vendredi 27 février 2009

"Un homme sans culture ressemble à un zèbre sans rayures". Proverbe Africain.

Salut à la nouvelle vague de chômeurs. Ne vous en faites pas, vous allez être bientôt rejoint par d'autres.

Eh, oui, c'est bête pour le gouvernement, mais les PME se rajoutent au grand cirque du bradage de notre force de travail national.
Et, quel vague, 90.000 d'un coup sans compter celle à suivre.
Mais, que veux donc le patronat ?
S'agirait-il d'une pression démoniaque pour faire plier le gouvernement concernant l'intéressement, 1/3 pour les actionnaires, 1/3 pour le patron, 1/3 pour les salariés.
Le général De Gaulle en sont temps avait souhaité la participation des salariés. Résultat, il a perdu les élections.
Pauvre gouvernement, trahi par ceux pour qui ils suppriment tous les acquis sociaux des salariés. Vraiment, ils ne sont pas sympas. Je vous le dis, moi, mes trois chers lecteurs, il n'y a que l'égoïsme qui se porte bien en France.
Mais,il faut dire que le gouvernement n'a aucun moyen de tenir la dragée haute au Medef dont les membres délocalisent à qui mieux mieux ou dégraissent la masse salariale sans contrôle.
Alors, il serait temps de leur mettre des bâtons dans les roues si le gouvernement veut sauver les meubles lors des prochaines élections européennes de Juin.
Parce qu'entre nous, ce n'est pas avec le RSA qu'il va sauver les meubles. Même si cette mesure est intéressante, elle ne l'est qu'en période de croissance à deux points, pas avec une décroissance.
C'est bien pour cela que le plan de relance du gouvernement d'aide à l'investissement est largement insuffisant. Mais, de cela, Sarko n'en a cure, il n'entend rien. Je vous l'ai dit déjà, il est autiste.
Parce qu'entre nous encore, ce n'est pas le RSA qui va pallier une politique de relance globale de l'économie. Ce n'est même pas un emplâtre sur une jambe de bois.
Sauf qu'il faut le dire, il ne fait pas comme Obama qui prévoit, 3.552 milliards de dollars de dépenses et qui se traîne un déficit de 1.750 miliards de dollars.
Mais, vous pouvez vous demander par contre pourquoi tous les médias ou les commentateurs politiques comparent à chaque fois les Etats-Unis à la France. Il n'y a rien de comparable ni en population, ni en superficie, ni en puissance industrielle ou militaire, ni, ni....en rien.
Alors, pourquoi à chaque fois ces comparaisons ?
Tout ça, c'est pour pointer le gouvernement. Alors, raison, il faut garder, messieurs les journalistes, comparez le comparable. Par exemple avec l'Allemagne et l'Angleterre.
Ne croyez-vous pas ?
Mais, pour passer du coq à l'âne, j'ai vu à la télé un reportage sur l'Austalie sur une chaîne publique. Tout le reportage était dytirambique sur le bonheur de vivre en Australie où le chômage n'existe pas.
Alors, je veux bien, mais, s'il vous plaît, mettez vous au courant au lieu de passer des reportages bidons. Pour vous en convaincre un article des Nouvelles Calédoniennes de ce jour.

Immigration en baisse
Croissance en baisse, chômage en hausse, Chris Evans, le ministre australien de l’Immigration a annoncé une réduction des quotas d’immigrants pour l’exercice fiscal 2009-2010. Une première depuis huit ans.

L’Australie va réduire son quota annuel d’immigration pour la première fois en huit ans en raison du ralentissement économique et de la faible demande de main d’œuvre, a annoncé le ministre de l’Immigration, Chris Evans. L’Australie est un important pays d’immigration et a profité de l’arrivée massive d’étrangers au cours de la dernière décennie, pour subvenir aux besoins du marché du travail. Des besoins alimentés en grande partie par le boom minier et la forte hausse des exportations vers la Chine. L’Australie a connu au cours de la dernière décennie une croissance économique stable et le taux de chômage le plus bas depuis trente ans.
Mais aujourd’hui, six des principaux partenaires commerciaux de l’Australie sont en récession.
La croissance économique australienne s’effondre. Et le taux de chômage australien a commencé à augmenter. Les experts estiment qu’il pourrait atteindre 7 % vers la mi-2010, alors qu’il n’est que de 4,8 % aujourd’hui. De sombres prévisions qui incitent donc le gouvernement à réduire son quota d’immigrants.
« Je m’attends à ce que les chiffres de notre programme d’immigration diminuent l’année prochaine, en réaction aux circonstances économiques », a déclaré Chris Evans. « Il est juste de dire que nous nous attendons à voir la demande de travail se réduire. Dans la mesure où notre besoin d’immigrants est très lié à la demande de main d’œuvre, nous nous attendons à conduire un programme plus modeste cette année », a-t-il ajouté. Le chiffre du nombre d’immigrants pour 2009-2010 n’a pas encore été décidé. Il devrait être annoncé au mois de mai, lorsque le gouvernement présentera son budget.

"L’Australie a accepté près de 7 millions d’immigrants depuis la Seconde Guerre mondiale

Rappelons que l’Australie a accepté des nombres records d’immigrants au cours des dernières années. Le quota d’immigrants pour l’exercice fiscal en cours a été fixé au nombre record de 190 300, soit 20 % de plus que lors de l’année 2007-2008. Et un chiffre qui dépasse aussi le précédent record depuis la seconde guerre mondiale qui était de 185 099 en 1969-70.
L’Australie compte aujourd’hui plus de 21 millions d’habitants. Or, un Australien sur quatre est né à l’étranger. Au cours des dernières années, l’Australie a cherché à attirer des immigrants qualifiés, titulaires d’un diplôme d’études supérieures, principalement en provenance d’Europe, d’Angleterre, et d’Inde.
Parallèlement, le gouvernement australien a mis en place un programme d’immigration destiné à faire venir des travailleurs océaniens pour pallier le manque de main d’œuvre dans les secteurs de l’horticulture et de l’agriculture.
Chris Evans a précisé que l’Australie continuerait de cibler les immigrants qualifiés notamment dans les secteurs médicaux. Le ministre de l’immigration a précisé que la majorité des nouveaux immigrants venaient d’abord avec des visas de travail temporaires puis décidaient de s’installer.
L’Australie a accepté près de 7 millions d’immigrants depuis la Seconde Guerre mondiale.

