jeudi 30 juin 2011

salut à toutes les victimes des lobbies, dont, moi, en premier.

Parfois, mes trois chers lecteurs, je me demande pourquoi dans le cas de kadhafi, nos gouvernements, les médias, l'Otan tentent de nous pilonner de propagande afin de justifier leur intervention.
Pourquoi, au fait ?
Nous sommes tous d'accord pour qu'il dégage. Alors, pour une fois, il pourrait simplement nous servir la vérité. En arrêtant déjà de nous la faire, "On y arrive, on y arrive !"
Effectivement, ils vont y arriver, sauf que ça va coûter cher et que cela va être long. Avec le risque, comme en Côte d'Ivoire, de l'installation d'une guerre civile larvée qui s'inscrive dans la durée.
Alors, pourquoi, nous bombardent-ils avec cette propagande ?
Peut-être, parce qu'ils le font tellement à tous les niveaux, que quelque soit l'objet, ils n'arrivent plus à communiquer autrement.
Prenons par exemple les états qui s'entreprisent (nouveau verbe pour dire qu'une institution adopte les règles de fonctionnement d'une entreprise privée), la propagande qu'ils nous renvoient, sert à justifier le basculement des devoirs de l'état envers le citoyen au bénéfice du secteur privé qui va pouvoir encore plus s'engraisser joyeusement.
Là, on peut dire qu'il y a rafales massives de scud dans notre direction. Et, tous les outils au service du gouvernement et du secteur privé se mettent de la partie afin de neutraliser tout sens critique chez le citoyen lambda. Pour l'amener au final à une posture de soumission.
Et, pour ce faire, la propagande, désormais, passe par des sociétés privées de communication, comme si, nous n'étions plus que des produits à cerner de manière à trouver l'angle qui permette de mieux pigeonner le consommateur, pardon, le citoyen.
Et, ils en arrivent à une telle déformation, à force de s'intoxiquer eux-même avec leur marketing, que tout sujet est soumis à la même méthode de communication.
Et, c'est bien pour cela que je leur dis, "STOP !"
Au moins pour la Libye, stop, nous sommes d'accords. Alors, la propagande, sérieux, vous pouvez laisser tomber !
Par contre, cela soulève une question intéressante concernant cette guerre que les riches sont sur le point de gagner, "La communication, au service marketing donc en autre du lobbying utilise-t-elle la même méthode ?"
Peut-on la repérer dans ses analogies concernant des produits différents, le produit commercial et le produit humain ?
Dans ses tics, en quelque sorte.
Mais, voilà, comme mon blog, je le reprends en cours de journée, jusqu'au soir, lorsque je n'est pas le temps, et, évidemment, j'ai oublié ce que je voulais développer au final. Donc, mon truc, c'est passer à autre chose. Donc, ce message pour les écologistes, le combat en France contre les gaz schisteux demandera le sacrifice de la vie de militants.

(source : le Quotidien du Peuple)

"La Chine introduit des appels d'offres publics pour promouvoir l'exploration de gaz de schiste. (30.06.2011)

Le ministère chinois du Territoire et des Ressources lancera un deuxième appel d'offres public pour la vente des droits de prospection de gaz de schiste plus tard cette année, suite au premier appel d'offres qui a eu lieu lundi, a rapporté jeudi le quotidien Shanghai Securities News.
Le deuxième appel d'offres public devrait ouvrir partiellement le secteur aux sociétés étrangères, selon le journal.
Dans l'objectif de mieux gérer les ressources pétrolières et gazières du pays, le ministère tente de promouvoir l'industrie minière de gaz de schiste et de changer la structure énergétique grâce à la vente par appel d'offres, indique le journal en citant des experts.
Selon le journal, le premier appel d'offres public concernait la vente des droits de prospection de gaz de schiste dans quatre régions, dont la province du Guizhou et la municipalité de Chongqing, dans le sud-ouest de la Chine.
Les géants pétroliers du pays, soit PetroChina, Sinopec et China National Offshore Oil Corp comptent parmi les enchérisseurs du premier appel d'offres public. Les résultats des enchères seront rendus publics en juillet, selon le journal."

Perso, j'étais prêt à le faire dans mon pays, sacrifier ma vie pour une cause juste. A votre tour, maintenant.
A bientôt.
René.

PS : Bonjour à Astrid au Canada et trop fatigué pour corriger.

mercredi 29 juin 2011

Oui, mes trois chers lecteurs, pas trop envie d'écrire aujourd'hui.
A part, en ce qui concerne notre ministre de l'écologie qui n'a pas manqué une occasion pour critiquer Borloo, lorsqu'il était à sa place et elle, sa secrétaire d'état au sujet des permis qu'il a accordé concernant l'exploitation de gaz de schiste. Elle n'est pas mieux finalemant, et, à mon avis, sans doute sera pire.
En ce momet, elle fait faire des pieds et des mains à son ministère pour annuler une décision du tribunal administratif de Marseille qui a annulé un permis de construire d'une star de la chaîne de télévision appartenant à Bouygues, sur un terrain classé des Alpilles, pour ne pas le nommer Michel Drucker.
Ce type, vu sa notoriété, s'imagine, comme les politiques français, dans la toute puissance.
L'environnement protégé, il n'en a rien à foutre !
Le maire de sa commune, UMP, évidemment, n'a même pas respecté la décision du tribunal d'arrêt des travaux.
Eh, oui, mes trois chers lecteurs, politiques, financiers, Tapie et son fils qui casse la gueule à un conducteur qui ne l'a pas laissé passer parce qu'il n'avait pas la priorité, le fils sarko qui rentre dans une voiture avec son scooter en faute et n'est pas condamné. Tous ces gens dans la toute puissance, dans le mépris des petits et des lois.
Alors, dans le même filon, notre ministre protège, en défaveur d'un site classé dans la commune d'Eygalière, un délinquant de l'environnement.
Ah, oui, c'est vrai, elle a été sans doute interviewé dans son émission.
Ah, oui, mais, lui, il est connu, mes trois chers lecteurs, pas nous !
Bientôt, en France, on en verra à nouveau les voleurs de pain en prison comme à l'époque des misérables, roman écrit par Victor Hugo.
Bien, NKM, comme les journaux l'appelles, tu t'es permise de critiquer Boorlo lorsqu'il était ton ministre.
Il est vrai que tu n'a pas encore fait pire que lui, sauf que la finalisation des droits d'exploitation de gaz de schiste dépend désormais de toi.
Je suis sûr que tu vas nous surprendre.
Mais, ce n'est pas seulement ce que tu fais. Hélas, non !
Comme, tu veux te faire réélire dans ta circonscription qui se trouve sur la route des avions qui vont aux aéroports du Bourget, de Roissy et d'Orly, tu veux leur imposer une hauteur d'approche de 300 mètres d'altitude en plus, ce qui renverra les nuisances, hors de sa circonscription...chez les autres, qui sont également maires UMP, ce qui ne leur plaît pas du tout. (source : le Canard Enchaîné du 29 juin 2011)
Disons qu'elle a un sens sarkozien de son ministère et dire qu'elle s'est permise de critiquer son ministre de tutelle.
Une histoire à mourir de rire.
Mais, il est vrai que le nouveau ministre de l'économie qui remplace Christine Lagarde, nommée au FMI, va nous faire rire à fond la caisse, vu qu'il n'a pas les épaules et ni l'imagination, bridée d'ailleurs par sarko pour faire face à la crise qui ne s'annonce plus, mais, qui s'approche.
Au moins, avec Lagarde au Fmi, on n'est sûr qu'elle fera pire que strauss kahn qui en a fait déjà beaucoup pour appauvrir les populations européennes, malgré ses dires mensongers comme quoi, il avait changé l'esprit du FMI.
A se demander, pourquoi le Parti Socialiste n'exclue pas les stausskahnien dont cet imbécile de Vall.
Voilà, cela sera tout pour aujourd'hui, et comme, je suis fatigué, je ne corrige même pas.
René.

mardi 28 juin 2011

Salut à la manipulation étatique. Si, on l'accepte pour la Libye, on l'accepte pour nous !

Le mandat d'arrêt international de la CPI contre le colonel kadhafi et son fils said al islam vont peut-être poser question aux dirigeants africains. Comme peut la poser l'interventionnisme ouvertement impérialiste de la France en Afrique et la mise en coupe réglée de la Francafrique par les copains de sarkozy.
Bon, deux mandats d'arrêts sont lancés et.....alors !!!
Le président soudanais est sous le coup d'un mandat international de la CPI et cela ne l'a pas empêché de reconnaître le résultat du référendum sur l'indépendance du sud.
Et, cela ne l'empêche pas de voyager en Afrique, dans les pays musulmans et de serrer la main à un ministre français.
Poutine, le président russe a laissé son armée commettre pas mal d'excés en Tchétchénie, pourtant, aucun mandat de la CPI n'a été lancé contre lui.
Peut-être que ces mandats ne s'adressent qu'aux dirigeants des pays militairement aux abois.
Pourtant, kadhafi, militairement affaibli a toujours assez de frics pour payer des mercenaires. Et, comme disait un tchadien à l'un de ses compatriote travaillant en France, "Viens, Lybie, il y a un tas de pognon à se faire !"
Evidement, vu qu'en Lybie, il peut se faire du fric, vite fait et énormément plus qu'en vidant les poubelles à Paris.
Et, comme kadhafi a toujours énormément de fric.
Il ne risque pas de manquer de petits soldats.
Et, si, l'Algérie le ravitaille en munitions et armes lourdes, il est parti encore pour longtemps.
Alors, entre-nous, le mandat d'arrêt de la CPI, c'est de la propagande pour nous faire croire qu'il est cerné. Alors, qu'en réalité, c'est les moyens financiers et militaires de l'Angleterre et de la France qui sont cernés par la pénurie menacante.
Ah, là, là, mes trois chers lecteurs, n'oubliez surtout pas que la propagande n'est pas dirigée vers les lybiens, mais, vers vous.
Alors, que la crise menace et qu'ils nous imposent des politiques de rigueur qui vont détruire avant tout les dispositifs d'aide socile, mais, en cela, ils en sont tous d'accords, il faut en plus qu'ils aillent faire joujou avec leurs petits missiles.
Par contre, ce qui est plaisant au final, c'est que les djihadistes lybiens ou de l'Aqmi se battent du côté des "croisés".
Et, pour finir, il n'est pas d'habitude que dans la culture bédouine, le fils trahisse le père. Qu'une tribu trahisse l'autre pour préserver ses intérêts, cela s'est vu et se verra.
C'est bien pour ça que kadhafi a toujours appuyé son pouvoir sur la relation de clientélisme.
Demandez à sarko, il en connaît un rayon.
A bientôt.
René.

lundi 27 juin 2011

Alors, mes trois chers lecteurs, qu'avaient-vous pensé de mon idée de considérer les agences de notation comme des organisations criminelles ?
DS
Rien ?
Pourtant, les maffias n'ont que comme maître, "Making monney".
Les agences de notation, mieux que la maffia, se mettent au service de la finance pour faire du fric, pareil.
La maffia corrompt, les agences de notation n'ont même pas à corrompre pour le bénéfice des places de notation, les états se mettent à genoux devant elle.
Qu'elle est la différence entre le deux ?
Aucune, mes trois chers lecteurs, car, dans les deux cas, c'est les petits qui payent.
D'un côté, c'est légal, de l'autre, cela ne l'est pas.
Même, si, l'argent sale a sauvé un certain nombres de banques, en toute connaissance des états.
Pourtant, les agences de notation ne servent que les places financières pour qu'elles gagnent encore plus de fric.
Point final.
Est-ce que cela n'est pas criminel, lorsqu'avec l'aide de "leur Europe" et du FMI, en Grèce, l'état diminue le montant des salaires et des retraites.
Ce qui est arrivé en Irlande, va arriver en Espagne, au Portugal et bientôt en France.
N'est-ce pas un acte criminel, ce qu'a commis strauss kahn et compagnie !
Quelle différence avec les maffias, à part appauvris les populations, à leur profit.
Et, surtout, qu'ils n'oublient pas, les classes moyennes sont mortes et ceux qui s'imaginaient être au dessus, sont également morts.
Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
Sauf, un souhait, continue sarko !
René.

