lundi 31 décembre 2007

Aujourd'hui, pas de titre et simplement ça.
Connaissez-vous mon opinion sur les psy. Non ?
Alors, la voici :

Cauchemar

Quand les monstres descendront
sur nos joies et nos peines
envahiront nos têtes
pour y cracher leur fiel
alors j’irais voir mister psy
pour un passage à tabac cérébral.
Assis sur son fauteuil, il fera comme Jésus
il boira mes cauchemars
et les abolira.
Sur un petit nuage
il posera sa déontologie
qui dira :
“ seuls les normaux sont fous
et les fous sont normaux.”
Comme ça, il sera sûr
de ne jamais connaître le chômage.
Quand les monstres auront mangé mon âme
j’irais voir mister psy
pour qu’il en fasse des tartines
à payer rubis sur l’ongle
au magasin des ombres
de la place des songes.
Il me regardera, me triturera
me bifurquera et me fera comprendre
justement que l’impasse
est la seule voie
où la limite reste le mur
dans lequel il enfermera mon âme
à double tour.
Quand les monstres auront pris
et mon âme et ma femme
il me restera une pensée émue
pour mister psy
au moins les monstres
ne m’auront pas tout enlevé
il m’aura laissé la maison.


Paris le 08/05/98

A bientôt, René?

vendredi 28 décembre 2007

La dernière fois dans la rue, j'ai vu un dromadaire traverser sur les clous. Bizarre !

Salut nobles sires et gentes dames, j'espère que dans vos fermages, vous obligez vos serfs à empêcher vos vaches de péter pour éviter qu'elles ne produisent du méthane.

J'ai longtemps erré sur les dunes de la mer du nord et nul part, je n'ai trouvé le trésor qui m'aurait ouvert les portes des magazines people. Alors, je pleure et je pleure encore sur ma pauvre destinée.
Pourtant, j'ai fait des efforts. Dès que j'apercevais une caméra de télé, je me précipitais derrière le commentateur en sautant et en criant. Mais, hélas, les lois pour la préservation de l'image obligeait les chaînes à flouter mon visage. Et, personne n'a jamais pu me reconnaître.
Donc, je ne crois plus en dieu. D'ailleurs, il n'a pas sa photo dans les magazines et n'a jamais été invité par PPDA.
Vraiment, dois-je me contenter de ma misérable condition de scribouilleur. Une condition comme celle du poète qui ne rapporte pas un rond.
Mais, qui pense à moi, à part ma maman ?
Personne, vous dis-je. Pas la queue d'un pékin !
Et, je me sens misérable sans une épaule sur laquelle glisser une larme.
Sauf que la vie n'est rien sans une amoureuse à qui mettre les menottes, la clouer au pilori et la regarder gémir en vous voyant manger une bourriche d'huîtres.
Bon, mis à part ça, comment se porte le monde ?
Mal, Benazir Bhutto s'est fait flinguer et le voile noir de l'obscurantisme glisse un peu plus sur les femmes pakistanaises.
Y'a bien un endroit où il ne faut naître femme, c'est au Pakistan. Les femmes là-bas, c'est ferme ta gueule ou je te crime d'honneur.
Pas très reluisant, me direz-vous. Il est vrai que les islamistes là-bas utilisent la religion pour couvrir des pratiques ancestrales. En plus, ils les mettent en exergue au nom de la religion.
Et, quand ils viennent en Europe, ils viennent avec leurs pratiques ancestrales. Après, certains disent que la France est multi-culturelles et en appellent au respect des différences culturelles.
Comme les maliens qui ont quatre épouses. Deux, en général en France et deux au pays et tous les enfants en France.
Malheureusement, les conditions faites à l'immigration ne permettent pas aux enfants de s'épanouir dans une intégration harmonieuse dans le pays d'accueil. Rejetés, ils font comme toutes les minorités, ils se replient sur une culture fantasmagorique, moitié pays d'accueil, moitié pays d'origine.
Au bled, ils sont traités de français, en France, ils ne sont qu'immigrés. Un entre-deux schizophrénique !
Et, si le gouvernement dit, "Immigration zéro !" Alors, il faut qu'il s'occupe de ceux qui sont déjà en France et d'ailleurs français pour une partie.
Autrement, son quota à la noix de 25.000 expulsés n'a aucun sens. A part celui de faire semblant de préserver une société qu'il s'applique lui même à rendre déliquescente en s'attaquant systématiquement aux petits revenus.
Mais, qu'entend-je, qu'entend-je, dis-je pour passer du coq à l'âne, l'amérique ne serait pas prête à faire la guerre à l'Iran.
Et, que notre vaillant président sera bientôt le seul à faire le va-t-en guerre. Mon dieu, mon dieu, la France !
Finalement, ce serait les militaires qui freineraient des deux pieds. Pouette, pouette, camenbert.
Quelle inconséquence, mon dieu .
Et, même les églises américaines ne savent plus pour qui voter.
Sérieux, le monde est en perdition.
Bon, tout ça ne me dit pas qu'elle sera la femme qui se décidera à m'aimer.
Donc, pour l'attirer, je vais vous commettre une autre poésie. Parce que comme disait la fille aux yeux de lacs. Si, tu es poète, 70% pour cent du travail est fait pour m'attire vers toi. Celle-là, je la retiens, je ne l'ai plus jamais revue.



Pierrot la Lune

Un drôle de rayon de lune
a posé un doigt de lumière
sur les cordes de la mandoline
de la belle Mélusine.