Jérôme Gavelle

L’Australie vient de lancer un programme d’immigration visant à attirer des travailleurs océaniens temporaires pour pallier le manque de main d’œuvre dans les secteurs de l’horticulture notamment".

Et, voilà, mes trois chers lecteurs ce que je voulais vous dire aujourd'hui. Et, bien le bonjour chez vous, si vous n'êtes pas au chômage et que vous n'êtes pas sur le point de perdre votre appartement.
René.

mercredi 25 février 2009

"Que faire quand le danger vient de là où l'on a l'habitude de se réfugier ?" Proverbe Maure.

Salut à la Guadeloupe. Espérons que ta volonté arrêtera l’exploitation économique imposée par une minorité.

Bon, ouf ! Voilà, c’est fait.
A part ça, la lutte continue tout simplement parce que nous en France qui sommes étranglés par la vie chère, nous sommes attentifs au résultat de votre lutte et……..le gouvernement aussi.
Donc, sans céder, il lui faut débloquer la situation. Alors, en ce moment dans tous les médias on parle de l’autonomie ce qui sous tend indépendance. Qu’est-ce que peut signifier ce terrain où malgré nous, nous entraîne les médias ?
Que la question soit légitime pour un média, je veux bien puisqu’il y a des indépendantistes en Guadeloupe, mais, il y en a également en Martinique, en Guyane, en Nouvelle Calédonie, à Tahiti, en Corse, en Bretagne, au pays Basque et même chez les pingouins de la Terre Adélie.
Alors, parler des indépendantistes plus que largement minoritaire de la Guadeloupe, c’est préparer le terrain à quoi ? A un chantage sur le lâchage ? Même pas !
Alors, quoi ?
Alors, rien, simplement une incapacité à obliger les plus nantis à lâcher du lest. Sauf, que comme en France, ils ne veulent rien lâcher de leur pouvoir de mettre à leur guise le peuple en coupe réglée.
Car, c’est le problème majeur, en France, dans les dom tom, aux States ou ailleurs. Une classe de grands financiers s’est arrogée le pouvoir de fixer en bout de chaîne les prix à la consommation pour tout produit. Tout en encadrant, la bête à traire, de circuits de crédits propres à achever la bête, en la persuadant à travers des médias à la botte que tout va bien dans le meilleur des mondes. Ainsi, tout le fric accumulé pouvait être drainé dans une toile spéculative où les produits financiers ne générant pas assez de résultats finirent par se traduire par des produits virtuels monnayables.
Seulement, autant le système perdurait avec une réelle oppression sociale où toute révolte se liquéfiait dans la certitude de son inanité grâce à des médias qui nous assommaient avec la mondialisation, justification inéluctable de la paupérisation générale.
Et, pendant ce temps au grand casino de la spéculation internationale conviviale, tous les revenus moyens étaient entraînés à la participation citoyenne. Du coup, les salaires étaient pressurés pour alimenter le grand jeu et les revenus petits ou moyens du capital étaient également entraînés à s’investir pour participer au grand raout de « celui qui veut gagner des millions ».
D’un côté, on exploitait les uns en les culpabilisant d’avoir toujours un emploi, d’un autre côté, on s’accaparait des retraites et des revenus de la classe moyenne. Donc, on contrôlait les uns par l’appât du gain et les autres par la peur de perdre son emploi ou ses aides sociales.
Ainsi, le cercle se referme pour qu’une élite puisse se goberger en s’enfermant dans une bulle de profits sans aucune mesure avec la vie du commun des hommes.
Une nouvelle élite, une nouvelle grande aristocratie avec les mêmes tares et la même cruauté que la précédente et servie par les mêmes classes de courtisans qui s’exprime à travers la société du spectacle et ses revenus afférents les mettant également au-delà du commun des mortels.
Sauf, que la bulle a éclaté et qu’ils ne veulent pas se remettre en question tous ces jolis messieurs. Et que pour cela, ils sont prêts à nous enterrer.
Voilà ce que je voulais dire aujourd’hui, il n'y a pas qu'eux qui peuvent baratiner sur un soi disant complot indépendantiste pour éteindre une revendication sociale. Nous aussi, on peut le faire. je vous laisse y réfléchir.
Bien le bonjour chez vous, à bientôt.
René.

mardi 24 février 2009

"Ce n'est pas la destination mais la route qui compte". Proverbe Gitan.

Salut à vous qui commençaient seulement à comprendre qu’ils nous ont tous pris pour des vaches à lait alors que nous n’avions déjà plus de tunes.

