mardi 31 juillet 2018

Trump says a government shutdown is a 'small price to pay' for a border wall, but it could cost the economy up to $2 billion per week

Trump shutdown
President Donald Trump on Tuesday continued to push for a government shutdown to secure funding for a wall he wants to build along the US-Mexico border.
Brian Snyder/Reuters
  • President Donald Trump on Tuesday said a government shutdown would be a "small price to pay" to secure funding for the wall he wants to build along the US-Mexico border.
  • Economists say a shutdown could cause the economy to lose up to $2 billion per week .
  • Government shutdowns have far-reaching consequences that affect many aspects of the federal government and economy.
  • It's estimated that the 2013 government shutdown, which lasted 16 days, cost the economy around $24 billion.

President Donald Trump on Tuesday said a government shutdown would be a "small price to pay" to secure funding for the wall he wants to build along the US-Mexico border, but analysis from economists shows it could cost the US economy billions of dollars in a matter of days.
Trump tweeted that he didn't care about the "political ramifications" of a shutdown, stating, "our immigration laws and border security have been a complete and total disaster for decades, and there is no way that the Democrats will allow it to be fixed without a Government Shutdown."
The president added, "Border Security is National Security, and National Security is the long-term viability of our Country. A Government Shutdown is a very small price to pay for a safe and Prosperous America!"
Though Trump says a government shutdown would be a "small price" to pay for a border wall, economists say it could cause the economy to lose up to $2 billion per week .
Amid January's three-day government shutdown, Brookings Institution senior fellow David Wessel told NPR, "There are all sorts of services that people can't get [during a shutdown]. The economists who add this up say it works out to about $2 billion a week in lost output to the economy every day the shutdown persists."
A separate analysis from S&P Global, released in December 2017, said a shutdown could cost the economy up to $6.5 billion per week .
Government shutdowns have far-reaching consequences that impact many aspects of the federal government and economy.
It's estimated that the 2013 government shutdown, which lasted 16 days, resulted in $24 billion in lost economic output.
The shutdown also cost taxpayers roughly $2 billion in lost productivity after the government retroactively paid furloughed workers, according to a report from the Office of Management and Budget.
The National Park Service estimated that the 2013 shutdown resulted in more than $500 million in lost visitor spending nationwide as national parks were forced to close during the 16-day period.
The 2013 shutdown also disrupted private-sector lending to individuals and small businesses, while causing small business contracts with the Department of Defense to drop by roughly one-third compared to the same period in the year prior.
To put all of this into perspective, it's estimated that the wall Trump wants to build along the US-Mexico border could cost between $21 billion to $70 billion .
If there's a government shutdown over the wall and Trump secures funding, it would likely mean a hit to the economy while also leading taxpayers to cover the cost of lost productivity on top of the wall.

(Méthode trum : Dénonciation du litige visé, menaces en réponse à la réaction, mise en place de mesures de rétorsions, négociations. L'interlocuteur trop content de s'en sortir à bon compte a lâché ce que trump cherchait à obtenir. C'est ce qui est arrivé à junker à moins que trump l'ait saoulé. note de rené)

La justice américaine suspend l'autorisation d'imprimer des armes en 3D

source : Romandie.news
New York - La justice américaine a temporairement suspendu mardi la mise en ligne de plans numériques permettant de fabriquer des armes à l'aide d'une imprimante 3D, une perspective qui avait ému une partie de la classe politique américaine.

Saisi lundi en urgence, un tribunal fédéral de Seattle a fait droit à la demande des procureurs de huit Etats américains et de la capitale fédérale Washington, qui voulaient empêcher l'accès à ces plans.

Le magistrat Robert Lasnik a indiqué qu'il examinerait le dossier sur le fond lors d'une nouvelle audience le 10 août.

Le groupe visé par les procureurs, Defense Distributed, semble toutefois avoir pris tout le monde de court: son fondateur a, en effet, déclaré qu'il avait déjà publié les plans sur internet.

