dimanche 30 septembre 2012

Aujourd'hui, comme je vais manifester contre le traité de rigueur budgétaire européen, la fameuse règle d'or, je n'ai pas le temps d'écrire. Aussi, un article d'Irin News sur la manière dont la société civile se prend en charge en Syrie.
Finalement, les djihadhistes pourraient ne pas être une menace pour la future démocratie syrienne. Le danger pouvant être plus l'Arabie Saoudite et son wahhabisme impérialiste.
Et, je vous rappelle qu'il s'était passé la même chose en Lybie lorsque Kadhafi faisait bombarder la population.


SYRIE: Vers une gouvernance citoyenne dans les régions contrôlées par les rebelles


Des habitants d’Alep font la queue pour acheter du pain
Des structures de la société civile émergent dans les régions contrôlées par les rebelles
L’ASL et la population prennent en charge la fourniture des services
Un nouveau système judiciaire s’est mis en place, mais de graves irrégularités ont été constatées
BERLIN, 27 septembre 2012 (IRIN) - Les citoyens des régions contrôlées par les rebelles prennent en charge la fourniture des services offerts à la communauté. À al-Bara, un village situé dans le nord-ouest rural, les éboueurs ramassent les déchets et les électriciens font les réparations nécessaires lorsqu’il y a des problèmes sur le réseau électrique. Si quelqu’un est accusé de vol, il est jugé, et s’il est trouvé coupable, il est envoyé en prison.

« Nous gérons les choses par nous-mêmes maintenant », a dit Ahmed, un ingénieur local avec qui IRIN s’est entretenu par téléphone. « C’était difficile au début, mais maintenant c’est normal. » Les gros titres faisant état d’affrontements et de carnages ont, dans une large mesure, éclipsé l’émergence de la société civile dans les régions contrôlées par les rebelles.

Les dommages considérables qu’ont subis les infrastructures de plusieurs villes et districts ont restreint l’accès des populations aux biens et aux services essentiels, mais des résidents ordinaires interviennent et développent des réseaux de soutien et d’autonomie parfois très élaborés. Al-Bara est l’un des quelque 70 villages du Jebel Azzawiyeh, une région montagneuse contrôlée par les rebelles et située près de la frontière turque. Depuis le départ de l’armée, les habitants ont mis sur pied leur propre conseil municipal dans chacun des villages.

« Nous avons élu 45 personnes, qui ont ensuite choisi les 12 membres du conseil », a dit Ahmed. « Ce sont tous des gens qui ont un diplôme universitaire. »

Le conseil dirige une multitude de comités qui sont chacun responsable d’un aspect de la vie communautaire. Des groupes de travail ont été créés pour nettoyer les rues, collecter des dons et les remettre aux familles qui en ont besoin ou s’assurer que les vivres, le combustible et l’essence sont distribués de manière équitable. On rapporte par ailleurs l’émergence de structures similaires dans de nombreuses autres régions abandonnées par l’État.

Autonomie

« Nous avons un nouveau gouvernement maintenant », a dit à IRIN par téléphone Mohammed Sayid*, un activiste de Hretan, près d’Alep. « Certaines personnes prennent les décisions, mais tout le monde a un rôle à jouer. »

Malgré la brusque hausse des prix des denrées alimentaires et la difficulté d’obtenir certaines denrées comme la farine, les communautés parviennent encore à se partager les produits disponibles, ont dit des habitants des provinces d’Alep et d’Idlib, dans le nord du pays.

« Sans ces comités, il y aurait beaucoup de problèmes. Il est probable que tout s’effondrerait », a dit Ibrahim, un étudiant de Maaret al Horma, un autre village de la région du Jebel Azzawiyeh. Le père d’Ibrahim travaillait auparavant sur des chantiers de construction au Liban pour subvenir aux besoins de la famille, mais il ne peut plus se rendre de l’autre côté de la frontière parce que les routes sont dangereuses à cause des combats. La famille vit maintenant des produits de sa petite ferme, mais ce n’est pas suffisant. « Le comité d’aide humanitaire de notre village nous donne des colis de vivres. Nous avons généralement droit à de l’huile de cuisson, du thé, du sucre et d’autres denrées de base. C’est le strict minimum, mais ça nous permet de survivre. »

Comme l’explique Ibrahim, le comité a établi une liste de personnes démunies qui ont droit aux colis. Les activistes et les combattants de l’Armée syrienne libre (ASL) achètent des vivres en Turquie grâce aux dons de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis et les acheminent jusqu’au village situé de l’autre côté de la frontière. « La vie est très difficile, en particulier pour les réfugiés de la province de Hama, qui vivent dans nos mosquées. Mais nous réussissons à nous en sortir d’une manière ou d’une autre. »

Dans les régions où les habitants n’ont pas la liberté nécessaire pour mettre sur pied leurs propres systèmes d’approvisionnement et de soutien toutefois, la crise humanitaire s’aggrave.

« Nous ne pouvons pas mettre en place de comités parce que nous n’avons aucune liberté de mouvement », a dit Abu Emad*, un activiste d’un village situé près de Homs.

Si l’armée s’est retirée du village, les soldats l’entourent toujours et lancent régulièrement des attaques. « Il est trop dangereux de circuler à l’extérieur, c’est pourquoi nous devons passer la nourriture et l’eau de maison en maison. »

Même dans les régions rebelles les plus autonomes, certains services, comme l’approvisionnement en électricité, sont toujours gérés par le gouvernement. Des coupures de plusieurs heures surviennent toutefois quotidiennement.

Un nouveau système juridique

L’approvisionnement en vivres et en denrées de base semble être la principale préoccupation dans la plupart des communautés contrôlées par les rebelles.

Les habitants de ces régions prennent également en main la gestion d’autres services à la population. À al-Bara, un conseil composé de cinq anciens est maintenant responsable de l’ensemble des questions juridiques. Selon les résidents, ces conseils font partie du système traditionnel de résolution des conflits. Ils sont maintenant la seule autorité en place en matière juridique.

« Nous gérons les choses par nous-mêmes maintenant . C’était difficile au début, mais maintenant c’est normal »
« On m’a choisi pour être membre de ce tribunal à cause de mon âge et parce que les gens me respectent », a dit Abu Fadi, un travailleur de la construction à la retraite âgé de 62 ans.

Le tribunal a récemment dû examiner le cas d’un homme accusé d’avoir volé des figues. « Nous avons d’abord écouté toutes les parties au litige. Deux d’entre nous forment l’accusation et les deux autres, la défense », a expliqué Abu Fadi. « Le cinquième membre fait office de juge : il décide si le défendeur est coupable ou non. »

Le voleur de figues a été déclaré coupable et condamné à une semaine de prison. Il a également dû payer une amende représentant trois fois la valeur des figues volées et signer une déclaration dans laquelle il s’engageait à ne plus jamais voler.

Si un prévenu est reconnu coupable d’un crime plus grave — un meurtre, par exemple —, il est généralement banni du village. Dans les affaires de conflits familiaux ou entre voisins, le tribunal tente d’agir en médiateur et de négocier un accord entre les parties. Le juge qui siège au conseil est un cheik diplômé en droit islamique.

« Je suis très bon pour résoudre les problèmes », a dit le religieux Abu Ramez* au téléphone. Il s’inspire des coutumes locales et des textes religieux pour rendre ses verdicts : « Le problème ici, c’est qu’on ne peut pas diriger les gens avec le Coran : ils ne l’accepteraient pas. Alors je fais généralement appel à mon bon sens. Si je ne suis pas certain de la meilleure façon d’agir, je regarde si je trouve quelque chose dans le Coran. »

Selon le cheik, le nouveau système juridique fonctionne bien mieux que le précédent, qui était géré par l’État. « Ici, le tribunal officiel était très lent. Il mettait parfois des années à résoudre une affaire. Il y avait aussi beaucoup de corruption, ce qui fait que la population n’avait pas confiance. Les gens acceptent notre rôle d’autorité juridique, car nos verdicts correspondent à leurs traditions », a dit M. Ramez.

Plusieurs habitants interrogés par IRIN étaient du même avis. Selon eux, les litiges sont généralement résolus plus rapidement et plus efficacement qu’auparavant.

Des cas d’abus ?

Dans certaines régions, les combattants de l’ASL ont, de fait, endossé le rôle de force de police et tentent de maintenir la sécurité et d’assurer l’exécution des peines. Or, des cas d’abus ont soulevé des inquiétudes en matière de redevabilité. Human Rights Watch (HRW) a constaté que certains groupes rebelles torturaient les détenus et procédaient à des exécutions extrajudiciaires ou sommaires.

« En général, ces détenus appartenaient à l’armée ou aux forces de sécurité ou étaient soupçonnés d’être des informateurs du gouvernement ou des membres des milices pro-gouvernementales », a dit Nadim Houry, directeur adjoint de la section Moyen-Orient d’HRW à Beyrouth.