Eh, oui, je vous ai abandonné depuis neuf jours pour soi disant réfléchir. Alors, qu’au final, je ne l’ai pas tellement fait. Disons que j’ai plutôt baguenaudé le nez au vent et la tête dans les nuages. Mais, ça n’a pas donné lieu à de grandes réflexions concernant la planète, à part qu’elle va droit dans le mur. Ce qui entre nous n’est pas d’une hauteur transcendantale vu que c’est tellement banal.
Enfin, qu’importe !
Seule notre relation privilégiée compte, mes trois chers lecteurs.
Alors, je vous le confirme, il en sera ainsi même si nos rendez-vous ne se marqueront plus avec la même régularité. En effet, je pense prendre de la distance avec ce type d’écrit. Après, tout cela fait deux ans que je le commets. Il est peut être temps que j’arrête et que je passe à autre chose. Disons, que je continuerai jusqu’au prochaine élection présidentielle. Une défaite annoncée de Sarko, aimerais-je dire, mais, ce serait mentir. Rien, malheureusement n’est encore sûr. Et, si, il perd, c’est que la majorité des français, là, je parle des plus faibles et des moins fortunés, en auront pris plein la «gueule».
En attendant, recommençant de baver sur les acteurs de notre ancienne société de consommation, de notre ex société du spectacle et de notre société de pénurie actuelle d’ici et d’ailleurs.
Bon, alors, par quoi, allons-nous commencer ?
Par le plan d’aide à la survie, par exemple, que nous a concocté le gouvernement français avec des aides annoncées de 2 milliards et un peu plus d’euros. Et, chacun des chantres du gouvernement de clamer qu’il ne s’agit pas d’un plan de relance de la consommation de peur qu’on le prenne pour un début de plan de relance de la consommation. N’importe quoi à mon avis parce que ce n’est pas parce qu’il prône un plan de relance par l’investissement que s’occuper de la consommation soit contradictoire. A moins que les banques et les patrons veulent s’accaparer de tout le fric que l’état peut sortir. Le fric de nos impôts en réalité. Bande de salauds !
Alors, je peux le rassurer, ça ne risque pas de relancer la consommation, le minable deux milliards qu’il met au pot. Tout ce qu’est réellement cette aide est une simple aide à la survie. Pas de quoi fouetter un chat. Je dirais en fait, «Ridicule !» Sauf, évidemment pour ceux qui vont pouvoir acheter un peu de poulet pour mettre dans le riz comme les vieux retraités.
Mais, par contre, la décision de réduire le congé parental, ça, c’est une idée formidable de notre très médiatique président. On ne peut pas dire ou plutôt, il faut le dire comme l’a d’ailleurs déclaré sa femme dans un article ou dans son livre d’ailleurs, «Mon mari a deux cerveaux».
Heureusement, autrement, on aurait pu ne pas comprendre comment une idée aussi géniale pour relancer la croissance a pu lui monter à ses deux cerveaux.
Lui, lorsqu’il aura fini son mandat, tous les français les plus fragiles seront redevenus les esclaves du patronat et n’auront plus qu’à la fermer puisqu’ils auront perdus tous leurs droits.
Sauf, qu’heureusement en face pour nous préserver de cette vision sataniquement mondialiste, nous avons nos supers héros et chacun d’eux est parti en Guadeloupe. Vive la Guadeloupe, le pays des amours ! Et, viva Zapata !
Bon, mis à part ce tout petit moment de délire, que vont faire nos chers leaders maximos nationaux chez les guadeloupéens dont ils n’avaient pas grand-chose à battre, il y a peu. Là, je vise plutôt Mélanchon et Ségolène Royal qui lorsqu’ils étaient dans les gouvernements socialistes ne faisaient pas trop entendre leurs différence au sujet de l’horrible domination béké. Et, même si ils en ont dit un peu, leur gouvernement n’a rien fait.
Bon, à la limite, si l’on cherche un peu, leur présence empêche les journalistes du Figaro de dénoncer une dérive indépendantiste dans le mouvement de revendication. Tout ça, peut-être pour faire le lit d’une future répression en faveur du pouvoir économique de certaines familles békés. Parce qu’il faut le dire, le Figaro protége l’injustice social des familles békés possédantes qui pressurent les guadeloupéens comme les grandes maisons de distribution pressurent le consommateur en France. Elles ont et augmentent les prix à leur fantaisie dans le seul but de faire de plus en plus de bénéfices et s’en redistribuer un maximum par le biais des dividendes. France-Guadeloupe, même combat !
Car, il ne faut pas croire que les békés propriétaires des grandes surfaces fassent pire que les nôtres en France comme Carrefour, Champion, Leclercq, etc. En fait, ils font exactement la même, augmenter les prix sans justifications économiques, s’entendre pour ne pas se faire concurrence à part des promos par ci, par là, créer des filiales pratiquant une fausse concurrence. Bref, faire en sorte de nous prendre pour des cons par delà les océans.
Alors, je dis, ça suffit les békés, ça suffit les caldoches (même si tous les békés et tous les caldoches ne sont pas riches), ça suffit les grandes surfaces, y’en a marre ! Et, surtout, je dis, ça suffit le patronat français qui s’imagine que malgré la crise financière, les français n’ont pas ouvert les yeux. Et, que leur champion ne montre pas qu’en réalité, il n’est que leur pion et qu’ils l’empêcheront de vraiment nous aider si jamais l'idée lui en venait.
C’est bien pour ça que nous sommes solidaires des guadeloupéens parce que leur combat est le nôtre. Et, que si les patrons nous font couler dans la misère. Alors, il est normal qu’ils coulent avec nous. Parce que la misère, c’est ce qui se partage le mieux au monde....avec la connerie.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui.
René.

vendredi 13 février 2009

«Dos tourné, langage changé.». Proverbe Malais.

Salut messieurs de l'autre monde, celui qui brille tellement, tellement loin de nous.

Bon, je me suis tapé deux jours sans écrire et je vais me taper toute la semaine prochaine à ne pas écrire, histoire de réfléchir plus posément.
Mais, à part ça, je vous disais la dernière fois qu'il fallait faire le deuil d'une société de plein emploi si on continue à aller dans le sens de la mondialisation.
Car, même si il y aura des réflexes de repli nationaux, ils ne remettront pas en cause fondamentalement la suppression des barrières douanières.
Alors, puisque nos braves entreprises profitent de la crise pour licencier à tour de bras, que va faire cette population hors emploi ?
Bon, pour les plus jeunes les plus proches de l'emploi, formation, formation.....peut-être formations bidons qui n'aboutiront à rien.
Pour les plus vieux d'entre eux qui arrivent en masse sur le marché du chômage.....il n'y aura rien !
Aussi, je me demandais, si nous ne pouvions développer un secteur d'activité plus lié aux loisirs et plus lié à tout ce qui va porter sur la lutte contre le changement climatique et le maintien des paysages.
En fait, nous avons peut-être l'opportunité grâce à la crise économique de fermer toutes les usines les plus polluantes et techniquement obsolètes.
Pourquoi n'irions nous pas vaillament vers la construction d'une société productiviste tournée vers la protection de l'environnement en réinventant de nouvelles activités adaptées.
Oui, réinventons un monde différent avec des activités de loisirs qui peuvent être environnementales générant une ressource monétaire cumulable avec le RSA.
Ceci, de façon à ce notre masse de chômeurs puisse se reconstruire à travers l'édification d'un monde nouveau plus solidaires à travers des réseaux d'entre aide mutuelle.
Voilà, ce que je voulais dire la dernière fois. Mais, je vous laisse réfléchir car ce n'est pas à moi à vous dire comment il faudrait inventer cette nouvelle société.
A vos crayons mes chers trois lecteurs. J'attends vos suggestions.
A bientôt.
René.