Fin juin, après une longue bataille judiciaire, le gouvernement fédéral avait autorisé Defense Distributed à mettre en ligne des schémas numériques permettant de fabriquer depuis chez soi une arme à partir d'une imprimante 3D.

L'objet est en plastique mais fonctionne comme une arme bien réelle. Il est potentiellement intraçable et indétectable par les détecteurs de métaux.

"L'âge des armes téléchargeables commence réellement", promet le site du groupe, fondé par Cody Wilson, un libertarien âgé de 30 ans.

Officiellement, la mise en ligne des programmes d'instruction devait intervenir le 1er août. Mais M. Wilson a indiqué mardi au magazine Wired qu'il avait déjà publié les schémas le 27 juillet. Et, selon la revue, ils ont déjà été "téléchargés des milliers de fois".

"Il est simplement fou de donner aux criminels les outils pour imprimer en 3D des armes intraçables et indétectables rien qu'en appuyant sur un bouton", s'est insurgée Barbara Underwood, procureure de l'Etat de New York, qui s'est jointe à la procédure devant la justice.

Cody Wilson ne compte pas se laisser faire.

"J'ai l'intention d'aller devant la justice", a-t-il déclaré à Wired. "Les Américains ont le droit incontestable de partager cette information".

Une vingtaine de procureurs d'Etat ont également écrit à l'administration Trump pour dénoncer l'accord passé avec Defense Distributed, qu'ils considèrent comme "profondément dangereux" et de nature à "avoir un impact sans précédent sur la sécurité publique".

Les Etats-Unis, où environ 30.000 personnes meurent chaque année à cause d'armes à feu, sont déjà profondément divisés sur la question de la réglementation sur les armes personnelles, notamment à cause des nombreuses fusillades de masse, souvent perpétrées avec des armes achetées légalement.

- Trump consulte la NRA -

Plus surprenant, Donald Trump lui-même a semblé s'opposer à ce nouveau moyen de s'armer.

"Je me penche sur cette affaire d'armes en plastique en 3D vendues au grand public. J'ai déjà parlé à la NRA, cela ne semble pas faire grand sens", a-t-il indiqué mardi sur Twitter.

La NRA, le principal lobby des armes à feu, ne s'est pas encore exprimée sur le sujet mais ne devrait pas voir d'un bon oeil l'arrivée de cette concurrence.

Un porte-parole de la Maison Blanche a affirmé mardi qu'il était "actuellement illégal de posséder ou de fabriquer une arme à feu en plastique quelle qu'elle soit, y compris celles fabriquées par une imprimante 3D".

"Le gouvernement soutient cette loi qui a presque 20 ans", a ajouté Hogan Gidley. "Nous allons continuer d'examiner toutes les options à notre disposition pour faire le nécessaire pour protéger les Américains tout en soutenant les premier et deuxième amendements" de la Constitution.

Le décalage entre le tweet du président et l'accord passé par son administration n'a pas manqué de faire tiquer l'opposition démocrate, déjà majoritairement favorable à davantage de contrôle.

"En effet, ça ne fait pas grand sens. Et ça ne fait pas grand sens que VOTRE ministère de la Justice et VOTRE département d'Etat aient autorisé la mise à disposition du public d'armes imprimables en 3D", a commenté Ed Markey, sénateur du Massachusetts.

La majorité républicaine, opposée à un contrôle renforcé des armes mais proche de la NRA, restait plutôt discrète sur ce sujet.

Cody Wilson a lancé son combat en 2013, quand il a publié les plans du "Liberator". Tout en plastique, l'objet, qui a l'apparence d'un jouet, pouvait tirer une seule balle.

Ces schémas ont été téléchargés 100.000 fois avant que la police fédérale ne mette fin à leur libre accès.

Originaire de l'Arkansas et imprégné de la culture sudiste des armes, Cody Wilson entend faire de son projet Defense Distributed "un WikiLeaks des armes".

L'homme ajoute avoir été totalement séduit par les possibilités qu'offrent les imprimantes 3D.