Selon M. Houry, l’administration de la justice est entravée par l’absence de normes claires et cohérentes, notamment pour les affaires impliquant des accusations graves. « C’est une chose qu’un conseil judiciaire résolve les litiges locaux, mais c’en est une autre qu’il gère les accusations de crimes graves. »

Les pratiques juridiques varient selon les régions, a expliqué M. Houry. Certains conseils s’appuient exclusivement sur la charia, tandis que d’autres appliquent à la fois la charia et le droit pénal syrien. « On craint bien sûr qu’ils ne respectent pas les procédures régulières », a-t-il dit. « Dans la plupart des cas, les accusés n’ont pas accès à un avocat et n’ont pas la possibilité de préparer leur défense et de contester les éléments de preuve et les témoignages présentés contre eux. »

L’ASL a dit qu’elle cherchait à assumer un rôle plus important dans les structures émergentes de la société civile des régions qu’elle contrôle.

« Nous essayons de faire en sorte que les choses se passent le plus normalement possible », a dit Hutheifa*, un porte-parole du commandement de la région de Damas, le principal conseil de l’ASL dans la capitale.

Livraison de denrées alimentaires

« Nous faisons en sorte que les habitants aient toujours accès aux denrées alimentaires », a dit Hutheifa en décrivant l’une des principales missions de l’ASL. « Si un district est assiégé, nous achetons de la nourriture aux alentours [...] et nous l’acheminons là où les gens en ont besoin. »

Par exemple, à Zabadani, une petite ville de la province de Damas, les forces gouvernementales ont été chassées, mais l’armée bloque toujours les voies d’accès par des postes de contrôle. « L’Armée syrienne libre tente de nous apporter autant de farine que possible », a dit Abdallah*, un habitant. « Ils livrent la farine par camion depuis l’extérieur, mais ils doivent la transporter à pied sur les cinq ou six derniers kilomètres à travers les montagnes jusqu’à Zabadani, car toutes les routes sont coupées [...] Sans eux, nous n’aurions pas de pain du tout. »

Désormais, à Alep, l’ASL s’occupe surtout de protéger les boulangeries locales et d’assurer les livraisons, a dit Mohammed Sayid*, le militant de Hretan.

« Ils essayent d’empêcher que les boulangeries soient prises d’assaut et ils s’assurent que les clients font la queue sans se bousculer. Le pain est rare, alors sans l’ASL, les habitants se battraient pour en avoir », a-t-il dit.

Le maintien d’un certain degré de normalité est aussi essentiel que les succès militaires. Le soutien de la population dépend en effet de la capacité des rebelles à répondre aux besoins des communautés, ont dit des habitants et des militants.

« C’est plus important que les combats », a dit Hutheifa. « Nous voulons prendre la place du gouvernement et construire un nouvel État. Il est de notre devoir d’assurer la sécurité et la tranquillité dans les villes et cela doit commencer dès maintenant. »

*noms d’emprunt

En raison de l’accès limité à la Syrie, les interviews de cet article ont été menées par téléphone.

gk/kb/cb/rz-gd/amz


A bientôt.
René.

vendredi 28 septembre 2012

Salut à tous les militaires de notre armée française, je vous le dis sincèrement à 1200 euros par mois, vous êtes carrément exploités.

Oh, mon dieu, mes chers cinq lecteurs, je suis inquiet, le cours du pétrole baisse !
Comme, si de petits malins agissaient pour faire en sorte, alors, que tout le monde s'attendaient à une hausse continue.
Alors, comme, je suis la moitié d'un imbécile, je me demande, si, il n'y aurait pas corrélation entre cette baisse et la menace d'une intervention israélienne contre l'Iran.
En effet, parce que nous sommes gens stupides, nous, nous disons, "Ouh, là, là, intervention militaire israélienne en Iran, montée incontrôlée du cours du pétrole, ce qui, somme toute, semble logique".
Et, comme, nous sommes gens égoïstes, nous, nous disons, "Ouh, là, là, mon pauvre pouvoir d'achat, qu'est-ce que ces israéliens ont à nous faire "chier". Déjà, qu'ils "emmerdent" les palestiniens, maintenant, ils vont faire chier l'Iran !"
Sauf que, sauf que, des petits malins, sans avouer leur véritable but, sont en train de nous enlever cet argument de la bouche.
Donc, pour nous la populace, si, l'intervention israélienne n'a pas d'impact sur notre pouvoir d'achat, après tout, qu'ils fassent selon leur us et coutume, aller emmerder leur voisin musulman.
Le premier acteur de ce jeu, selon mon interprétation est l'Arabie Saoudite. Normal, l'Iran est leur diable à eux.
Cependant, je soupçonne les Etats-Unis d'en être l'acteur principal et se camoufler derrière l'Arabie Saoudite, leur permet d'apparaître vierge de toute mauvaise attention vis-à-vis du monde musulman.
Bien sûr, mes chers lecteurs, cette argument peut vous paraître de la politique fiction, mais, alors, pourquoi le cours du pétrole qui ne s'annonçait pas à la baisse, le fait brutalement à l'aube d'une intervention israélienne, qui, souvenez-vous en, avait été annoncée par votre serviteur, en cours d'élection présidentielle américaine.
Alors, que pensez-vous de ma théorie, qui fleure bon la paranoïa, surtout, si des compagnies pétrolières américaine favorables à ladite intervention interagissent avec l'état américain et l'Arabie Saoudite ?
Du blabla ?

(source : Capital.fr)

Les cours du pétrole finissent en baisse à New York


Les cours de brut ont terminé en baisse de quelque 3,5% mercredi à New York, reculant pour le troisième jour de suite, sous le double coup de la volonté exprimée de l'Arabie saoudite de contenir les prix de l'or noire et d'une envolée des stocks de brut à New York.
Sur le Nymex, le contrat octobre sur le brut léger américain (WTI) a fini sur une perte de 3,31 dollars, soit 3,47%, à 91,98 dollars le baril. Dans le même temps, le Brent cédait 3,53%, soit 3,95 dollar, à 108,08 dollars, évoluant à un plus bas de six semaines.
Les stocks de brut américains ont enregistré une hausse de 8,53 millions de barils à 367,63 millions. Les économistes attendaient en moyenne une hausse plus modeste de 1,0 million de barils .
Une source a dit à Reuters mardi que l'Arabie saoudite oeuvrait en faveur d'une baisse des prix du pétrole, en jouant sur la production.
Il y a dix jours, le ministre du Pétrole saoudien Ali al-Naimi avait dit que le premier pays exportateur de pétrole de l'Opep s'inquiétait de la cherté du pétrole, ajoutant que Riyad prendrait des mesures pour contrer cette évolution.

Robert Gibbons, Benoit Van Overstraeten pour le service français

Bon, OK, pensez ce que vous voulez mes chers lecteurs, mais, si, les cours continuent à baisser, c'est qu'à mon avis, l'intervention se rapproche.
Mais, passons, nous ne sommes que de pauvres objets manipulables pour tous ces gens qui s'imaginent et cherchent à contrôler le monde, nous laissant avec nos petites opinions qui n'influent en rien le cours de l'évolution de nos sociétés.
Mais, je l'ai dit, passons.
Et, finalement, je ne continuerais pas cette lettre. J'ai passé toute la journée à repeindre les fenêtres, à mastiquer, et à coller les bandes pour assurer un minimum d'isolation. Comme, ce sont de vieilles fenêtres en bois, la préparation met du temps.
Pour faire deux fenêtres, cela me prend une journée. Je vous rappelle mes chers lecteurs que l'hiver dernier, il a fait - 18 dans ma campagne que les agriculteurs inondent de pesticides, de round up de Mosanto et qui cultivent du blé OGM, impropre même à l'alimentation du bétail.
Donc, je suis fatigué.
Demain, je vais à la manifestation contre le traité de rigueur européen, demain, la fameuse règle d'or d'Angela Merkel, la chancelière allemande qui est certainement dépendante des lobbies bancaires, sans compter certains autres.
J'espère, mes chers cinq lecteurs que vous allez nous y rejoindre et dans cet espoir, je vous souhaite bien le bonjour chez vous.
A bientôt.
René.
Salut au journal le monde dont les articles sont tellement favorables à Mosanto, qu'ils puent !

Donc, mes chers cinq lecteurs, PSA Peugeot ferme une usine en France. Pourtant, elle s'est installée en Chine où tous les constructeurs font un carton.
Oui, tout le monde, sauf Peugeot !
Car, en fait, la direction doit être composée de gros nuls en comptant les commerciaux.
Même le ministre du redressement productif n'y pourra rien. Quand, une société est dirigée par des nuls, elle coule !

