dimanche 30 avril 2017

Austrian, who fought for Kiev in E. Ukraine, accused of war crimes

Austrian, who fought for Kiev in E. Ukraine, accused of war crimes
An Austrian citizen, who traveled to Ukraine to fight for the Kiev government against the self-declared Donetsk and Lugansk Republics, has been arrested in Poland on charges of committing war crimes.
The suspect, 25, whose identity has not yet been revealed, faces charges of “killing enemy soldiers, who have already surrendered, as well as civilians,” a regional Prosecutor’s Office in the town of Wiener Neustadt located in the Lower Austria said, as reported by the Austrian Der Standard newspaper.
According to the Austria’s ORF broadcaster, the suspect comes from the western Austrian region of Vorarlberg.
A spokesman of the Prosecutor’s Office, Erich Habitzl, told the Austrian APA news agency that the suspect committed war crimes “during the battle over Donetsk airport.”
Earlier, AFP reported that the suspect fought for the self-proclaimed republics but Habitzl dismissed these reports and explicitly stated that he fought “for the Ukrainian side.”
The Austrian Prosecutor’s Office had issued a Europe-wide arrest warrant against the man a few weeks ago. As a result, he was detained at a border crossing between Poland and Ukraine located not far from the Polish town of Dorohusk as he was trying to enter Ukrainian territory.
The suspect also faces separate charges in a drug-related case, the Austrian Prosecutor’s Office added.
It is yet unclear when he will be extradited to Austria. "At present [the suspect] remains at the disposal of the Polish judiciary," Lieutenant Dariusz Sienicki, a spokesman for the Polish border service, told Reuters. "The person is awaiting proceedings relating to extradition to Austria."
The conflict in eastern Ukraine broke out in the spring of 2014 after a wave of protests led to an armed coup that ousted the elected government in Kiev.
The new government sent troops to the Lugansk and Donetsk regions, which were unwilling to recognize the coup-installed authorities. The turmoil has claimed the lives of nearly 9,800 people since then, according to the Ukrainian Ministry of Foreign Affairs.

Tempête en Italie autour des ONG secourant les migrants en mer

(Romandie.com)
Une embarcation transportant des migrants en mer Méditerranée le 5 novembre 2016, au cours d'une opération de sauvetage menée par l'ONG maltaise Moas et la Croix rouge / © AFP/Archives / ANDREAS SOLARO
Les navires privés de secours aux migrants complices des trafiquants ? Le débat agite l'Italie, alimenté par les déclarations controversées d'un magistrat et la surenchère des politiques.

La polémique couvait depuis plusieurs semaines, alors que le procureur de Catane (Sicile), Carmelo Zuccaro, s'était interrogé en février sur la dizaine de navires privés, qui à la suite de l'ONG maltaise Moas en 2014 ont entrepris de secourir les migrants au large de la Libye, au côté des gardes-côtes italiens et des navires militaires engagés dans la zone.

Selon les gardes-côtes, les ONG ont secouru 26% des migrants en 2016, sans compter l'action des plus petites de ces ONG qui ont distribué gilets de sauvetage, paroles rassurantes et soins médicaux d'urgence en attendant l'arrivée d'un plus gros bateau.

De facto, les ONG ont ainsi pris, avec des moyens et un savoir-faire plus adapté, la place des cargos, qui pour leur part sont passés de 24% des secours en 2014 à 8% en 2016.

Dans un rapport à l'automne, Frontex, l'organisation européenne de contrôle des frontières, a souligné le phénomène en relevant le dilemme de tous les secouristes, militaires comme privés: leur présence favorise les passeurs, leur absence menace les migrants.

Mais ces derniers jours, le procureur Zuccaro a multiplié les déclarations fracassantes dans les médias, assurant avoir "des preuves" de contacts entre des passeurs et des ONG, tout en mettant hors de cause celles déjà établies comme Médecins sans frontières (MSF) ou Save the Children.

Il a ainsi évoqué un enregistrement, non utilisable dans un éventuel procès en Italie, entre un passeur en Libye et un navire d'ONG.

Jeudi, le procureur a regretté de ne pas avoir les moyens d'enquêter sur ses hypothèses: certaines ONG sont "peut-être" financées par des trafiquants ou peuvent aussi viser à "déstabiliser l'économie italienne".