PS: Pour votre gouverne. Article des Nouvelles Calédoniennes de ce jour.

Des millions d'animaux prisonniers des flammes
Alors que le bilan définitif des incendies pourrait s’élever à 300 morts, des millions d’animaux ont également péri dans les flammes.

Sam, le koala, était à la une des quotidiens australiens et néo-zélandais hier. Et la vidéo du pompier qui lui donne à boire, mise en ligne sur le site internet « You tube », fait le tour du monde.
Depuis samedi, les médias rendent compte d’actes de courage, d’héroïsme, de survies miraculeuses, mais surtout, hélas, de décès tragiques, de familles entières carbonisées, d’un bilan humain qui ne cesse de s’alourdir. Mais parmi ces drames et ces tragédies, l’histoire de Sam le koala brûlé aux pattes, secouru par les pompiers australiens luttant contre les incendies, a transformé le petit marsupial en célébrité, dans un pays sous le choc d’un bilan humain extrêmement lourd, qui pourrait atteindre 300 morts.
« C’était invraisemblable, il s’est retourné, s’est assis, et il m’a regardé avec un regard qui appelait à l’aide », raconte le pompier David Tree, qui a découvert le petit marsupial à environ 150 km à l’est de Melbourne.
Rapidement baptisé Sam, le koala femelle, qui avait les pattes brûlées, s’est précipitée, assoiffé, sur la bouteille d’eau que lui tendait son sauveur. Puis l’animal été pris en charge et soigné au Mountain Ash Wildlife Shelter.
Le sauvetage de Sam s’est répété à l’envi ces derniers jours, des particuliers ayant aussi secouru des koalas.
Les koalas, qui descendent rarement des arbres et se déplacent difficilement au sol, sont particulièrement vulnérables aux feux de forêt.
Les incendies qui ont ravagé des hectares de forêt ont également provoqué la fuite ou la mort d’innombrables animaux sauvages, wombats, kangourous, lézards, oiseaux, et tué d’importantes quantités de bétail, vaches et moutons. Un décompte macabre impossible à effectuer.

Wombats, kangourous, lézards, oiseaux, mais aussi vaches et moutons... Un décompte macabre impossible à effectuer

De nombreux cadavres de kangourous ont été retrouvés sur les routes, et selon Jon Rowdon, président de l’organisation de protection de la nature Wildlife Victoria, des millions d’animaux risquent d’avoir péri dans les flammes.
Des kangourous survivants sont en outre revenus sur leur territoire dévasté, s’y brûlant les pattes, expliquent les organisations de défense des animaux.
Les refuges pour animaux sont débordés. « Nous avons un petit wallaby qui a les oreilles grillées parce qu’il a sorti la tête de la poche de sa mère, il a le nez et les moustaches brûlées », ajoute Rowdon.
Autres exemples, cette tortue, encore vivante, dont la carapace avait fondu, ou ces 2 300 chauves-souris grises qui ont succombé à la chaleur extrême, malgré les efforts pour les réhydrater.
David Tree, le pompier bénévole, est allé rendre visite à sa petite protégée, mercredi. Sam est bien soignée et se remet de brûlures du troisième degré aux pattes.

Jérôme Gavelle

Repères
Le vent n’arrange rien
Des milliers de pompiers combattent toujours 23 incendies dans l’Etat du Victoria. Des incendies situés à côté des communes rurales de Bunyip et Kinglake, qui pourraient converger et menacer d’autres villes, alors que de forts vents attendus samedi pourraient les attiser, a expliqué Steve Warrington, l’un des responsables des Services nationaux de lutte contre les incendies (CFA). « Nous suivons de près les prévisions météo et la direction du vent », a-t-il précisé.
Les survivants ont été autorisés à se rendre sur les lieux de leurs anciennes habitations. « Les gens sont dans un état de désarroi total », a expliqué James Dullard, un responsable du CFA.

Une usine à gaz menacée
L’usine à gaz Longford, située près de Melbourne, serait menacée par les incendies. Selon l’office des incendies, tout a été prévu pour empêcher que les feux ne s’approchent de l’usine, à Longford. En 1998, une explosion survenue dans cette usine avait tué deux ouvriers et sérieusement réduit l’alimentation en gaz pendant deux semaines. Le réservoir Thompson, situé dans la haute vallée de Yarra, importante réserve d’eau pour la ville de Melbourne, pourrait également être menacé par les flammes.

mardi 10 février 2009

Sucrons les fraises, sucrons les fraises. En attendant les jours nouveaux.

Bien, il faut se le dire. Nous sommes heureux notre gouvernement s'occupe de nous.
Cependant, une autre chose qu'il faut nous dire, la société de plein emploi est morte.
La mondialisation a fait en sorte que la concurrence effrénée des dragons émergents rend obsolète toutes nos entreprises les moins pointues technologiquement.
Et, encore que pour les technologiquements performantes, elles se font racheter et se font piquer les brevets.
Mise à part ça, il faut arrêter de faire rêver les français sur le plein emploi, c'est mort !
Malheureusement, j'allais vous faire part de mon idée d'une société différente, ni communiste, ni socialiste, ni anar, mais, un collègue m'a invité à manger. Du coup, je suis parti avec lui.
Si, je m'en souviens, je vous en ferais part demain. Comme d'ailleurs, une nouvelle direction sur l'étude des fractures mentales, loin, loin de Sigmund Freud.
Bien le bonjour chez vous.
René.

lundi 9 février 2009

«Cueillons les douceurs, nous n'avons à nous que le temps de notre vie.» Proverbe Perse.

Salut à tous ceux qui sont en dessous du seuil de pauvreté, c'est encore plus mal barré.