Des doigts se sont glissés
sur les cordes au son de cristal
berçant les songes d’amour
de la beauté endormie.

Pierrot jouait doucement
et Mélusine écoutait.
Depuis longtemps ils s’aiment
et attendent d’être réunis.

Le temps passe
et Mélusine écoute
la musique de sa vie
qui lentement s’écoule.

Un drôle de rayon de lune
a posé un doigt de lumière
sur les cordes de la mandoline
de la belle Mélusine.

De son songe, elle s’est éveillée
et dans sa chevelure argentée
a brillé ce rayon de lune
sur lequel Pierrot l’a emportée.

Beaucoup de temps est passé
et dans les chaumières
se raconte encore l’amour de Mélusine
et de Pierrot, son rayon de lune.

Paris le 18/04/98


Bien le bonjour chez vous. Et, surtout faites que la fête de la nouvelle année soit un bon souvenir. Pas comme moi, qui va la faire devant un plat de lentilles.

Ciao.

René.

jeudi 27 décembre 2007

Partout où mon regard se porte, il y a des dinosaures qui broutent dans les prairies.

Salut à tous les empafés du monde. Je vous rassure, il y a toujours du boulot.

Alors, alors, il paraît que c'est la fête ? La fête à qui, la fête à quoi ? Je ne sais pas, dites le moi.
Et, si moi, je ne le sais pas, qui pourrait donc nous le dire ?
L'homme invisible, l'homme père Noël, l'homme oiseau ou le concombre masqué ? Est-ce que eux le savent ? Je ne sais pas.
Pourtant, pourtant, me direz-vous, la réponse doit bien être quelque part. Évidemment, qu'elle est quelque part, mais pas dans la hotte du père Noël, c'est sûr.
Peut-être, le mec là haut, celui qui domine tout et tous et qui d'ailleurs malgré les mensonges de l'église n'a pas fait le monde en sept jours car l'univers est en constante expansion.
Par contre, si la vérité ne m'est pas dite, j'aimerais néanmoins savoir sur quoi l'univers continue à être en expansion. Parce que paraît-il après l'univers, il y a le néant. Le néant ou le rien d'ailleurs. Sauf, qu'il paraît que le néant n'est pas le rien puisque le néant est né du chaos et que le rien est né.......du rien. Enfin, disons plutôt que le rien a toujours été là alors que le néant est apparu un jour, du chaos dit-on.
Donc, la question qui se pose et c'est là que nous allons avoir notre réponse, est, "D'où vient le chaos et qui est-il ?"
Bon, entre-nous, la conversation que vous m'imposez commence à me barber et, en plus, si je vous donne toutes les réponses, vous allez mettre votre esprit en repos et vous ne penserez plus. Et, si, vous ne pensez plus, c'est que vous êtes mort.
Donc, la réponse que nous cherchons depuis le début de cette harassante conversation est "La mort, c'est quoi entre le néant et le rien ?"
Bof, tout ça devient d'un compliqué que j'en ai laissé tomber mon dentier dans la cuvette des chiottes. Tout ça parce que je ne connais pas d'endroits plus sympathique que les toilettes pour réfléchir. Et, au moins là, tu es sûr que ta copine ne viendra pas te déranger. Parce qu'au bistrot, ça fait un peu nul quand ta meuf vient t'harponner avec une tronche à faire peur à une tranche de jambon beurre.
Ah, oui, là, je suis en train de perdre le fil de mon épée, euh, excusez-moi de mes idées.
Donc, nous parlions de quoi déjà ? Ah, oui, il me semble que nous étions en train de parler de la lune. Et, si elle disparaissait dans le néant ?
Le néant, me l'accorderez-vous, s'appellerait un trou noir. Mais, est-que les trous noirs de l'espace sidéral conduisent au néant ?
Vous voyez, on ne s'y retrouve même pas. Par contre, y'en a qui devrait être avalé par un trou noir, c'est Sarko. N'êtes-vous pas d'accord ?
Lui, Bush, le général président de la Birmanie, Poutine et Ben Laden, allez zou, dans le trou noir.
Remarquez, tous ces gens là seraient bien capables de nous faire une renaissance, genre réincarnation. Alors, je vous propose ce jeu, devinez en quel animal chacun d'eux pourrait renaître. Après tout, ce jeu vaut bien le jeu de l'oie, le truc qu'on fait en famille et qu'on abandonne très vite pour rejoindre les filles et jouer à la poupée.

Bon pour finaliser le n'importe quoi, je vous propose encore un poème de ma composition que j'ai écrit pour une fille aux yeux de lacs que je ne reverrais sans doute jamais.

Je t'ai tant prié Marie.

Je verrais toujours ton visage dans la brume matinale
et toujours, chercherais à retenir l'image
d'un moment tant haï où nous étions heureux.

Longtemps, j'ai erré sans savoir où aller
scrutant ton apparence, subissant ton absence
et finir dans la pluie à marcher dans l'errance.

Dans les méandres où se débat ma vie
nul part où mon regard se pose
n'apparaît le havre où calmer mon tourment.

Dans les rues où mes pas me conduisent
toutes les femmes sont toi
et toutes sont une autre.

Aujourd'hui, ma douleur s'appelle simplement souvenir
de tous ces doux moments
qui nous ont réunis.

De mon coeur, tu resteras la reine
même si désormais, tu n'es à mes côtés.

La souffrance est un bonheur immense
qui m'apprends à comprendre
ce qui nous a éloigné.