Le ministre de la Justice Andrea Orlando a alors demandé au procureur de s'exprimer avant tout "au travers de ses enquêtes", tandis le Conseil supérieur de la magistrature doit déterminer si M. Zuccaro est allé trop loin.

Médicament complice de la maladie

Le malaise du gouvernement est palpable. Samedi, le ministre des Affaires étrangères Angelino Alfano s'est dit "à 100% d'accord" avec le procureur "parce qu'il a posé une vraie question".

Le chef du gouvernement Paolo Gentiloni est alors intervenu depuis Bruxelles: "Si la magistrature a des informations utilisables et crédibles, le gouvernement ne va certainement pas s'y opposer. Ceci étant dit, pour nous l'activité des organisations de bénévolat est précieuse et bienvenue".

Les ONG ont pour leur part vivement réagi, réaffirmant que leur action visait uniquement à sauver des vies sur une route migratoire qui a fait plus de 4.500 morts l'année dernière et un millier cette année.

"C'est une polémique stérile, la vérité est que personne ne veut aider ces personnes. Ils veulent criminaliser la solidarité", s'est insurgée Regina Catambrone, co-fondatrice du Moas, à l'agence catholique SIR.

"Les ONG de secours complices des trafiquants ? C'est comme dire que les médicaments sont complices des maladies", a réagi l'écrivain Erri De Luca, qui vient de passer deux semaines sur un navire de MSF.

Mais dans un pays qui a vu débarquer plus de 500.000 personnes depuis trois ans sans que le flux ne semble pouvoir se tarir, les questions du procureur ont fait mouche.

"Nous sommes face à une invasion organisée, financée et planifiée, et j'espère que le procureur de Catane pourra aller au fond des choses", a déclaré Matteo Salvini, chef de la Ligue du Nord, anti-euro et anti-immigrés.

"Les ONG sont accusées d'un fait très grave (...) A ceux qui disent que ce n'est pas le moment de les attaquer, je réponds qu'ils font partie de cette bande d'hypocrites qui ont toujours fait semblant de ne pas voir le business de l'immigration", a renchéri Luigi Di Maio, l'un des responsables du Mouvement 5 étoiles (M5S, populiste).

"Le secours en mer est un impératif absolu", a répliqué samedi sur Twitter le Haut commissaire de l'ONU pour les réfugiés, Filippo Grandi, demandant que le débat se recentre sur "comment mettre fin aux guerres, réduire la pauvreté, offrir des voies organisées, combattre le trafic".



(©AFP / 29 avril 2017 19h05)

P. Jovanovic - P-Y. Rougeyron : Revue de presse spéciale présidentielles...

ENQUETE SUR GEORGES SOROS, ET SON NEOCOLONIALISME EN AFRIQUE

ENQUETE SUR GEORGES SOROS, ET SON NEOCOLONIALISME EN AFRIQUE

jeudi 27 avril 2017


Des accidents nucléaires partout (France)


source : Réseau sortir du nucléaire
En dehors de catastrophes telles que celles de Tchernobyl et de Fukushima, les médias ne relaient pas, ou peu, les incidents et accidents qui surviennent régulièrement au sein des installations nucléaires dans le monde.
Cette page a pour but de pointer du doigt le risque nucléaire à travers les différents continents en vous présentant une liste la plus exhaustive possible des évènements nucléaires dans le monde entier.
 Pour nous aider à alimenter cette page, participez à la surveillance citoyenne des installations nucléaires.
La carte ci-dessus indique la répartition des incidents/accidents nucléaires dans le Monde. Les chiffres indiquent le nombre d’incidents/accidents recensés dans une zone considérée. Cliquez sur ces chiffres pour voir le détail de ces incidents/accidents.
Ci-dessous, les incidents et accidents sont classés par date et une pastille de couleur indique leur niveau de gravité selon notre propre classement : noir (catastrophe), rouge (grave), orange (moyen), jaune (bas).