(source : le Quotidien du Peuple)

PSA dans la tourmente en Chine : encore un haut responsable l'a abandonné

Mise à jour 28.09.2012 15h53


Après 18 mois seulement chez PSA, Sun Xiaodong, le directeur marketing de la branche asiatique du groupe, est parti travailler chez son concurrent, le constructeur chinois Geely. Une perte importante qui rend les analystes encore plus sceptiques quant à l'avenir du groupe français en Chine.

Pourquoi cette démission prématurée ? Selon une source proche de l'ancien responsable du marketing PSA China, « c'est sans doute dû à la frustration liée à son poste chez PSA, où, contrairement à ses attentes, il n'a pas droit à l'exercice des pouvoirs.” Sun avait réalisé un “miracle” de marketing lorsqu'il était le directeur adjoint du GM Shanghai. Le constructeur français l'avait invité, en espérant qu'il puisse faire profiter PSA de son expérience de réussite, puisque les ventes du groupe étaient toujours dans le rouge. Mais malheureusement, rien n'a marché au sein de l'entreprise française: des communications très difficiles et le fossé entre les deux cultures différentes… ces difficultés ont finalement fait fuir cet homme très doué en matière de marketing.

Contrairement à un marché automobile européen en repli, le chiffre d'affaires de PSA a progressé de 7,5 % par rapport à l'an dernier, en enregistrant 209 000 ventes de véhicules en Chine. Un chiffre bien encourageant pour les français. Mais en comparaison avec ses concurrents qui ont fait un carton en Chine (26,5% de progression pour les allemands, 19,9% pour les américains, et 13,0% pour les coréens), le constructeur français se trouve loin derrière ses homologues sur le plus gros marché du monde.

Selon le planning du PDG Philippe Varin, PSA compte augmenter sa part de marché à 10% dans les pays émergents: un bel objectif qui semble toujours très éloigné des autres sur le marché chinois, étant donné que sa proportion commerciale n'a atteint que 4% jusqu'à présent.

Aucun avancement sur les ajustements envisagés depuis longtemps dans les deux joint-ventures co-créées avec le groupe chinois Dongfeng. D'un autre coté, le concept du nouveau véhicule Citroen DS, qui vient d'être commercialisé en collaboration avec son nouveau partenaire Changan, ne paraît pas assez convaincant pour les consommateurs chinois. Il semble que PSA se trouve aujourd'hui dans une situation difficile qui résulte à la fois de raisons conjoncturelles et de raisons structurelles. Il reste à voir quel avenir s'offre au groupe français en Chine?"

Et, oui, mes chers lecteurs, si, Peugeot est mauvais en Chine, il ne peut être que mauvais en France. Mais, passons.
Car, il y a plus important que l'échec commercial d'un ancien fleuron de la construction automobile française. Par exemple, l'offensive de Mosanto et compagnies pour protéger leur montagne de profit que sont les OGM afin de dénoncer une étude sur deux ans fait par une équipe de chercheurs français et qui a  démontré leur nocivité sur les rats, donc, probablement sur l'être humain.
Sauf, qu'il y a tellement de fric à se faire que la santé humaine ne "vaut rien !"

(source : Les Amis de la terre en ligne)

Contre-offensive de Monsanto : Comment piéger les journalistes crédules – même de Médiapart ?

25 septembre 2012,
Monsanto a lancé une campagne de communication pour essayer de semer le doute sur l’étude publiée il y a deux jours par le chercheur français, Gilles-Eric Séralini. Cette étude montrait que le produit phare du géant des biotechnologies, l’herbicide Roundup et un des maïs GM produits par cette même firme, le NK603, ont des effets catastrophiques sur la santé des rats lorsque ceux-ci sont étudiés tout au long de leur vie et non pas seulement durant ce délai de 90 jours qu’affectionnent les industriels. Dans un E-mail qu’a pu lire le Corporate Europe Observatory, un responsable de Monsanto a diffusé une liste de réactions compilées par une prétendue agence d’informations scientifiques, le Science Media Center (SMC) basé à Londres.
Le SMC propose une liste qui paraît tout à fait objective et est intitulée : « Réactions d’experts à propos du maïs GM provoquant des tumeurs » . Huit scientifiques sont cités et réagissent à l’étude de Séralini et on y trouve aussi 10 contre-arguments dont l’auteur n’est pas cité. Sans aucune surprise, toutes les réactions rejettent l’étude de Séralini. D’après Spinwatch , 70% de tout l’argent reçu par le SMC viendrait de l’industrie et la liste des donateurs comprend presque tous les grands de l’industrie des biotechnologies.
Cette opération de désinformation semble avoir bien marché puisque les trois citations critiques mentionnées par Reuters contre l’étude de Séralini proviennent de personnes (Tony Sanders, Mark Tester, David Spiegelhalter) qui sont sur la liste qu’a fait circuler le SMC. Le groupe de pression pro-OGM EuropaBio a aussi publié un communiqué de presse citant ces trois mêmes experts et cataloguant tous les arguments qu’il pouvait trouver dans le but d’essayer de discréditer cette étude de Séralini.
Médiapart a publié le 22 septembre un article intitulé "OGM : une étude fait beaucoup de bruit pour presque rien" se référant, à notre grand étonnement largement au SMC. La tactique de Monsanto semble bien fonctionner.
Voici des précisions sur ce Science Media Center cité par Médiapart et sur les « experts » appelés à la rescousse pour discréditer l’étude de Séralini et son équipe.


  •  Tout d’abord, la directrice du SMC, Fiona Fox, est liée avec un réseau très militant (LM Network) qui a pour but d’infiltrer les media et les groupes d’influence en lien avec les questions scientifiques, dans le but de promouvoir ses propres points de vue. C’est un réseau qui fait l’apologie des plantes GM et du clonage, qui est très hostile à toute critique et compare les écologistes à des nazis. (http://www.powerbase.info/index.php/Fiona_Fox )
  •  Le premier expert cité par le SMC est le professeur Maurice Moloney, directeur général de Rothamsted Research. Ce que le SMC oublie de dire aux journalistes, c’est que Moloney conduit une Porsche avec comme numéro d’immatriculation, ces trois seules lettres « GMO » (OGM en anglais !) et que son CV est du même ordre. A la base des recherches de Monsanto sur le canola, une variété de colza, on retrouve les recherches de Moloney. Il a fondé aussi sa propre compagnie de biotechnologies avec la participation financière de Dow Agro Science. En d’autres termes, la carrière et les activités commerciales du professeur Moloney se concentrent depuis longtemps sur les OGM (http://www.spinwatch.org.uk/-articles-by-category-mainmenu-8/46-gm-industry/5505-science-one-whining-greenies-nil)
  •  Un autre expert cité par le SMC est Mme Wendy Harwood. Elle mène des recherches sur les OGM au Royaume-Uni, au Centre John Innes, qui a reçu des dizaines de millions de livres d’investissements de la part des géants des biotechnologies comme Syngenta. En fait, un des précédents directeurs de ce Centre expliquait à un journal local que tout ralentissement important ou toute pause dans le développement des cultures GM « pourrait être très, très grave pour eux ». (http://www.powerbase.info/index.php/John_Innes_Centre)
  •  Le professeur Anthony Trawavas de l’Université d’Edimbourg est un autre de ces experts cités par le Science Media Center. Nulle part, il n’est fait mention du fait que c’est aussi un scientifique travaillant sur les OGM, ainsi qu’un ardent opposant à l’agriculture biologique. On se garde bien de nous dire aussi qu’il est bien connu pour ses attaques contre les scientifiques qui ont publié des études critiques à l’endroit des OGM comme Pusztai par exemple. (http://www.gmwatch.org/latest-listing/51-2012/14211-gm-lobby-wades-in-on-new-study)
  •  Le professeur Mark Tester est décrit par le SMC comme un professeur menant des recherches au « Centre australien de génomique fonctionnelle des plantes » à l’université d’Adelaïde. Voici ce que nous dévoile son profil à l’université d’Adelaide. : « Son activité commerciale est évidente de par la création d’entreprises privées et de ses interactions réussies avec des compagnies internationales comme Monsanto, Syngenta, Bayer et Pioneer-DuPont ». (http://www.adelaide.edu.au/directory/mark.tester)
  •  Le professeur Ottoline Leyser est présenté par le SMC comme le directeur associé du laboratoire Sainsbury de l’Université de Cambridge. Il n’est pas fait mention du fait que le laboratoire est financé par la Fondation Gatsby de Lord Sainsbury, un partisan enthousiaste des OGM, possédant des entreprises de biotechnologies et qui a lancé et financé les travaux en lien avec les OGM du Laboratoire Sainsbury du Centre John Innes. (http://www.powerbase.info/index.php/David_Sainsbury)
  •  Quant au professeur Sanders, il est présenté par le SMC comme le directeur de la Division de Recherche des Sciences Nutritionnelles du King’s College de Londres. Tout comme le professeur Trewavas, le professeur Sanders participa aux attaques contre l’étude de Pusztai qui soulevait de nombreuses questions sur les OGM. Ses critiques ne paraissent pas, avec le recul, avoir été bien fondées. (http://www.powerbase.info/index.php/Tom_Sanders) D’après un article de The Independant datant de 1996, Sanders était à l’époque « consultant professionnel pour Nutrasweet » qui a appartenu jusqu’en 2000 à Monsanto.
  •  Le professeur Alan Boobis est présenté par le SMC comme professeur de pharmacologie biochimique au Collège Impérial de Londres. Le SMC oublie de préciser qu’Alan Boobis a longtemps été membre de l’Agence Européenne de Sécurité Alimentaire, cette même agence qui a autorisé le maïs en question. Le SMC passe aussi sous silence le fait que Boobis a longtemps siégé au conseil de l’Institut International des Sciences de la Vie (ILSI), un groupe de l’industrie alimentaire et des biotechnologies soutenu par des géants des OGM comme Bayer et Monsanto. (http://bit.ly/Q9tZSw - http://www.powerbase.info/index.php/International_Life_Sciences_Institute ) Et lorsqu’on voit le rôle qu’a joué Alan Boobis au sein de l’Agence Européenne de Sécurité Alimentaire, il est clair que le rôle de certaines agences de l’Union européenne doit être revu, mais c’est un autre chapitre.
    Médiapart cite aussi Martina Newell-McGloughlin. Elle était l’un des quatre experts réunis par le lobby industriel appelé Institut International des Sciences de la Vie (ILSI), pour rédiger une évaluation des risques des aliments modifiés génétiquement. Le document qui en a résulté a été cité dans le guide officiel de l’AESA. Ce groupe de travail comptait parmi ses membres BASF, Dow, Monsanto, Pioneer, Syngenta et il était présidé par Kevin Glenn de Monsanto.
    Dans un débat scientifique, la critique a toute sa place, mais espérons que ceux qui sont si prompts à critiquer l’étude de Séralini et de son équipe sauront faire preuve de la même rigueur envers les études de l’industrie et ses représentants ...
    L’autorisation donnée par la Commission européenne au maïs NK603 avait en son temps était déjà très controversée. [1]
    (Basé sur des informations du CEO et GMWatch)