Paris, le 20/12/2007

Et, sur ce, bien le bonjour chez vous et bonnes fêtes et bonne année 2008.
René.

mercredi 26 décembre 2007

Lorsqu'on vous souhaite bonne année, dites-vous que ça vous fait une année de plus dans votre tronche.

Salut à ceux qui croient que le monde est merveilleux, bientôt il n'existera plus.

Bon, mis à part ça, que vous dire à part bonne année et bonne santé. En tout cas, je vous le souhaite, même si vous n'en avez rien à faire.
Par contre pour moi, c'est un jour comme un autre, pas plus, pas moins. Sauf que je tiens à le garder férié parce que travailler plus pour gagne plus, c'est pas vraiment mon trip. Moi, je serais plutôt travailler autant et parler des augmentations de salaires qui semblent passer à la trappe du travailler plus pour gagner plus.
En tout cas, je salue le travail des associations qui s'occupent de distribuer des repas et de l'aide alimentaire à ceux pour qui la vie n'est pas un long fleuve tranquille.
Je pense à toutes les personnes âgées qui n'ont qu'une petite retraire entre 400 et 600 euros.
Je pense à ces femmes qui élèvent leurs enfants sans l'aide des pères qui s'inscrivent dans l'absence financière.
Et, je pense à tous ceux qui n'ont plus simplement les moyens.
A tous cela, je dis, "Courage !"
A part ça, je me pose la question de la fameuse région méditerranéenne que veut mettre en place notre président. Est-ce que la Syrie qui n'a pas d'accès à la mer en fait partie ?
Est-ce une manière d'écarter la Turquie de l'Europe ?
Est-ce une manière d'amener les états musulman du pourtour méditerranéen à discuter avec Israël ?
Est-ce raisonnablement possible sans justement l'état d'Israël ?
Et, surtout, à quoi cela peut-il servir, vu que les liens commerciaux existent déjà ?
Serait-ce une zone de libre échange et de libre circulation des personnes ?
Car, si ce n'est pas le cas, en quoi la Turquie pourrait s'y intéresser ?
Bref, beaucoup de questions dont nous n'avons pour le moment aucune réponse.
Parce que des zones de libre échange, il me semble qu'il y en a un paquet déjà. D'ailleurs garantis par l'OMC.
Déjà, que la situation actuelle permet toutes les délocalisations possibles et non souhaitables, qu'est-ce qu'une nouvelle zone apporterait-elle de plus ?
Ne faudrait-il pas réguler avant d'innover celles existants déjà afin que le travail ne filent pas automatiquement ailleurs ?
A trop vouloir prouver, ne va-t-on pas déréguler encore plus les marchés des pays occidentaux.
Et de ce fait produire de la misère là où elle n'était pas complétement installée. Car, il me semble que ce n'est pas en devenant plus pauvre qu'on va aider les populations des pays émergents.
Un responsable des Banques Alimentaires disaient que les français ont moins donné en volume cette année. Non pas qu'ils n'aient pas donné, mais, ils ont donné moins.
La pitié est bonne conseillère, mais le portefeuille l'est encore mieux.
L'année 2008 va être une année de tous les dangers pour le pouvoir d'achat. Et, notre gouvernement n'a pas de solutions. Dommage !
D'ailleurs qui pourrait en avoir devant une montée des prix des matières premières qui si, elle aide les pays émergents, laisse les populations des pays occidentaux démunis.
Juste retour des choses me direz-vous et peut-être mieux faudrait-il travailler dans les pays émergents qu'au pays même.
Ah, oui, pour passer du coq à l'âne. Imaginez une sphère en verre, vous y introduisez du gaz et vous faites faites chauffer à une flamme. A un moment donné, elle explose.
Eh, bien, ça serait pareil pour la terre lorsque l'atmosphère sera saturée de gaz. Et, c'est le soleil qui jouera le rôle de la flamme. Ça fera, "Boum".
Mais, non, je rigole ! Ne prenez pas la mouche du coche, on en a bien pour encore cinquante ans à se la rouler.
Cependant, dites-vous bien que vos scientifiques n'ont pas pensé à tout. Et, sur ce, je vous souhaite bien du bonheur chez vous.
René.

Et, Naturlich, je vous propose une autre poésie de ma composition.

Histoire de mauvais goût.

Le contribuable de sa majesté État
s’est fait rasé gratis de bon matin
pour preuve, les prélèvements
qui réduisent son niveau de vie.

Le chômeur de sa majesté société
va se faire raser gratis aujourd’hui
pour preuve, les huissiers
qui ce matin vont le jeter dehors.

Le pauvre en sa majesté
se fait raser gratis tous les jours
pour preuve, les élus bedonnants qui veulent
lui interdire la mendicité.

A toi l’enfant loin de tes parents
qui ne peuvent plus t’élever
je n’ai que cette fable à raconter :

La chèvre de monsieur Seguin
s’est fait rasée gratis la barbe ce matin
pour preuve, les traces de sang
mêlées un peu partout à la rosée.

Paris le 09/01/98

Bien le bonjour chez vous.
René.

mercredi 19 décembre 2007

Je construirais une ferme, une grange et une barrière et j'y mettrais, mon père, ma mère, mes frères et mes soeurs et la banque la vendra aux enchères

Salut à tous les crevards de l'univers, la mondialisation nous remet en mémoire que la lutte des classes est toujours d'actualité.