PS : Tout ça, pour dire qu'ils nous manipulent pour la Libye et qu'ils nous manipulent pour la crise, simplement pour nous faire accepter de devenir encore plus précaire. Les socialistes dans le même panier.

dimanche 26 juin 2011

Aujourd'hui, peu de mots.
Cependant, une réflexion, "Est-ce que les agences de notation qui par leur classement exposent clairement les états à la faillite, ne sont pas des organisations criminelles ?"
Et, ce sera tout pour aujourd'hui.
René.

samedi 25 juin 2011

Désolé, mes trois chers lecteurs, j'ai zappé la lettre pendant deux jours, je m'y remets aujourd'hui.)

Alors, alors, qu'est-ce qu'il se passe avec l'OTAN en Lybie, après les tentatives toujours renouvelée de liquider kadhafi et sa famille, elle s'attaque aux civils. Cela s'appelle des dégâts collatéraux.
Mais, la question est de savoir, si, ces dégâts collatéraux ne serait pas une volonté déguisée de terroriser les soutiens civils de kadhafi.
En tout cas, si, ces dégâts collatéraux sur les civils se poursuivent, la question pourra effectivement se poser. Car, cela correspondrait à une politique volontariste de pression sur les populations qui demeurent du côté du génial leader.
Une sorte de fuite en avant devant la résistance du leader maximo et de ses affidés. Ce qui traduirait une angoisse diffuse chez les politiques, notre président national et le premier ministre anglais, que l'intervention ne s'enlise dans la durée, au delà de 2012. Parce que cette guerre coûte cher, mes trois lecteurs et si, elle dure nos gouvernements n'ont pas les moyens financiers, surtout, vu la crise qui s'annonce, de la soutenir.
La durée joue en faveur de Kadhafi et il le sait.
L'affolement qui risque de gagner l'état major de l'Otan pourrait l'amener à accepter un pourcentage plus important de dégâts collatéraux dans ce but bien précis, augmenter la pression sur les civils qui soutiennent le régime.
Bon, à part ça, je voulais vous dire mes trois chers lecteurs que je suis sur un projet de roman ou de scénario de film.
Le sujet, des pirates informatiques qui rentreraient dans le système des banques les plus importantes, qui s'approprieraient les données des comptes les plus riches et qui videraient les comptes pour les distribuer à des millions de comptes courants dans le monde en ayant au préalable évidemment piraté des comptes dans les pays émergents ou sous développés. De nouveaux robin des bois, en quelque sorte, adaptés à notre époque.
Alors, qu'en pensez-vous, mes trois chers lecteurs, n'est-ce pas une bonne idée de scénario ?
Et, sur ce, je vous laisse y réfléchir, parce que, les riches se retourneront contre les banques qui se retourneront contre qui ?
D'où, cette idée de roman ou de scénario, d'un remix de Robin des Bois, à la sauce moderne.
Qu'en pensez-vous, mes trois chers lecteurs, parce que dans l'idée qui me travaille, en tant qu'auteur, c'est que la redistribution intéressera autant les riches que les pauvres, vu que nos Robins des Bois ne pourront pas vérifier sur quel compte l'argent atterrira.
Voilà, c'est une idée qui me travaille, peut-être que j'ai besoin de reconnaissance et que je voudrais bien me retrouver à Hollywood pour les oscars.
D'accord, ,mes trois chers lecteurs, je suis minable, mais, j'ai soif de reconnaissance sociale.
A bientôt.
René.

mercredi 22 juin 2011

Salut au monde nouveau qui s'annonce après l'implosion de l'ancien !

Bon, aujourd'hui, pas trop inspiré, même par les candidats qui se bousculent au portillon pour la prochaine élection présidentielle en France.
Parce que, côté socialiste, on attend quelque chose qui nous fasse vibrer, qui nous fasse espérer qu'ils ne seront pas simplement dans la gestion de la crise de l'ultra-libéralisme.
Autrement, leur candidat ne sera élu que par défaut parce que, même à droite, ils ne supportent plus sarko.
Pour l'instant à l'UMP, ils s'imaginent que sarko sera élu parce qu'en face, il n'y a personne d'envergure. Eh, bien, je leur dis, le rejet de votre candidat est tel que beaucoup à droite voteront malgré tout pour l'adversaire, même, s'il leur paraît être sans envergure.
Mais, il faut que les socialistes nous affirment qu'ils reviendront sur les lois iniques initiées par ce président. Et, qu'ils feront payer les riches, supprimeront les niches fiscales que strauss kahn a initié, lui aussi, lorsqu'il était ministre de l'économie de Jospin.
Qu'ils ne brimeront pas les petites gens, qu'ils obligeront les entreprises à embaucher en contrat à durée déterminée plutôt qu'exploiter en contrats précaires ou en stages payés au RSA. Enfin bref, qu'ils, qu'ils, qu'ils seront surtout honnêtes et pas hâbleurs et pas menteurs.
Bref, qu'ils n'adopteront pas une posture strauss kahnienne.
Sauf que de toute façon, quelque soit leur discours le nombre d'abstentionnistes va augmenter.
Parce que nous sommes tous dégoûtés de tous ces politiques imbus d'eux-mêmes, dans la toute puissance et développant dans leur discours un mépris insupportable.
Mais, s'abstenir, cela veut dire aussi tourner le dos à tout cela. Cela veut dire le faire consciemment en organisant un mode de vie qui puisse exister en parallèle en s'arrangeant pour croiser la route de l'autre société qu'occasionnellement.
C'est être dans des conditions de ne pas payer l'impôt comme le font les riches afin d'utiliser l'argent économisé pour vivre dans une entre-aide qui nous permettent de nous passer de la plupart des services inscrits dans un cadre légal. C'est aussi, profiter de l'état en revendiquant le RSA, comme les riches revendiquent les niches fiscales et les entreprises, les subventions de l'état.
En pratiquant la fuite de leurs capitaux ou la non déclaration fiscale, ils ne participent pas à la construction de la nation, pour ne pas dire de l'état. Pourquoi, nous ne ferions pas la même. Sauf, qu'au contraire d'eux, nous ne ponctionnerions que les miettes. Mais, si, l'on s'organise tous dans l'entre-aide, ce peu là, nous suffira.
Et, au moins, ce sera toujours ça qu'ils ne voleront pas.
Si, nous sommes nombreux, nous pouvons le faire et l'état se délitera tout seul entre des rapaces qui s'accaparent toutes ses ressources et nous, qui ne voudrons plus jouer le jeu.
Pour ce faire, il faudra que chacun de nous, pose à un moment un choix de vie, rester pour vivre dans le stress de perdre sa "situation" ou vivre ou frôler la misère et l'isolement et vivre plus libre dans un faisceau de réseaux d'entre-aide qui palliera largement la défaillance de l'état.
Bien sûr, vous me poserez la question, "Mais, ce choix de vie, quel sera-t-il ?"
Et, naturellement, l'autre question angoissante, "Comment, allons-nous faire ?"
Et, oui, je le reconnais, si, je travaille et que je gagne un salaire qui me permet juste à vivre, c'est un salaire quand même, une sécurité temporaire et sauter le pas peut être dure.
En effet, comment puis-je dire à ma femme et à mes enfants, "Venez-nous partons !"
Vers quelle terre promise, pouvons-nous immigrer à l'intérieur de notre pays ?
Et, bien, je vous le dis, moi, c'est cette terre promise qu'il faut proposer, mettre en place avec les réseaux de solidarité et surtout les développer pour qu'ils puissent couvrir tous les services qu'un citoyen peut attendre. Sauf, que dans ce cas de figure, il sera un citoyen qui participe, propose, change et améliore et son parcours et celui des autres. Pas de police, pas d'armée. Et, tout cela à l'intérieur de leur société.
De toute façon, l'état UMP ne nous laisse pas d'autres choix et le projet socialiste ne nous apporte plus de rêve.
Alors, si, vous êtes partants, je vous invite à réfléchir avec moi. Car l'important, évidement, c'est de dire, mais, ressasser est destructeur de la volonté de changer. L'important, oui, l'important, c'est de poser des actes !
A bientôt.
René.

mardi 21 juin 2011

Salut à la connerie qui couvre notre planète. Si, elle n'existait pas, nous ne serions pas ce que nous sommes, des hommes.

Et, voilà, mes trois chers lecteurs, le gouvernement français n'arrête pas, à l'image de son grand leader, de pratiquer le double langage, "Dire et faire le contraire".
Il continue obstinément à défendre les revenus éhontés des banquiers qu'ils se font sur le dos des actionnaires et des comptes courants.
Sarko fait des annonces pour nous faire prendre des vessies pour des lanternes et son gouvernement fait le contraire.
Il annonçait vouloir réguler les pratiques immorales et injustifiées des banques concernant les bonus, les retraites et les salaires et au contraire, il s'arrange pour les protéger, même contre les directives européennes.
Mais, lorsqu'il s'agit de s'attaquer aux petites gens, alors, ils sont là et bien là. Et, même, ils tentent de leur faire croire que c'est pour leur bien.

(Source : Alternatives Economiques)

Rémunération des banquiers : le double discours français

Entretien avec Pascal Canfin, député européen Europe écologie – Les Verts,
Propos recueillis par Christian Chavagneux
Article Web - 13 mai 2011

Selon les informations du député européen Europe écologie - Les Verts Pascal Canfin, le gouvernement français veut éviter de contraindre les rémunérations des dirigeants des banques françaises. En contradiction avec les demandes du G20 et de la loi européenne qui réclament que les parts fixes et variables des rémunérations soient « équilibrées », il a laissé la porte ouverte à une distribution sans limite de la part variable. Une mesure aux conséquences doublement dommageables.

Le cabinet de Christine Lagarde a contesté votre interprétation de la transcription de la loi européenne. La maintenez-vous?

Oui, je la maintiens. La transposition et l'application de la directive par la France sont clairement en contradiction avec l'esprit et la lettre de la directive. D'ailleurs, le cabinet de Christine Lagarde s'est gardé de faire une réponse précise sur le fond. Bercy se contente d'affirmer que la Commission n'y a trouvé rien à redire. Or son évaluation est en cours. La notion d'équilibre entre le montant du bonus et le montant de la rémunération fixe qui a disparu lors de la transposition n'est pas un point annexe. Elle était le résultat d'une dure négociation entre le Parlement et les Etats-membres. La France a clairement cherché à récupérer lors de la transposition ce qu'elle avait dû céder au Parlement lors des négociations qui ont abouti à l'adoption de la directive.

Y voyez-vous plutôt le signe d'un gouvernement favorable aux plus aisés ou bien qui cherche à minimiser les contraintes pouvant peser sur la finance ?

Cela est lié. La France ne soutient la régulation de la finance qu'à condition que cela ne pénalise pas les intérêts des banques françaises, donc ceux de leurs actionnaires et la minorité de salariés qui travaillent dans les activités de marchés. Au final, ce sont donc bien les plus aisés qui profitent de telles positions.

La France se comporte-t-elle de manière différente que les autres pays européens en la matière ?

La France n'est la pire dans les positions qu'elle peut prendre à Bruxelles. Ce qui choque c'est l'écart entre un discours pro régulation et parfois donneur de leçons et les positions réellement défendues dans bien des cas. Le Royaume-Uni de ce point de vue est très cohérent ! Ils sont pour le moins-disant réglementaire et le moins-disant européen."

C'est vrai, sarko, dès qu'il ouvre la bouche, c'est pour mentir.
Mais, comme dit le proverbe, "On se couche, comme on fait son lit", les français ont donc le président qu'ils méritent.
Sauf, qu'à mon avis, pour sauver la France, la condition sine qua non, c'est qu'il s'en aille.
Mais, passons, parce que la vie a cette qualité extraordinaire, c'est qu'elle reste toujours un mystère.
Et, l'on peut dire que la première des aventures est la découverte de cette vie.

(source : Les Echos)

21/06/2011
La biodiversité de Mélanésie aiguise la curiosité des naturalistes
Marc Le Chelard. Il y a cinq ans, la mission "Santo 2006" au Vanuatu a donné un nouvel élan aux grandes expéditions naturalistes. Alors que la diversité des espèces s'érode, l'exploration va se poursuivre en Mélanésie, en Papouasie Nouvelle-Guinée puis en Nouvelle-Calédonie.

"On rêvait de ça. Ces expéditions sont un message positif sur l'exploration de la biodiversité", s'enthousiasme Philippe Bouchet, chargé de mission "Grandes expéditions" au Museum d'histoire naturelle.

"Ces missions sont véritablement humaines, tant elles rassemblent de corps de métiers : élagueurs, plongeurs, entomologistes, spéléologues, botanistes, biologistes...", poursuit le scientifique, spécialiste des mollusques.