Cette technologie révolutionnaire, également connue sous le nom de fabrication additive parce qu'elle consiste à superposer des couches successives pour former l'objet désiré, permet de confectionner chez soi, avec une imprimante en trois dimensions, toutes sortes d'objets, en métal, aluminium ou plastique.

(©AFP / 01 août 2018 05h36)

La Russie est au courant des plans militaires des Etats-Unis d’Amérique et de l’occident – Ministre russe des Affaires étrangères

La Russie est au courant des plans militaires des Etats-Unis d’Amérique et de l’occident – Ministre russe des Affaires étrangères
Moscou sait quelles actions militaires Washington et ses alliés occidentaux pourraient comploter, mais le pays est bien protégé, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
« Notre conscience de ce que les militaires des Etats-Unis d’Amérique et d’autres pays occidentaux nourrissent par rapport à la Fédération de Russie est garantie », a déclaré M. Lavrov aux participants du forum éducatif russe « Territoire des significations »(« Territory of Meanings ») tenu à 200 km de Moscou dans la région de Vladimir.
Les Etats-Unis d’Amérique ont activement déployé leurs systèmes de défense aérienne dans le monde entier, y compris aux portes de la Russie, dans les États baltes et au Japon. Mais le haut diplomate a déclaré que le pays ne devrait pas s’inquiéter « quoi qu’il arrive dans le monde », car sa sécurité est assurée. Il citait le président russe Vladimir Poutine et les nouveaux développements dans l’armée russe.
Tokyo prévoit de dépenser quelque 4,2 milliards de dollars au cours des 30 prochaines années pour installer et exploiter des systèmes radar des Etats-Unis d’Amérique sur le nouveau système de défense antimissile Aegis Ashore basé au sol.
Malgré les revendications japonaises, les systèmes visent à se protéger des missiles nord-coréens, la Russie a protesté à plusieurs reprises contre leur déploiement, le qualifiant de « disproportionné » et compromettant peut-être «la stabilité stratégique dans la partie nord du Pacifique». En 2017, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Ryabkov, a déclaré que l’apparition des systèmes sur les frontières orientales de la Russie est « quelque chose que nous ne pouvons certainement pas ne pas prendre en compte dans notre planification militaire ».
Lavrov a également abordé la réticence apparente de Washington à coopérer avec le reste du monde dans l’exploration spatiale. Ils bénéficient apparemment de l’absence de lois, tout en ne voulant pas les mettre en place. Alors que l’Europe et les pays en développement sont prêts à discuter du projet de traité visant à interdire les armes spatiales qui a été lancé par la Russie et la Chine, les États-Unis d’Amérique sont le seul pays à rejeter la proposition.
Les Etats-Unis d’Amérique ont déjà commencé à s’intéresser à la militarisation de l’espace. En juin, le président des Etats-Unis d’Amérique Donald Trump a ordonné la création d’une force spatiale en tant que sixième branche de l’armée des Etats-Unis d’Amérique, affirmant que «la domination des Etats-Unis d’Amérique dans l’espace» devrait commencer. La semaine dernière, la Chambre des représentants des États-Unis d’Amérique a approuvé la Loi sur l’autorisation de défense nationale (NDAA) de 716 milliards de dollars l’an prochain, qui prévoit notamment que le Pentagone élabore une «politique de guerre spatiale» d’ici la fin mars 2019.
Traduction : MIRASTNEWS
Source : RT
Photo: F-35 Joint Strike Fighters © Darin Russell / Reuters
(Pourquoi les Russes se réarment ? Tout simplement parce l'état profond américain soutenu par les européens dont la Pologne et l'Estonie mène une politique agressive au point de fleurter avec le déclenchement de conflits. Vous pouvez mesurer leur rage de voir leur conflit avec la Russie s'éloigner par l'hystérie médiatique déclenchée contre trump. Tous les milliardaires possédant des médias sont partie prenante de cette campagne qui jour après jour accumulent les attaques et veulent faire croire que c'est le peuple américain qui se soulève d'indignation. Soros a d'ailleurs tenté le coup de ses révolutions de couleur en allant même jusqu'à payer des manifestants, mais, sa tentative a fait long feu. D'ailleurs, son action pourrait être assimilée à une tentative de haute trahison, ce qui le coulerait définitivement et serait un coup de semonce pour cet état profond qui ne travaille pas pour le peuple américain, mais, utilise les pouvoirs régaliens de l'état qu'il s'est approprié, pour s'enrichir..note de rené)
(Pourquoi l'indignation internationale n'est pas à la hauteur de ce qui s'est passé pour l'Afrique du Sud ? note de rené)

Israël, où est votre indignation face à la légalisation de l’apartheid ?