    [1] http://www.amisdelaterre.org/L-Agence-Europeenne-de-Securite.html

  • A bientôt.
    René.

    PS : José Bové, soutient avec Cohn Bendit, le traité de rigueur européen tel que concocté par  sarko-merkel. Il a du oublié de nous dire qu'au fond de lui même, c'était un mec de la droite libérale.
    En tout cas, il nous a menti et a bien caché son jeu toutes ces années.

    PS  : Une raison qui rend la reprise de Florange Mittal problématique. Problématique, mais, pas impossible, si, ce sont les salariés qui reprennent.

    Xstrata réduit ses coûts en Australie et supprime 600 emplois

    Sydney (awp/afp) - Le repli des cours des matières premières a conduit Xstrata à annoncer lundi quelque 600 suppressions d'emplois en Australie.
    Xstrata Coal, la branche charbon de Xstrata, a annoncé des suppressions d'emplois dans le cadre d'une mise sous revue de ses opérations en Australie, en raison de la baisse du prix du charbon, des coûts élevés et de la force de la devise australienne contre le dollar américain.
    "A la suite de cette étude, et pour répondre à nos objectifs annoncés lors de nos résultats semestriels, nous allons réduire nos effectifs d'environ 600 personnes", a déclaré la firme dans un communqiué.
    Xstrata ne s'attend pas à ce que cela ait un impact sur son volume de production australienne.
    Depuis plusieurs semaines, les grands groupes miniers multiplient les annonces sur le gel de grands projets de développement en Australie, en raison notamment du ralentissement de l'économie chinoise, un des très gros clients, qui mine la demande et les prix des matières premières.
    BHP a ainsi indiqué que BHP Billiton-Mitsubishi Alliance (BMA) allait cesser sa production dans la mine à ciel ouvert Gregory, qui fait partie du complexe Gregory Crinum, dans le Queensland (est) à partir du 10 octobre. Il va aussi passer en revue d'autres actifs.
    La semaine dernière, l'australien Fortescue a annoncé qu'il allait différer plusieurs projet et réduire ses investissements et ses effectifs.
    Fin août, le ministre des Ressources naturelles, Martin Ferguson avait estimé que le boom des ressources naturelles était "terminé" pour l'Australie, après la publication des résultats des géants anglo-australien BHP Billiton et Rio Tinto, en nette baisse.
    Ces deux derniers mois, le prix du minerai de fer, un élément clé pour la sidérurgie, a chuté, atteignant la semaine dernière son plus bas depuis trois ans. Le charbon, autre exportation vedette de l'Australie, a lui aussi vu ses cours nettement baisser.
    Le boom minier a permis à l'Australie d'être le seul grand pays riche à échapper à la récession de 2008/09 et d'afficher des taux de croissance insolents, comparés à l'Europe et aux Etats-Unis.

    (AWP / 10.09.2012 09h30)

    jeudi 27 septembre 2012

    (blog à finir et à corriger

    Ah, oui, mes chers cinq lecteurs, hier, je vous parlais d'Airbus qui va développer en dehors et surtout en dehors de la France et de l'Europe une activité d'agro-carburant pour les avions gros porteurs.
    Technologie déjà développée par la Nouvelle Zélande avec une plante locale non consommable.
    Sans compter, tous les avions qu'Airbus fait construire ailleurs, notamment aux Etats-Unis et en Chine.

    (source : Radio Canada)

    Aviation : Airbus et Sinopec développent un biocarburant

    Mise à jour le lundi 24 septembre 2012 à 6 h 51 HAE
    Radio-Canada avec Agence France-Presse et Le Figaro
    Logo d'Airbus Logo d'Airbus (archives)  Photo :  AFP/Eric Cabanis
    Le constructeur aéronautique Airbus s'allie avec l'entreprise chinoise Sinopec pour élaborer un carburant renouvelable pour l'aviation commerciale.
    Ce carburant sera produit à partir de biomasse et d'huile usagée par Sinopec dans sa nouvelle raffinerie de Hangzhou, près de Shanghai. Airbus n'a pas précisé quand pourrait commencer la production.
    « Nous en sommes à la sélection de la matière, la biomasse qui doit provenir à 100 % de Chine et être durable, a expliqué une porte-parole du constructeur européen. Une fois que l'analyse de durabilité et de certification sera terminée, nous lancerons la production ».
    Ce processus de certification pourrait prendre de 6 mois à trois ans. « Mais nous sommes plutôt dans l'idée que cela prendra environ un an », a-t-elle ajouté.
    Déjà, Airbus participe au développement de carburants alternatifs en Australie, en Amérique latine, en Europe ainsi qu'au Moyen-Orient."

    Les capitaux d'Airbus sont à majorité état français, anglais et allemands, si, je ne m'abuse. Tous ces pays ont besoin de création d'emplois et surtout, du maintien des emplois.
    Alors, que fait Airbus avec cette histoire de carburant propre qu'il développe uniquement avec des partenaires étrangers et surtout pas en France, alors, qu'il est question de fermer des raffineries ?
    Airbus joue donc contre l'Europe en utilisant la fameuse histoire de "réduction des coûts".
    Sauf, qu'Airbus n'est pas une entreprise privée.
    Alors, que fait le gouvernement Hollande, à part naviguer dans les hautes sphères de la soumission aux places financières.
    Mais, au moins, mes chers lecteurs, vous, vous savez.
    D'ailleurs, ils sont tellement nombreux à s'installer ailleurs qu'en France. Comment, pourrait-on en vouloir à Airbus de vouloir développer une nouvelle activité innovante et pourvoyeuse d'emploi !

    (source : Jeune Afrique)

    Renault va implanter une usine en Algérie.    
    Lundi, 04 Juin  Par AFP                                                       
     
    Renault, qui négocie depuis plus de deux ans l'implantation d'une usine en Algérie, a signé avec les autorités de ce pays un protocole d'accord, mais les discussions continuent en vue d'un texte définitif, a indiqué vendredi le constructeur automobile.Renault, qui négocie, a signé avec les autorités de ce pays un protocole d'accord, mais les discussions continuent en vue d'un texte définitif, a indiqué vendredi le constructeur automobile. "Un protocole d'accord a été signé, qui démarre un (nouveau) processus de discussions", a déclaré une porte-parole de Renault.
    La signature du document est intervenue le 25 mai mais, a-t-elle souligné, "il n'y a à ce stade rien de décidé" en termes de calendrier pour la future implantation, ou en ce qui concerne les modèles qui y seraient fabriqués.
    Dans un premier temps, une autre porte-parole du constructeur, sollicitée pour confirmer des informations du Figaro évoquant "un accord préalable", avait fait état de la signature d'un "accord-cadre" entre Renault et Alger.
    Interrogé sur la clientèle visée, le constructeur a expliqué que les voitures de l'usine seraient destinées au marché local. Mais il se refuse à donner plus d'informations, compte tenu des discussions en cours. Dans la région, Renault a déjà une unité, à Tanger (Maroc), dont l'essentiel de la production est destiné à l'exportation."

