantité négligeable.»
Pour Washington, qui a déjà réduit ses contributions à plusieurs agences multilatérales, un tel départ répliquerait le retrait américain de l’Unesco. Beaucoup s’accordent à dire que l’absence des Etats-Unis serait un coup dur pour l’institution genevoise créée en 2006 pour succéder à la Commission des droits de l’homme. Paradoxalement, même sous l’administration Trump, «les Américains ont été presque aussi actifs que sous l’administration Obama, relève un bon connaisseur du dossier. Je ne vois pas de signal qui montrerait qu’ils sont sur le départ.»

Boulevard pour la Chine

La décision américaine ne serait pas encore prise. Selon un responsable de l'administration américaine, «le Conseil des droits de l'homme doit être réformé pour pouvoir remplir son importante mission. Nous allons continuer à discuter et à travailler avec d'autres Etats membres de l'ONU pour mener de profondes réformes.» Mais s’il claque la porte, Washington ouvre le champ à la Chine de plus en plus active au CDH. Récemment, Pékin a réussi à faire passer une résolution intitulée «Coopération mutuellement bénéfique». Or le texte proposé sape subrepticement la philosophie même de l’universalité des droits de l’homme.
Le retrait américain affaiblirait considérablement le Conseil et le camp occidental à un moment où la bataille autour de l’universalité des droits humains déchire la communauté internationale. C’est d’ailleurs quand les Etats-Unis étaient absents du CDH sous l’administration Bush que le point 7 de l’agenda focalisé sur Israël a été adopté. Dans les premières années, les délégués du CDH ont consacré près de 15% de leur temps à débattre du bilan de l’Etat hébreu en matière de droits de l’homme. Entre 2012 et 2016, avec la présence des Etats-Unis, ce temps est tombé à 8%.

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USA … le premier réseau social au monde cesse officiellement d’être neutre …

source : Sans à priori
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Les informations données dans l’article ci-dessous sont dans le domaine public et facilement accessibles à tous, donateurs de l’Atlantic Council compris.
par Admin · Publié 28 mai 2018 · de Bryan MacDonald
Paru sur RT sous le titre 
Facebook & Atlantic Council unite: Now social media giant serves NATO’s agenda 
Facebook s’est allié avec un think tank financé par des fabricants d’armes, des branches de l’armée des USA et des pétromonarchies du Golfe pour « sauvegarder son processus démocratique ». Ce qui revient à embaucher des pyromanes pour diriger les pompiers.
Si Facebook souhaitait réellement « protéger la démocratie et les élections », il rassemblerait une large coalition d’experts et d’activistes issus des différents pays et cultures où il est présent. Au lieu de quoi, le géant des réseaux sociaux fait sous-traiter le travail par une officine de propagande de l’OTAN.

Pour ceux qui ne le savent pas, l’Atlantic Council est le principal groupe de promotion de l’alliance militaire dirigée par les USA.

Et ses méthodes sont simples : elle offre des financements et des faux titres universitaires à divers activistes alignés avec les politiques de l’OTAN.
Ainsi, des lobbyistes deviennent des « universitaires » et des « experts », alors que l’entreprise nourrit une image de neutralité rarement remise en question par les médias grand public occidentaux – qui se reposent de plus souvent sur ses employés pour leurs pages de commentaires « experts » et d’opinion.
Bien que cela soit de toutes façons contestable au regard de l’éthique, la dernière démarche de Facebook, étant donnée sa position de quasi-monopole, est encore bien plus sinistre.
Parce qu’il est aujourd’hui lié à un « think tank » qui a proposé des cyber-attaques terroristes en Russie et a exigé que les médias financés par la Russie soient forcés de s’enregistrer comme « agents étrangers » aux USA.
Que cela soit clair : c’est un scénario de rêve pour l’OTAN et ceux qui en dépendent pour leurs salaires et statut social. Parce que l’Atlantic Council est aujourd’hui en position parfaite pour faire la loi sur l’information relayée par Facebook.

Bienvenue dans un monde fermé

Jeudi dernier, le réseau social a annoncé combien il était
« heureux de lancer un nouveau partenariat avec l’Atlantic Council, qui a une excellente réputation dans la recherche de solutions novatrices à des problèmes complexes ».
Il ajoute ensuite que des « experts » du laboratoire de recherches digitales de l’Atlantic Councilopéreront en liaison intime avec les équipes de « sécurité, politiques et de produits » de Facebook pour offrir de
« nouvelles idées et des mises à jour en temps réel sur les menaces émergentes et les campagnes de désinformation à travers le monde ».