1274 incidents/accidents
Trier par date d'ajoutTrier par date d'accident
26 avril 2017
France : Saint-Alban : départ de feu en zone nucléaire du réacteur n°1
Un départ de feu dans le bâtiment des auxiliaires nucléaires du réacteur n°1 a eu lieu le 26 avril 2017. Les pompiers sont intervenus, la zone a été évacuée. Cet incident est le 5ème en moins de 3 semaines (4 départs de feu, un blessé).
25 avril 2017
France : Gravelines : Incendie dans le bâtiment réacteur de la tranche 4
Les pompiers sont intervenus à la centrale dans la nuit du 24 au 25 avril 2017 pour éteindre un feu qui a pris dans une armoire électrique située dans le bâtiment réacteur de la tranche 4
24 avril 2017
France : SAS ITON SEINE : Endommagement de trois sources radioactives scellées suite à un incendie
Dans la nuit du 14 au 15 septembre 2016, la société ITON SEINE a subi un sinistre consécutif à un incendie qui a endommagé 3 sources radioactives scellées
24 avril 2017
France : Penly : Arrêt automatique du réacteur 1
Le réacteur 1 de la centrale s’est arrêté automatiquement le lundi 24 avril 2017. Les causes de cet arrêt, inconnues au départ, sont désormais identifiées : il y a eu un dysfonctionnement du système de protection du réacteur
23 avril 2017
France : Chooz : Le diesel de secours du réacteur 1 prend feu
Un incendie au niveau du diesel de secours du réacteur 1 a eu lieu ce dimanche 23 avril 2017, 2 jours après qu’EDF ait communiqué sur l’installation récente de 3 cuves à fioul pour les Diesel d’Ultime Secours de la centrale.
19 avril 2017
France : Saint-Alban : site évacué et intervention des pompiers pour la deuxième fois en 5 jours
Pour la seconde fois en 5 jours, le site a du être évacué et les pompiers ont du intervenir sur le site de l’unité de production n°1
19 avril 2017
France : Cattenom : Après 2 jours d’arrêt pour maintenance, le réacteur 1 est de nouveau arrêté en raison d’un dysfonctionnement 
Après 2 jours d’arrêt programmé pour essais et maintenance, le réacteur 1 est de nouveau arrêté en raison d’un dysfonctionnement
18 avril 2017
France : Fessenheim : Arrêt du réacteur 1 suite au dysfonctionnement d’un équipement de secours
Le réacteur 1 mis à l’arrêt en raison d’un dysfonctionnement sur un équipement de secours
17 avril 2017
France : Bugey : Arrêt brutal du réacteur de l’unité de production n°3
Le réacteur 3 s’est arrêté brutalement le 16 avril 2017 suite à une défaillance
14 avril 2017
France : Saint-Alban : dégagement de fumée, évacuation du personnel et intervention des pompiers sur l’unité de production n°1
Le 14 avril 2017, un dégagement de fumée constaté dans la salle des machines de l’unité de production n°1 entraine une évacuation du personnel et l’intervention des pompiers

La science aux frontières du réel : Extrait offert de BEYOND S2E6

Cette élection présidentielle a été «volée»