Elles sont le fruit d'une prise de conscience de la communauté scientifique dans les années 1980, que 80% des espèces animales et végétales restaient à découvrir et qu'impérativement, l'échelle des échantillonnages devait être accrue.

Début juin, aux côtés de responsables de l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD), de l'organisation Pro Natura International et du Museum, Philippe Bouchet a participé à la restitution aux autorités du pays des résultats de "Santo 2006", rassemblés dans un épais livre.

Plus grande île de l'archipel de Vanuatu, à 1.750 kilomètres à l'Est de l'Australie, Santo, qui abrite une incroyable densité d'écosystèmes, a été passée au peigne fin par 150 scientifiques du monde entier.

"On a inventorié quelque 10.000 espèces, avec sans doute 1.000 à 2.000 espèces nouvelles, dont une centaine a été confirmée," indique Philippe Bouchet.

Les insectes forment le gros du bataillon avec notamment un nouveau criquet et un nouveau scorpion, mais des escargots, des crustacés, des algues, des poissons....ont aussi été pour la première fois répertoriés.

Marc Le Chelard L'étude des milliers d'échantillons va se poursuivre plusieurs années.

"Le plus excitant, c'est de déplacer les frontières de l'endroit où jusqu'à présent on les avait mises", confie Claude Payri, biologiste marin au centre IRD de Nouméa.

A l'échelle de la planète, environ 1,9 million d'espèces, dont un million d'insectes, ont été décrites et il en resterait à découvrir entre 5 et 30 millions, au gré des différentes évaluations.

Mais ce patrimoine s'amenuise. Selon les scientifiques, la planète connaitrait actuellement la sixième grande extinction de son histoire.

"Le taux d'extinction serait de 100 à 1.000 fois supérieur au taux naturel, à cause surtout des pertes d'habitats", estime Philippe Bouchet."

Alors, profitons de la vie, mes trois chers lecteurs, dans toute sa diversité pendant qu'elle existe encore, ne croyez-vous pas ?
Et, apprécions-la, non pas dans une posture de domination, mais, plutôt dans une posture de communion. Puisque celle-ci, une fois disparue, nous risquons de comprendre que nous y vivions en symbiose, non pas en tant que partenaire, mais en tant que parasite. Sauf que le parasite, sans son biotope, il disparaît,lui aussi. Biotope étant entendu comme la planète par opposition à l'univers.
Et, cela, nous ne le comprenons pas, nous sommes un avec le tout. En nous coupant les jambes et les bras, nous condamnons l'espèce...la Nôtre.
Et, sur ces paroles encourageantes, je vais vous tirer ma révérence.
A bientôt.
René.

lundi 20 juin 2011

Salut, aux mères célibataires. Même, les socialistes n'en ont rien à foutre de vous !

Ah, là, là, mes trois chers lecteurs, ces patrons quand même. Ils obtiennent des aides de l'état à n'en plus finir, plus des niches fiscales afin de ne pas payer l'impôt sur les sociétés et en plus, ils ne jouent pas le jeu de l'embauche.
Fini, les contrats à durée déterminée et un salaire plus ou moins correct à la clé, non, eux, c'est embauche emploi précaire et pas mal de stage payé entre 300 et 400 euros par mois.
En faisant miroiter naturellement, une possible embauche à la fin.
300, 400 euros, encore moins moins que les ouvriers roumains.
D'un autre côté, il y en a qui se plaignent de ne pas trouver de personnel.
Alors, soit, il s'agit de secteur mal payé et pénible, comme la restauration, soit, de secteur où les formations n'ont pas suivi en amont, vu que le gouvernement réduit drastiquement les capacités de l'enseignement général et professionnel.
Nombreux sont les diplômés qui sortent et comme en Espagne ne trouvent pas de travail ou justement que des stages qui marginalisent dans le précaire ad aternam.
Et, comme par hasard, tout le patronat de l'Union Européenne adopte la même posture. Comme si, il y avait dans chaque pays, deux nations, celle des nantis qui s'accapare toutes les ressources de l'état et le reste de la population.
N'est-ce pas pour cette raison que la rue arabe s'est révoltée ?
Nos gouvernements, donneurs de leçon chez les autres, par contre, ne sont pas pressés lorsqu'il s'agit de réduire les inégalités chez eux.
Par contre, nous parler de la crise, de la dette pour nous persuader qu'il ne sert à rien de se révolter parce que la situation pourrait être pire, sont en réalité des arguments spécieux.
Car, la crise les arrange et la dette aussi, puisqu'utiliser comme un puissant levier pour neutraliser toutes les revendications sociales.
A tel point que la dette, les gouvernements, en tout cas le nôtre en France, la creuse vigoureusement.
En se soumettant volantairement au diktat du marché, les gouvernements se livrent pieds et poings liés à ses exigence de liquidation des services publics et des dispositifs concernant les aides sociales.
Les états se privent donc de leur propre ressource, à part les impôts directs et indirects, vu qu'ils se rendent complice de l'évasion fiscale et des particuliers et des entreprises.
Donc, la dette augmentant, son service finira par devenir insupportable pour l'état justifiant ainsi une liquidation accélérée de ce qu'il reste des services publics.
La Grèce en étant un exemple étudié par les places financières et le patronant de l'Union Européenne.
Ce qui me fait poser la question, "Est-ce que la crise et la dette ne sont-ils pas une bonne affaire pour ces milieux ?"
Et, "N'est-elle pas accentuée volontairement ?"
Par finir, par, "A quoi tous ces gens là vont nous réduire ?"
Ce qui peut aussi signifier, "Y a-t-il des acteurs économiques qui joueraient la politique du pire ?"
Bon, voilà, c'était un bout de réflexion. Sauf, qu'il semblerait que cela soit le but objectivement mis en place par notre président national.

Attention, achetez français !

(source : le Quotidien du Peuple en ligne)

Du thé vert radioactif découvert en France
Récemment, un lot de thé importé du Japon dont la dose de césium radioactif dépasse les normes de l'UE a été saisi à l'aéroport de Charles de Gaulle à Paris.
Ce lot de thé vert pesant 162 kg a été saisi par les départements concernés des douanes françaises à l'aéroport de Charles de Gaulle. Les produits proviennent de Shizuoka, au centre du Japon. Les chercheurs ont procédé à une détection sur ces thés verts en laboratoire. Selon les résultats, la dose de césium radioactif contenue par ce lot de thé vert est de 1 038 becquerels par kg, deux fois de plus que la norme de l'UE.
Ce lot de thé vert a été ensuite séparé et détruit par les départements concernés."

Mais, non, je plaisante. Sauf que les produits japonais, ça craint et que leur économie va s'effondre, effaçant de la même des millions de consommateurs.
Et, comme, il y en a de moins en moins en Europe, la Chine va avoir des problèmes et, comme les Etats-Unis sont pratiquement en cessation de paiement, même, si personne ne veut le dire, je ne vous raconte pas l'histoire.
Nous sommes tous dans l'oeil du cyclone, grâce aux marchés financiers auxquels se soumettent nos états, alors que la question est, "Doit-ton les sauver et pourquoi ?"
J'aimerais bien, en France, que Martine Aubry et François Hollande, tous deux candidats à l'élection présidentielle en France me répondent. Et, répondent aussi à cette question, "Pourquoi, leur Europe exige la fin des services publiques et des aides au plus pauvres puisque l'Europe réduit l'aide aux précaires de 500 millions d'euros à, à peu près 113 millions.
s'il vous plaît, expliquez-moi.
Et, si, vous, ne m'expliquez pas, alors, expliquez-moi, votre différence avec sarko.
Et, sur ce.
A demain.
René.

PS : Et, surtout, expliquez-moi pourquoi des gens de droite affirment que sarko sera réelu parce que en face, il n'y a personne.

dimanche 19 juin 2011

(blog à finir)

Aujourd'hui, peu de mots. La seule chance de la Grèce de s'en sortir, c'est de sortir de l'euro. Et, plus vite, elle en sortira, plus de chances, elle aura de relancer sa croissance.
René.

samedi 18 juin 2011

Aujourd'hui, je n'écris rien. J'ai été bloqué par la batterie de ma voiture qui ne fonctionnait plus. En plus, de mes cinq poules égorgées par le chien du céréaliers du coin, j'ai eu un saule pleureur qui est tombé, plus un prunier qui n'a pas supporté le poids de ses prunes et la pluie abondante.
A mon avis, je dois être maudit.
René.

vendredi 17 juin 2011

Salut à tous les salauds qui s'imaginent que leur position leur permette d'écraser les petits.

Imaginez, mes trois chers lecteurs, la terre française a soif et les nappes phréatiques sont au plus bas. Et, vu, qu'il y a effectivement réchauffement climatique, elles ne risquent plus de déborder obligeant de toute façon l'agriculture à abandonner les cultures trop consommatrices d'eau.
Alors, dites-moi, si, l'on met en place les exploitations de gaz, d'huile schisteux qui consomme par puit des millions de mètre cube d'eau, que restera-il pour l'agriculture et....pour les hommes ?
Si, les multinationales avec la complicité de notre gouvernement nous enlèvent même la terre sur laquelle nous vivons, que deviendrions-nous ?

(source : TF1 news en ligne)

"Sécheresse : 8 nappes phréatiques sur 10 ont soif
le 17 juin 2011 à 11h29 , mis à jour le 17 juin 2011 à 11h32

79% des nappes phréatiques françaises affichaient au 1er juin un "niveau inférieur à la normale", selon le Bureau de recherches géologiques et minières. Fin avril, ce déficit concernait 68% des réservoirs."

Ce qui ne fera qu'atteindre encore plus notre pouvoir d'achat. Et, là, lorsqu'il s'agit de l'alimentaire, c'est plus grave.

(source : Le Monde.fr)

Les prix des produits agricoles de base vont se maintenir à un haut niveau
LEMONDE.FR avec AFP | 17.06.11

Le prix de la volaille pourrait augmenter jusqu'à 30% dans la prochaine décennie selon un rapport de l'organisation de Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture.AFP/PHILIPPE MERLE
Un rapport de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et de l'OCDE publié vendredi 17 juin prévoit une diminution à court terme des prix des produits agricoles de base puis un maintien à un niveau inédit pour la prochaine décennie.
En moyenne, le prix du maïs restera 20 % plus élevé sur les cours mondiaux. De même la volaille pourrait souffrir d'une augmentation de 30 % sur la période 2011-2020.

BAISSE À COURT TERME

Ce rapport prévoit néanmoins une baisse à court terme. On peut ainsi lire : "Les prix des produits de base ne devraient pas se maintenir au niveau élevé atteint début 2011."
Les spécialistes s'inquiètent que "lorsque les prix restent élevés pendant longtemps, il peut être plus difficile de répondre aux objectifs mondiaux de sécurité alimentaire et les consommateurs pauvres sont dès lors plus exposés au risque de malnutrition".

Bon, je voulais continuer à parler notamment d'un pesticide qui nuit aux abeilles et que le gouvernement de sarko a autorisé, malgré les promesses bidons du Grenelle de l'environnement, mais, un chien de chasse appartenant au grand céréaliers du coin est venu égorger mes poules.
Il en a apporté une à son maître et a laissé deux cadavres sur place.
La fille de ma femme de sept ans a été très contente de voir les cadavres de ses poules.
En fait, je vous avais relaté que deux premières poules avaient disparu, sauf, que nous n'étions pas là et nous émettions des hypothèses sur le coupable, renard ou renard à deux pattes.
Sauf que cette fois-ci, ma femme était présente et a vu le chien emporté dans sa gueule l'une de nos poules et deux cadavres à terre.
Mais, ce chien qui doit être un chien de chasse est revenu chercher les autres cadavres pour les ramener à son maître et ma femme l'a suivi pour le voir pénétrer dans la ferme.
Sur sept poules, trois tuées, deux récupérées, planquées dans le village et deux autres, on ne sait pas où.
Demain, je vais aller voir le fermier avec qui on n'a toujours eu des problèmes parce qu'il rognait sur nos terres pour planter sa merde pleine de pesticides et qui a empoisonné la source qui permettait au village d'avoir l'eau pratiquement gratuite.
Et, maintenant, il laisse son animal tuer mes poules.
Y'en a marre des céréaliers qui se permettent de jouer aux nantis dans nos campagnes alors qu'ils auront besoin de toute la population pour combattre l'exploitation du gaz et de l'huile schisteuse qui va les renvoyer au RSA.
Autrement, entre lui et moi, cela va être la guerre.
Voilà, cela sera tout pour aujourd'hui.
René.

jeudi 16 juin 2011

Salut, bientôt, même les riches vont devenir pauvres. Sauf, les très riches bien sûr, chez qui, sarko pourra toujours aller manger avec sa petite famille.

