vendredi 30 juin 2017

Un «régime dangereux et brutal» : Donald Trump à bout de patience avec la Corée du Nord


Un «régime dangereux et brutal» : Donald Trump à bout de patience avec la Corée du Nord
Le président sud-coréen Moon Jae-in et Donald Trump se sont rencontrés pour la première fois à Washington, photo ©Carlos Barria/Reuters
A l'occasion de sa rencontre avec le président sud-coréen, le président américain a rappelé le danger que la Corée du Nord faisait peser sur son voisin du sud. Depuis l'arrivée au pouvoir de Donald Trump, la tension avec Pyongyang ne cesse de monter.
Donald Trump a montré ses muscles à l'égard de la Corée du Nord. Comme nombre de ses prédécesseurs. «La patience stratégique avec le régime nord-coréen est terminée. Honnêtement, la patience est terminée», a-t-il martelé depuis les jardins de la Maison Blanche à l'occasion de la visite officielle ce 30 juin 2017 du nouveau président sud-coréen Moon Jae-In, élu en mai dernier. Et le président américain de mettre en garde Pyongyang : «les Etats-Unis se défendront toujours et nous défendrons toujours nos alliés.»
Assurant que les Etats-Unis ne souhaitaient que la paix dans la région de la péninsule coréenne le chef d'Etat a souligné que les Etats-Unis travaillaient étroitement avec la Corée du Sud, le Japon et d'autres partenaires à travers le monde. «Ensemble, nous faisons face à la menace du régime dangereux et brutal de Corée du Nord. Les programmes nucléaire et balistique de ce ce régime exigent une réponse déterminée», a déclaré le président américain. «La dictature nord-coréenne n'attache aucun importance à la sécurité de son peuple et de ses voisins et n'a aucun respect pour la vie humaine», a-t-il encore martelé.

Retenir la Corée du Sud dans le giron de l'influence américaine

Sans citer explicitement la Chine, il a appelé les autres puissances régionales et toutes les nations responsables à se joindre aux efforts américains pour appliquer les sanctions visant le gouvernement de Pyongyang. Les relations entre la Corée du Nord et les Occidentaux sont plus exécrables que jamais.
Dès son accession au pouvoir Donald Trump avait adopté une ligne dure à l'égard de la Corée du Nord, notamment en raison du développement de ses missiles balistiques à capacité nucléaire. L'ambassadrice américaine aux Nations unies Nikki Haley avait martelé en mars 2017 que le monde ne laisserait pas Pyongyang continuer sur «cette voie destructrice».
La diplomate américaine avait en outre affirmé que les Etats-Unis étaient prêt à agir seuls dans le dossier nord-coréen. En avril 2017, les Etats-Unis avait ainsi envoyé une armada de sous-marins nucléaires vers la péninsule coréenne. «La Corée du Nord cherche les ennuis !», avait tweeté Donald Trump. Mais Kim Jong-un ne s'était pas démonté rappelant que la Corée du Nord était prête à la guerreavec les Etats-Unis.
Donald Trump se devait de réaffirmer la vocation de gendarme du monde des Etats-Unis à son homologue sud-coréen. D'autant que ce dernier, lors de la campagne présidentielle sud-coréenne avait prôné une politique étrangère plus indépendante des Etats-Unis. Moon Jae-in, partisan d'un rapprochement avec la Corée du Nord, avait même fait part de son intention de se passer du système américain de défense antimissile THAAD, qui a l'inconvénient d'inquiéter la Chine voisine.
Lire aussi : Washington teste un système antimissile, Pyongyang menace de «réduire en cendres l'antre du diable»

(Avec lq Corée du Nord, le coup de pression ne marche pas. C'est la guerre ou rien du tout. note de rené)


1er juillet : à quels changements faut-il s'attendre ?
Comme chaque mois, des mesures votées par le Parlement entrent en application. Le mois de juillet ne fait pas exception.
On vous dit tout.

La vignette Crit'Air obligatoire dans Paris

Le premier changement concerne les automobilistes parisiens : à partir du 1er juillet, ils seront obligés d'apposer la vignette Crit'Air sur leur pare-brise, sans quoi ils s'exposeront à une amende d'un montant de 68 €. Il est encore temps de la commander en vous rendant sur le site certificat-air avec votre carte grise. Vous devriez la recevoir dans les 30 jours qui suivent la demande. En attendant, gare aux contrôles !

À noter que les véhicules qui auront une vignette Crit'Air 5 (les diesels immatriculés de 1997 à 2000) ne pourront plus circuler à Paris de 8h à 20h, du lundi au vendredi.

Autre changement pour les personnes qui touchent le chômage : l'allocation minimale, la partie fixe de l'allocation d'aide au retour à l'emploi (ARE) et l'allocation minimale pour les allocataires effectuant une formation seront revalorisés de 0,65 % à partir du 1er juillet, soit environ 20 centimes d'euros par jour en plus.