    J'espère, mes chers lecteurs, que vous remarquez que la production Renault sera destinée au marché local. Ah, oui, c'est vrai, elle avait dit la même chose pour son unité au Maroc.
    Et, d'ailleurs, on peut se demander qui en Algérie, à part la caste politico-militaro-industrielle, pourra se payer une Renault. Surtout, que ces gens-là préfèrent les Mercédes.
    Comme d'habitude Renault ment et prépare des cessations d'activité en France.
    Et, là, aussi, il s'agit d'une société où la France a des parts. Sauf que, sauf que, ce sacré marché a des règles qui ne sont désormais plus en faveur de la nation.
    D'ailleurs, à force de licencier en France, comme, en Algérie, il n'y aura bientôt plus personne pour acheter des voitures.
    Mais, si, l'accord de Sinopec et d'Airbus m'inquiètent, c'est pour une raison précise.

    (source : le Monde Planète)

    Un appel de l'ONU contre la flambée des prix alimentaires

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le
     
    Épis de maïs victimes de la sécheresse historique qui sévit actuellement aux Etats-Unis.

    Les trois agences de l'ONU chargées des questions alimentaires ont lancé mardi 4 septembre à Rome un pressant appel "pour une intervention rapide et coordonnée à l'échelle internationale" afin d'empêcher la répétition de la crise alimentaire de 2007-2008, alors que les prix de plusieurs denrées s'envolent.

    Dans un communiqué commun, José Graziano da Silva, directeur général de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), Kanayo F. Nwanze, président du Fonds international pour le développement agricole (Fida), et Ertharin Cousin, directrice exécutive du Programme alimentaire mondial (PAM) demandent d'"affronter les causes profondes de la hausse des prix alimentaires".
    "La situation régnant sur les marchés alimentaires mondiaux, caractérisée par une forte hausse des cours du maïs, du blé et du soja, a suscité la crainte de voir se reproduire la crise alimentaire de 2007-2008. Cependant, une intervention rapide et coordonnée à l'échelle internationale peut empêcher sa répétition", estiment les trois responsables.
    Lire notre entretien du 27 août avec le directeur général de la FAO : Les prix agricoles vont rester élevés et volatils
    Selon eux, il s'agit d'"agir sans délai pour éviter que ces chocs de prix n'aboutissent à une catastrophe affligeant des dizaines de millions de personnes au cours des prochains mois".
    "UN SYMPTÔME, PAS LA MALADIE"
    Si ces cinq dernières années, des phénomènes météorologiques (épisodes de sécheresse ou inondations) ont contribué au fait que le monde connaisse trois épisodes de flambée des prix des aliments, les trois agences onusiennes dénoncent également le "rôle déterminant" joué par "la conversion croissante des cultures vivrières en agrocarburants et la spéculation financière" dans la hausse des niveaux de prix et leur volatilité.
    Car même lors des années où le climat est clément, soulignent-elles, "la production céréalière mondiale suffit à peine à satisfaire les demandes croissantes de nourriture, d'alimentation animale et de combustible - et ce, dans un monde qui compte 80 millions de bouches supplémentaires à nourrir chaque année. Nous sommes à risque car seule une poignée de pays sont de gros producteurs de denrées vivrières de base, ce qui signifie que lorsqu'ils sont touchés, personne n'y échappe".
    Partant du principe que "les prix alimentaires élevés sont un symptôme, et non la maladie", la FAO, le PAM et le Fida affirment qu'il appartient à la communauté internationale "de prendre des mesures préventives pour empêcher des hausses excessives".
    UN RÔLE-CLÉ POUR LES PETITS AGRICULTEURS
    "On peut aider les petits agriculteurs, souvent pauvres eux-mêmes et victimes d'insécurité alimentaire, à tirer profit des prix alimentaires élevés et à faire partie de la solution, en réduisant les hausses de prix et en améliorant la sécurité alimentaire mondiale" relèvent les trois agences.
    Elles préconisent ainsi de "promouvoir la production vivrière durable dans les pays pauvres importateurs de nourriture, qui détiennent souvent un énorme potentiel d'accroissement de la production". "Cela permettrait, disent-elles, d'approvisionner les marchés locaux et de créer des emplois et des revenus, en particulier dans les zones rurales où vivent 70 % des pauvres de la planète"
    Les trois agences préconisent encore une "approche sur deux fronts visant à soutenir les investissements à long terme dans l'agriculture, notamment la petite agriculture, tout en veillant à mettre en place des filets de sécurité en faveur des consommateurs et des producteurs pauvres pour leur éviter d'être victimes de la faim, de perdre leurs actifs et de plonger dans la pauvreté à court terme".
    Et pointent les écueils à éviter  : "les pays doivent s'abstenir de réagir par des achats dictés par la panique et des restrictions à l'exportation qui, tout en aidant de façon temporaire certaines catégories de consommateurs nationaux, sont généralement inefficaces et rendent la vie dure à tous les autres".
    Les organisations renouvellent par ailleurs une recommandation du G20 de Paris en 2011, qui est d'"ajuster les mandats de production de biocarburants lorsque les marchés mondiaux sont sous pression et que les disponibilités vivrières sont menacées".

    A bientôt.
    René.

    mercredi 26 septembre 2012

    (blog à finir et à corriger)

    Ainsi, donc, la Chine se lance dans les biocarburants pour avions, la question est de savoir avec quel ingrédients ou quelles plantes, elle le réalise.

    (source : le Quotidien du Peuple)

    Airbus et Sinopec vont produire du carburant bio pour les avions

    Mise à jour 26.09.2012 13h31

    La China Petroleum and Chemical Corp, l'une des plus grosses sociétés chinoises du secteur de l'énergie, et Airbus ont annoncé hier qu'elles allaient produire conjointement un carburant renouvelable pour avions, qui sera utilisé régulièrement pour les vols commerciaux en Chine.

    La compagnie chinoise, connue aussi sous le nom de Sinopec, produira ce carburant avec sa propre technologie dans une raffinerie récemment construite à Hangzhou, capitale de la province chinoise du Zhejiang, dans l'est du pays.

    Cette raffinerie est l'une des rares au monde à pouvoir produire à grande échelle du carburant pour avion à partir de la biomasse, selon Sinopec.

    « Sinopec a mis au point sa propre technologie de production de carburant pour avion à partir de biomasse et d'huile usée et produit déjà un carburant pour avion conforme aux normes internationales », a déclaré Dai Houliang, vice-président principal de Sinopec.

    Airbus va offrir à Sinopec l'expertise technique acquise lors des processus antérieurs de certification par les organismes chargés des carburants américains et de l'Union européenne, a déclaré l'avionneur européen.

    « Les biocarburants constituent un aspect crucial des étapes à suivre pour réaliser les ambitieux objectifs du secteur de l'aviation en matière de CO2 », a déclaré le président d'Airbus China Laurence Barron. « C'est pour nous un privilège de travailler, avec nos partenaires chinois à mettre en place une chaîne de valeur à 100 % chinoise ».

    Airbus aide actuellement à la mise en place de tels systèmes de production de carburants alternatifs en Australie, en Amérique latine, en Europe et au Moyen-Orient."