Israël, où est votre indignation face à la légalisation de l’apartheid ?
Par Gideon Levy
Des dizaines de milliers de personnes sont venues protester contre la loi sur les mères porteuses. Les Palestiniens et les autres devront attendre leur tour
Environ 80 000 personnes, pour la plupart des jeunes, se sont rassemblées samedi soir sur la place Rabin. La plus grande place de Tel Aviv n’avait pas connu un tel rassemblement depuis longtemps ; certainement rien qui se voulait être une manifestation de contestation.
Le rassemblement a couronné une journée de manifestations au cours de laquelle des milliers de personnes ont défilé dans les rues. Les principales voies de communication ont été brièvement bloquées, et beaucoup de gens se sont mis en grève – la plupart avec la bénédiction de leurs employeurs, y compris certaines des plus grandes compagnies du pays. Après des années sans contestation publique généralisée d’une telle ampleur sur un quelconque sujet, la société israélienne a montré des signes de réveil de son profond sommeil.
Les plus de 160 Palestiniens non armés tués le long de la barrière de Gaza ; le siège cruel de la bande de Gaza ; la discrimination croissante contre les Arabes en Israël ; les défis auxquels sont confrontés les Israéliens handicapés, les demandeurs d’asile africains et les employés des usines israéliennes fermées – aucun de ces sujets n’a su susciter ne serait-ce qu’une fraction de la contestation qui a balayé Israël ce week-end. Loin de là.

Progrès pour la communauté LGBT

Alors qui a réussi à sortir Israël de sa léthargie d’indifférence ? La communauté LGBT. Les Israéliens sont descendus dans la rue, pour la première fois depuis des années, suite à l’exclusion des couples homosexuels (ou des hommes célibataires) de la loi sur la gestation pour autrui adoptée par la Knesset. Cela a provoqué un tollé qui perdure.
La communauté LGBT israélienne a parcouru un long chemin ces dernières années, devenant l’un des groupes les plus branchés, tendances et émancipés. Ses progrès sont le résultat d’un effort prolongé et ses réalisations sont une source de fierté.
Mais il reste encore beaucoup à faire. Les gays, les lesbiennes et les personnes transgenres en Israël font toujours l’objet de discrimination et sont loin de jouir d’une pleine égalité. Ils ne peuvent pas se marier dans leur propre pays et sont encore moqués dans certains cercles de la société. Toutefois, la distance qu’ils ont parcourue pour atteindre leur position actuelle de pouvoir, pour faire partie du consensus israélien, est impressionnante.
Des dizaines de grandes sociétés ont donc permis à leurs employés de faire grève dimanche. Elles ont soutenu cette marche par le biais de campagnes de relations publiques réalisées par des professionnels grassement rémunérés. Elles n’en ont pas fait de même pour les handicapés ou pour les demandeurs d’asile et certainement pas pour les Palestiniens sous occupation. Elles savaient que suivre la communauté LGBT était sûr ; l’égalité des droits pour les Israéliens LGBT fait maintenant partie du consensus. Le soutien à la communauté LGBT en Israël est le meilleur moyen d’apaiser sa conscience.
Il y a quelque chose de suspect dans cette ruée des entreprises vers la solidarité. Que cherchaient-elles exactement avec cette contestation ? La justice ? L’égalité ? C’est une blague. Vont-elles maintenant permettre à leurs employés de manifester et de faire grève pour d’autres causes, vont-elles permettre à chaque employé de suivre son cœur ? Encore plus drôle.
Ce sont néanmoins des questions insignifiantes. La communauté LGBT a réussi à engager le secteur économique dans sa lutte ; bravo pour la puissance de sa campagne.