Sauf que, sauf que, mes bons amis, sauf que les structures qui se doivent de défendre les travailleurs négocient avec le pouvoir pour vous la faire à l'envers. Soyons sérieux, à part Sud, quel est le syndicat qui ne baisse pas la culotte devant la mondialisation ? A part Sud, nada !
Ce n'est pas pour leur faire de la propagande, mais, parlons de la dernière grève des transports. Il se dit que les négociations étaient déjà finalisées entre les syndicats et le gouvernement avant la grève. Et que la grève s'est faite pour faire croire aux adhérents que leurs syndicats souquaient ferme contre les manoeuvres gouvernementales. Alors que les jeux étaient déjà faits.
Thibault, le dirigeant de la CGT peut faire des rotomantades, il n'arrêtera pas les défections de ses adhérents. Syndicats, gouvernement, même combat !
Nous allons d'ailleurs avoir l'occasion de vérifier mes assertions lors de la discussion sur le pouvoir d'achat. Parce qu'entre nous, c'est carrément bidon ce que propose le gouvernement.
Par contre, si Sarko veut aller au bout de son raisonnement du travailler plus pour gagner plus, il n'a qu'à remettre en question les congés annuels.
Pourquoi pas, puisqu'il rogne les acquis sociaux. En effet pourquoi ne remonterai-t-il pas à ceux mis en place par le front populaire avant la guerre de 1945.
Au moins là, le patronat sera fier de lui.
Mais, nous ! Nous qui sommes bouffés par les frais de gestion des comptes bancaires,par les tarifs excessifs des opérateurs en téléphonie, par l'augmentation général du coût de la vie et par des salaires qui stagnent, que nous reste-t-il ?
Eh, bien, je vais vous le dire. Mais, oui, je vais vous le dire ! Il ne reste qu'un monde sans imagination où la préoccupation majeur sera d'assurer le lendemain. Comme par exemple faire des crédits à la consommation à des taux prohibitifs et un jour ne pas pouvoir rembourser.
Après ça, on dira comme l'Insee que la consommation en France ne se porte pas si mal que ça.
Bon, passons, cela me donne envie de gerber.
Parlons plutôt de l'initiative originale de notre président concernant la Palestine. Il propose d'envoyer les soldats de l'ONU pour aider l'OLP à maintenir le calme et pour le moins à reconquérir Gaza.
Décidément, à chaque fois qu'il y a un problème dans le monde, la seule réponse du gouvernement français, c'est d'y envoyer des soldats. Souvenez-vous, en Somalie, Kouchner voulait envoyer des soldats. Au Darfour, la même et à la limite sans préparation sur le terrain. Sarko veut faire la guerre à l'Iran au lieu de privilégier l'opposition sur place et maintenant, il veut envoyer des soldats en Palestine.
Il me semble qu'il y a une dérive diplomatique qui ne dit pas son nom. Ce n'est plus va-t-en guerre, mais plutôt fauteur de guerre.
Mais, passons déjà qu'il n'arrive pas à remplacer la Jeanne d'Arc, ce noble vaisseau de la marine nationale qui parcourt les océans, il veut faire la guerre partout. Mais, savez-vous monsieur le Président combien coûte une guerre, alors quatre, je ne vous dis pas.
Le plus désolant pour lui, c'est que ses partenaires européens ne marquent pas un enthousiasme excessif à ses initiatives.
Pauvre France, de plus en plus riche avec tes enfants de plus en plus pauvres. Bientôt, il n'y aura pas que les immigrés des cités qui diront, "Nous sommes des sous-citoyens", il y aura la majorité des français.
Mais, en attendant, on nous la fait à la Dallas, ton univers impitoyable.
Alors que moi, mon souci est de survivre avec mon salaire qui est pourtant un tout petit plus élevé que la moyenne générale.
Prenez en considération le fait que mon banquier, le Crédit Lyonnais me prend en prélèvement 25 euros par virement. J'en ai quatre, faites le calcul, est-ce normal ?
Moi, je dis non !
Sauf que face à une Banque qui se sucre sur ses clients pour rattraper les conneries de quelques-uns, notre voix n'est pas entendue.
Tout cela donne l'impression que le français est simplement considéré comme une vache à lait. Une vache à lait pour les industriels, une vache à lait pour le gouvernement et une vache à lait pour dieu qui nous regarde de là haut.
Alors, tudieu, y'en a marre. Et, les journaleux qui ne disent rien, qui n'interpellent plus personne depuis longtemps déjà. Presse libre mon cul ! Tous achetés par la finance pour produire des messages lénifiants du genre, "en France, c'est compliqué, mais, ailleurs, c'est pire".
Bon !
Je crois que je vous ai assez matraqué pour aujourd'hui. Cependant, n'oubliez pas de penser à l'environnement car quand l'atmosphère sera saturé de CO2 et autres saloperies, la vitesse du changement deviendra incontrôlable.
Bien le bonjour chez vous.
Ah, au fait, je vous soumets une poésie de ma composition

Un jouet de Boum à Broc.

Le père Noël est passé.
Il a laissé des jouets,
des pistolets, des mitraillettes,
des bombes et des poupées.
Parmi les bombes, il en a glissé
par erreur et malheur
une vraie, de celle qui tue,
de celle qui coupe et découpe à vif.
Elle était pour un militaire,
un de ceux qui gagne les guerres
en comptant le nombre d'ennemis tués
au sein des populations assassinées.
L'enfant qui a joué
est parti en fumé.
Lui, sa maison, ses parents,
toute sa famille et un péquin
entré par distraction en voisin.
Le père Noël est désolé,
l'ordinateur s'est trompé.