Ce type de déclaration serait parfaite si Facebook avait réuni un groupe divers, avec des acteurs venus d’un éventail large de démocraties.

* Mais, en sélectionnant un acteur clairement biaisé pour traquer la « désinformation et l’ingérence étrangère » au cours « des élections à à d’autres moments sensibles », et travailler également à « aider à éduquer les citoyens aussi bien que la société civile », l’équipe de Mark Zuckerberg a essentiellement réduit sa compagnie à être un simple outil des ambitions militaires des USA.

Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un coup d’œil sur la liste des donateurs de l’ Atlantic Council.

Elle comprend des fabricants d’armes comme Lockheed Martin, Boeing et Raytheon, qui bénéficient tous des tensions avec des puissances comme la Russie et la Chine. Pendant ce temps, en plus de l’OTAN elle-même, le think tank perçoit des donations du Département d’État des USA, ainsi que des sommes moindres de la part de l’US air force, de l’armée, de la Navy et des Marines des USA.

Les autres grands donateurs comptent le gouvernement des EAU,

qui sont, bien sûr, une monarchie absolutiste [mais pas « un agent étranger », NdT]. Et plus de numéraire des EAU passent par la compagnie pétrolière d’État d’Abou Dabi et Crescent Petroleum. Pour ne pas se laisser distancer, le Maroc, qui n’est pas non plus renommé[1] pour son libertarisme, jette aussi son obole dans la sébile.

Clairement biaisé

Et voilà l’absurdité inhérente à la démarche de Facebook.

La compagnie a essentiellement donné ses clés à des activistes financés par des ennemis de la démocratie et des entités qui bénéficient d’une l’hystérie préfabriquée sur des supposées influences externes maléfiques dans les élections occidentales. Sans oublier, bien sûr, la façon dont les USA eux-mêmes ont été, et de loin, le premier pays à s’ingérer dans des processus démocratiques à travers le monde.

Qui plus est, le silence quasi-total des médias grand public sur l’annonce de jeudi dernier est alarmant,

parce que des noms importants comme CNN, le Washington Post, la BBC et le New York Times (qui ont tous fréquemment relayé les vues de lobbyistes « experts » ou analystes de l’Atlantic Council), ont plus ou moins ignoré cette information. Et les médias qui l’ont couverte, par exemple CNET et The Hill, ont omis de mentionner les accointances du think tank. De façon symptomatique, le journal influent Adweek a même commencé [2] son article en décrivant le groupe de lobbying comme politiquement « non-partisan ».
Si vous êtes à Washington, « non-partisan » peut signifier que vous ne soutenez ni le Parti démocrate, ni le Parti républicain, mais dans le reste du monde, l’Atlantic Council soutient clairement un bord. Parce qu’il existe pour promouvoir, à travers l’OTAN, la politique étrangère des USA, notamment en Europe.
Et, soyons clair, sans Moscou pour ennemi, l’OTAN cesse d’exister.
Ce qui veut dire que le dénigrement de la Russie est une question existentielle pour l’Atlantic Council.

Ce qui veut dire que le nouveau partenaire de Facebook est intéressé à donner l’impression que Moscou interfère avec les élections occidentales.

De fait, étant donné le taux de pénétration de la plateforme dans le pays lui-même, elle a aujourd’hui la capacité de s’ingérer dans le processus électoral russe.
Ce fait a dûment été noté par des officiels de Moscou, qui se sont alarmés de ce développement vendredi dernier.
Et, à la question du pourquoi ce choix de l’Atlantic Council, bien, le mois dernier, Mark Zuckerberg a été soumis [3] à une véritable inquisition de la part de la Chambre des représentants des États-Unis.

Et quelle meilleure méthode pour apaiser les craintes de la classe dirigeante des USA qu’employer des équipes de l’officine de propagande de l’OTAN comme « fact-checkers » ?