Bon, notre président veut supprimer la taxe professionnelle qui finance les régions. Bonjour l'augmentation des impôts locaux ! Parce que ladite taxe ne serait remplacée par rien et qu'il serait stupide de la remplacer par une nouvelle taxe sur la masse salariale qui toucherait tout le monde.
Enfin, je dis ça, mais, j'en sais rien. Ce que je sais en tout cas, c'est que l'habitude du gouvernement est de remplacer une taxe qui touche une catégorie aisée ou un secteur par une taxe qui touche tout le monde, même les plus défavorisés.
Et, comme le gouvernement déclare ne pas vouloir la remplacer par autre chose, il n'y a que les impôts locaux qui pourront compenser. Et, ça, ça touchera tout le monde.
Alors, je dis un grand Bravo. Au moins, c'est une idée qui va bien dans la mentalité de l'équipe Sarko. Moins pour les riches, plus pour les pauvres. Mais, non, je plaisante, c'est le contraire qu'ils font.
Bon, mis à part ça, je vous pose une question, ne croyez vous pas que le changement climatique s'amplifie ?
Sécheresse en Argentine, sécheresse en Australie, sécheresse en Nouvelle Zélande et sécheresse en Chine avec une conséquence sur le prix du blé. Badaboum, crac et badaboum !
Sans compter tempête sur la France, innondations à prévoir et tutti quanti.
En fait, qu'est-ce qui est le plus urgent, la crise économique ou le changement climatique ?
Donc, il est prévu que cette année les tensions sur les prix des matières premières agricoles ne vont pas avoir trop de répercussions sur les prix du marché. Disons, qu'on laisse ça pour la fin de l'année 2009 et l'année 2010.
Donc, le gouvernement de Sarko nagera encore dans le camboui. Et, comme il ne travaille pas en se projetant sur l'avenir, mais, seulement sur l'instant présent, cela préjage un sauve qui peut en 2010.
Surtout, surtout que les stocks européens de céréales sont au plus bas. Alors, à mon avis, l'europe ferait bien de renouveler ses stocks en prévision.
Mais, pour revenir à l'Australie, 100 morts et plus.
Les "réfugiés" climatiques ont décrit des boules de feu qui leur arrivaient en direct à des vitesses hallucinantes. Que même les animaux se faisaient rattraper à la course par les dites boules de feu.
Une question, est-ce que cette situation pourrait arriver en Californie ou en France pendant les périodes chaudes ?
Les gens pensaient que des tempêtes avec des vents de plus de 250 kilomètres heures ne pourraient jamais arriver dans notre beau pays. C'est arrivé !
Des incendies provoqués par des canicules dûes à des températures de 40°, cela n'existera jamais en France, pense-t-on.
Attendons l'été qui vient car maintenant les extrèmes succédent aux extrèmes. A mon avis, le gouvernement ferait bien de s'y préparer.
Parce que les chinois n'y croyaient pas, ils se retrouvent actuellement devant une situation intenable.
Alors, réfléchissons. Aider les riches, c'est une conception élitiste, préserver le climat, c'est la condition de la survie.
Et, voilà, mes chers trois lecteurs, je ne vous ai pas prédit l'apocalypse, mais, simplement ce qui risque d'arriver au vu de ce qui se passe actuellement ailleurs.
Sur ce, bien le bonjour chez vous.
René.

vendredi 6 février 2009

Salut aux compagnons du coquelicot, le monde est liberticide plutôt que libertaire.

Alors, alors, les fossoyeurs de la mondialisation continuent à sévir. Ils ont pratiquement mis le monde à genoux et jeté des millions de travailleurs à la rue et même pas une petite condamnation ?
Ah, si, Obama, veut les faire passer d'émoluments estimés à plus que vingt millions de dollars par an à 500.000 dollars pour ceux dont les entreprises seront aidés par l'état.
En France, par contre, notre président leur fait la morale. Au moins, ça, ça coûte pas cher.
Mais, non, je mens, il leur a fait renoncer à leur bonus de fin d'année pour ceux qui, comme aux states profitent de l'aide de l'état. En fait, de notre fric à nous qui payons réellement des impôts. Parce qu'il me semble que grâce aux niches fiscales dont on ne touche pas beaucoup, un certain nombre ne payent même pas d'impôt ou prou.
En attendant, le panier de la ménagère fond dans notre beau pays.
Mais, là, personne n'en a rien à foutre ou alors, il y aura une intervention en 2010 pas avant.
En tout cas, c'est ce que nous a dit notre président lors de son pratiquement monologue hier.
Pourtant, il y avait des journalistes. Sauf, qu'ils ont fait carpettes.
Dire que l'Australie, va faire un effort de six milliards de dollards australient pour les plus défavorisées. Notre président à nous, il dit qu'il a prêté du fric aux banques et que la somme des intérêts, un peu plus d'un milliards, servira à aider les plus défavorisés en....2010.
Je suis dégoutté !
C'est carrément laisse tomber la France !
Il aide les entreprises, mais, comme je l'ai dis, il faut aider à améliorer l'outil de production. Sauf, que, améliorer l'outil de production, donc la productivité pour affiner la rentabilité, c'est aussi mettre au chômage ceux qui seront en trop dans l'outil productiviste.
Il aurait tellement à faire ! Mais, sérieux, je suis dégoutté donc je préfére laisser passer la week end avant de réfléchir plus avant.
C'est la raison pour laquelle, je vous laisse sans faire aucune correction.
Bien le bonjour chez vous.
René.

jeudi 5 février 2009

J'ai été mangé aujourd'hui au resto, donc pas de commentaires. Par contre ce texte que j'ai écrit à comparer avec celui de mon gamin. A mon avis, le sien est trop meilleur.

A trop chérir ma liberté.

J'ai navigué sur un tas d'océans
toujours chérissant ma liberté.
Mais, sur l'écume des vagues
ton visage à tout moment me souriait.
Alors, j'ai fini par quitter la mer
et prendre le premier avion
pour savoir si tu restais toujours
l'enfant sage en attente
du prince charmant.
Seulement, j'ai retrouvé une femme
qui ne m'a même pas calculé.
Elle vivait avec un autre prince.
Je suis reparti sur les vagues des océans.