La zone de confort d’Israël

Ce qui reste très important aujourd’hui, c’est l’ordre des priorités pour la société israélienne, sa boussole sociale et morale, sa conscience collective. Israël s’est mis en grève pour une question qui, objectivement, ne figure pas parmi les causes de contestation les plus pressantes – la gestation pour autrui – pour un groupe qui ne figure pas en tête de la liste des marginalisés, opprimés et discriminés dans le pays : la communauté LGBT.
La vérité est qu’aujourd’hui, il existe peu d’autres groupes aussi puissants et ayant d’aussi bonnes relations que la communauté LGBT. Le succès relatif de ce groupe n’indique rien sur son devoir de continuer la lutte pour ses droits, ni sur la justice de son chemin.
Cependant, la grève révèle tout ce qu’il y a à savoir sur la société israélienne, qui a choisi une fois de plus de fuir vers sa zone de confort, où aucun prix n’est à payer pour la contestation, toujours dans le domaine du permis et de l’accepté – où il s’agit seulement d’Israël se sentant bien, améliorant son image, et, surtout, nettoyant les couches de crasse qui souillent sa conscience en raison de ses autres crimes et maladies.
des pro-LGBT participent à une manifestation à Tel Aviv, le 22 juillet 2018 (AFP).
des pro-LGBT participent à une manifestation à Tel Aviv, le 22 juillet 2018 (AFP).
Israël aurait dû faire grève, avec le soutien des principales sociétés du pays, contre la loi sur l’État-nation qui a été approuvée la semaine dernière à la Knesset. Ils auraient dû faire grève en signe de solidarité avec les résidents arabes de ce pays après que la Knesset leur a craché au visage tout en leur remettant un avis législatif officiel : vous êtes des citoyens de seconde zone ici.
Quelle guérison profonde, quelle infusion d’espoir aurait été produite par une grève de cette envergure, par solidarité avec Sakhnin et Nazareth, Umm el-Fahm et Taibeh, et en signe de solidarité avec tous les citoyens arabes d’Israël pour qui la loi sur l’État-nation était un coup bas.
Quelle atmosphère de camaraderie aurait pu s’ensuivre ; quel fruit précieux récolté pour toute la société aurait pu donner une démonstration de solidarité dans ce sens. Toutefois, cela exigerait une dose de courage et une boussole morale claire – deux choses qui manquent parmi les entreprises leaders du pays comme dans la société israélienne dans son ensemble.

Endoctrinés et haineux

Personne ne s’attend plus à ce qu’Israël organise des manifestations de masse contre l’occupation, le siège ou les colonies dans les territoires : presque tout le monde en Israël est trop endoctriné, haineux et anxieux pour le faire.
Cependant, la loi sur l’État-nation, adoptée quelques heures après la loi sur la GPA, est de loin la plus cruciale, fatidique, outrageante et discriminatoire, celle qui exclue le plus. Elle ne prévoit pas de fardeau sur le droit de devenir parents. Elle légifère un fardeau sur l’appartenance à votre propre pays. C’est, pour certains Israéliens, un repère qui marque leur fin de l’appartenance ici. Il signale à tous les Israéliens qu’à partir de maintenant, ils vivent dans un État d’apartheid – non seulement en pratique, mais aussi d’un point de vue législatif.
La direction de cette tendance est également différente. La communauté LGBT est sur la voie du succès. Une autre manifestation, une autre élection et la gestation pour autrui – ce problématique chemin vers la parentalité parfois considéré avec plus de révulsion que la prostitution – sera également approuvée pour les hommes.
La législation contre les Arabes nous pousse exactement dans la direction opposée. La loi sur l’État-nation est seulement un avant-goût de ce qui va arriver. Il y a une pente glissante évidente droit devant, et rien pour arrêter la chute. Une contestation de masse aurait pu signaler un changement et stopper l’avalanche.
La loi sur l’État-nation intéressait toutefois relativement peu d’Israéliens, et en a fait descendre encore moins dans les rues, bien qu’elle ait dû toucher la conscience de tout Israélien – juif ou arabe – qui se soucie du genre de pays où il vit, du genre de régime sous lequel il vit.
La loi sur l’État-nation a tracé la voie qu’Israël emprunte, définissant par des mots, en droit, ce qu’on savait déjà : Israël est un État d’apartheid, pas seulement dans les territoires occupés, mais dans tout le pays entre le Jourdain et la Méditerranée.