Allez, bonjour chez vous.
René.

lundi 17 décembre 2007

Le jour où le soleil ne sera plus perçu qu'a travers un brouillard, notre temps sera compté. (chapt VIII, livre du Pokémon)

Salut à tous les peoples, vous avez trouvé votre maître. Mais, moi, je ne sais pas si on a trouvé un président au change.

Alors, voilà, les américains se sont arrangés pour saboter la réunion internationale contre le changement climatique de Bali. Parce que dire qu'on intègre tout en refusant de prévoir un prévisionnel pour lutter contre la pollution au pays, c'est jouer au chat et à la souris.
Prévoir de fixer un calendrier en 2009, c'est mettre le monde en demeure de ne rien faire pendant deux ans.
C'est pourquoi, je dis bravo Bush ! Il a réussi à renvoyer les décisions après son mandat présidenciel. Quel courage, quelle vue de l'esprit !
Par contre, il veut nous faire croire qu'il met la pression sur Israël et les palestiniens pour la paix avant son départ. Là, je suis carrément mort de rire. Car pour ce faire, il faudrait que les israéliens renoncent aux implantations de Cisjordanie. Et, vue le poids électoral des intégristes, ça risque de faire des vagues. Sans compter qu'ils sont prêts à prendre les armes.
Par contre, ce qui risque de se passer, en reparlant du changement climatique, c'est que l'accélération naturelle ne s'emballe provoquant un peu partout des catastrophes. D'autant plus, qu'il y a un seuil à ne pas dépasser et que une fois ce seuil franchi, personne ne pourra plus prévoir la vitesse d'accélération du fameux changement.
La seule consolation qui puisse nous monter au cerveau, c'est que tout le monde en souffrira, les riches comme les pauvres. Même si les effets collatéraux seront plus marqués chez les pauvres que chez les riches.
Et, oui, messieurs les scientifiques, dans vos calculs vous avez oublié de considérer le facteur N+ (facteur naturel d'accélération de la dégradation de l'environnement). Donc, nous dirons :
Seuil de tolérance + N+ = Accélération incontrôlée du changement climatique.
Accélération compris comme imbrication au niveau de l'atmosphère des phénomènes dûs au changement.
Disons, que la première alerte se verra dans la transformation des aurores boréales. A partir de là, vous aurez vraiment des raisons de vous inquiéter.
Mais, comme nous n'avons pas su convaincre les américains, j'espère que c'est eux qui subiront les premiers les effets collatéraux de ce qu'ils n'ont pas voulus combattre.
Mais, ne rêvons pas. Bush, sans doute, s'imagine que dieu est de son côté. Et, à une telle assertion, il n'y a pas d'arme de raison.
Bon, mise à part ça ?
Bof, le monde est à la masse.
A part que Kadhafi a condamné le terrorisme islamiste pour la bonne raison que pour Al Qaïda, il est comme tous les autres dirigeants arabes, quelqu'un à éliminer.
Ensuite, qu'il ne risque pas de pardonner à Kouchner son attitude à Paris. Ce qui risque de poser des problèmes à la diplomatie française dans le monde musulman où Kadhafi est certainement plus écouté que Kouchner.
Parfois, il faut savoir assumer la charge du fauteuil où l'on a posé ses fesses.
Et, c'est sur ces bonnes paroles que je vous laisse songeur de tout ce que je viens de vous dire. Est-ce des bobards où est-ce une part de vérité ?
Réfléchissez mes bons amis et n'oubliez pas, les USA et la Chine polluent à tous va et les tourbières qui brûlent en Indonésie renvoient dans l'atmosphère plus de CO2 que la chine et les states réunis.
Bien le bonjour chez vous.
René.

mercredi 12 décembre 2007

Le fou est celui qui dit, "L'ombre derrière moi n'est pas la mienne". Comprenne qui pourra.

Salut aux marins pêcheurs bretons, il est temps de vous reconvertir vers l'aquaculture.