Alors, mes trois chers lecteurs, la Grèce est le talon d'Achille de l'Europe. Achille et Europe étant grecs tous deux, si, je ne m'abuse.
Par conséquent, si, l'Europe s'effondre à cause de la Grèce, c'était écrit.
En tout cas, cela va mal !
Et, les banques vont encore nous la jouer à la victime.
Pourtant, elles ont distribuées dividendes, bonus et autres retraites chapeau à tire-la-rigaud.
Bizarrement, leurs titres pourris, elles n'en parlent plus. Alors, où, sont-ils cachés ?
Oui, bizarre, elles ont des grenades dégoupillées dans leur compte et la Grèce va leur mettre un vieux coup de bambou sur la tête.
Evidemment, je parle des banques françaises, anglaises ou allemandes.
La dernière fois, nous avons tous rigolé lorsqu'Eric Cantona, l'ancien footballeur, avait lancé un mot d'ordre pour que nous retirions notre argent en masse des banques.
Ben, voilà, maintenant, on ne rigole plus, mais, il va peut-être falloir récupérer notre argent, si, on ne veut pas qu'il s'évapore dans une faillite.
Quand faudra-t-il le faire ?
Lorsque la Grèce se déclarera, plus tôt que on ne le pense, en cessation de paiement.
Sarko et les autres n'ont pas voulu mettre les banques sous surveillance et leur imposer un cadre stricte et, surtout, les empêcher de spéculer.
C'est vrai que toucher à ses amis les banquiers notre président national ne veut surtout pas le faire.
Sans parler des paradis fiscaux, ni de la spéculation internationale.
Tout ce qu'il a fait, c'est son cinéma de sauveur du monde.
Piètre posture, en vérité, qui démontre seulement sans manque d'envergure, de personnage qui n'a aucune vision sur le long terme, se contentant seulement d'intervienir en pompier sur le moment.
Et, ce n'est pas avec lui que l'on va pouvoior affronter la crise qui s'annonce et qui fera exploser son petit monde de nantis arrogants imbus d'illusions.
Et, visiblement, il n'a pas compris l'importance, maintenant que l'Europe s'est engagée, à aider la Grèce à s'en sortir, plutôt que l'aider à couler sous prétexte de dogmes imbéciles.

(le Quotidien du Peuple)

Mise à jour 16.06.2011 13h23
"La France réaffirme son opposition à une restructuration des dettes grecques

La France a réaffirmé mercredi son opposition à une restructuration des dettes grecques, l'idée qui avait été évoquée par le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble.
La position française est "très claire" : "si restructurer ça signifie qu'un pays ne rembourse pas ses dettes, ce point-là ne fera pas partie du vocabulaire de la France", a souligné Laurent Wauquiez, ministre français des Affaires européennes, sur la radio France Info.
"Il faut bien comprendre, c'est que ce qu'il se passe en Grèce, ce n'est pas pour faire plaisir aux marchés financiers. C'est pour faire en sorte de pouvoir rembourser ses dettes", a dit M. Wauquiez.
Les ministres français de l'Economie, Christine Lagarde, et du Budget, François Baroin, s'étaient déjà déclaré opposés à toute restructuration de dette d'un pays de la zone euro."

Et, voilà, c'est l'annonce de la fin.
Et, c'est Christine Lagarde qui va devenir directrice du FMI.
Mort de rire.
En tout cas, cela peut signifier la fin de son monde parce que les peuples descendront dans la rue et que les riches iront jusqu'à faire tirer sur la foule.
Alors, à quoi aura servi de soutenir la rue arable, si, au final, les "démocraties" finissent par faire comme les dictatures arabes.
Car, pourquoi, les pauvres et les classes moyennes seules devraient souffrir pendant que les riches se gobergent grâce aux cadeaux fiscaux de sarko.
Alors, quel argent restera-t-il dans les caisses pour affronter la crise qui arrive ?

(source : SW1NGC en ligne)

Crise systémique globale – Dernière alerte avant le choc de l’Automne 2011 : Quand 15.000 milliards USD d’actifs financiers partiront en fumée
Publié : le 16 juin 2011 par sw1ngc dans Politique et Business

Les prévisions continuent tout en stagnant dans le pessimisme, cela va mal, souriez, ce n’est qu’un début! Maintenant, il est l’heure de faire des choix en urgence, soit vous vous informez et vous faites ce qu’il faut, c’est à dire des réserves pour vous préparer au choc, soit vous préférez rester dans l’ignorance afin de passer une meilleure journée et le moment venu, le combat n’en sera que plus dur. Pour ma part, ma famille avant tout et merde à ceux qui ont refusé de m’écouter, pendant que je mangerai des pâtes entre autres plats, d’autres se serreront la ceinture!
Le 15 Décembre 2010, dans le GEAB N°50, l’équipe de LEAP/E2020 anticipait l’explosion des dettes publiques occidentales pour le second semestre 2011. Nous décrivions alors un processus qui partirait de la crise des dettes publiques européennes (1) pour mettre ensuite le feu au cœur du système financier mondial, à savoir la dette fédérale US (2). Et nous voici, avec ce GEAB N°56, à l’orée du second semestre 2011, avec une économie mondiale en plein désarroi (3), un système monétaire global de plus en plus instable (4) et des places financières qui sont aux abois (5), tout cela malgré les milliers de milliards d’argent public investis pour éviter précisément ce type de situation. L’insolvabilité du système financier mondial, et au premier chef du système financier occidental, revient à nouveau sur le devant de la scène après un peu plus d’une année de politiques cosmétiques visant à noyer ce problème fondamental sous des tombereaux de liquidités.Nous avions estimés en 2009 que la planète comptait environ 30.000 milliards USD d’actifs-fantômes. La moitié à peu près s’est envolée en fumée en six mois entre Septembre 2008 et Mars 2009. Pour notre équipe, c’est maintenant au tour de l’autre moitié, les 15.000 milliards d’actifs-fantômes restants, de s’évanouir purement et simplement entre Juillet 2011 et Janvier 2012. Et cette fois-ci, les dettes publiques seront de la partie également, contrairement à 2008/2009 où ce sont essentiellement les acteurs privés qui avaient été touchés. Pour prendre la mesure du choc qui se prépare, il est utile de savoir que même les banques américaines commencent à réduire leur utilisation des Bons du Trésor US pour garantir leurs transactions, par crainte des risques croissants pesant sur la dette publique US (6).
Pour les acteurs de la planète financière, le choc de l’Automne 2011 va ainsi correspondre au sens littéral au fait de sentir le sol se dérober sous leurs pieds, puisque c’est bien le socle du système financier mondial, le Bon du Trésor US, qui va s’enfoncer brutalement (7)"

Et, sur ce, je vous souhaite bien le bonjour chez vous. Et, n'oubliez pas de vous procurer des poules pondeuses et trouver un morceau de terrain pour vous faire un jardin potager en plantant plein de pommes de terres.
René.

PS : source : (ITR manager.com)


Tout Internet soumis à la censure gouvernementale ?
mercredi 15 juin 2011
Dans un article intitulé " Le projet de décret pour généraliser filtrage et blocage ", PC INpact vient de révéler l'existence d'un projet de décret qui donnerait au gouvernement un pouvoir de censure arbitraire de tous les contenus et services d'Internet. Le gouvernement poursuit sa politique de contrôle du Net, au mépris des droits et libertés des citoyens.
En application de l'article 18 de la loi pour l'Économie Numérique du 21 juin 2004 [1], le gouvernement propose de donner à plusieurs ministères le pouvoir d'ordonner la censure de contenus « lorsqu'il est porté atteinte ou qu'il existe un risque sérieux et grave d'atteinte au maintien de l'ordre et de la sécurité publics, à la protection des mineurs, à la protection de la santé publique, à la préservation des intérêts de la défense nationale ou à la protection des personnes physiques », définition aux contours extrêmement flous et particulièrement vaste. Les mesures de censure des contenus, qu'il s'agisse de retrait ou de filtrage, seraient directement prises par le gouvernement, sans décision de l'autorité judiciaire et s'appliqueraient en pratique à toute forme de sites ou services d'information en ligne [2].
Quelques mois après la mise en place de l'ARJEL [3] et le vote de la LOPPSI, cette mesure serait en totale contradiction avec les conclusions du rapporteur spécial de l'ONU [4] ou du rapport des députées de La Raudière (UMP) et Erhel (SRC) sur la neutralité du Net [5], qui condamnent les mesures de filtrage, tout particulièrement lorsqu'elle sont le fait de l'autorité administrative.
« Le projet de décret vise à donner au gouvernement un pouvoir de censure sur tous les sites et contenus du Net qui serait totalement disproportionné. Il s'agit là d'une violation flagrante du principe de séparation des pouvoirs, portant gravement atteinte à la liberté de communication en ligne [6]. C'est une dérive extrêmement inquiétante, dans la droite ligne des politiques sécuritaires du gouvernement en matière d'Internet, Ce projet de décret doit à tout prix être rejeté. » conclut Jérémie Zimmermann, porte-parole de l'organisation citoyenne La Quadrature du Net.

mercredi 15 juin 2011

Aujourd'hui, peu de mots. Peut-être cette question insidieuse.
"L'ultra-libéralisme va-t-il provoquer la chute du capitalisme ?"
Ou bien, "L'ultra-libéralisme va-t-il transformer les états soi-disants démocratiques en états totalitaires à sa dévotion ?"
Mais, en fait, que veut dire l'ultra-libéralisme ?
A mon avis, une nouvelle aristocratie de l'argent sans la culture et sans la décence avec pour seul crédo, le profit.
Donc, si, l'ultra-libéralisme provoque un effondrement des places financières et de la solvabilité des états, c'est toute la construction sociale et économique de tous ces états qui vont imploser.
La seule chance de survivre de l'ultra-libéralisme sera donc de mettre à la place de la démocratie des états totalitaires.
Le monde capitaliste en choisissant la voie de l'ultra-libéralisme de la mondialisation, comme Reagan l'a fait à son époque, a coulé le capitalisme.
La crise couve sous la cendre et comme les volcans, bientôt, elle va exploser.
Voila, cela sera tout pour aujourd'hui.
René.

PS : Autre question, "Est-ce que l'ultra-libéralisme est l'ennemi du capitalisme ?"

mardi 14 juin 2011

Salut aux expulsés de la prospérité américaine. Le profit est immoral !

Ah, là, là, la reconnaissance d'un état palestinien par l'Union Européenne dans l'enceinte de l'ONU est mal partie. Premier désaveu, l'Italie.

(source : le Nouvel Observateur en ligne)

"Netanyahou savoure l'opposition de Rome à la reconnaissance de la Palestine
Publié le 13-06-11

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a remercié lundi 13 juin son homologue italien Silvio Berlusconi pour l'opposition italienne à la reconnaissance d'un Etat palestinien à l'ONU, lors d'une conférence de presse conjointe à Rome."

Et, pour aujourd'hui, un article dans son entier sur la situation de l'économie américaine.

(source : Agoravox)

USA, expulsions sur fond de marasme économique
Aux Etats Unis les expulsions continuent malgré les malversations révélées par le Foreclosure Gate. C’est un système informatisé qui a permis de signer des contrats d’hypothèques en quantité industrielle, sans bien sûr vérifier aucun dossier puisqu’on partait du principe que le prix des logements allait toujours augmenter et qu’en expulsant les gens on rentrerait largement dans ses frais. La crise subprime est passée par là, et l’endettement du pays commence à se faire un peu trop sentir. Mi avril, ce fut le choc : l’agence de notation Standard & Poor’s a menacé de dégrader la note de la dette US, et début juin, c'est Fitch qui dit craindre un défaut de paiement des Etats Unis...

On a vu que les prix de l’immobilier ont chuté à partir de 2007, à l’inverse des taux d’intérêt qui, eux, ont augmenté, mettant des millions d’américains à la rue. Ainsi, l’investissement moyen réalisé par les américains pour l’achat d’une maison était de 94.000$ en 2010, contre 105.000$ en 2009. Normal les ventes de maisons neuves ont chuté de 17% en février.