    Ah, bon, il semblerait que la France n'intéresse pas Airbus. Je voudrais bien savoir pourquoi !
    Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
    René.

    mardi 25 septembre 2012



    Désolé, mes chers cinq lecteurs de mon absence de deux jours.
    Bon, reprenons et posons-nous la question pourquoi Bill Gates à travers sa fondation cherche à imposer la culture des OGM de Mosanto dont il a racheté pour des milliards d'actions, en Afrique.
    Ce type, en créant sa fondation en faveur de l'amélioration de la santé des populations dans le monde qui passe naturellement par une agriculture plus viable et plus productive fait de la pub pour que Mosanto "domine" le monde.de la semence.
    Sa fondation organise des réunions en Afrique avec les représentants du monde agricole pour les persuader d'adopter les graines OGM Mosanto avec à peu près ce slogan, "Nourrir l'Afrique, c'est plus produire"..
    Naturellement, "ses" employés oublient de dire que cela signifier abandonner les graines traditionnelles, de ne plus dépendre que de Mosanto et d'être obligé d'acheter les intrants Mosanto, si ils veulent voir leurs graines donner des résultats.
    En oubliant de dire qu'en Inde des milliers de paysans se sont suicidés en avalant des pesticides Mosanto après avoir été ruiné à cause des graines Mosanto.
    Bill Gates n'est donc pas le mec sympa qui vient au secours de l'Afrique. Bill Gates en arrivant masqué derrière l'amélioration de la santé, vient juste pour augmenter son immense fortune évaluée à  60 milliards de dollars
    As-t-il besoin de ça ?
    En tout cas, il agit comme une pourriture en profitant de la détresse des gens.
    En sachant bien qu'une course de vitesse s'est engagée entre Mosanto et les paysans qui n'en peuvent plus et tous les agriculteurs du monde qui rejettent les cultures Mosanto.
    Mosanto est une société criminelle dont les dirigeants devraient être jugés et condamnés au plus lourde peine.
    Sauf que la question est, "Est-ce que lesagriculteurs africains ont besoin de Bill Gates et de sa société Mosanto ?"
    Des réponses nouvelles leur sont proposés qui ne les lient pas comme des esclaves à une société esclavagiste.

    (source : Irin News)

    ALIMENTATION: Greffer des légumes plus résistants et plus nutritifs

    Photo: AVRDC
    Comment greffer son prochain repas
    BANGKOK, 20 septembre 2012 (IRIN) - Selon les experts, il est possible de cultiver des légumes résistants aux maladies et au climat en greffant une partie d’une plante potagère sur une autre. On peut ainsi produire une plante plus résistante, capable de supporter des maladies transmises par le sol et des conditions météorologiques difficiles, et pouvant améliorer des régimes pauvres en nutriments.

    Selon l’International Society of Food, Agriculture and Environment (ISFAE), dont le siège se trouve à Helsinki, la première mention d’une greffe de légumes remonte aux années 1920, au Japon. L’ISFAE estime qu’en 2003, plus de la moitié des légumes du Japon étaient cultivés en utilisant la méthode du greffage. Cette tendance est toujours d’actualité.

    Selon le Centre de recherche et de développement sur les légumes en Asie (Asian Vegetable Research and Development Centre, AVRDC), les greffes de légumes sont plus communes en Asie qu’ailleurs dans le monde. En effet, les terres y sont exploitées de manière intensive, les parcelles agricoles sont petites et sont situées dans une région sujette aux catastrophes et les taux de malnutrition « chronique » y sont élevés en raison du manque de nutriments.

    « En appliquant la technique du greffage, les agriculteurs peuvent produire des légumes nutritifs et de grande valeur [même lorsque les conditions météorologiques sont rudes] », a dit Joko Mariyono, scientifique à l’AVRDC.

    Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), dans de nombreux pays en développement, les politiques alimentaires portent principalement sur la sous-nutrition (le manque de calories causant une malnutrition aiguë) et négligent les solutions qui permettraient de combattre la malnutrition chronique.

    L’organisation estime qu’au moins 170 millions d’enfants dans le monde accusent un retard de croissance, c’est-à-dire qu’ils sont trop petits pour leur âge, ce qui est un signe de malnutrition chronique.

    Des cultures et des revenus accrus

    Selon des enquêtes menées récemment par l’AVRDC, des cultivateurs de tomates du Vietnam et des Philippines ont pu doubler leur production et leurs revenus grâce à la greffe.

    L’AVRDC a aidé les agriculteurs à utiliser des tubes de caoutchouc biseautés pour greffer des tomates sur des racines d’aubergine, connues pour leur résistance face aux conditions météorologiques extrêmes et aux nuisibles. Le légume que l’on souhaite améliorer, appelé greffon, est coupé de sa propre racine et soudé à celle d’une autre plante – une aubergine, dans le cas présent – qui est également appelée porte-greffe.

    Voici une méthodologie en cinq étapes, adaptée d’après les indications de l’AVRDC :

    1) Semer l’aubergine environ trois jours avant la tomate. Les tiges de tomate et d’aubergine doivent avoir le même diamètre (1,6-1,8 mm).

    2) Couper le plant de tomate et celui d’aubergine au-dessus des premières vraies feuilles (cotylédons) à un angle de 30 degrés, aussi haut sur la tige que possible. Le diamètre des deux plantes doit être le même là où les tiges ont été sectionnées.

    3) Faire glisser un tube de 10 mm de long sur la tige du plant de tomate jusqu’à la moitié et introduire la tige de l’aubergine dans l’autre moitié, en s’assurant que l’angle de coupe du tube correspond à celui des tiges. Pousser délicatement la tige de l’aubergine jusqu’à ce qu’elle touche celle de la tomate.

    4) Placer les plants greffés dans une chambre ombragée et humide (maintenir l’humidité en plaçant des coupelles d’eau sur le sol pour créer de la condensation) entre 25 et 32 degrés Celsius.

    5) Quatre à cinq jours plus tard, vider l’eau des coupelles pour réduire l’humidité pendant deux à trois jours. Puis placer les plants récemment greffés dans une autre pépinière pendant sept à huit jours.

    Les agriculteurs du Vietnam et des Philippines sont nombreux à avoir adopté la technique du greffage et des cultivateurs d’Indonésie et de certains pays du Moyen-Orient envisagent également de le faire. Selon Susanto, un agriculteur de la province indonésienne de Java oriental qui n’a qu’un seul nom, la greffe a mis fin aux maladies qui décimaient ses tomates. « J’ai [maintenant] un revenu supplémentaire grâce à la culture de tomates, qui échouait toujours avant. »

    Selon M. Mariyono, le greffage est fait à la main et peu d’instructions sont nécessaires. « Il n’y a pas de controverse. Cette technique est compatible avec les normes locales, notamment en Asie. »

    Pourtant, selon l’AVRDC, cette technique ne convient pas à tout le monde. Les légumes greffés ont un coût de production plus élevé et ne doivent être cultivés que dans des zones sujettes aux inondations et aux maladies transmises par la terre. Les installations – une pépinière spéciale – nécessitent une collaboration entre les agriculteurs et, selon l’American Society for Horticultural Science, la multiplication des semences de porte-greffes est encore insuffisante pour répondre à la demande de greffes.

    rg/pt/cb-gd/ag

    Theme (s): Sécurité alimentaire, Santé et nutrition,


    Et, bien, non, ils n'ont pas besoin de Bill Gates, d'autres voies s'ouvrent à eux.
    Mosanto est une pieuvre très dangereuse et leurs dirigeants n'ont pas de scrupule et de respect pour la vie humaine. Seul compte pour eux, le "PROFIT" et le pouvoir qui va avec.
    Cette société, grâce à Bush et Bill Clinton à l'époque a neutralisé les services sanitaires américains, parfois, en faisant à nommer à des postes de responsabilité dans ses services des hommes à elle, juste le temps de faire passer des réglementations en sa faveur. Après, ils retournaient directement dans le giron de leur société à un poste plus important.
    Le gouvernement Clinton a laissé faire et a même encouragé ce type "d'embrouille".
    Aujourd'hui, en France, une équipe de chercheurs a fourni les résultats d'une étude qui a duré deux ans, la plus longue actuellement, sur les risques de cancers sur des rats nourris au blé OGM Mosanto.
    Les résultats sont concluants, elles développent des cancers en nombre et relativement rapidement. Donc, comment agissent les cultures OGM sur l'homme ?
    Et, ces chercheurs ont utilisé les mêmes rats que les laboratoires Mosanto dont la durée d'étude n'excède pas trois mois.
    Mais, Mosanto est une société tentaculaire qui veut absolument dominer la planète. De quoi, est-elle capable pour arriver à ses fins.
    Trop de rumeurs court à son sujet pour qu'il n'y ait pas une part de vérité. Espérons que le gouvernement français sera capable d'y mettre le holà.
    Un peu de courage, que diable.
    En sachant que le diable est plutôt du côté de Mosanto.
    A bientôt.
    René.

    samedi 22 septembre 2012


    Aujourd'hui, juste une réflexion sur la nature de la société américaine, que je vous invite à creuser.

    Les mandats de Reagan, Clinton, les Bush ont vu une cascade de dérégulations de textes de lois, de réglementations qui limitaient les capacités des secteurs industriels et financiers à  se développer à un point de menacer l'indépendance de l'état et de s'attaquer à la liberté des citoyen américains.
    Ce qu'ont fait la bande des trois, Clinton en soutenant Mosanto et les autres en mettant l'administration au service des secteurs industriels et financiers, c'est permettre à ceux-ci de "s'approprier l'état".
    Demandant toujours plus, par le biais des républicains, ils ont imposés la possibilité de garder indéfiniment un citoyen en prison.
    Déjà, des centres de détention ont été aménagés dans le cadre de cette loi. Ce qui suppose que les instigateurs supposent que des dizaines de milliers d'américains pourraient y séjourner.
    Elle concerne tous ceux qui veulent remettre en cause l'ordre établi qu'ils mettent en place avec la complicité des élus américains tous contrôlés par un lobby.