René.G

Pas bon, pas bon du tout. A retravailler avec sollicitude.

mercredi 4 février 2009

"Quand les baleines se battent, les crevettes ont les dos brisé". Proverbe Coréen.

Salut camarades du front du nord. Les fascistes ont gagnés, nous allons dans des camps en France.

Bon, aujourd'hui pour commencer un texte que m'a envoyé mon fils aîné. Je le trouve pas mal et vous ?

Le matin

J'ouvre les yeux, et j'essaie de me rappeler mes rêves, mais en vain !
Ils font partis de cet instant magique, où mon esprit s'évade et oublie
toute notions d'espace et de temps pour se réveiller en un jour nouveau

Des fois, il est bon de ne pas se rappeler des démons qui nous animent,
Car si les yeux sont le reflet de l'âme, le sommeil représente son éveil.
Cet éveil trouble notre sommeil pour raviver nos profondes frustrations,
En trompant notre conscience et en réveillant nos déceptions.

En serait il autrement ?
Pour juger le mauvais du bon
Le mal du bien
Le criminel de l'innocent

A quoi bon se rappeler,
D'un passé douloureux
D'un amour malheureux
D'une jeunesse envolée

Ce matin je me lève,
En espérant que ce soir
Le noir m'envahisse
Pour laisser place à la lumière
D'un jour nouveau.

04/02/2009
Passane.G

Bon, voilà, c'était un aparté. A part ça, tous les pays annoncent des plans de relance. L'Australie, contrairement à la France vise aussi le pouvoir d'achat des populations les plus défavorisées.
Article des Nouvelles Calédoniennes de ce jour.

"42 milliards de dollars pour relancer le pays
Le gouvernement australien a présenté hier les grandes lignes d’un plan de relance d’un montant de 42 milliards de dollars australiens (20,7 milliards d’euros), et a réduit de moitié sa prévision de croissance pour la période 2008/2009, à 1 %, contre 2 % en novembre dernier. Le plan prévoit d’allouer l’équivalent de 14,3 milliards d’euros à des travaux touchant aux infrastructures, aux écoles et au logement, ainsi que 6,4 milliards d’euros sous la forme de versements aux personnes à faibles revenus, a expliqué le ministre des Finances, Wayne Swan".

A vrai dire, tout le monde, comme l'Australie et la France, annonce une aide à l'amélioration des infrastructures. Ils n'en sont pas encore comme nous a accordé des fonds pour l'entretien des cathédrales. Mais, n'oublions pas que la France est la fille aînée de l'église ce qui veut tout dire sans rien signifier. Sauf, qu'il paraît que cela vraiment du bien au tourisme. Je veux bien comme ça les mères célibataires sans travail pourront y confesser leurs pêchés.
Par contre, dans notre beau pays, un livre écrit par Pierre Péan attaque en direct notre ministre des affaires étrangères sur ses pratiques de relations douteuses avec l'ancien pré-carré français en Afrique.
Il me rappelle qu'un jour Total a été accusé d'avoir utilisé des travailleurs esclaves en Birmanie et qu'une enquête mené par Kouchner, ex french doctor, avait lavé Total de ces accusation.
Et, pourtant, Total avait bien utilisé des travailleurs esclaves réquisitionnés par les généraux birmans.
Sans compter ce jour lointain où en Somalie, il a fait vidé un sac de riz sur la plage pour pouvoir être photographié portant ce même sac en faveur des populations martyrisées.
En tout cas, si vous voulez acheter ce livre en voici la référence :
Le monde selon K, ed fayard de Pierre Péan.
Par contre, une pensée qui me vient, Pourquoi Sarko qui admire tant les USA et fait du copié collé à rebours n'a pas nommé un noir à la tête de l'Ump ? Puisque maintenant, il y a un noir à la tête des Etats Unis et un noir à la tête du parti républicain.
Alors, Sarko, un geste beau, cela changerait !
A part ça, je salue les chercheurs enseignants de l'université qui se sont mis en grève. Courage, la France est derrière vous.
Bon, une dernière nouvelle et j'y tiens au sujet des baleines d'après un autre article des Nouvelles Calédoniennes de ce jour.

"Guerre des baleines : les hostilités sont ouvertes
Le Steve Irwin, le navire de l’association écologiste Sea Shepherd a localisé les baleiniers japonais dans l’océan Antarctique, dimanche. Dès lundi, des affrontements ont eu lieu entre chasseurs et protecteurs des baleines.

Les défenseurs des baleines n’ont pas caché leur joie en apercevant la flotte baleinière japonaise dimanche, à 2 000 milles nautiques au sud-est de Hobart, en Tasmanie, sur le bord de la mer de Ross.
« C’est toujours un défi de retrouver la flottille japonaise dans les immensités de l’océan Austral », a confié Paul Watson le capitaine du Steve Irwin, le navire amiral de l’association écologiste Sea Shepherd (Berger de la mer).
« Nous avons suivi la limite de la glace et nous sommes tombés sur le Nisshin Maru, le navire-usine, et deux baleiniers armés de harpons les Yushin Maru 1 et 2. Ils étaient stoppés et apparemment venaient de pêcher. »
A la vue du navire écologiste, la flottille japonaise a tenté de fuir vers le large. Mais le Nisshin Maru, qui reste la cible principale des défenseurs des baleines, est moins rapide que le Steve Irwin. Et dès lundi matin, les premiers affrontements ont eu lieu.
Les autorités japonaises ont reproché aux militants environnementaux de lancer des bouteilles de peinture et du beurre rance sur les baleiniers, alors que les militants de l’organisation Sea Shepherd ont affirmé que leurs adversaires avaient utilisé des engins acoustiques « de type militaire » à leur encontre.
Sea Shepherd a affirmé qu’un de ses militants avait été commotionné après avoir été frappé par un jet d’eau à haute pression, et qu’un autre avait reçu dans la figure une bille de métal lancée par les baleiniers.