Les expulsions continuent, car les banques n’ont toujours pas avoué l’ampleur de leurs déficits, et qu’il faut se payer sur la bête au maximum pour limiter la casse. On avait fin 2010 près de 1,3 millions de saisies pendantes : 19,6% de plus que l’année d’avant, et 352.000 en cours de réalisation, soit 12,7% de plus que l’année d’avant. Près de 19 millions d’habitations étaient vacantes au deuxième trimestre 2010, un tout petit peu plus qu’à la même époque en 2009.

On a des cas d’expulsions complètement limites, comme celle de Catherine Lennon, une grand-mère de l’Etat de New York qui n’a pas payé plusieurs traites de son crédit hypothécaire à la mort de son mari en 2008. Elle a finalement recommencé à payer, mais comme c’était le nom de son mari qui figurait sur le contrat, Fannie Mae a décidé de l’expulser quand même (avec ses enfants et petits enfants qui vivaient là aussi soit 11 personnes au total), menottes aux poignets, par une Swat team, un peu l’équivalent du RAID[1].

Ces expulsions se poursuivent aussi malgré les enquêtes judiciaires sur les machines à signer les contrats issues du système MERS. Par exemple, Bank of America a vu son bénéfice chuter de 36% au premier trimestre 2011 par rapport à l’année d’avant, essentiellement parce qu’elle n’a pas pu saisir autant de maisons qu’elle le voulait dans une vingtaine d’Etats : impossible de prouver que c’est bien elle qui est propriétaire de la maison à saisir, puisque toutes les banques se sont revendus ces contrats.

Dans différents Etats parmi les plus touchés par la crise subprime, comme l’Arizona, le Nevada ou la Californie, les expulsions continuent d’augmenter de mois en mois, de même que les ventes réalisées à la suite d’une expulsion[2]. Même constat plus localement dans de nombreuses villes, où on observe que la crise est toujours là en matière d’expulsions. L’office of the Comtroller of Currency anticipe même une nouvelle augmentation des saisies pour 2011, puisque les suspensions de saisies liées au scandale du foreclosure gate vont prendre fin.

Etrangement, les autorités sont bien en peine de donner un chiffre fiable de ces expulsions. Mais, d’après certains, on n’en serait plus à ce premier trimestre qu’à une saisie pour 191 propriétaires, avec 681.000 propriétés saisies en l’espace de trois mois. Cela représenterait une baisse de 30% par rapport à l’année précédente. Mais comme pour Bank of America, cette baisse est certainement due en tout ou en partie au foreclosure gate. Sans ce scandale, les saisies auraient probablement tourné autour de 900.000.

Au niveau du pays, près de 7 millions de propriétaires seraient en défaut de paiement ou déjà sous le coup d’une procédure d’expulsion.

Et les choses ne vont pas s’arranger avec ce qui se profile ces derniers jours : des coupes drastiques dans les budgets sociaux afin de s’endetter encore plus pour payer les charges courantes.

Toutefois, à force de pression médiatique et juridique[3], les banques sont en train de préparer une espèce de code de bonne conduite en matière de prêts hypothécaires et de saisies immobilières. Histoire de calmer un peu les choses, mais personne n’ira vérifier l’application de ces vœux pieux. Il serait même question de rembourser certains propriétaires expulsés abusivement, mais on se doute qu’il reviendra aux requérants de prouver le dommage… L’autorégulation, y’a que ça de vrai.

Pour en revenir aux expulsions et aux délires du foreclosure mess, les difficultés ne sont pas les mêmes dans tous les Etats Unis, et 12 des 50 Etats, comprenant quand-même 40% des américains, ont été envahis de prêts subprime et leurs banlieues deviennent aujourd’hui des déserts. L’Arizona, le Nevada, la Floride ou la Californie sont par exemple bien plus touchés que d’autres.

On pourrait aussi regarder d’autres indicateurs qui montrent la santé économique des Etats Unis. Dans ce pays où le chômage est vu comme une tare, on voit que la durée moyenne du chômage augmente beaucoup ces derniers temps : 45% des chômeurs dépassent les 27 semaines de chômage, contre 42% il y a un an. Ils n’étaient que 31% en 2009, et moins de 20% en 2008. Vu autrement : la durée moyenne de chômage était de 9,4 semaines en 2008, de 15,1 semaines en 2009, de 21,4 semaines en 2010. Il semblerait qu’on dépasse 37 semaines pour ce début 2011. Tout va bien ?

Certains médias applaudissent la « hausse des revenus » et de la consommation, en oubliant de préciser que la -relative- « hausse des revenus » est complètement rognée par l’inflation, et pour les bas revenus, le pouvoir d’achat diminue clairement.

Enfin, l’endettement des ménages US se rapproche de celui du pays, à près de 14.000 milliards de dollars fin 2007. Un ménage US était alors endetté à hauteur de 140% de ses revenus, et il en épargnait 0,2%. Il semble que ce taux d’endettement ait baissé en raison de la contraction des crédits de la part des banques.



Les Etats Unis, puissance surendettée

Passée de 10.000 milliards de dollars en septembre 2008[4] à plus de 14.000 milliards deux ans plus tard (14.300 milliards aujourd’hui, pour un déficit de 1.400 milliards[5], soit 10% du PIB environ[6]), la dette publique US explose de 40 % en deux ans et dépasse le PIB, la richesse produite sur une année. Et sa structure est de plus en plus branlante. Si on ajoute la dette des ménages et des entreprises, la dette US revient à 360% de son PIB, 50.000 milliards de dollars.

Et si on regarde la dette nette des Etats Unis (la différence entre ce qu’ils doivent à l’étranger et ce que les pays étrangers leur doivent), la somme grimpe à 3.600 milliards de dollars entre janvier et septembre 2010 (un quart du PIB) contre 2.540 milliards en 2006 et 1.380 milliards en 2000.

Même si les marchés font mine que tout va bien aux Etats Unis depuis deux ans, et préfèrent s’attaquer à l’Europe, l’agence de notation Standard & Poors a quand même déclaré le 18 avril qu’elle pourrait abaisser la note de la dette US[7], qui est toujours, il faut le dire, classée AAA. Il paraît que c’est sans précédent dans l’histoire du pays, et ça a fait flipper « les marchés »[8], c’est-à-dire les spéculateurs.

La dette US est plus dangereuse que celles de la Grèce ou de l’Irlande, mais fort heureusement le dollar est bas comparé à l’euro. Sinon, ce serait le carnage. L’économiste suisse Myret Zaki considère que « le dollar est devenu la plus grande bulle spéculative de l'histoire ». Elle expliquait qu’à chaque crise spéculative, les Etats Unis renflouent les banques en imprimant des billets sans augmenter la production. Logiquement, le dollar perd de sa valeur à chaque fois. Zaki expliquait encore : « Le pays a besoin de 6 dollars de dette pour produire 1 dollar de richesse. Trouvez-vous réellement que nous sommes là face à une économie saine ? »[9].

C’en est au point où un ponte du Trésor US a clairement évoqué « Les risques qu'un défaut de paiement (…) si élevés que tout retard dans le relèvement du plafond de la dette est susceptible d'avoir des conséquences négatives sur les marchés bien avant que ledit défaut se produise réellement ». Ledit plafond est pour l’instant fixé, quand-même, à plus de 14.200 milliards de dollars[10], et il n’en reste plus qu’une petite cinquantaine à perdre pour atteindre ce plafond. Si le plafond n’est pas relevé, c’est très simple : l’Etat fédéral va se retrouver très rapidement (deux semaines) en défaut de paiement. Autrement dit : ça craint.

Et ce ne sont pas les milliards de dollars injectés par la FED dans l’économie qui vont arranger les choses. Ce qui est appelé « quantitative easing » afin de renflouer l’économie n’est rien d’autre que faire marcher la planche à billets : 600 milliards en 2010, par exemple, basés sur aucune création de richesse, sur rien d’autre que le besoin d’absorber les actifs pourris des banques (Quantitative easing I, soit le rachat de titres pourris à hauteur de 1.750 milliards de dollars) et autres bons du Trésor (Quantitative easing II, qui doit s’arrêter d’ici juin 2011). Total en trois ans : 2.350 milliards de dollars.

Bref, pour en revenir au plafond de la dette, les Républicains veulent qu’Obama coupe dans les dépenses sociales avant de le relever, ce qui promet de riches débats au Congrès. Et PIMCO, très important fonds spéculatif qui murmure à l’oreille du gouvernement, aussi.

Sinon, ça ne va pas mieux du côté du PIB US, qui commence à bien ralentir, mais que voulez-vous tant que les problèmes structurels de chômage et de pauvreté ne sont pas réglés, les Etats Unis sont voués à s’endetter toujours plus. Comme nous d’ailleurs, mais bref.

Une partie de la dette US, transformée en titres de dette portant échéance à 1 an (bills), 2 à 10 ans, (notes), ou plus de 14 ans (bonds), ou d’autres machins comme les TIPS indexés sur l’inflation, soit un peu plus de 8.000 milliards de dollars, est détenue à un peu moins de 50% par des pays étrangers dont des pays asiatiques (Chine, Japon, Taiwan, Hong Kong), mais d’une manière générale les pays étrangers se ruent de moins en moins sur les titres de dette US depuis quelques mois, notamment la Chine.

Autre aspect important : les ventes de titres payables à court terme ralentissent, ce qui montre un scepticisme des marchés. Mi 2010, donc, les bons du Trésor représentant de la dette US étaient détenus à 47 % par des étrangers, à 12% par les ménages US, à 9% par la FED, à 11% par les fonds de pension, et seulement à 3% par des banques commerciales. Au final, c’est donc la FED qui est l’organisme ayant le plus de dette US dans son portefeuille, avec plus de 1.000 milliards de dollars. Ce renversement, quand les étrangers et plus particulièrement la Chine[11] se sont détournés des titres de dette US, s’est produit en 2010, quand l’Etat a emprunté en masse pour renflouer les banques et autres multinationales de l’automobile etc.

Il n’y a pas que la Chine à être pressée de lâcher ses bons du Trésor : le plus gros fonds spéculatif au monde, PIMCO[12], a déclaré en février vouloir se séparer de ses bons du trésor, ce qui fut fait dans la foulée. Avant de redire sa confiance dans la dette US en avril, tout en précisant que l’endettement US était pire que celui de la Grèce. On se disait bien que ce n’était pas normal : PIMCO collabore depuis longtemps à la politique économique US, surtout en ce qui concerne les plans de sortie de crise. En 2010, PIMCO a réclamé la « nationalisation complète » du système de financement des prêts hypothécaires, c’est-à-dire de Fannie Mae et Freddie Mac, qui étaient bourrés d’actifs pourris.

Comme les étrangers et les spéculateurs n’en voulaient plus parce qu’ils étaient trop risqués à court comme à long terme, c’est aux ménages US qu’on a refilé ces titres pourris. Et à la FED, par ailleurs mal barrée avec un tiers de son portefeuille constitué de bons du Trésor (presque des titres pourris, pour plus de 776 milliards de dollars), et près de la moitié constitué de titres pourris détenus par des entreprises aidées par l’Etat, c’est-à-dire des banques, et ces titres sont donc nos bons vieux CDO, CDS et compagnie (plus de 900 milliards fin 2009)[13]. Cependant, la FED a prévenu qu’elle arrêterait le rachat de bons du trésor en juin 2011… Fin de la planche à billets ? Pas sûr, certains anticipent un Quantitative easing III… Les agences financières fédérales détenaient fin 2010 pour plus de 5.100 milliards de dollars de prêts hypothécaires, dont une partie sera difficile à recouvrir.

Ca, c’était pour l’Etat fédéral. Quand on regarde du côté de certains Etats, le tableau n’est pas plus rassurant. La Californie par exemple, qui représente l’équivalent de la 7e puissance du monde, est endettée à 90% de son PIB.

Il est également possible, au vu des ‘évolutions’ depuis la crise, que « les marchés » tentent d’éviter une faillite des Etats-Unis, parce qu’elle entrainerait un mécanisme d’appauvrissement de tous les détenteurs de dette US, encore fort nombreux en dehors des Etats Unis. Mais, cette option ne tiendrait pas longtemps, car les Etats Unis risquent de devoir emprunter à des taux toujours plus importants, ce qui fait que le risque de cessation de paiement deviendra prégnant de plus en plus tôt dans l’année. On observe d’ailleurs que la défiance des « marchés » commence, avec une hausse de 16% du prix des CDS portant échéance à 5 ans sur la dette US le 20 avril, et 35% d’augmentation entre le 6 et le 20 avril, avant même l’annonce de Standard & Poor’s. Les CDS, ce sont ces contrats d’assurance en cas de défaillance du prêteur. S’ils augmentent c’est que les spéculateurs parient sur la baisse du dollar et les difficultés des Etats Unis à rembourser leur dette.