Traduction Entelekheia
NOTE DE LA TRADUCTION : ON PEUT AJOUTER QUE LORS D’UNE RÉCENTE INTERVIEW, HILLARY CLINTON A DIT QUE, SI ELLE AVAIT À CHOISIR UNE ENTREPRISE À DIRIGER, ELLE CHOISIRAIT FACEBOOK[4] PARCE QUE C’EST « LA PREMIÈRE PLATEFORME D’INFORMATIONS AU MONDE ».CLAIREMENT, AU MOINS AUX YEUX DES DIRIGEANTS OCCIDENTAUX, LE CONTRÔLE DE L’INFORMATION, AUJOURD’HUI, PASSE PAR CELUI DE FACEBOOK. CE QUI EST DONC CHOSE ACQUISE POUR L’OTAN, AU MOINS AUX USA. CE QUI N’EST PAS CLAIR, C’EST SI FACEBOOK COMPTE ÉTENDRE CETTE DÉMARCHE À L’UE, ET SI OUI, QUAND ?
Liens
  1. https://www.opendemocracy.net/north-africa-west-asia/till-bruckner/seven-myths-about-democracy-in-morocco
  2. https://www.adweek.com/digital/facebook-turns-to-atlantic-council-for-eyes-and-ears-during-future-elections/
  3. https://www.rt.com/usa/423875-zuckerberg-facebook-house-hearing/
  4. https://sputniknews.com/viral/201805271064859587-clinton-facebook-ceo/
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La Chine contre-attaque

Chère lectrice, cher lecteur,
Voici une nouvelle qui n’a pas mieux passé la torpeur pascale que la ferveur syndicale.
Dommage.
Juste avant le week-end, l’agence de presse américaine Reuters a dévoilé que la Chine allait se mettre à payer ses importations de pétrole dans sa monnaie : le Yuan. [1]
Et ce, dès le second semestre 2018.
Ah.
Aujourd’hui, 99% des échanges internationaux d’hydrocarbures sont libellés en dollars… C’est un marché de 2 200 milliards de dollars, soit l’équivalent du PIB de la France.
Le pétrole est de ce fait la marchandise la plus échangée au monde, la colonne vertébrale des 40 000 milliards d’échanges mondiaux de biens et services, le fer de lance de la mondialisation.
À la fin de l’année dernière, la Chine avait déjà lancé des produits dérivés sur le pétrole en Yuan mais ils ne donnaient pas lieu à des échanges physique, c’était une première étape et une manière pour les Chinois de couvrir un risque de change.
Aujourd’hui tout s’accélère.

Boule de neige

Puisque le pétrole s’achète en dollars, si vous voulez en importer, vous avez besoin d’avoir des… dollars.
Pour cela, rien de plus facile, il vous suffit par exemple de vendre une autre marchandise ou des services en dollars.
Vous allez donc libeller vos exportations en dollars pour pouvoir à votre tour acheter du pétrole et ainsi de suite, par effet boule de neige, c’est 50% du commerce mondial qui se fait en dollars, soit 20 000 milliards$.
Tous ces dollars doivent d’abord sortir des États-Unis. Et pour cela, il faut commencer par :
  • Acheter des biens et services à des entreprises américaines ou bien ;
  • Attirer des investissements américains chez vous ou encore ;
  • Installer une succursale aux États-Unis (en espérant qu’ils vous laisseront rapatrier vos dollars).
Dans tous les cas, il faut payer la taxe, ce que De Gaulle appelait le privilège exorbitant du dollar.
C’est comme cela que le monde subventionne l’hégémonie américaine depuis 70 ans. 

La contestation s’étend

Les grands pays sont tellement dépendants du dollar qu’ils sont de facto à la merci de Washington susceptible de les asphyxier en quelques mois à peine en coupant l’accès aux liquidités en dollars.
C’est pour cela que le mouvement de Pékin est si important.
Cela veut dire qu’ils se sentent suffisamment puissants pour braver les menaces américaines : qu’ils ont suffisamment de dollars en réserve (on le savait déjà) et surtout qu’ils ont auparavant persuadé un certain nombre de partenaires clés de les suivre dans cette aventure
Car pour acheter leur pétrole en Yuan, il faut encore que quelqu’un soit près à le leur vendre.
Bien sûr, leur position de premier importateur de pétrole mondial est un atout pour les Chinois.
Il semble que l’Arabie Saoudite et l’Angola sont prêts à vendre leur pétrole en yuans, et bien sûr la Russie.
Il va alors se passer le même procédé en sens inverse : les Saoudiens, les Russes, les Angolais vont se retrouver avec des yuans qu’il faudra bien qu’ils utilisent pour acheter d’autres marchandises à la Chine d’abord puis entre les pays qui disposeront de liquidités en yuans.
C’est une révolution dans l’équilibre des forces.
Jusqu’à présent, le Yuan évoluait en circuit presque fermé sur le territoire chinois que les communistes avaient bien pris garde de ne pas ouvrir aux 4 vents. Dans cette nouvelle phase, toute l’économie chinoise va s’ouvrir petit à petit pour fournir des débouchés à ses partenaires qu’elle paiera en yuans.
Mais il reste encore un problème : le Yuan est très loin d’avoir la stature d’une monnaie d’échange ou de réserve pour le monde.
Il n’est pas assez stable pour être réserve. Pas assez liquide pour être monnaie d’échange.