Contestation d’évasion

Ce fait n’a pas indigné la plupart des Israéliens, ni ses chefs d’entreprise ni ses citoyens. Au fond de leur cœur, peut-être, ils savent à quoi tend leur pays, mais n’ont pas le courage de résister au troupeau galopant qui soutient ce gouvernement d’extrême droite.
C’est peut-être pour cette raison que ces entreprises ont si bruyamment soutenu le droit des gays à la gestation pour autrui. Peut-être pensaient-ils que s’ils se joignaient à cette lutte relativement plus marginale, leur conscience les troublerait moins à l’avenir. Ou peut-être qu’ils espéraient nettoyer la tache de leurs crimes vraiment importants. Mais c’est une illusion, bien sûr.
L’incroyable fuite, le déni et la répression d’Israël sont visibles partout : dans l’apathie à propos de l’occupation, dans l’ignorance, dans les mensonges que les gens se racontent, et dans l’indifférence face à ce qui se passe – et désormais dans les mouvements contestataires.
C’est un phénomène nouveau et fascinant : la contestation pour fuir la réalité.
C’est ce qui s’est passé cette semaine en Israël. Imaginez ce que nous aurions pensé si les blancs en Afrique du Sud, à l’époque de l’apartheid, étaient descendus dans la rue pour défendre le droit des hommes à devenir parents grâce à la gestation pour autrui, tandis que la population noire continuait à vivre sous un régime malfaisant. C’est exactement ce qui s’est passé en Israël cette semaine.
Le vrai opprimé peut attendre. Israël participe à la marche des fiertés.

Parkinson : un traitement révolutionnaire essayé sur l'homme

Des chercheurs japonais ont annoncé lundi qu'ils allaient procéder au premier essai d'un traitement de la maladie de Parkinson par des cellules souches « iPS ».

Publié le  | Le Point.fr



L'annonce est pleine d'espoir. Des chercheurs japonais ont annoncé lundi 30 juillet qu'ils allaient procéder au premier essai sur l'homme d'un traitement de la maladie de Parkinson par des cellules souches dites « iPS ». Une équipe de recherche de l'Université de Kyoto prévoit d'injecter dans le cerveau de patients cinq millions de cellules souches pluripotentes « iPS » (pour induced pluripotent stem cells) capables de donner n'importe quel type de cellule, a précisé l'université dans un communiqué. Ces cellules iPS provenant de donneurs sains se développeront en neurones producteurs de dopamine, un neurotransmetteur intervenant dans le contrôle de la motricité.
La maladie est marquée par la dégénérescence de ces neurones et se traduit par des symptômes qui s'aggravent progressivement tels que des tremblements, une rigidité des membres et une diminution des mouvements du corps. Elle touche plus de dix millions de personnes dans le monde, selon la Parkinson's Disease Foundation américaine. Les thérapies actuellement disponibles « améliorent les symptômes sans ralentir la progression de la maladie », explique cette fondation. Ces nouvelles recherches ont pour objectif de faire régresser le mal. L'essai clinique avec sept participants âgés de 50 à 69 ans commencera mercredi 1er août. L'université surveillera l'état des patients pendant deux ans.