Eh, oui, il est temps d'arrêter de raconter des histoires aux marins pêcheurs bretons. Leur activité est obsolète à cause de l'épuisement de la ressource. C'est simple, clair, net comme une sardine en boîte.
De fait, il ne pourra rester qu'une dizaine de pêcheurs, pas plus.
Il n'y a rien à dire, la ressource si on ne lui laisse pas une chance, non seulement de survivre et plus tard de se reproduire, n'existera bientôt plus du tout.
Alors, la seule chance pour les marins pêcheurs de rester dans le secteur, c'est de passer sur une activité aquacole. N'oublions pas que sur le Marché International de Rungis, les produits de mer sont à 60% originaires d'élevage.
Le marché aquacole explose déjà depuis de nombreuses années. Il y a de la place pour tout le monde et sans doute plus encore.
Si, le gouvernement met en place les aides nécessaires à la reconversion en faisant comprendre que maintenant est le moment de tourner le dos à une activité obsolète, il pourra être entendu.
De nouvelles activités ne feront pas concurrence à celles existantes tellement le marché est vaste et en développement.
Je vous le dis, marins pêcheurs, il est temps de se positionner sur un autre champ si vous ne voulez pas vous retrouvez au RMI, vu le bassin d'emploi régional en déliquescence.
De plus, vous pouvez aussi bien faire des élevages dans des bassins à terre qu'en haute mer. Et, vous pourrez compter sur Ifremer que vous critiquez tant.
Renseignez-vous !
En Nouvelle Calédonie, tout un chacun en exagérant un peu, produit de la crevette. Et, c'est Ifremer qui chapeaute le tout.
Vous pourriez faire comme en Australie qui est à la pointe au niveau aquaculture, du homard par exemple.
Un petit voyage d'appréhension de ce milieu en Australie offert par le gouvernement pourrait clôturer les incompréhensions.
Allez, allez, un peu d'énergie et surtout un peu d'imagination, s'il vous plaît !
Bon, mise à part ça ?
Kadhafi est en train de la faire à l'envers à Sarko, quoi d'étonnant. Cela me rappelle son voyage en Russie où il s'est imaginé pouvoir utiliser Poutine pour sa pub personnelle. Kadhafi paie et lui, il ferme son gueule !
Autant, en France, il peut nous prendre pour des abrutis, autant en interlocuteur de dirigeants matois, il fait un peu jeune.
A part ça, je salue la décision du gouvernement lorsqu'il déclare être prêt à accueillir les réfugiés d'origine chrétienne d'Irak. Eux au moins, ils ne font pas porter le tchador à leurs femmes comme on en voit de plus en plus à Paris. Ceux là, à mon avis, on devrait leur payer un voyage de retour.
Car, j'entends de plus en plus autour de moi, des gens déclarer que si les intégristes islamistes continuent à chercher à s'imposer en République, ils seront prêts à prendre les armes. Comme, on dit qui sème le vent, récolte la tempête.
Ce qui me fait dire qu'Al QaÎda avance dans sa recherche d'une confrontation généralisée.
Sauf que ce qu'ils ne comprennent pas, c'est que c'est le changement climatique va les rattraper et que bientôt en Afganistan, ça sera tellement sec qu'ils ne pourront même plus planter de pavots.
Mais, le monde est merveilleux.
Et, sur ces paroles de miel, je vous souhaite le bonjour chez vous.
Et, surtout, surtout, pensez à offrir un cadeau à vos enfants.
Ciao.
René.

mardi 11 décembre 2007

Seuls les enfants sont innocents. Le reste du monde est pourri. (chapt 6, livre du Pokémon)

Salut au commerce équitable. Là, où vous êtes, vous contribuez à rendre le monde meilleur.

Bon, Kadhafi achète le droit de l'ouvrir à nouveau dans le concert des nations. Il privatise pour attirer les capitaux, il achète à tout va, protéger en cela par la bulle de l'explosion financière des matières premières.
Il la joue et va nous la jouer à l'envers, pour cela, je lui fait confiance. Mais, surtout, il réintroduit une nouvelle monarchie en Lybie alors qu'il a contribué à mettre fin à la précédente.
En cela, il n'est pas différent du royaume de Jordanie, d'Arabie Saoudite, de la Syrie, et même de l'Irak si Saddam Hussein était resté aux affaires.
On ne peut pas dire que la démocratie fait florès en terre musulmane.
Et, ce qui est commun à ces pays, c'est que leur peuple peuvent connaître la précarité.
Ah, tiens, en fait, c'est comme la France. Alors, on comprend mieux d'où l'exemple a été tiré.
Mais, fi de telles considérations. Nous au moins, nous vivons en France dans un pays démocratique. A moins, à moins, me direz-vous que la démocratie ne nous protège pas plus que l'autocratie.
Dans, ces conditions, on peut se demander pourquoi notre président ne nous concocte pas un coup d'état pour établir une nouvelle royauté. Ainsi, l'équilibre entre eux et nous serait rétabli. Tous pareil jusqu'au bout des ongles.
A part ça, à part ça, les spécialistes commencent à dire que le changement climatique est un facteur de guerre. Ah, oui, je pensais que le Darfour en était la démonstration. Il est vrai que les terres arables seront de moins en moins disponibles et qu'évidemment des migrations à l'intérieur des pays et inter frontières vont se mettre en place. Elles se feront d'autant plus dans les pays où les états sont faibles comme en Afrique. Elles auront lieu inter frontières par exemple vers les pays qui ressemblent à l'El Dorado, les pays occidentaux dont la Russie.
Les législations se durciront pour combattre le phénomène et la situation des immigrés illégaux deviendra un calvaire. Car, il ne sera pas possible de les renvoyer tous dans leur pays, par contre il sera possible de leur creuser des tombes dans les pays d'accueil.
L'horreur du prévisible est de se mettre en situation et de simplement le décliner. Imaginer que le Bengladesh est voué plus ou moins à disparaître, alors, vous pouvez vous demandez où ses habitants pourront aller. Ils n'ont pas d'argent pour se payer l'avion. Ils n'ont que leur pied et le pays le plus proche, c'est la République Indienne. Un peu de politique fiction vous fait comprendre ce qu'il va se passer.
Cependant, la question qui peut se poser est, si l'on peut prévoir ce qu'il va se passer pourquoi ne réagissons-nous pas en mettant en place les dispositifs adéquats.
En plaisantant, si la fonte des glaces provoque la montée des eaux pourquoi ne construisons-nous pas des usines de désalement des eaux dans le monde qui absorberait une partie de la fonte des glaces.
Nous pourrions refleurir les zones désertiques du monde entier et fixer les populations.
Comme veut faire d'ailleurs Kadhafi avec son usine nucléaire de désalement.
Alors, mes bons amis, réfléchissez pour que notre monde reste notre monde.
Et, sur ce, je vous souhaite joyeux noël. En tout cas, à ceux qui peuvent payer des cadeaux à leurs enfants.
Bien le bonjour chez vous.
René.

lundi 10 décembre 2007

lettre de la tribu: La vie est belle quand on la regarde à la télé. Quand, on la regarde par la fenêtre, ça fait une sacré différence. Alors, écoutez la radio !

lettre de la tribu: La vie est belle quand on la regarde à la télé. Quand, on la regarde par la fenêtre, ça fait une sacré différence. Alors, écoutez la radio !