    "La Maison Blanche a demandé à la Cour américaine du deuxième circuit d'appel pour passer une modification d'urgence à propos d'une décision rendue la semaine dernière par un juge fédéral.  Cette décision se rapporte au pouvoir du président Obama de détenir indéfiniment des Américains sans accusation en vertu du National Defense Authorization Act (NDAA).  Mercredi, le 12 septembre, un juge de la Cour a rendu permanente une injonction temporaire déposée en mai dernier, laquelle interdit au gouvernement fédéral de détenir un citoyen indéfiniment, sans accusation, parce que cette mesure viole la Constitution.  Toutefois, lundi le 17 septembre dernier, la Maison Blanche a déposé une modification d'urgence en cour d'appel fédérale dans le but de contester la décision du juge, de lever l'injonction permanente.  Sans cette injonction, l'administration Obama peut détenir tout Américain sans accusation, pour temps indéterminé. "


    Source:


    De fait, les USA sont devenus un état autoritaire, dictatorial sous le couvert d'une démocratie qui ne l'est plus que de nom.
    Modèle de société qu'ils proposent d'ailleurs à tous les états occidentaux.
    Le citoyen américain est désormais soumis à une nouvelle classe de "seigneurs" qui reproduisent un type de société féodal où il ne devient plus qu'un "serf".
    Oui, c'est vrai, il y a encore l'apparence de la démocratie à travers un système judiciaire et le rôle des avocats. Mais, pour combien de temps encore, si, le citoyen américain ne se réveille pas et surtout se laisse manipuler par les médias à la solde de l'industrie et de la finance.
    D'ailleurs, il paraît qu'ils veulent accélérer le mouvement pour passer du contrôle de l'état à une quasi domination.
    Est-ce de la politique fiction, croyez-vous, mes chers cinq lecteurs ?
    Hélas, je ne le pense pas.
    Mais, faites-moi parvenir vos réflexions.
    A bientôt.
    René.

    vendredi 21 septembre 2012

    Salut aux manifestants du 30 septembre contre le plan de rigueur européen que votn voter les députés socialistes. Venez nombreux !

    Ah, là, là,  cette Syrie dont tout le monde nous rabat les oreilles et dont tout le monde se fout en réalité. Sans parler d'offrir un nouveau pays à l'intégrisme musulman, les bonnes intentions ne semblent que n'être que des bonnes intentions.
    D'abord, les armes se font attendre de la part des pays occidentaux, et, surtout les promesses de fonds pour l'aide humanitaire restent en panne.
    Pourtant, des Etats-Unis à l'Europe, ce ne sont que déclarations, parfois, tonitruantes comme sait le faire notre ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius.
    Alors, qu'est-ce qu'ils veulent réellement ?
    Déjà, donner des armes sophistiquées pour descendre les migs syriens. Ouh, là, là !
    Dans quelles mains peuvent-elles tomber et sur quel champ d'opération risquent-elles de se retrouver ? Mais, l'aide humanitaire, mes chers cinq lecteurs, au moins, elle, ne risque pas de se retrouver au nord Mali pour nourrir les djihadhistes.
    En fait, ça parle, ça parle, mais la volonté n'est pas là.
    Finalement, Assad risque encore de durer longtemps, si, même au niveau de ce type d'aide, les biens pensants ne font pas le minimum.

    (source : Irin News)

    Analyse : Pour la Syrie, les bailleurs de fonds ne joignent pas le geste à la parole


    A Syrian refugee in Za’atari camp, Jordan
    Les sanctions : « un outil grossier »
    « Nous avons besoin de zones de sécurité »
    « Ils attendent que M. Assad tombe »
    « Le problème, c’est l’accès »
    « Déclarations creuses et promesses fallacieuses »
    DUBAÏ, 20 septembre 2012 (IRIN) - Peu de crises humanitaires reçoivent autant d’attention et d’engagement que celle qui touche la Syrie. Les États, indépendamment du camp qu’ils soutiennent, ont déploré haut et fort la situation humanitaire désastreuse dans laquelle se trouve le pays.

    Pourtant, comme l’a dit fin juillet le Croissant-Rouge arabe syrien : « Personne ne met réellement la main à la poche et ne joint le geste à la parole ».

    Si les fonds récoltés ces dernières semaines ont été plus importants, les appels lancés par les Nations Unies (revus et augmentés plusieurs fois) pour réunir plus de 541 millions de dollars, afin d’aider les Syriens restés dans leur pays et ceux qui se sont réfugiés dans les pays voisins, n’ont été financés qu’à hauteur de 40 pour cent.

    D’autres organisations d’aide humanitaire comme Médecins sans Frontières – disposant de voies de financement indépendantes – se sont également plaintes de ce que le manque de fonds limitait leurs opérations.

    Selon le service de surveillance financière des Nations Unies, qui enregistre tous les dons signalés, les bailleurs de fonds ont versé 200 millions de dollars supplémentaires en dehors des deux appels des Nations Unies. Les opérations du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en Syrie, par exemple, ont été financées dans leur intégralité. Ces opérations sont cependant d’une ampleur bien inférieure à celles des Nations Unies.

    Alors, pourquoi le financement des opérations des Nations Unies accuse-t-il un tel retard ? (...)"
    Eh, oui, mes chers lecteurs, telle est la question, "Pourquoi le financement des opérations des Nations Unis accuse-t-il un tel retard ?"
    Surtout que l'hiver est là. Alors, imaginez les souffrances à venir et arrêtez de rêver de liberté pour les sunnites syriens parce que cette liberté risque de se transformer en souffrance pour les autres confessions.
    Mais, passons.
    Et, pour finir, cet article du journal l'Humanité qui devra donner des idées aux collectivités publics françaises.


    3 collectivités australiennes gagnent leur procès contre Lehman Brothers

    C’est un procès important, qui remonte aux origines de la crise. La banque, bien que disparue aujourd’hui, a été condamnée via sa filiale pour  avoir caché dans des produits financiers opaques (CDO) mais vendus comme sûrs, des crédits immobiliers à haut risque.
    Dans le rendu de sa décision, le juge Steven Rares, de la Cour fédérale, estime que ces produits, des titres dérivés adossés à des crédits immobiliers (CDO), étaient essentiellement des "paris sophistiqués" à très haut risque, alors qu'ils étaient présentés par la filiale de Lehman Brothers comme des placements sûrs et aisément convertibles en cash.
    Ce sont les fameux crédits immobiliers accordés à des américains insolvables (subprimes) qui ont été mêlés, mélangés, découpés dans des produits financiers ultra-complexes (les CDO), vendus comme sûrs. La malhonnêteté de cette banque est enfin juridiquement reconnue, espérons que d’autres procédures judiciaires pourront faire condamner Goldman Sachs, mais aussi les agences de notations, pour complicité. Car il ne faut pas oublier que c’est à cause de l’incompétence, complicité ou irresponsabilité des Standard & Poor's et autres Moody’s, qui aujourd’hui donnent des leçons aux Etats, et qui ont noté triple A (la meilleure note possible) ces produits pourris, que la catastrophe est arrivée.
    La justice australienne a donc donné raison ce vendredi à trois collectivités locales, tête de pont d'une plainte collective contre une filiale de la banque Lehman Brothers, qu'elles accusent de leur avoir vendu des produits d'investissement complexes. Grange Securities, la filiale en question, "a fait preuve de négligence dans ses recommandations et ses conseils" sur les investissements. Grange a adopté une conduite trompeuse lorsqu'elle a fait la promotion de ces CDO auprès des collectivités locales et a violé ses devoirs de conseiller financier, explique la décision de justice. "Pour ces raisons, Grange se doit de compenser les collectivités locales pour leurs pertes résultant de ces investissements", a précisé le juge. Il n'a pas fixé le montant des compensations, précisant que les parties devaient les calculer.
    Les trois collectivités, Wingecarribee, Parkes et Swan City, sont la tête de pont d'une action collective qui regroupe 72 collectivités locales, organisations caritatives et religieuses. La banque d'affaires Lehman Brothers a déposé son bilan en septembre 2008, une faillite qui avait précipité la crise financière mondiale.

    A bientôt.
    René.

    jeudi 20 septembre 2012

    Salut aux indiens yanomamis du Vénézuela que massacrent joyeusement les orpailleurs !