Le traitement déjà testé sur des singes

Cet essai fait suite à une expérience réalisée sur des singes avec des cellules souches d'origine humaine qui ont permis d'améliorer la capacité de primates atteints d'une forme de Parkinson de faire des mouvements, selon une étude publiée fin août 2017 dans la revue scientifique Nature. La survie des cellules greffées, par injection dans le cerveau des primates, a été observée pendant deux ans, sans aucune apparition de tumeur.
Les cellules souches pluripotentes induites (iPS) sont des cellules adultes ramenées à l'état quasi embryonnaire en leur faisant de nouveau exprimer quatre gènes (normalement inactifs dans les cellules adultes). Cette manipulation génétique leur redonne la capacité de produire n'importe quel genre de cellules (pluripotence), selon le lieu du corps où elles sont ensuite transplantées.
En septembre 2014, les travaux de l'équipe de Masayo Takahashi, une professeure de l'institut public Riken, ont permis d'implanter dans l'œil d'une patiente, une femme de 70 ans, un mince film de cellules créées à partir de cellules iPS, elles-mêmes issues de cellules adultes de la peau du bras de cette personne. Il s'agissait de traiter une des formes de la maladie oculaire appelée dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA), la première cause de cécité des plus de 55 ans dans les pays industrialisés. L'usage de cellules iPS ne pose pas de problèmes éthiques fondamentaux, au contraire des cellules souches prélevées sur des embryons humains.

(En fumant un joint ou en avalant de l'huile de cannabis, ils récupèrent leur fonctions vitales. Méthode pratiqué en Israël avec succès. note de rené)
Petite réflexion sur l'affaire benalla qui secoue la France.

Pourquoi, les médias s'en prennent-ils avec un tel acharnement à macron alors qu'il suit sa feuille de route sans faille, de finir de vendre l'état France. Si, la chaîne privée BFM de  patrick drahi, franco-israélien, s'en prend méchamment à lui, je ne vois qu'une explication, il a refusé de transférer l'ambassade de France en Israël à Jérusalem. Autrement, pourquoi, drahi s'en prendrait-il à lui ?

rené
Réfléchissons sur les inter-actions, mes chers cinq lecteurs.

Les océans inter-agissent avec l'atmosphère et réciproquement, qui inter-agit avec la surface de la planète et réciproquement créant les courants atmosphériques et déchaînant leur force sur la surface. La surface de la planète influence la couche basse de l'atmosphère qui néanmoins inter-agit avec la couche haute et réciproquement. Le soleil inter-agit avec la surface de la planète et son atmosphère qui inter-agissent avec le reste.
Tout est question d'équilibre, tout est question de dosage et de répartition à travers de millions et de millions d'inter-actions qui font de notre environnement un foyer de vie.
Mettre le souk en agissant sur le climat, en modifiant un ou plusieurs facteurs qui font qu'actuellement avec les catastrophes naturelles habituelles, la vie soit agréable, c'est transformer ces équilibres en chaos, sans savoir, comment cela inter-agira avec nous, mais, en étant certain que cela ne soit pas dans le bon sens.
Pourtant, nos milliardaires avides d'argent le commette tous les jours ce souk sans que nous ne disions rien et nous allons nous en mordre les doigts très bientôt.

rené

Selon Noam Chomsky, l’ingérence dans la politique américaine vient surtout d'Israël et non de Russie