« Continuer la poursuite pour empêcher la pêche de baleines »

Les deux hommes se trouvaient sur un canot pneumatique parti du Steve Irwin, le bateau de l’organisation, pour « harceler la flotte baleinière », a expliqué Sea Shepherd dans un communiqué.
L’association a dénoncé l’utilisation par les baleiniers d’« engins acoustiques de type militaire, qui envoient un signal à haute fréquence pour désorienter, voire paralyser temporairement des personnes ».
Le capitaine du Steve Irwin, Paul Watson, a toutefois réaffirmé que son association allait « continuer la poursuite pour empêcher la pêche de baleines ».
A Tokyo, l’Agence des pêches japonaise a assuré que les écologistes avaient tenté d’attacher leur canot à l’un des baleiniers avec une corde. La flotte nippone a répliqué avec des jets d’eau à haute pression et en « émettant des avertissements sonores ».
Selon elle, le Japon a contacté les ambassades d’Australie, de Nouvelle-Zélande et des Pays-Bas pour que ces pays fassent le nécessaire afin d’éviter de nouveaux incidents. Le Steve Irwin se ravitaille d’habitude dans des ports australiens et néo-zélandais et bat pavillon néerlandais.
Le Japon procède chaque année à des campagnes de pêche de baleines dites « scientifiques », seul type de chasse autorisé par la Commission baleinière internationale qui proscrit toute pêche commerciale.

J.G. (avec l’AFP)"

Bon, aujourd'hui, j'ai pas trop envie de causer. Alors,je vous laisse.
Bien le bonjour chez vous.
René.

mardi 3 février 2009

"Précipite dans le Nil l'homme qui a de la chance, et il remontera avec un poisson dans la bouche". Proverbe Egyptien.

Salut à tous les manchots empereurs, votre monde est en voie de disparition.

Bon, vraiment ça ne va plus. Il manque 10 millions de tonnes de sucre cette année à cause de mauvaises conditions de production. 10 millions, c'est à dire une année de consommation des Etats Unis alors que les réserves européennes sont à la masse.
Sans compter d'autres mauvaises nouvelles qui nous viennent du Pacifique.
Article des Nouvelles Calédoniennes de ce jour.

"Canicule : répit pour l’Australie, la Nouvelle-Zélande touchée

Le mercure est retombé à des graduations de saison à Melbourne, hier, avec un maximum de 31° centigrades. Une température qui a offert un répit aux services d’urgence du Sud du pays en alerte depuis plusieurs jours. Toutefois, les services météorologiques australiens prévoient un début de mois de février très chaud.
En revanche, des températures record ont été enregistrées en Nouvelle-Zélande ce week-end. Gisborne, Napier et Hastings, trois villes situées sur la côte Est de l’Ile du Nord ont enregistré des maxima de température dépassant les 35° centigrades dimanche, alors qu’en Australie le thermomètre n’a atteint que 33° à Adélaïde et 29° à Melbourne. « Il est extrêmement rare que la température des villes néo-zélandaises dépasse celles des villes du Sud de l’Australie en cette saison », a précisé Philip Duncan, le chef des services météorologiques kiwis, avant d’annoncer l’arrivée d’un front froid qui devrait rafraîchir un peu le pays".

Mon dieu, mon dieu, la production agricole risque d'en prendre un coup. Mon dieu, mon dieu, les troupeaux de moutons ne vont pas se la couler douce.
En tout cas, déjà que le prix du mouton fait la galipettes dans les grandes surfaces, tout ça ne va pas arranger nos affaires.
Et, en attendant en Birmanie, selon un copain qui y a été, la peur continue à régner. Toujours les birmans s'interdisent de parler politique avec des étrangers de peur de dénonciations.
Sauf que pour les généraux, la situation est redevenue normale puisque plus personne ne s'intéresse à eux.
Il est vrai que le silence international ressemble à des abysses.
Au point que la Chine paraît plus démocratique que cette sanglante dictature de généraux.
La Birmanie, la Corée du Sud, l'Iran, le Zimbabwe, le Soudan, bref toujours les mêmes.
Ah, pour le Soudan, le gouvernement prépare une offensive contre les mouvements rebelles au Darfour et pour ce faire, il a demandé à la force onusienne d'évacuer les lieux.
A nouveau des massacres vont rougir le sol de cette province déjà plus que largement éprouvée. Et, personne ne dit rien à part les humanitaires.
Nom de dieu, filez leur des armes qu'ils puissent se défendre !
En tout cas, je salue le roi des rois de l'organisation africaine, j'ai cité Kadhafi.
Et, en parlons de Kadhafi, en attend toujours les commandes de centrales nucléaires en France. Parce qu'à mon avis la signature de contrats se fait attendre.
Par contre, ce qui ne se fait pas attendre, c'est la fusée khoméniste qui a été planté son petit satellite dans l'espace. Mauvaise nouvelle pour Israël et pour les états arabes qui vont être innondés de la propagande de Mahmoud Ahmadinejad, son président.
Des fois, tu te dis que l'Australie protège les baleines, ce qui veut dire que le monde tourne bien. Des fois, tu te dis que l'Iran envoie un satellite pour la propagande et le monde tourne mal.
A moins, à moins que l'Iran fasse comme l'Europe, une agence spaciale du monde musulman, ce qui par contre serait un progrès.
Parce qu'entre nous, envoyer dans l'espace un satellite alors que le peuple est plongé dans la misère, c'est une idée baroque.
Sauf, qu'en réalité, c'est comme les banquiers américains qui s'attribuent 13 milliards de bonus avec les aides de l'état alors qu'ils ont provoqués la crise. Ca, aussi, c'est une idée baroque.
Mais, basta, c'est normal que les gros cherchent à être plus gros sur le dos des petits, ça s'appelle le capitalisme dans sa déviation libéraliste.
Tous pourri ! Tous pourris !
Et, sur ces paroles pleines de fiels, je vous souhaite de donner autre chose à vos enfants que des nouilles en milieu de mois.
Bien le bonjour chez vous.
René.

lundi 2 février 2009

"En quelque pays que tu entres, conforme-toi à ses moeurs". Proverbe Touareg. A dire à tous les intégrismes.