Certains retraités vont toucher moins d'argent que prévu

Petit changement aussi du côté des retraites : les retraités ne pourront plus cumuler plusieurs régimes de retraites. La loi fixe désormais les principes de calcul du total des droits et prévoit que la pension soit calculée par un seul des régimes concernés. Selon le Conseil d'orientation des retraites, cette mesure entraînera une perte moyenne de pension de l'ordre de 0,9 % chez l'ensemble des nouveaux retraités.

Enfin, les propriétaires qui souhaiteront louer leur logement devront réaliser deux nouveaux diagnostics pour leurs installations d'électricité et de gaz. Ces diagnostics devront être réalisés par un professionnel accrédité. Cette obligation touche l'ensemble des immeubles construits avant 1975. À partir de janvier 2018, tous les logements dont l'installation du gaz ou d'électricité aura plus de 15 ans seront concernés par cette mesure.

Bruno Le Maire à Wall Street: «N'ayez plus d'inquiétudes sur le droit du travail français» (France)

ECONOMIE 
Le ministre français de l’Economie, en visite à New York, veut « arracher des décisions aux institutions financières américaines »…
20 Minutes avec AFP
 
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Bruno Le Maire parle aux médias après l'inauguration d'une boulangerie Maison Kayser à New York, le 28 juin 2017.
Bruno Le Maire parle aux médias après l'inauguration d'une boulangerie Maison Kayser à New York, le 28 juin 2017. — EDUARDO MUNOZ ALVAREZ / AFP

Aux dirigeants américains, « je vais leur dire "voilà, la France a changé, elle vous accueille, n’ayez plus d’inquiétudes sur le droit du travail français, n’ayez plus d’inquiétudes sur l’instabilité fiscale française" », annonce Bruno Le Maire, déroulant le programme de son voyage à New York.
Le ministre français de l’Economie, qui a entamé mercredi une visite au cours de laquelle il rencontrera le gotha de Wall Street, a expliqué vouloir « arracher des décisions aux institutions financières américaines et leur dire "vous êtes les bienvenues en France" ». « La finance, c’est près de 800.000 emplois en France et il y a des possibilités de développement qui se chiffrent en milliers d’emplois pour notre pays. Il faut foncer », a justifié Bruno Le Maire.


« L’ennemi, ce n’est pas la finance »

« Je vais leur dire très simplement qu’à nos yeux, l’ennemi ce n’est pas la finance, l’ennemi c’est le chômage, et nous allons tout faire pour faire revenir de la richesse, des investissements, des emplois en France », a ajouté le ministre en marge de l’inauguration d’une nouvelle boutique de la chaîne de boulangeries française Maison Kayser sur la très chic 5e Avenue, à deux rues de l’Empire State Building.
Vont s’enchaîner des entretiens avec les voix parmi les plus influentes des milieux d’affaires américains, notamment dès mercredi soir un entretien avec Larry Fink, le PDG de BlackRock, fonds présent au capital de nombreux grands groupes américains (McDonald’s, Apple…) et étrangers (BNP Paribas…).

Dîner « attractivité de la France »

Le ministre français prendra également part à un dîner organisé sous le thème « attractivité de la France », avec Kenneth Jacobs, le patron de la banque Lazard, et le financier américain John Paulson, dont le fonds éponyme est au capital de différentes entreprises.
John Paulson fait partie d’une catégorie d’investisseurs baptisés « activistes », dont l’émergence et la montée en puissance ces dernières années ont bousculé les traditions dans les conseils d’administration et fait de la rémunération des actionnaires la priorité des entreprises. Dan Loeb, un de ces « activistes », vient d’entrer au capital de Nestlé à qui il a demandé dimanche de céder sa participation dans le géant des cosmétiques français L’Oréal.

Paris veut accueillir les grandes banques qui fuient le Brexit

Jeudi, Bruno Le Maire doit rencontrer tour à tour des dirigeants de trois des six grandes banques américaines (JPMorgan, Morgan Stanley et Citigroup), dont Jamie Dimon. Un rendez-vous est également prévu avec Henry Kravis, le co-patron du puissant fonds d’investissement KKR.
Le Brexit devrait être au centre de ces quatre rendez-vous, car Paris voudrait devenir un grand centre financier en récupérant les activités que les grandes banques doivent déménager de Londres vers le continent dans le cadre du divorce entre l’Union européenne et le Royaume-Uni.
La France espère que l’élection d’Emmanuel Macron, ancien banquier d’affaires ayant promis des réformes structurelles dont celle du travail, est un argument de poids pour l’emporter face à Francfort, Luxembourg et Dublin. Paris accuse du retard, certaines banques ayant déjà opté pour d’autres villes. JPMorgan Chase, qui emploie 16.000 personnes au Royaume-Uni et prévoit d’en transférer 4.000 vers l’UE, a choisi Dublin, Francfort et Luxembourg.
MOTS-CLÉS :
(Pas gêné, il vient de rendre compte à ses maîtres et à ceux de macron qui commandent en France grâce à des lâches comme hollande et ceux qui l'ont précédé depuis pompidou, directeur d'une banque rothschild qui vendit la France à son ancien patron. note de rené)