Selon Noam Chomsky, l’ingérence dans la politique américaine vient surtout d'Israël et non de Russie© Majed Jaber Source: Reuters
Noam Chomsky en Jordanie en 2010.
Dans un récent entretien, le célèbre linguiste a exprimé ses doutes quant à l’ingérence russe présumée dans le processus électoral américain, qualifiant l'obsession des médias à ce sujet de «blague», avant d'accuser d'interférence... Israël.
«Est-ce que les Russes ont interféré dans nos élections ? Cette question a monopolisé l’attention des médias [...] c’est une vaste blague», dénonce l’intellectuel américain Noam Chomsky, sympathisant du mouvement anarcho-syndicaliste, dans un long entretien accordé à Democracy Now, un média américain contestataire le 30 juillet. Il faisait alors références aux accusations d'ingérence russe dans l'élection présidentielle américaine de 2016, qui agite toujours autant la presse américaine.
L’intervention israélienne dans le processus électoral américain dépasse largement ce qu’ont pu faire les Russes
Selon le penseur et linguiste, «quoi que les Russes aient fait [lors de la présidentielle américaine], cela compte à peine» à côté de ce qu’un autre Etat fait «ouvertement, effrontément et avec beaucoup de soutien». 
«L’intervention israélienne dans le processus électoral américain dépasse largement ce qu’ont pu faire les Russes», a assuré Noam Chomsky. L'intellectuel a pointé du doigt le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, qu’il accuse notamment de s’être adressé directement au Congrès américain pour affaiblir les prérogatives du président américain en 2015, pendant le mandat de Barack Obama.
«Est-ce que Vladimir Poutine est allé s’adresser au Congrès pour tenter d’infléchir la politique américaine, sans même en informer le président ?», a-t-il questionné.
Noam Chomsky fait référence à un déplacement du chef du gouvernement israélien répondant à l’invitation du président de la Chambre des représentants des Etats-Unis, John Boehner, en 2015. Benjamin Netanyahou s’était directement adressé au Congrès pour évoquer l’accord sur le nucléaire iranien, sans en référer officiellement à la Maison Blanche, déclenchant en conséquence la colère du président américain de l'époque. 
«Voici juste une infime partie de cette influence écrasante. Si vous vous intéressez à l’influence étrangère dans les élections, certaines zones sont à observer», a affirmé Noam Chomsky. Il a conclu sa réflexion sur l’attention démesurée accordée par les médias à des sujets «marginaux» alors que de graves problèmes sont passés sous silence, comme les décisions de Donald Trump relatives au climat et au réchauffement climatique qu’il juge «réellement destructrices». «Voici le genre de choses dont on devrait discuter», a-t-il estimé.

Afrique du Sud : les rhinocéros reçoivent des prothèses en résine pour lutter contre le braconnage

    source : Vivre Demain
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Crédit photo : Shripal Daphtary - Unsplash
Dans une réserve sud-africaine, les cornes des rhinocéros sont sciées et remplacées par des prothèses synthétiques. Le but est de les protéger des braconniers qui sévissent dans la région.

Un Français consacre ses terres à la protection des rhinocéros

En Afrique du Sud, dans la région de Karoo, une réserve animale accueille les animaux blessés, malades ou orphelins. Damien Vergnaud la dirige. Il s’agit d’un Français qui a décidé de consacrer ses dix mille hectares de savane aux espèces emblématiques du continent africain, dont la plupart sont menacées à l’image du rhinocéros ou du guépard.
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Crédit photo : Glen Carrie – Unsplash
Des vertus aphrodisiaques (et parfois magiques) sont prêtées aux cornes de rhinocéros. Ces derniers sont donc traqués et tués par des braconniers cherchant à gagner d’importantes sommes d’argent. Et pour cause : le kilogramme de corne se revend soixante-dix mille euros sur le marché noir. Cela représente un coût deux fois supérieur à celui de l’or. Ce trafic illégal génère des massacres silencieux, mais bien réels au sein des populations de rhinocéros. Durant l’année 2014, ce sont 1 200 individus qui ont été tués en Afrique du Sud, ce qui équivaut à plus de trois par jour.

Remplacer les cornes par des prothèses

Pour protéger les rhinocéros des attaques, Damien scie leurs cornes et les remplace par des prothèses en résine. Pour ce faire, le directeur et son équipe repèrent les bêtes encore munies de leur corne depuis un hélicoptère. L’animal est ensuite endormi par une fléchette hypodermique. Le produit n’agit qu’une demi-heure, ce qui laisse peu de temps pour scier la corne et la remplacer.
prothèses
Crédit photo : Jacob Brogdon – Unsplash
À l’aide d’une tronçonneuse et d’une perceuse, l’équipe s’attelle à ôter la corne du rhinocéros. Le vétérinaire est catégorique : l’animal ne sent rien. La matière synthétique qui vient alors remplacer la corne durcit en l’espace de quatre minutes. Ainsi, le Français met sa technique à disposition des autres réserves et parcs souhaitant prendre des mesures de protection pour les rhinocéros.
Source :