Salut camarades, compagnons ou électeurs qui continuent à croire qu'un monde meilleur plutôt que nouveau est possible.

Alors, alors, les caïds de la spéculation financière aux Etats Unis se sont mis 13 milliards de dollars de bonus et diverses primes de fin d'années dans les fouilles ?
Tout ça, grâce à l'argent public accordé par la FED pour sauver les banques. Chouette alors !
Tous pourris ! Tous pourris !
Et, si vous imaginez que l'état Obama pourra récupérer le fric, vous vous mettez le doigt dans l'oeil.
Mais, quel clin d'oeil à tous ceux qui perdent leurs emplois aux states !
Après ça, on parle de moralisation des us et coutumes de la finance internationale.
Mais, pour chacun de vos pays, vous pouvez vous demander combien de prime de fin d'années et de bonus les dirigeants de vos banques se sont mis dans les poches malgré la crise financière qu'ils ont provoqués.
Tous pourris ! Tous pourris ! Tous ensemble !
Bon, passons à autre chose. Par exemple un article des Nouvelles Calédoniennes sur la canicule en Australie.

"La canicule embrase le pays
Au moins 36 personnes sont mortes ces derniers jours, dans le sud de l’Australie, en raison de la pire canicule depuis un siècle. Une vague de chaleurs extrêmes qui a entraîné des incendies, des coupures électriques et perturbé l’Open de tennis organisé à Melbourne.

Les services de secours de l’Etat d’Australie méridionale ont déjà rapporté 30 décès de personnes pour la plupart âgées de plus de 70 ans. Des personnes vulnérables, victimes de cette vague de chaleur inédite depuis l’été austral 1908. Un porte-parole des services ambulanciers a indiqué avoir reçu un nombre d’appels record signalant des « morts inattendues ».
Dans l’Etat de Victoria, les températures ont grimpé jusqu’à 45,1° degrés par endroits, battant des records pour le troisième jour consécutif. Au moins six personnes sont décédées de la canicule, selon les services de police. Une canicule qui a également provoqué de nombreux feux de forêt : les flammes ont détruit une vingtaine d’habitations, et ravagé une exploitation forestière de 6 500 hectares.
« Il s’agit de conditions sans précédent, c’est la semaine la plus chaude depuis qu’on a commencé à calculer les indices », a indiqué le chef de l’Etat de Victoria John Brumby. De son côté, le Premier ministre Kevin Rudd a parlé de « moment affreux », estimant que « le sud du pays est un véritable chaudron ».
A Melbourne, une coupure d’électricité massive a provoqué l’annulation de tous les trains. Des immeubles ont dû être évacués, et des secouristes ont été envoyés pour libérer des employés de bureau bloqués dans les ascenseurs.

« Le sud du pays est un véritable chaudron »

Certains patients n’ont pas pu être pris en charge dans des hôpitaux contraints de fonctionner avec des groupes électrogènes. La porte-parole de la Chambre de commerce de Melbourne a estimé le coût économique de la canicule à une centaine de millions de dollars (7 milliards) en raison de l’absentéisme, des coupures d’électricité, etc.
« Il s’agit de conditions complètement inhabituelles, avec la semaine de chaleur que nous avons eue, et certains de nos appareils n’ont jamais été prévus pour opérer avec une température de 44 ou 45 degrés », a souligné M. Brumby.
Plus de 500 000 foyers et commerces de Melbourne ont encore été plongés dans le noir, vendredi soir, après l’explosion d’un relais électrique sous l’effet de la chaleur, selon les autorités. Dans l’Etat de Victoria, le nombre d’appels d’urgence a grimpé de 70 % et les effectifs ont dû être renforcés.
La chaleur a également pesé sur l’Open d’Australie qui s’est tenu jusqu’à dimanche, toujours à Melbourne. La championne Serena Williams, qui a remporté samedi la finale du tournoi face à la russe Dinara Safina, a parlé d’expérience « extra-corporelle ».
Samedi, pourtant, Melbourne a bénéficié d’un répit, avec des températures plus modérées de 30 degrés environ.
Mais, selon les services de métérologie australiens, ces températures extrêmes, qui ont atteint 48° à certains endroits du pays, devraient perdurer cette semaine.
« C’est pourquoi nous demandons à toute les membres de notre communauté de boire beaucoup, de rester hydratés, et de veiller sur leurs familles, leurs amis et leurs voisins », a déclaré le commissaire de police de Melbourne, Kieran Walshe.

J.G (avec l’AFP)"

Ouh, là, là, ça va mal pour le blé australien et le soja. Et, en plus, si l'on considére la sécheresse qui sévit en Argentine, pays producteur de soja Ogm et de blé, les prix risquent de s'envoler malgré la bonne récolte russe.
Alors, à nouveau une envolée à prévoir des prix des matières premières agricoles ?
Heureusement pour les pays d'Asie que la récolte de riz s'est bien portée.
De toute façon, comme les prix malgré les on dits des médias n'ont pas baissé dans les grandes surfaces, on ne verra pas la différence.
A mon avis, le gouvernement français qui n'est pas capable d'aider la consommation devrait lutter contre les prix chers pour améliorer notre pouvoir d'achat.
Et, je ne parle pas du coton dont le prix de vente joue au yoyo !
A quand les nouvelles révoltes de la faim dans les pays du tiers monde ?
Par contre en France, notre gouvernement mise sur l'investissement, mais, si il n'y a pas de consommateurs, qui va acheter ?
Un représentant de l'Ump, Jean François Copé, pour ne pas le nommer affirme que soutenir la consommation ne donnera lieu qu'à des achats de produits importés et non locaux. Qu'en sait-il ?
Le consommateur va vers le moins cher et pas forcemment vers les produits chinois dont la réputation de dangerosité n'est plus à faire.
A moins que le gouvernement ne travaille que pour redresser la balance commerciale de ses échanges avec l'étranger. Et, là, c'est mal barré, vu que nos industriels sont de plus en plus soupe au lait.
Mais, en attendant, la spéculation continue joyeusement et les survivants s'en mettent plein les poches.
Et, sur ces bonnes paroles, je vous souhaite....simplement de survivre.
René.