Cette élection présidentielle a été «volée»© Philippe Wojazer Source: Reuters
Emmanuel Macron
L'élection présidentielle en France «a été volée» - mais «ceux qui ont fait ce petit jeu ont joué avec le feu», explique l'avocat Régis de Castelnau, pour qui le quinquennat n'ira pas au bout.
RT France : Le premier tour de la présidentielle a relevé une défaite massive des plus grands partis – Les Républicains et le Parti socialiste. Qu'est-ce que cela dit des sentiments politiques actuels des Français ?
Régis de Castelnau (R. C.) : Je pense qu’on est à la fin du cycle politique qui a commencé avec l’élection de François Mitterrand. Aujourd’hui, ce système est complètement usé et la grande majorité des Français ne veut plus de cette classe politique, elle veut un changement, elle souffre de la situation, et, pour cela, ne fait plus confiance aux hommes politiques traditionnels.
C’est un paradoxe assez extraordinaire : toute une partie de cette classe s’est recyclée derrière cet évangéliste qu’on a vu arriver, dont les médias ont fait la promotion et qui se présente aujourd’hui comme l’antisystème et celui qui va amener la nouveauté. A mon avis, c’est complètement faux. Un drôle de malentendu s’est produit le 23 avril. Il ne faut pas oublier non plus qu’Emmanuel Macron a fait 24% des voix, ce qui n’est pas beaucoup. Cela veut dire que près de huit Français sur dix lui sont opposés et parfois très vivement, parce que cette campagne a été dure et difficile. Cette situation est pleine d’incertitudes, très paradoxale. C’est une forme de retour de la lutte des classes. Les couches populaires, ces 60% de la population des Français qui souffrent de la mondialisation, ne sont pas représentés par ceux qui en profitent, ceux qui ont rejoint Emmanuel Macron. Paris n’est pas une ville populaire, c’est une ville luxueuse, Emmanuel Macron fait 35% des voix, ce qui est remarquable. Je pense que le choix d’Emmanuel Macron est un choix de classe, mais en dehors de cela, les couches populaires aujourd’hui sont un peu dans le brouillard. Il y a une très faible majorité relative pour Marine Le Pen, mais pour autant, elle ne profite pas d'une certaine confiance. Son vote est un vote de protestation et non pas d’adhésion à un programme particulier. Cette situation est donc très difficile à saisir et j’ai tendance à penser qu’elle recèle de grands dangers.
Emmanuel Macron a de bonnes chances de devenir président, mais avec une majorité beaucoup plus faible qu’on l'imagine
RT France : Beaucoup d’hommes politiques, comme Benoît Hamon et François Fillon, ont appelé à soutenir Emmanuel Macron. Les électeurs vont-ils les suivre ?
R. C. : Je crois que cela va fonctionner en partie. Il ne faut pas oublier que le Front national, c’est un parti avec une histoire, une petite épicerie familiale, la Maison Le Pen et pas un parti de masse. Il n’a pas énormément d’adhérents ; beaucoup d’électeurs, mais pas beaucoup d’adhérents. Il y a une méfiance, une culture antifasciste, même si, en aucun cas on ne peut considérer le Front national comme un parti fasciste. Mon pronostic est qu’ Emmanuel Macron a de bonnes chances de devenir président, mais avec une majorité beaucoup plus faible qu’on l'imagine. Une partie de l’électorat de Jean-Luc Mélenchon va aller vers le Front national aussi bien qu’une partie significative de l’électorat de François Fillon qui est en rage aujourd’hui, parce qu’on lui a volé cette élection. Ce sera serré. En tout cas, personne ne peut savoir ce qui ressortira des législatives, parce qu’on va avoir dans chaque circonscription quatre courants qui sont à peu près à la même hauteur. Tous ceux qui sont autour de 20% vont présenter des candidats. On aura donc des quadrangulaires. Il y a beaucoup d’incertitudes et je crains que la situation soit relativement dangereuse.
Une élection n’est légitime que si elle est régulière, or, celle-là ne l’était pas
RT France : Pensez-vous que la vie politique française puisse subir un changement majeur et procéder à une recomposition pour les législatives après la défaite des deux partis principaux ?
R. C. : Le problème est que la première intention d’Emmanuel Macron c’est surtout ne rien changer. Cette élection a été volée. Il y a eu une instrumentalisation de la justice contre François Fillon, ce qui ne l’excuse pas de certains de ses excès.
Ce sentiment de vol est fort. Ceux qui ont fait ce petit jeu ont joué avec le feu. Une élection n’est légitime que si elle est régulière, or celle-là ne l’était pas.

Je ne vois pas ce quinquennat aller au bout
RT France : Selon vous, le fait que Benoît Hamon et François Fillon appellent à soutenir Emmanuel Macron signifie-t-il qu’une alliance générale peut apparaître, ou n'est-ce qu'une alliance de circonstances pour la présidentielle ?
R. C. : C’est probablement une alliance temporaire, mais c’est aussi une course à la gamelle : il va y avoir une recomposition. Tous les commanditaires, tous ceux qui ont payé pour la victoire d’Emmanuel Macron vont demander à avoir les avantages qu’ils souhaitent. On va avoir des contradictions, probablement des scandales, je ne vois pas ce quinquennat aller au bout.
Lire aussi : Election présidentielle : «Le système politique français est un champ de ruines»
Les opinions, assertions et points de vue exprimés dans cette section sont le fait de leur auteur et ne peuvent en aucun cas être imputés à RT.