"Que tous se demandent pardon en Algérie !" dixit Enrico Macias

Salut la France, tu prends une drôle de couleur.

France, France, mais où mets-tu donc tes pieds. Dans quel fange t'entraîne une insuportable envie de devenir performante ?
Malgré tout, tu restes la France. Alors, faut-il vendre partout et à n'importe quelle condition ?
Après tout, si l'on regarde avec une loupe, la Chine, il me semble que Sarko y a été après bien d'autres de nos dirigeants. Et, l'un a fait le panégyrique de la justice chinoise. Ensuite que tous les pays du monde commercent avec la Chine. Donc, sur ce point précis, pas grand chose à dire.
Hugo Chavez ? Son peuple lui a réglé son compte. Donc, là aussi, plus grand chose à dire.
Par contre Kadhafi, il a du sang de français sur les mains. Là, ce n'est pas la même. De plus, quel est le rôle de Kadhafi au Darfour, lui qui aime bien se mêler des affaires de ses voisins. Ça, ce n'est pas encore clair.
Sarko a néanmoins raison de dire que d'autres ne se gênent pas pour faire des affaires avec lui. Mais, est-ce une raison suffisante ?
Sauf, que pour l'instant les autres ne l'ont pas reçu chez eux en lui déroulant le tapis rouge. Et, c'est là qu'il y a quelque chose qui peut paraître immoral ou qui dénote un manque d'éthique de la part de celui qui le reçoit. Sauf, que vouloir décrocher le 1% de croissance peut conduire à des positionnements qui moralement peuvent discutables.
Surtout, lorsqu'on s'adresse à quelqu'un qui est imprévisible et peut s'avérer dangereux. On peut se souvenir que personne n'a réussi à contrôler Kadhafi et peut-être même pas lui. Surtout quand il cherche à imposer son leadership au monde arabe.
Et, tous ça ne va pas changer la tendance des entreprises de l'hexagone à délocaliser ailleurs. Ça, Sarko ne change pas la tendance. Tendance qui amènera les entreprises concernées par les contrats mirobolants à délocaliser une partie de la production ailleurs.
N'est-ce pas Airbus ou n'est-ce pas la SNCF !
Cependant, je salue la déclaration de Ramada Yade. Au moins elle, elle a le courage de ses convictions. Et, dieu sait qu'ils ne sont pas tous comme ça dans le gouvernement ou dans le monde politique en général.
Mais, la morale n'a jamais fait l'histoire ou ça se saurait.
Ah, oui, j'oubliais Kouchner qui pour une fois a exprimé une opinion concernant aussi Kadhafi qui lui a ressemblé.....il y a longtemps.
Bon, mis à part ça, aujourd'hui le monde n'est pas merveilleux et j'ai pas trop envie de me prendre la tête.
Alors, je vous laisse à vos pensées profondes en souhaitant que vous combattiez le changement climatique et je vous dis, à bientôt.
René.

jeudi 6 décembre 2007

Aujourd'hui, pas de commentaire, pas de titre.
Juste, Sarko et Bétancourt, n'importe quoi !

mardi 4 décembre 2007

Faites en sorte que tous vos actes du quotidien aboutissent sur un acte étrange. Vous vivrez mieux Noël. (Chapt V, livre du Pokémon)

Salut à toutes les minorités ethniques. Vous avez encore un long chemin à parcourir avant qu'ils ne vous considèrent comme des hommes à part entière.