On pourrait aussi parler de la balance commerciale de plus en plus déficitaire des Etats-Unis : moins 40 milliards en octobre 2010, moins 46 milliards en mars 2011, essentiellement à cause du déficit avec la Chine[14]. A tel point que Poutine se fiche carrément d’eux.

Une chose est sûre en tout cas : le deal est de diminuer au maximum toutes les dépenses sociales, de baisser les impôts de riches en augmentant ceux qui pèsent sur tout le monde, et de continuer à augmenter le budget de la Défense, comme ça a toujours été le cas aux Etats Unis. C’est ce qui est arrivé in extremis lors du vote du budget le 8 avril : moins 37,8 milliards dans le budget 2011 (c’est mieux que rien), et 4.000 milliards sur 10 ans…

Pour conclure avec ce chapitre sur la dette, il faut ajouter que malgré tous les indicateurs catastrophiques concernant les Etats Unis, ces messieurs les banquiers continuent à se mettre la tête dans le sable. Jean Claude Trichet, patron de la BCE, s’est ainsi déclaré « convaincu que les Etats-Unis vont assainir leur situation budgétaire », ajoutant, quand-même, que la dette était une question sérieuse, mais comme partout en somme. Le secrétaire US au Trésor, l’inénarrable Geithner, s’est quant à lui dit « sûr » que les Etats Unis pourront faire face, notamment grâce au « taux sous-jacent de croissance [qui] est considérablement plus fort que celui de n'importe quelle grande économie ».

Rappelons que ce sont les mêmes qui n’avaient rien vu venir à la crise subprime avant la faillite de Lehman Brother.



La santé des banques US en question

On n’a pas non plus évoqué l’ampleur de la dette des banques, le gouffre des subprime et dérivés. Car oui, les banques affichent des bénéfices : la preuve, elles rémunèrent très bien leurs traders[15] et même leurs actionnaires, cette année. Comme s’il n’y avait jamais eu de crise, en somme.

Arrêtons le LSD deux minutes, et reprenons.

1. Les banques se sont mises à faire des crédits hypothécaires à n’importe qui parce que ça gonflait leur bilan.

2. Dans les années 90, elles se sont mises à transformer ces prêts, donc des dettes, en produits dérivés, comme les CDS[16], les CDO[17] etc. qui sont en fait de simples contrats d’assurance sur ladite dette, sont hors bilan et échappent donc à la régulation[18]. On n’a donc pas moyen de connaître leur ampleur, d’autant que ces dérivés ont été revendus moult et moult fois.

3. Il a fallu donner des milliards aux banques parce que quand les prix de l’immobilier se sont effondrés, elles se sont retrouvées à sec.

4. Elles ont remboursé en grande partie, affichent des bénéfices, et font comme si tous les produits dérivés toxiques avaient disparu comme par enchantement. Rappelons que leur montant s’élevait à plus de 660.000 milliards de dollars en 2008, pour un PIB mondial d’environ 60.000 milliards.

Officiellement, « les banques américaines se sont refait une santé », comme, d’ailleurs, les banques européennes. Toutes affichent des bénéfices, de gros bonus, bref tout va bien, il n’y a plus de titres pourris nulle part. Paradoxalement, une partie de ces banques sont en trop mauvaise santé pour payer des impôts, semble-t-il. En 2010, Citigroup ou Wells Fargo[19] n’ont pas payé un seul dollar d’impôts, mais Bank of America a fait encore mieux : elle s’est fait rembourser 1,9 milliard de dollars de la part du fisc. Pourquoi ? Elle a affiché ses pertes aux Etats-Unis qui, pour l’aider, lui font un petit versement.

Certes, les Etats ont racheté une partie de ces titres pourris, une autre a été revendue à des fonds de pension et autres. Certes, les banques ont trouvé un nouvel eldorado dans la spéculation sur les dettes souveraines -toutefois ce système reste très proche des subprime et est donc très risqué.

Mais quand on pense au gouffre financier crée par la chute des junk bonds, ces titres pourris que toutes les banques se sont refilé (600.000 milliards de dollars en 2008), on comprend mal comment la dette pourrait déjà être apurée. Ces titres invendables, ils sont où ?

Prenons simplement le cas de l’Irlande, dont les banques nationalisées ont trop spéculé sur les titres pourris : tous les ans, lesdites banques rallongent la facture pour l’Etat de quelques milliards, ce qui plombe toujours davantage les comptes nationaux[20]. Pourquoi n’ont-ils pas annoncé la note tout de suite ?

Pour ne pas faire peur aux contribuables qui doivent la renflouer. Et où étaient planquées ces dettes depuis 2008 ? Dans les paradis fiscaux, bien sûr[21]. Chez nous, la Société générale a ainsi rapatrié en France « 35 milliards » (mais peut-être bien plus) d’actifs pourris qui étaient logés « dans différentes localités », dont très probablement quelques paradis fiscaux, puisqu’elle y détenait 40 filiales. Accessoirement, en 2010 la Soc Gen n’a pas payé d’impôts : elle a reçu 1,1 milliard de la part de l’Etat. Pourquoi ? Pertes de l’affaire Kerviel, rapatriement des pertes dans Inter Europe Conseil, et bénéfices potentiels dans les paradis fiscaux. Pourquoi Inter Europe Conseil est-il basé en France ? Parce que c’est le meilleur régime fiscal en cas de pertes.

Les banques sont en effet des pros pour masquer les pertes. Goldman Sachs n’a-t-elle pas conseillé Athènes pour planquer son déficit aux instances européennes ?

En matière de rapatriement des pertes, Citigroup vient d’annoncer qu’elle va se débarrasser de 12,7 milliards de dollars d’actifs pourris. Où étaient-ils planqués, on ne le précise évidemment pas dans la dépêche de Reuters. On sait aussi que l’assureur AIG, avait créé des dizaines de sociétés off shore pour gérer des transactions non publiées dans la comptabilité et les des yeux des contrôleurs éventuels et des agences de notation qui devaient la noter AAA. Lehman Brother, quant à elle, avait carrément son siège dans le Delaware, où personne ne vérifie la comptabilité.

Les banques US font la même chose : 83 des 100 plus grandes compagnies US cotées en bourse possèdent des filiales dans les paradis fiscaux. Quatre ont même plus de 100 filiales : Morgan Stanley, obligée de se vendre en 2008 car plombée à mort, Citigroup, Bank of America et News Corp. Citigroup aurait même eu en 2007 par moins de 427 succursales dans ces « tax haven »[22], Morgan Stanley 273, Bank of America 152 et News Corp 115. Les trois première sont pourtant reçu 700 milliards de dollars d’aides de l’Etat. Goldman Sachs n’en aurait que 29, JP morgan Chase 50, Wachovia 59, Lehman 57, AIG 18.

Ainsi, on a découvert il y a un an que pas moins de 18 grandes banques US, dont JP Morgan Chase, Goldman Sachs, Morgan Stanley, Bank of America ou Citigroup, avaient dissimulé une partie de leurs dettes juste avant la publication des comptes. Quelle part de leurs dettes aurait été planquée ? 42% à chaque trimestre… Qu’on se rassure : la pratique n’a rien d’illégal !

C’est ainsi qu’en 2011, JP Morgan affiche un bénéfice en augmentation de 67% (et un revenu net de 5,5 milliards de dollars au premier trimestre 2011[23]) et multiplie par cinq les dividendes versés aux actionnaires, soit 25 cents par action, ce qui revient à dépenser 3,1 milliard de dollars. La banque a aussi décidé de procéder à des rachats d’actions à hauteur de 15 milliards en quelques années. Pourtant, les spéculateurs estiment que les titres hypothécaires pourris devraient être refinancés à hauteur de 11,2 milliards de dollars d’ici peu.

Soyons honnêtes, les banques osent afficher une baisse de leurs bénéfices, mais des bénéfices tout de même, à l’image de Morgan Stanley, dont le bénéfice net diminue de 48% au premier trimestre (au final 736 millions de dollars de bénef), quand son chiffre d’affaires diminue de 16% sur un an (7,6 milliards de dollars). Idem pour Citigroup banque qui avait touché 45 milliards du gouvernement US : 3 milliards de bénef au premier trimestre, 32% de moins que l’année dernière. Mais peut-être que la banque paiera quelques dollars d’impôts cette année.

Goldman, qui s’était fait plus de 12 milliards de dollars en 2009, a aussi vu son bénéfice chuter au premier trimestre (moins 72%, soit 908 millions de dollars), mais c’est parce qu’elle a injecté ses gains dans les dividendes aux actionnaires (1,64 milliard sont allés directement dans le holding de Warren Buffet, Berkshire Hathaway afin de racheter des titres). Mais, la FED limite l’augmentation des dividendes à quelques cents. Quant au chiffre d’affaires, il est de près de 12 milliards de dollars sur un an, soit une baisse de 7%. Bref, des chiffres qui ne veulent rien dire, qui reflètent seulement la réalité qu’on veut bien nous donner à voir. Comment les banques auraient-elles épongé en deux ans les désastres de la crise subprime ?

Et quand on voit des chiffres d’affaires aussi bas, on se demande comment lesdites banques ont fait pour s’engager sur des sommes aussi astronomiques en matière d’actifs pourris.

En décembre 2010, l’Etat de New York a accusé le cabinet d’audit Ernst & Young d’avoir aidé Lehman Brothers à dissimuler une partie de ses titres pourris et cela durant sept ans, jusqu’au dépôt de bilan en septembre 2008. On parle de « dizaines de milliards de titres financiers liés au marché du crédit, afin de tromper le grand public sur l'état réel de ses liquidités ». Le système était très simple : le temps de faire les comptes trimestriels, on prête un tas d’actifs pourris (de la dette pure, en fait), à un autre établissement.

La question est : combien de temps ce petit jeu va-t-il durer ? Et, si les banques vont aussi bien, pourquoi ont-elles pompé autant d’argent public ?

Aux Etats Unis, c’est la FED qui fait office de bad bank, ces structures qui rachètent ces titres pourris à tour de bras pour délester les banques, avec l’argent du contribuable.

Quant aux banques US, elles sont très engagées sur les dettes souveraines, notamment celles de l’Angleterre (506 milliards d’euros), de l’Irlande (65 milliards d’euros), de la France (180 milliards), des Pays Bas (98 milliards) et de l’Allemagne (157 milliards). Pour ces dettes, qu’on se rassure : le Fmi veille à ce que les banques soient bien remboursées, et avec intérêts.

Il est quasiment impossible aujourd’hui de savoir à quel point les banques sont endettées, pour plusieurs raisons : les paradis fiscaux, les modifications des normes comptables[24], le saucissonnage des comptabilités, la surévaluation des actifs pourris, le shadow banking[25] en font partie. Il faut aussi savoir que les titres pourris ne sont pas comptés comme de la dette, ou du passif, mais comme des actifs, largement surévalués.

On sait qu’une partie de la bonne santé financière des banques est due au changement des normes comptables US en 2008, quand on s’est dit qu’il fallait donner un petit coup de fouet à la valeur des actifs dépréciés à cause de la crise.

Au tout début de la crise en 2008, Natixis considérait que le secteur financier US était endetté à hauteur de 120% du PIB. En 2009, 44,7% des banques ayant plus de 10 milliards de fonds perdaient de l’argent. Fin 2010, l’ensemble des « grandes institutions financières » détenaient pour 4.584 milliards de dollars de prêts hypothécaires. Pas tous pourris, certes, mais certainement pas tous recouvrables notamment à cause des fraudes du foreclosure gate. Mais tout cela n’est pas grave : on permet aux banques, comme ce fut le cas pour Lehman Brothers, d’avoir un ratio d’endettement proche de 1 pour 30, c’est-à-dire que pour un dollar de fonds propres et d’actifs récupérables à court termes, les banques peuvent engager 30 dollars. Too big to fail…

C’est le principe de l’effet de levier[26], de la vente à découvert[27], qui permettent de gagner le gros lot en spéculant à court terme et sans mise de fonds ou presque. Dans le cas d’un rachat d’entreprise, il s’agira d’en tirer un maximum de bénéfice en un minimum de temps, et de revendre le tout. C’est de cette manière que les fonds spéculatifs foutent le bordel partout. Dans le cas des dettes souveraines, les fonds spéculatifs etc. peuvent acheter des titres en prévoyant de les revendre 6 mois plus tard, encaissant au passage une plus value sans avoir l’argent au moment de l’achat. Ce système amplifie encore la spéculation.