Une zone d’ombre sur 6 millions d’électeurs? Liliane Held-Khawam (le blog)

Dans mon précédent billet « Élections françaises, des questions se posent autour des non-inscrits« , certains messages  de lecteurs me donnent à penser que la finalité de la publication n’était peut-être pas très clair…
Pour faire simple, selon les chiffres que nous avons, il y aurait un risque d’être en présence de 6 millions d’électeurs de trop.
Selon le ministère de l’intérieur, « le corps électoral se divise en 45,678 millions d’inscrits en France, soit 88,6% des Français majeurs résidant sur le territoire, et 1,3 million de Français établis hors de France inscrits sur les listes électorales consulaires. »
Ce commentaire nous indique que nous avons 51 555 304 personnes (hors expatriés) ayant le droit de voter EN France.
Donc, selon le ministère de l’intérieur:
  1. 51 555 304 personnes admissibles qui sont à la fois sur le territoire français, détentrices de la nationalité française et en âge de voter.
  2. 45 678 000  électeurs inscrits, chiffre qui servira de référence au décomptage de voix
  3. 5’877’304 non-inscrits et mal-inscrits qui est le solde entre le total des admissibles (point 1) et celui des inscrits (point 2)
Mais ce chiffre de 5’877’304 des mal-inscrits n’est pas conforme à celui d’un spécialiste. Le professeur J-Y Dormagen est une référence absolue en France en matière de non-inscrits. Il est même mandaté depuis les années 2000 par le gouvernement français pour aborder les difficultés liés à un système d’inscription au corps électoral plus que problématique.
Or M Dormagen affirme avec Cécile braconnier,  dans un récent article du 19.03.2017   intitulé: »Communiquer plus efficacement pour réduire la mal-inscription électorale« , qu’il existe en France 12 millions de non-inscrits ou mal-inscrits. Il y est dit:
« 12 millions de citoyens, non-inscrits ou mal-inscrits sur les listes électorales, sont empêchés de voter ou gênés pour le faire. La réforme de la procédure d’inscription, qui entrera en vigueur en 2020, devrait être l’occasion d’inventer les dispositifs de communication qui permettront de relever ce grand défi démocratique. »
Un article du Monde fait référence aux mêmes auteurs pour cette fois définir la mal-inscription: « « le fait d’être inscrit dans un bureau de vote qui ne correspond plus à son lieu de résidence effectif ». Elle concerne « les personnes qui, après avoir déménagé, ne se sont pas réinscrites sur les listes électorales de leur nouveau quartier, sans pour autant avoir été radiées du bureau de vote de leur ancienne adresse. »
Or, « Etre inscrit sur une liste électorale différente de sa commune ou de son arrondissement de résidence est un facteur d’abstention. Et l’un des motifs de radiation des listes. » (L’Express)
Ce chiffre de 12 millions du professeur Dormagen est deux fois plus important que celui du ministère de l’Intérieur!
Nous avons donc un problème potentiel de comptage de plus de 6 millions.
Notre objectif n’est pas de dire qu’il y a tant ou tant de mal-inscrits. Notre but est de dire que ce chiffre de 12 millions jette le trouble sur la taille du corps électoral.
Dès lors, quatre hypothèses s’imposent:
  1. La proportion de 88,6% qui permet de conclure que le pays permet à 51 555 304personnes de voter est fausse.
  2. Les 12 millions du professeur Dormagen sont faux, ce dont on peut douter tant sa méthode a été éprouvée et reconnue y compris par le gouvernement français (Rapport précédent commandé par le Premier Ministre)
  3. 6 des 12 millions des mal-inscrits ont réussi à voter quand même. Difficile à concevoir puisque l’Express nous dit bien que la mal-inscription est un motif de radiation des listes.
  4. Le nombre d’inscrits de l’INSEE présente 6 millions de trop. Et là nous avons un sérieux problème dans le déroulement des élections.
Si l’hypothèse 4 devait se vérifier, cela signifierait que le corps électoral inclurait 6 millions de voix de trop.
Une sacrée zone d’ombre qu’il conviendrait de lever…
Liliane Held-Khawam

Présidentielle 2017 : les votes du village de Leychert annulés

source : La Gazette ariégeoise
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    Dimanche 23 avril, 83 des 105 électeurs inscrits dans le village de Leychert, entre Foix et Lavelanet, avaient accompli leur devoir citoyen. Une participation honorable, conforme à la moyenne… mais qui comptera finalement pour du beurre.
    En effet, le Conseil constitutionnel, dans sa décision du 26 avril relative aux résultats du premier tour de la présidentielle, a tout bonnement annulé les suffrages de Leychert, pour une bonne et simple raison : comme dans la commune de Louan-Villegruis-Fontaine (Seine-et-Marne) du bureau de vote n° 25 de la commune d’Acoua (Mayotte), le procès-verbal des opérations électorales de Leychert n’a “pas été transmis à la préfecture après le dépouillement du scrutin en méconnaissance de l’article L. 68 du code électoral. Ce manquement rend impossible le contrôle de la régularité et de la sincérité du scrutin. Il y a donc lieu d’annuler l’ensemble des suffrages émis”, estime le Conseil constitutionnel.
    Une décision qui, sans doute, va inciter les élus locaux à redoubler de vigilance pour le second tour…