    Alors, comme d'habitude, nos socialistes ont des folies qui ne suppurent pas la grandeur.
    Evidement, il s'agit de Fabius, notre ministre des Affaires Etrangères.
    Le Canard Enchaîné nous apprend qu'il a organisé dans son ministère une exposition privée réservée aux VIP et ouverte seulement deux jours au public dans le cadre des journées du patrimoine.
    Coût : 85.000 euros.
    D'un autre côté, le Métro, journal gratuit nous apprend que le quai d'Orsay, (ministère des affaires étrangères) vend.
    "Pour faire des économies tout est bon.
    Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères, a annoncé la semaine dernière la vente globale de résidences d'ambassadeurs. En effet, le Quai d'Orsay souhaite rationaliser son parce immobilier. Le produit de ces ventes servirait à la rénovation, voire au rachat d'ambassade dans le monde."
    Comprenne qui pourra.
    Par contre, il semblerait, toujours selon le Canard Enchaîné de cette semaine, que Hollande nous ait pris un peu ou encore pour des imbéciles avec son interdiction d'exploitation de gaz de schiste par fracturation hydraulique.
    (...) Pour couronner le tout, les Nonvillois ont appris cette année que, juste à côté de chez eux, dans ce bassin parisien béni par les dieux du pétrole (les pétroliers misent sur une soixantaine de milliards de barils de pétrole de schiste), un permis était en cours d'instruction : le permis dit "de chéroy" couvre pas moins de 871 km2 et 65 commune, et, si, comme le laissent penser les profondeurs de forage indiquées, il vise à terme l'exploitation de pétrole de schiste, les parisiens ont du souci à se faire ; dans cette zone se trouvent les nombreux captages qui alimentent Paris, via l'aqueduc de la Vanne. "On y pompe chaque année environ 50 millions de mètres cubes d'eau pour Paris", expliquent les membres du collectif du Bocage gâtinais.
    Mais, surtout, ca fait un siècle que les hydrogéologues se cassent la tête à propos du bassin du Lunain : Personne n'arrive à comprendre comment les eaux de surface communiquent avec les eaux souterraines.  En cas de pollution, la situation serait incontrôlable."

    Eh, oui, il suffit pour exploiter les gaz de schiste, l'huile et le reste que les compagnies pétrolières déclarent ne pas utiliser la fracturation hydraulique et le préfet du coin avalise et surtout manipule les données pour donner raison à ces compagnies contre l'avis des élus et des populations locales.
    Cela m'étonnait aussi que Hollande puisse se déclarer vraiment du côté du peuple. Après, tout ce n'est pas dans sa culture bourgeoise ou alors, cela se saurait.
    Et, désormais, comment le croire ?
    Je suis donc, toujours en danger de partir en exil dans ma région. Et, jusqu'à présent, les socialistes nous ont bien roulé dans la farine pour l'histoire du cumul des mandats, de la diminution du nombre de collaborateurs dans les ministères qui ont permis la multiplication de commissions avec salaires à la clé. Sans compter le bluff du siècle, "Un président normal !"
    Et, maintenant, la manipulation sur l'interdiction de l'exploitation des gaz, huile, pétrole de schiste.
    Bref, ce quinquenat a mal démarré.
    Et, pour finir un appel de Survival International au président vénézuelien Hugo Chavez.

    Survival dénonce le silence du gouvernement vénézuélien sur le massacre des Yanomami 6 Septembre 2012

    Survival dénonce le déni persistant du gouvernement vénézuélien concernant le massacre d’Indiens yanomami. L’organisation appelle le président Chávez à expulser tous les orpailleurs illégaux des territoires indigènes et à ordonner une enquête in situ.
    Le président prétend qu’il n’existe aucune preuve de l’attaque de la communauté Irotatheri, dans une région reculée de l’Amazonie proche de la frontière brésilienne.
    L’Organisation des Etats américains (OEA) s’est toutefois associée à Survival et aux organisations indigènes d’Amazonie pour exhorter le Venezuela à ‘conduire une enquête minutieuse pour déterminer les faits exacts’.
    L’OEA a déclaré : ‘Conformément au droit international relatif aux droits de l’homme, les Etats ont l’obligation de mener une enquête judiciaire sur les graves actes de violence rapportés’.
    Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaré aujourd’hui : Si le gouvernement vénézuélien se souciait du bien-être de ses peuples indigènes, il prendrait les mesures nécessaires pour expulser les orpailleurs des terres indiennes au lieu de s’évertuer à nier l’existence d’un conflit entre eux et les Indiens. Il se comporte comme tous les gouvernements d’Amérique latine, préférant protéger sa réputation plutôt que la vie des Indiens. La prochaine étape sera de prétendre que nous faisons partie d’une conspiration capitaliste pour déstabiliser le gouvernement avant les élections, tout comme nous faisons partie d’une conspiration communiste lorsque nous dénonçons ces mêmes violences dans des pays de droite. Les peuples indigènes ont toujours été maltraités, que ce soit par des gouvernements de gauche ou de droite, et ce depuis des générations. Le président Chávez doit expulser tous les envahisseurs des territoires indigènes du Venezuela et faire en sorte que cet incident, dans lequel des meurtres ont été rapportés, fasse l’objet d’une enquête immédiate’.
    Des orpailleurs clandestins en territoire yanomami.
    Des orpailleurs clandestins en territoire yanomami.
    © Survival
    Lundi dernier, la Coordination des organisations indigènes d’Amazonie (COIAM) a publié une déclaration reconnaissant les efforts de la commission d’enquête, mais a exprimé sa préoccupation sur le fait qu’elle ‘n’a pas atteint le shabono de Irothateri, la communauté où les événements auraient eu lieu en juillet’.
    Des Indiens qui se sont rendus sur place ont témoigné avoir découvert ‘des corps calcinés et des ossements’.

    Il est vrai que les américains du sud ont mis longtemps pour considérer les indiens comme des hommes et non des animaux. Peut-être que Chavez n'en a rien à foutre des indiens ?
    A bientôt.
    René.

    mercredi 19 septembre 2012

    Salut au nucléaire français. Nous attendons l'explosion à venir, vu qu'Areva nos ment !

    Et, encore, au nom de la lutte contre le terrorisme, les Etats-Unis continue à se diriger vers un mode de fonctionnement contraire à la démocratie avec la bénédiction d'Obama.

    (source : Conscience du Peuple)

    mardi 18 septembre 2012

    La Maison Blanche exige des prisons militaires pour les Américains en vertu du NDAA: l'étau se resserre rapidement...


    * Les émeutes au Moyen-Orient sont évoquées en cour fédérale pour justifier ce qui semble être la préparation à la loi martiale...

    La Maison Blanche a demandé à la Cour américaine du deuxième circuit d'appel pour passer une modification d'urgence à propos d'une décision rendue la semaine dernière par un juge fédéral.  Cette décision se rapporte au pouvoir du président Obama de détenir indéfiniment des Américains sans accusation en vertu du National Defense Authorization Act (NDAA).  Mercredi, le 12 septembre, un juge de la Cour a rendu permanente une injonction temporaire déposée en mai dernier, laquelle interdit au gouvernement fédéral de détenir un citoyen indéfiniment, sans accusation, parce que cette mesure viole la Constitution.  Toutefois, lundi le 17 septembre dernier, la Maison Blanche a déposé une modification d'urgence en cour d'appel fédérale dans le but de contester la décision du juge, de lever l'injonction permanente.  Sans cette injonction, l'administration Obama peut détenir tout Américain sans accusation, pour temps indéterminé. 

    Un bulletin du Département de la Sécurité Intérieure a été publié vendredi dernier affimant que les émeutes au Moyen-Orient sont susceptibles d'entrer aux États-Unis.  Le gouvernement voudrait assurer la disposition du NDAA qui permet l'emprisonnement illimité parce seule mesure jugée capable de contrer d'éventuelles émeutes sur le territoire américain.  

    Source:


    Et, en fait, mes chers lecteurs, à qui s'adresse cette modification du NDAA ?
    Aux terroristes islamistes, croyez-vous ?
    Eh, bien, non !
    En fait, cette modification vient de l'industrie agro-alimentaire, comme Mosanto et des places financières qui mettent en place les pions juridiques pour empêcher les citoyens américains de s'opposer à leur main mise sur le vivant et donc, sur la santé de tous les citoyens américains. Ce qui signifie que le gouvernement américain n'est plus que la caisse de résonance des intérêts des grands trusts financiers et industriels.
    Même, aux States, ils prennent les citoyens pour des demeurés. Ce qui nous console d'être pris pour des imbéciles par nos gouvernements successifs. Genre Hollande qui nous fait le coup du verre à demi plein, à demi vide, en annonçant la fin de la centrale nucléaire de Fessenheim en 2016 et qui va coûter des milliards d'euros de maintenance en attendant.
    Voilà, c'est tout pour aujourd'hui.
    A bientôt.
    René.