Le plan secret de la Chine

Il va falloir beaucoup de temps pour qu’il acquiert cette stature, ce qui risquerait d’affaiblir considérablement le mouvement audacieux de Pékin… à moins qu’ils n’adossent leur monnaie sur un actif stable et liquide, l’actif pur par excellence : l’or.
Vous vous souvenez peut-être que c’est l’analyse que faisait Olivier Delamarche dès le mois de janvier.
Ce scénario est difficile à imaginer tant il propulserait l’or à des niveau stratosphériques.
Mais il existe des indices :
  • Il y a quelques années, les Chinois communiquaient encore sur leur objectif de rétablir un étalon-or. Leur silence actuel et leurs achats massifs de métal jaune laisse à penser qu’ils mettent leur plan à exécution ;
  • Historiquement, toutes les expériences de monnaies de papier se sont soldées par des déroutes suivies du retour à un étalon-or. Il n’y a pas de raison que cela change cette fois-ci. Cela fait moins de 50 ans que nous avons abandonné l’Étalon-or et l’on ne peut pas dire que le monde s’en porte mieux ;
  • Les Chinois ont créé leur propre standard de qualité et de format pour l’or : tout l’or qu’ils achètent est fondu pour frapper de nouvelles pièces, barres et lingots… Et ce n’est pas pour jouer à la dinette.

La place de l’Europe

Dans ce jeu géostratégique, l’Europe tient une place inconfortable entre :
  • la Russie qui serait un partenaire naturel tant nous dépendons de son gaz et ;
  •  les États-Unis qui sont un partenaire historique qui ne veut surtout pas d’un bloc eurasiatique qui aurait tous les attributs d’un concurrent à l’hégémonie ou en tout cas, le poids pour faire basculer notre monde unipolaire vers un équilibre multipolaire.
D’ailleurs la dernière loi budgétaire aux États-Unis affecte 218 millions de dollars à la promotion de la démocratie en Europe [2]. Cela en serait amusant si ce n’était aussi déplaisant  : voyez derrière cette noble cause de la déstabilisation en Ukraine et en Europe de l’Est ainsi que de la « promotion » des technocrates hors-sol de Bruxelles dont plus personne ne veut… Sauf les Américains pour négocier leur grand traité de libre échange transatlantique dans le plus grand secret.
Mais qu’ils le veuillent ou non, leur hégémonie est attaquée et leur temps est compté.
C’est un grand mouvement tellurique de rééquilibrage du monde. Des débouchés vont se fermer, d’autres s’ouvrir. Des fortunes vont se faire et d’autres se défaire.
L’aveuglement européen en ce sens n’est pas pour me rassurer, d’autant qu’il n’est pas nouveau.
Vous ne pouvez compter que sur vous pour vous protéger.
À votre bonne fortune,
Olivier Perrin
PS : Derrière les portes closes des tractations politiques, une guerre se mène actuellement, dans laquelle transparaît à tout moment le « fédérateur de l’extérieur » que combattait tant le général De Gaulle, déjà à son époque.
J’avais enregistrée cette vidéo au moment des élections françaises l’année dernière, elle est plus que j’amais d’actualité : 
Pourquoi le béton romain antique dure des millénaires, tandis que le nôtre s’effondre en quelques décennies