Et en ce qui concerne les prêts douteux des banques US, ils ont augmenté de 149% en un an et dépassent pour 163 grandes banques (2% des banques US) le capital disponible, alors que c’était le cas pour seulement 13 établissements l’année d’avant. Et selon la FDIC sept banques sur dix étaient moins aptes à assumer des pertes que l’année dernière.

Quant aux produits dérivés de prêts hypothécaires et autres CDS, l’office of the comptroller of the currency estimait qu’ils s’élevaient au premier trimestre 2010 à 210.000 milliards de dollars. Une paille. Goldman Sachs détient ainsi six fois plus de produits dérivés qu’elle n’a de capital. C’est mieux qu’il y a deux ans, mais ça reste risqué. Dans le même temps, les prêts les plus sûrs (prêts aux commerces et industrie) se sont contractés de 20%, davantage que tous les autres types de prêts.

Au 20 avril, les banques commerciales US affichaient encore un passif de près de 11.000 milliards de dollars, pour des actifs s’élevant 12.158 milliards, d’après la FED, soit 1.400 milliards de boni. Mais rien ne nous garantit qu’il n’y a pas des pertes bien plus importantes dissimulées quelque part.



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Au final, on en conclut que pour que la spéculation continue, on a évité soigneusement de regarder les comptes des banques, de mettre les choses à plat. On a au contraire tout fait pour qu’elles continuent à s’endetter comme avant avec des produits à risques dont on ignore l’ampleur. Ce n’est certes pas comme les Etats, auxquels on interdit un endettement aussi profond et auxquels on réclame des comptes non bidonnés.

Vu l’opacité du système bancaire US, les choses peuvent continuer comme ça jusqu’à ce qu’une nouvelle crise survienne. Un défaut de liquidités, une augmentation brutale des taux d’intérêts, la fin des perfusions de fric pourraient bien nous y amener. Car, il est à peu près certain que le gouvernement US n’a aucune intention de réfréner la spéculation boursière[28], devenue le principal revenu des banques, y compris des banques dites de dépôt.

Les poursuites judiciaires pour comptabilités trafiquées, l’incompétence des contrôleurs (pensons à l’affaire Madoff et ces contrôleurs qui n’ont jamais rien vu, à la crise subrpime que la FED n’a pas vu venir), l’absence de régulation, le fait que les CDO et CDS sont hors bilan, et le fait qu’ils continuent à être un objet hautement spéculatif, ne permettent pas de faire confiance aux banques quand elles donnent leurs résultats. Cela vaut pour les Etats-Unis comme pour l’Europe. Paradoxe de la croissance financière, basée sur l’endettement…

Mais, quand on regarde les différents paramètres « évoluer » depuis la crise, on n’est pas rassuré. Les indices de bonne santé sont en fait peu crédibles face à ceux qui pointent un gros problème. Et qui paiera quand ce problème deviendra tellement évident qu’il nous explosera à la figure, comme la crise subprime qui était prévisible dès 2007 voire avant ?"

Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
René.

lundi 13 juin 2011

Salut au peuple syrien. Personne ne viendra vous aider. Sauf, une partie de votre armée.

Allons-nous revoir dans nos villes le droit d'élever de la volaille et des porcs pour que les pauvres puissent se nourrir comme au Caire en Egypte en ce qui concerne les coptes.
Même, si, les porcs ont été interdits, reste la volaille.
Et, la misère des coptes.
Mais, passons pour nous demander, "Mais, que fait le gouvernement algérien !"
Oui, que fait-il pour récupérer les restes de ses héros de la résistance anti-coloniale.

(source : Sciences et Avenir)

"L’historien Farid Belkadi, spécialiste de l’histoire antique mais aussi féru de la période coloniale, a découvert en mai dernier que les têtes de plusieurs chefs de l’insurrection algérienne de la fin du 19eme siècle étaient alignées sur les rayonnages du Muséum (national d’histoire naturelle de Paris). Parmi ces résistants à la colonisation française, les héros Chérif Boubaghla (mort en 1854) et Cheikh Bouziane, artisan de la révolte des Zaâtchas (exécuté en 1849 et dont la tête fut exposée pour l’exemple). Les archives du Muséum ont révélé qu’il s’agissait de dons de médecins militaires. «Rien n’empêcherait le rapatriement de ces restes mortuaires. Mais il faut que la partie algérienne en formule la demande» conviennent Philippe Mennecier et Alain Froment, qui plaident pour des restitutions dans la dignité, mais au cas par cas, «afin de ne pas dépareiller une collection utile à l’étude de la diversité humaine.» «Ces donations font aujourd’hui partie du patrimoine national français » rappellent-ils. Et seul un accord entre l’Etat algérien et l’Etat français permettrait le retour des insurgés dans leur pays."

Mais, au nom de dieu, mettez le au courant.
Qu'il récupère ces ossements pour qu'ils trouvent un digne sépulture parmi les siens.
Et, à quoi, cela sert, à notre époque de conserver ces crânes, y'en a tout plein dans les fosses communes que personne ne viendra réclamer.
Hélas, c'est la triste histoire du type passe muraille. Ou, il est un agent dormant ou il est rien du tout. Donc, il finit à la fosse commune, parce que personne ne veut revendiquer son corps.
Mais passons, vite fait, sur un autre sujet, plus brûlant dans l'actualité.
Car, tous ces gens de la grande finance internationale ont oublié l'impact que pouvait avoir sur leurs affaires la différence des changes.
Bon, je suis d'accord, lorsqu'ils penseront que l'euro va couler, ils vont spéculer contre.
Mais, comme leur investissement sont volatiles, qu'ils passent d'une hypothèse à une autre, ils va falloir qu'ils jouent serrer avec l'euro.
Ils perdent, ils gagnent. En tout cas, bientôt, ils vont jouer contre.
Et, comme la banque européenne va être bientôt à bout de souffle.
Et, comme la FED est déjà à bout de souffle.
Et, comme le yuan ne veut pas jouer le jeu.
Et, comme le Yen va être en berne.
Ils vont faire quoi ?
Rien, parce qu'ils vont être obligé de ne pas scier la branche sur laquelle, ils sont posés.
Et, ce sera tout pour aujourd'hui, parce que j'ai beaucoup travaillé dans le jardin, parce que, mes, désormais, sept poules pondent trois oeufs par jour, parce que ma conduite d'eau a pété et ne je n'ai plus de chiottes, ni de douches, parce que je viens d'éclater un pneu sur le trottoir et que cela va me coûter 200 euros, sans compter que ma femme va pas être contente, parce que, parce que.
Vous voulez, mes trois chers lecteurs, que je vous fasse la liste de mes malheurs de ce week end.
Bref, c'est la merde !
Mais, mes petits malheurs ne sont rien à côté de ceux des syriens. De toute façon, j'ai toujours dit que le fils allait ressembler à son père dans la répression.
Et, les allaouites vont se battre et massacrer jusqu'au bout, autrement, la seule solution pour eux, sera d'émigrer en Europe ou aux Etats Unis.
A bientôt.
René.

dimanche 12 juin 2011

"Il n'est pas bête celui qui ne dit mot quand il entend parler un sot." Proverbe Provençal. Dans notre assemblée nationale, le silence serait d'or, vu la masse de conneries qui y sont proférées.

Salut à tous ceux qui ont compris que notre gouvernement est à la botte du patronat et de la haute finance et que nous n'avons rien à attendre de lui.

Alors, le premier président en fonction qui est allé officiellement à Benghazi en Libye est le président sénégalais Abdoulaye Wade.
A première vue, je dirais, c'est un beau geste. Mais, pour certains journalistes sénégalais, il ne faut voir là qu'une démarche opportuniste afin de pérenniser l'implication économique libyenne au Sénégal.
En tout cas, quel qu'on ait été la raison, c'est le commencement d'un lâchage de l'Afrique envers le colonel kadhafi.

(source : Seneweb)

"Ainsi sa visite à Bengazi répond à un souci : celui du maintien d’innombrables investissements du guide dans son pays. Le dirigeant le plus malheureux du continent à ce jour a mis le paquet au Sénégal. Entre hôtel de luxe et approvisionnement en or noir. Il y a qu’à sillonner la capitale sénégalaise pour faire le constat. Les stations service où on peut lire Libyan oil inondent la capitale.
Abdoulaye Wade sait que son ami n’a aucune chance de survivre politiquement de cette épreuve. Opposé qu’il est avec la plus grande organisation militaire du monde qui est l’OTAN.
Il sait que la chute du guide est une question de semaines voire de jours. Il sait aussi qu’il sera remplacé par le CNT de Benghazi. Du coup, après avoir reconnu ce mouvement, il lui rend visite pour pérenniser les intérêts du Sénégal. Quitte à aller à l’encontre de son opinion publique acquise à la cause du guide.
En Afrique au Sud du Sahara, si Kadhafi n’était pas un ange, l’épreuve à laquelle il est confronté a suscité un sentiment de compassion et de soutien à son endroit.
En revanche l’intervention occidentale a entraîné un autre sentiment de haine et de vengeance vis-à-vis des grandes puissances."

En attendant, kadhafi ne semble pas lâcher prise. Il lance de nouvelles offensives contre la rébellion et a les munitions pour les soutenir.

(source : El Watan)

"Les forces de Mouammar El Gueddafi ont de nouveau bombardé hier la ville rebelle de Misrata faisant 20 morts, au moment où Washington avertissait que le manque d’investissements militaires pourrait «compromettre» l’efficacité de la mission de l’OTAN en Libye."

Ah, là, là, qu'il est loin le temps où notre ministre des affaires étrangères français déclarait qu'en Libye, cela allait être une affaire de quatre mois.
Et, plus, on le dit finit, plus, il résiste.
Et, même, s'il était tué dans un bombardement, son fils Al-Islam prendrait la suite. Ils doivent d'ailleurs, en prévision, éviter de se trouver au même endroit.
Mais, on peut dire que cette fois-ci, kadhafi mène le combat de sa vie. Lui, qui en rêvait, il est servi. Seul contre tous, son plus grand espoir est dans la durée qui seule lui permettra de renverser la situation au niveau de la symbolique afin de pouvoir se présenter en martyr d'une croisade chrétienne avant d'être capitaliste.
Mais, tous ces évènements ne change pas le sort des palestiniens qui se débattent dans la toile qu'Israël tisse autour d'eux.
Leur dernière initiative se faire reconnaître dans l'enceinte de l'ONU.
Du coup, Israël mobilise tous ses réseaux.

(source : idem)

Le ministère israélien des Affaires étrangères a lancé une offensive diplomatique contre la démarche des Palestiniens qui veulent demander l’adhésion de leur Etat à l’ONU, en septembre, a rapporté hier le quotidien Haaretz.
(...) Le directeur du département Europe de l’Ouest des Affaires étrangères, Naor Gilon, espère «créer un bloc important d’Etats de l’UE qui exprimeront leur opposition le plus tôt possible à la démarche unilatérale palestinienne», selon le journal. Les dirigeants palestiniens comptent toujours demander l’adhésion de la Palestine, sur les lignes de 1967, à l’ONU lors de la session annuelle de l’Assemblée générale, faute de perspective de négociation avec Israël. «Nous avons dit aux responsables américains que l’option d’aller au Conseil de sécurité de l’ONU pour demander l’adhésion de l’Etat de Palestine sur les frontières de 1967, était une option sérieuse de la direction palestinienne, qui est déterminée à explorer toutes les options», a déclaré, cette semaine, le négociateur Saëb Erakat, au retour d’une mission aux Etats-Unis. Les dirigeants palestiniens se disent prêts à se retourner vers l’Assemblée générale en cas de veto, attendu, des Etats-Unis au Conseil de sécurité."

Décidément, les israéliens ne lâcheront jamais rien pour que les palestiniens puissent enfin vivre normalement.
En tout cas, cela nous permettra de voir la véritable position de l'Union Européenne les concernant. Normalement, elle devrait soutenir la demande palestinienne, mais, notre président national qui se déclare favorable à une reconnaissance unilatérale d'un état palestinien a l'habitude de reprendre d'une main, ce qu'il accorde de l'autre.
En réalité, il est un ferme soutien d'Israël.
Et, sur cette dénonciation calomnieuse, je vous tire ma révérence en vous souhaitant bien le bonjour chez vous.
René.