    Selon Le Canard enchaîné, Macron aurait accordé 900 millions d'euros de baisse d'impôts aux cadres du CAC 40 (France)

    Enquete · 18 avr. 2017 à 22:39 · Commentaires 125 source : Politique.net
    Macron démissionne
    C'est l'histoire d'un hold-up de 900 millions qui ne dit pas son nom. Et qui a totalement été ignoré pendant la campagne présidentielle. Alors que Macron s'apprête à se qualifier pour le second tour de l'élection présidentielle à en croire les derniers sondages, nous republions une information du Canard enchaîné qui date de 2015 et qui, malgré les 19 000 partages sur les réseaux sociaux l'année dernière, reste encore largement ignorée du grand public.

    A l'époque du vote de la loi Macron en 2015, Le Canard enchaîné avait découvert qu'un dispositif permettait aux cadres du CAC 40 d'économiser... 900 millions d'euros. C'est l'histoire de l'article 34 de la loi Macron que nous vous racontons ici.

    Article 34 sur l'allègement de la fiscalité des actions gratuites

    De quoi s'agit-il ? Certaines entreprises, notamment les start up, distribuent gratuitement à leur salarié des "actions" de la société. Une sorte de promesse sur l'avenir, le jour où l'entreprise réalise d'importants bénéfices et voit sa valeur monter en flèche. Jusqu'à présent, la valeur de ces actions gratuites était incluse dans le calcul de l'impôt sur le revenu. Normal, il s'agit bien d'une rémunération. Sauf que l'article 34 de la loi Macron change les règles de calcul.

    Une réduction d'impôts de près de 50%

    Dans le texte d'accompagnement de la loi, voilà comment le changement de règle est présenté : "Actuellement imposable à l'impôt sur le revenu selon les règles de droit commun applicables aux traitements et salaires, la valeur de ces actions sera désormais imposée selon les principales modalités applicables aux plus-valeurs mobilières". Vous n'avez rien compris ? C'est normal. Selon Le Canard enchaîné, cela signifie que les actions gratuites bénéficieront d'un abattement de 50% avant imposition, ce qui réduit de moitié l'imposition. Exemple donné par l'hebdomadaire : "Le bénéficiaire d'une action gratuite paie aujourd'hui, selon sa tranche d'imposition (dont peut soupçonner qu'elle est élevée), jusqu'à 42,71 euros d'impôt sur le revenu, hors CSG et RDS. Si l'article 34 est voté, il ne paiera plus que 20,21 euros".

    Un cadeau de 900 millions d'euros... pour les plus riches

    Officiellement, l'allègement de la fiscalité sur les actions gratuites est censée favoriser le développement des start up qui ont recours à ce dispositif. Mais pour Le Canard enchaîné, ce sont surtout les cadres des entreprises du CAC 40 qui vont remporter le jackpot. "La distribution d'actions gratuites a complètement supplanté les stock-options, dont la fiscalité a été alourdie ces dernières années", explique l'hebdomadaire. Et les chiffres sont éloquents : "Les conseils d'administration des entreprises du CAC 40 ont voté, en 2014, l'attribution d'actions gratuites pour un montant de 6,4 milliards. Et, dans l'immense majorité des cas, à leurs cadres dirigeants les mieux payés", précise Le Canard enchaîné.

    Malgré toutes ces réserves, le gouvernement a décidé de maintenir cet article de loi. Dont le coût est estimé à 200 millions d'euros par Macron. Un chiffre sous-estimé par plusieurs cabinets privés qui évaluent plutôt à 900 millions d'euros le manque à gagner pour le fisc.


    *** Source
    - "Le cadeau de Macron aux riches ennemis de Hollande", Le Canard enchaîné, 28.01.2015
    Loi Macron - Canard enchaîné