30 mai 2018 source : Le Savoir perdu des anciens

Les scientifiques ont résolu le mystère expliquant pourquoi les structures côtières construites par les Romains il y a 2 000 ans sont encore debout. Le béton utilisé par les constructeurs romains dans les quais et les ports a été fabriqué de manière à devenir encore plus résistant au fil du temps.
Par comparaison, le béton moderne a tendance à se décomposer en seulement quelques décennies lorsqu’il est exposé à l’eau salée. Ces résultats pourraient avoir un rôle important à jouer, car de nombreuses communautés à travers le monde se préparent à l’élévation du niveau de la mer.
Les Romains ont créé du béton en mélangeant de la cendre volcanique, de la chaux vive et des morceaux de roche volcanique. Même s’ils ont découvert les ingrédients, les scientifiques ne connaissaient toujours pas la recette. Comment les Romains ont-ils réussi à rendre le béton si durable ? La clé se trouve dans la réaction chimique provoquée par l’ajout d’eau de mer.
Le béton romain a été conçu pour interagir avec son environnement, contrairement au béton moderne qui reste inerte et s’abîme avec le temps. L’eau de mer est la raison pour laquelle le mélange devient plus fort. Au fur et à mesure que l’eau de mer réagit avec les matériaux volcaniques, de nouveaux minéraux sont créés qui renforcent le béton.
Les chercheurs, dirigés par Marie Jackson, géologue de l’Université de l’Utah, ont examiné les structures microscopiques des échantillons de béton romains en les soumettant à de nombreux tests spectroscopiques et techniques d’imagerie. Les tests ont montré qu’une réaction rare a eu lieu qui a stimulé la croissance des cristaux de tobermorite alumineuse. D’autres travaux de géologie ont prouvé que les cristaux se sont formés lorsque l’eau de mer s’est infiltrée à travers les petites fissures du béton romain, réagissant à la phillipsite, un minéral que l’on trouve dans la roche volcanique.
Jackson a exprimé son admiration pour le génie des Romains –
« Ils ont consacré énormément de temps[ au développement] – ils étaient des gens très, très intelligents », a dit Marie Jackson.
Des structures comme le Panthéon et les marchés de Trajan à Rome ont également été construits avec ce type de béton.
L’auteur romain Pline l’Ancien, qui a écrit le célèbre traité scientifique de l’Antiquité, « Histoire naturelle », a fait l’éloge du béton romain, écrivant que « dès qu’il entre en contact avec les vagues de la mer et est submergé, il devient une masse de pierre unique, impénétrable par les vagues ».
En fait, cela s’est avéré être vrai. Jackson travaille actuellement à recréer le béton romain en utilisant l’eau de mer à San Francisco. Ce travail pourrait s’avérer utile pour construire des digues plus durables et plus solides – un fait qui prend de plus en plus d’importance. Une étude réalisée par des scientifiques européens prévoit que le coût des nouveaux renforcements côtiers atteindra 71 milliards de dollars par an au cours du XXIe siècle. Sans elles, les inondations côtières entraîneront des milliards de dollars de dégâts.
Regardez cette vidéo de l’Université de l’Utah sur la façon dont l’eau de mer renforce le béton romain :

Vers une famine planétaire - l'épuisement du phosphore -

FBI, la fabrique de faux complots terroristes à tout prix

Publié par wikistrike.com sur 31 Mai 2018, 08:10am
FBI, la fabrique de faux complots terroristes à tout prix
Pendant vingt-cinq ans, Mike German a travaillé comme agent spécial du FBI. En 2004, il démissionne après avoir dénoncé les dérives de la lutte antiterroriste aux États-Unis. Depuis les attentats du 11 septembre 2001, débusquer les terroristes est devenu la priorité numéro un. Sur le terrain, des informateurs ont pour mission d’identifier des cellules antiterroristes avant qu’elles ne passent à l’action. Sous pression, certains auraient été poussés à créer de toutes pièces des cellules intégristes

Des affaires fabriquées de toutes pièces

Mike German décrit un système bien rodé : l’agence attirerait des musulmans dans ses filets à l’aide d’agents infiltrés qui vont les pousser à faire l’apologie d’actes de terrorisme. Dans ces cellules identifiées par l’agence, ni armes, ni ressources, ni complot avant l’arrivée de ces informateurs, prêts à souffler mot pour mot à leurs contacts les délits pour lesquels ils seront condamnés. L’ancien agent explique à la journaliste Virginie Vilar la méthode mise en place par le FBI, prêt à fournir des armes, de l’argent ainsi que le plan de l’attaque. Pour lui, « c’est de la fabrication d’affaires ». C’est aussi la conclusion d’un rapport de l’ONG Human Rights Watch publié le 21 juillet 2014.

Un budget de 3 milliards de dollars

Pour mener la « guerre contre le terrorisme » lancée par le président George W. Bush, le budget du FBI a considérablement augmenté. Il est désormais de 3 milliards de dollars annuels. Pour Mike German, cela ne fait aucun doute : l’agence est tenue par une « politique du chiffre ». Il lui faut des coupables à tout prix. « On dirait que le FBI essaie d’entretenir la peur dans l’opinion publique et auprès du Congrès, qui décide de lui donner de l’argent et du pouvoir. »


Vidéo à voir sur http://lemediatv.blogspot.fr/