PS : Décidément, on n'arrête pas le progrès. Source : Sciences et Avenir.

"Argentine: une vache clonée pour produire du lait maternel humain.
12-06-11

Un laboratoire argentin a annoncé la naissance de la première vache clonée au monde comportant deux gènes humains, afin de produire un équivalent du lait maternel qui pourrait protéger les nourrissons contre des maladies et favoriser leur développement. (c) Afp
Un laboratoire argentin a annoncé la naissance de la première vache clonée au monde comportant deux gènes humains, afin de produire un équivalent du lait maternel qui pourrait protéger les nourrissons contre des maladies et favoriser leur développement.
"La vache clonée, baptisée Rosita ISA, est le premier bovin né au monde avec deux gènes humains contenant les protéines présentes dans le lait maternel", selon l'Institut national de technologie agricole (INTA)."
(blog à finir)

samedi 11 juin 2011

"On apprend peu par la victoire, mais beaucoup par la défaite." Proverbe Japonais. A faire passer à sarko. Mais, qu'il se console, Victor Hugo a connu lui aussi l'exil.

Salut à l'UMP ! Dommage pour vous, mais, plus l'élection présidentielle approchera, plus, les affaires vont sortir du grenier.

Et, bien que voilà un beau geste !
Le japon, en grande difficulté, annule la dette du Togo.
Quel panache, messieurs, chapeau bas !
Et, la France ?

(source : Afrik.com)

"Le Japon annule la totalité de la dette du Togo
VENDREDI 10 JUIN 2011

A l’occasion de la visite du chef d’Etat, Faure Gnassingbé, à Tokyo, le Japon a décidé jeudi soir d’annuler la totalité de la dette du Togo à son égard, soit un peu plus de 50 milliards de Francs FCA, rapporte Républiquetogolaise. Plus tôt dans la journée, le président togolais avait eu une rencontre avec le Premier ministre Naoto Kan pour évoquer le renforcement de la coopération économique entre les deux pays."

Par contre, il y en a qui ne sont pas contents sur le continent africains. Les Toubous qui partagent les zones sahariennes avec les touaregs menacent l'OTAN.
Tout ça parce qu'ils ne sont pas contents que celle-ci cherche à liquider physiquement Kadhafi.
Entre-nous, les seuls intérêts que les toubous peuvent menacer, ce sont les intérêts français. En enlevant quelques uns de nos citoyens, par exemple.
D'ailleurs, ils l'ont fait en enlevant une archéologue, Françoise Claustre, un coopérant français Marc Combe et le Dr Christophe Staewen, un Allemand, dans le Tibesti (Tchad) le 21 avril 1974.
Mais, rassurez-vous, mes trois chers lecteurs, les toubous ne possèdent pas l'arme nucléaire.

(source : idem)

COMMUNIQUÉ du Conseil National Toubous et ONG Tibesti.
Les peuples Toubou demandent à l’OTAN d’arrêter les bombardements contre le peuple libyen.
Fait à Paris France le 08/06/2011

Suite au communiqué du 13 mars du JUBA Sud-soudan. Le Conseil National Toubou et l’Organisation Pour le Progrès du Tibesti « ONG TIBESTI » informe l’opinion nationale et internationale. Les peuples Toubou du Tchad, de la Libye, du Niger, porte son soutien au Guide de la Révolution Mouammar Kadhafi.
Nous demandons à l’OTAN d’arrêter les bombardements contre le peuple libyen, nous condamnons le massacre commis par ces frappes.
Nous le peuple Toubou privilégions la solution de l’Union africaine. Ce qui se passe en Libye est l’affaire des peuples africains.
J’appelle tous les peuples africains et d’origine africaine dans le monde entier à soutenir le peuple libyen et la paix proposée par l’union africaine.
Nous mettons en avant l’accord de déminage et de développement du Pays de Toubou de Aout 2010 et celui de Janvier 2011 fait par la gouverneur de Sebha. Pour cette raison notre soutien au Guide de la révolution est fondamental et la solution de paix proposée par l’Union Africaine est la plus digne car elle correspond à l’intérêt de tous les peuples libyens.
Si l’Otan n’arrête pas ses frappes, le Conseil National Toubou pourrait en venir à soutenir militairement le guide de la révolution."

Oserais-je dire, "Nom de dieu !" et, bien, je le dis. Eux, en tant que musulmans, ils disent "Au nom de dieu". Finalement, c'est une question de sémantique.
Et, nous finirons avec la victime présumée de strauss kahn, ex directeur du FMI, ex candidat à l'élection présidentielle en France et soupçonné de viol.

(source : idem)

"De la victime présumée de l’ancien patron du Fonds monétaire international (FMI), on ne sait pas grand-chose. N’étaient-ce les témoignages recueillis par les médias. « Sans histoires » est l’expression que l’on retrouve le plus souvent dans les déclarations recueillies par nos confrères auprès notamment de sa famille et de quelques uns de ses voisins.
« Sans histoires ». Ces deux mots sont les plus récurrents dans les différents témoignages collectés par la presse qui tente de dresser un portrait de la victime présumée de l’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn. La femme de ménage guinéenne du Sofitel de New York l’accuse de l’avoir sexuellement agressée. La famille de Nafissatou Diallo, en Guinée ou au Sénégal, a été fortement mise à contribution pour permettre de percer le mystère de la jeune femme dont le visage est aujourd’hui connu mais qui n’a jamais été officiellement révélé.
« Nafissatou est une fille qui fait sa prière et son ramadan, c’est une fille digne issue d’une famille d’érudits c’est une fille bien, s’il y a autre chose ce n’est pas d’elle que vous parlez. Depuis que je l’ai mise au monde elle n’a jamais posé de problème à la famille. », confiait Hadja Aïssatou Diallo, la mère de la jeune femme, à la radio RFI du Sénégal où elle séjournait. Son frère Boubacar, interviewé par l’AFP, dans son village de Tchiakoulé en Guinée, est sur le même registre : « Elle n’a rien fait de mal, n’a crée aucun problème jusqu’à maintenant. Elle n’a eu d’histoire avec personne ».
Même son de cloche pour son cousin, un autre de ses frères et sa tante Hadja Saadjo Diallo, rencontrés par l’équipe d’Afrik.tv. Nafissatou est encore décrite comme une femme « sans histoires ».
Sa belle famille est tout aussi élogieuse. Son beau-père El hadj Mamadou Djan Diallo, le père de son mari décédé Abdoul Gadry Diallo, confie également dans les colonnes du nouveau journal guinéen Le Nimba. « C’est l’éducation qu’elle a reçue qui m’a amené à la demander en mariage pour mon garçon. Son séjour chez nous a été formidable. C’est une fille très - voire même trop - calme, pieuse et intelligente. Elle n’a eu chez nous aucune dispute avec son mari, encore moins avec les membres de ma famille. »
Ce portrait flatteur fait dire au journaliste sénégalais Papo Mane, rencontré par l’équipe de France 2 à Zinginchor où a vécu l’adolescente Nafissatou Diallo : « Elle a grandi dans une famille vraiment sérieuse (…) C’est la raison pour laquelle tous ceux qui l’ont connue dans le temps ont été surpris d’entendre que Nafissatou est impliquée dans une histoire de sexe ». Le journaliste explique aussi qu’elle fait l’objet de « préjugés favorables » parce qu’« elle n’avait pas l’habitude de mentir (…), ajoute-t-il, de créer des histoires (…) Elle était sans histoires. »

A vous de juger.
Et, sur ce, je vous souhaite bien le bonjour chez vous.
René.

PS : Si, les oiseaux continuent de disparaître, ne restera que les nuisibles qui transmettent des maladies à l'homme. Première cause : les pesticides et autres saloperies chimiques.

vendredi 10 juin 2011

"Qui trop haut prend le ton, n'achèvera pas la chanson." Proverbe Allemand. Ce fut l'histoire de sarko...et d'autres.

Salut au peuple birman. Il paraît que tu vis en démocratie désormais ?

Mais, que font nos grands idéologues de l'ultra-libéralisme ?
Le navire risque de connaître un nouveau crash et là, cela sera chacun pour soi.
Fini, les dispositifs commun de sauvetage d'un état. Chacun devra se débrouiller.
Eh, oui, mes trois chers lecteurs, l'excès n'est jouable que si il est régulé et là, le monde de la finance, de l'industrie, des banques, sont trop gourmands de profits pour y avoir même penser.
Dans, leur tête, le petit, le plus faible subit leur loi.
Sauf que, au niveau international les contradictions non contrôlées de la libre circulation des marchandises rencontrent les freins inhérents aux états. Et, là, il y a couac.
Un couac auquel, il va falloir d'urgence remédier sous menace de blocage de la croissance mondiale.
Sauf que, sauf que, ils vont se retrouver face à l'égoïsme des pays les plus concernés, sans compter la crise japonaise qui va peser.

(source : China.org.cn )

"Des exportateurs chinois n'osent plus prendre les commandes étrangères en raison du très haut risque de change.

La parité du yuan contre le dollar a marqué un nouveau record de 6,4795 le 8 juin 2011. « Le taux de change est déjà passé de 6,8 à 6,4 dans nos contrats internationaux », explique un exportateur chinois qui s'inquiète toujours de ses pertes potentielles dues à l'évolution du taux de change du yuan.
Les données macroéconomiques américaines publiées à la fin du mois de mai ne sont guère rassurantes. Le président de la Fed Ben Bernanke a qualifié d'inquiétante la situation économique américaine avec une croissance estimée à moins de 3 %. En plus, la catastrophe qui a frappé le Japon risque de freiner, avec les prévisions inflationnistes qui l'accompagnent, la reprise économique mondiale.
(...) Mais la faiblesse de l'économie américaine ne concerne pas uniquement les Américains. La fluidité excessive du dollar exerce une énorme pression inflationniste sur les économies émergentes, et les pays qui possèdent d'importantes réserves en dollars courent le risque d'une forte dépréciation de la monnaie.
La trésorerie chinoise abrite une réserve de 3 045 milliards de dollars. Il est donc urgent pour la Chine de diversifier ses réserves en devises. Selon les données du ministère japonais des Finances, la trésorerie chinoise a acquis 1 330 milliards de yens (16,6 milliards de dollars) en avril, le plus haut montant depuis janvier 2005. Des analystes estiment qu'il sera plus rentable sur le long terme pour la Chine d'acquérir des yens que des dollars, parce que les premiers donnent une « tendance claire d'appréciation ».
En ce qui concerne les PME exportatrices chinoises, outre la montée rapide des coûts des matières premières et de la main-d'œuvre, la réévaluation du yuan pourrait bien devenir l'ultime coup de massue.
« Le taux de change est fixé lors de l'établissement des contrats, mais il se déroule un an entre la réception des commandes et la livraison. On court un haut risque de change entre-temps », indique M. Xu qui travaille dans l'exportation, et qui offre une parité de 1 dollar contre 6,4 yuans dans ses contrats internationaux. Si la parité s'élevait à 1 contre 6,3, il perdrait 10 000 yuans pour une commande de 100 000 dollars. « On n'ose plus vraiment prendre de commandes étrangères trop importantes », confie-t-il."

Tiens donc, les chinois vont acheter du Yen et pas de l'Euro. N'auraient-ils plus confiance dans notre devise ?
Pourtant, ils l'ont soutenu, mais, peut-être qu'ils se rendent compte que le risque devient trop grand.
Heureusement que leur première priorité sera de se débarasser de dollars. Par contre, si, les pays émergents font la même, les pays arabes pétroliers risquent de faire la même.
D'où....CRISE !
Crise qui se répercutera sur les places financières où les transactions se font en dollars. D'où crise parce que les actionnaires et les spéculateurs ont leur profit libellé en dollars.
D'où crise parce que les riches font voir leur capital perdre de la valeur.
Et, je vous laisse imaginer la suite, mes trois chers lecteurs.
Ils nous ont tous spoliés et l'effet boomerang leur revient direct dans la tronche.
Mais, que va faire l'Organisation Mondiale du Commerce ?
Mais, que va faire le FMI ?
Mais, que va faire la FED aux Etats-Unis ?
Mais, que va faire la Banque Centrale Européenne ?
Mais, que va faire sarko ?
Ah, oui, heureusement, qu'il y a lui. Il va sauver le monde et à fortiori d'aider les pauvres, il aidera les riches du monde entier !

Et, sur ce, je vous souhaite bien le bonjour chez vous.
René.