Des fois, je me demande. Par exemple, en Colombie, on parle beaucoup des narcos, des Farc, des milices de droite, mais, entend-on parler des indios et des enfants assassins de Bogota ?
Négatif, mon général !
Pas un mot, pas une lettre. Nada !
Pourtant, les indiens continuent à être méprisés et leurs droits bafoués. Quant-aux enfants de Bogota à qui il est demandé de tuer des adultes parce que personne ne se méfie d'enfant, personne n'en parle. Ah, si, il y a quelqu'un, un monsieur de mes connaissances. Il a créé une association qui s'occupe des enfants des rues de Bogota, dont les enfants assassins. Et, pour ce faire, il ne reçoit que très peu d'aide pour les prendre en charge. Bien qu'il eut obtenu, me direz-vous, un prix récompensant l'association la plus méritante d'amérique latine.
Eh, oui, ces enfants que les narcos récompensent d'un peu d'argent ou de coke quand ce n'est pas de la colle à sniffer.
Ce qui me chagrine, c'est qu'on parle beaucoup d'Ingrid Betancourt et des efforts qui ont été fait. Tout cela me semble disproportionner par rapport à ceux mis en place pour ces enfants.
Pourquoi, me direz-vous, parler des enfants des rues de Bogota et d'Ingrid Betancourt. Sans doute pour souligner qu'il faut mieux être né d'une famille aisée et connue que de père inconnu.
Sans doute aussi que l'anonymat est un facteur de condamnation, sinon d'oubli.
Si, il est vrai que l'on ne peut apporter le bonheur à la planète entière, peut-être peut-on le faire pour quelque individus. Et, dans ce cadre, nombreuses sont les associations qui cherchent à compenser les injustices à travers le monde. Un autre de mes amis réalise ainsi avec l'aide de médecins maliens des centres de santé au Mali pour les plus démunis.
Mais, pour les petites associations, survivre devient de plus en plus difficile. Depuis les socialistes, les ong doivent se regrouper en réseau. A l'intérieur de ces réseaux, ce sont évidemment les plus importantes qui captent les subventions. Pourtant, ces petites ong réalisent des projets, souvent avec les plus pauvres des populations cibles.
Malgré cela, la difficulté d'aboutir en passant par les demandes de subventions s'accélèrent. Elles doivent, si elle veulent obtenir des subventions d'organismes internationaux comme pour l'Europe, passer par des spécialistes qui évidemment réclament des émoluments. Émoluments à enlever au coût total du projet.
Alors quoi ? Il n'y a que les grandes ong qui auraient le droit d'aider à la réalisation de projets dans les pays en voie de développement.
Naturellement, parmi les petites, il y des escrocs ou des illuminés. Mais, il suffit de nous souvenir de l'ancien président de l'ARC qui se servait dans la caisse pour comprendre que ce type d'individu se retrouve partout. Que les petites ong ne doivent pas être condamnées pour une ou deux mauvaises graines.
Actuellement, les citoyens aiment à mesurer l'effort pour lequel ils sont sollicités. Par exemple, aller voir sur le terrain, recevoir des photos pour évaluer les efforts accomplis ou même pouvoir avoir des contacts directs par internet. Ces gens-là sont prêts à financer des petites ong, mais combien y-en a-t-il. Trop peu en regard des efforts demandés.
De fait, depuis les socialos, les petites ong ont été coupées des financements des conseils régionaux et autres. Les conditions d'obtention, notamment un montant de dépense dont dépense de secrétariat étant incompatible avec leur forme de fonctionnement.
Et, ce type de schéma va bientôt se retrouver au niveau du travail social en France. En tout cas, c'est bien démarrer pour.
Des fois, on se dit que y'en a marre que des technocrates cherchent à structurer la "Vie". Et, que si, ça continue comme ça, il ne nous restera plus un espace de liberté. Que notre liberté sera tellement contrôlée qu'elle ne pourra s'exprimer qu'à travers des cases codifiées d'avance.
Alors, entre les technocrates et les politiques qui nous veulent du bien, je me demande bien ce qu'il nous restera. Déjà, que dans le couple, tout déjà se codifie pour respecter l'autre. Bientôt, il ne nous restera que l'espace de la prière pour se sentir un peu à l'aise.
Donc, mes bons amis, priez, priez, il en restera toujours quelque chose. Et, si, il n'en reste qu'un, je serais celui-là.
Pourtant a dit l'ami de mon père, la chèvre de monsieur Seguin a été rasée gratuite ce matin. La preuve les tâches de sang mêlées à la rosée. (redite)
Et, sur ce, je vous souhaite de toujours tenir le manche. C'est le dernier rempart avant l'égalité des sexes.
Ciao.
René.

lundi 3 décembre 2007

Si, tu cueilles une fleur, n'oublies pas que tu tues la vie. Alors, laisse la vivre sa vie parce qu'elle est plus courte que la tienne.

Aujourd'hui, nous allons commencer par une poésie.

"Celui-là seulement qui s'attend à tout,
qui n'exclut rien, pas même l'énigme
vivra des rapports d'homme à homme
comme de la vie et en même temps
ira jusqu'au bout de sa vie."

Rainer-Maria Rilke
Lettres à un jeune poète.

Eh, oui, de temps en temps, il faut penser à autre chose qu'au monde qui nous entoure. La poésie peut apporter une satisfaction que le quotidien dissimule sous des masques divers, la misère, l'insatisfaction, la perte de ses repères..etc. Enfin, tout ce qui fait de nous des hommes et pas forcément des hommes debout.
Il nous est donné de vivre, mais, l'organisation sociale que nous nous sommes donnée ne fait pas toujours en sorte que nous puissions vivre en homme libre. Libre de penser, libre d'écrire, libre de créer et libre d'assumer nos responsabilités.
Autant, les écueils de la vie peuvent renforcer notre valeur intrinsèque, autant, ils peuvent nous réduire à n'être que l'ombre de ce que nous aurions pu être. Surtout, si en chaque individu se dissimulent des fractures qui le rendent plus fragiles face aux aléas de la vie.
Connaître notre désir ne signifie pas automatiquement avoir forgé les armes pour le réaliser. Autrement, le regret ne serait pas un sentiment tant chanté par les poétes. Regret de l'être aimé et regret de ce qui n'a pas été en général. Mais, face à cet état, nous avons une capacité à réagir. C'est cette capacité qui nous permet de toujours marcher avec un rêve dans la tête.
Le rêve, mes amis, est ce qui donne un sens à notre vie. Sans rêve, l'homme est un être sans devenir et surtout sans espoir.
Autant, nous pouvons détruire notre planète, autant, nous pouvons imaginer la reconstruire plus belle encore.
Alors, le message pour aujourd'hui sera, "Ne perdez jamais cette capacité à rêver, autrement, vous n'existerez tout simplement plus".
Et, sur ces bonnes paroles, je vous quitte.
A bientôt.
René.