jeudi 30 novembre 2017

Entretien de François Asselineau en direct sur YouTube et Facebook - 29 ...

Plus de 100 jihadistes somaliens tués lors d’un raid américain

Depuis l’attentat – toujours pas revendiqué – qui a fait plus de 350 morts à Mogadiscio, le 14 octobre, les forces américaines ont intensifié leurs opérations contre les jihadistes somaliens. Ainsi, entre le 9 et le 17 novembre, pas moins de six raids aériens ont visé les milices Shebab, liées à al-Qaïda, et la branche somalienne de l’État islamique (EI).
Au total, les États-Unis ont effectué près de 30 frappes aériennes en Somalie depuis le début de cette année, soit deux fois plus qu’en 2016. L’explication principale est que, en mars, le président Trump a donné plus de latitude au Pentagone pour viser les Shebab, qui contestent l’autorité du gouvernement central, soutenu par la communauté internatioale et les 22.000 soldats de l’AMISOM, la force de l’Union africaine.
Pour autant, le général Kenneth McKenzie, le directeur de l’état-interarmées américain, s’est refusé, la semaine passée, à parler d’une intensification des opérations militaires en Somalie. « Je ne pense pas qu’il s’agisse d’une accélération », a-t-il dit. « Il se trouve juste que nous avons des occasions de mener ces frappes. […] Parfois, une frappe produit un mouvement et une nouvelle cible apparaît », a-t-il expliqué.
En outre, il y aurait désormais près de 500 militaires américains, principalement des membres des forces spéciales, présents en Somalie, pour former et conseiller les troupes somaliennes et mener des opérations de contre-terrorisme.
Intensification des opérations ou pas, toujours est-il que le nombre de raids aériens américains en Somalie est en hausse. Et un autre est venu s’ajouter au total, le 21 novembre. Cette fois, c’est un camp d’entraînement utilisé par les Shebab qui a été visé, à 200 km au nord-ouest de Mogadiscio.
« En coordination avec le gouvernement fédéral de Somalie, les forces américaines ont mené une frappe aérienne en Somalie contre un camp des shebab, mardi 21 novembre aux environs de 10H30 locales (07H30 GMT), tuant plus de 100 combattants », a en effet annoncé, sans plus de détails, l’US AFRICOM, le commandement militaire américain pour l’Afrique.
« Les forces américaines continueront d’utiliser toutes les mesures autorisées et appropriées pour protéger les Américains et pour neutraliser les menaces terroristes. Cela inclut un partenariat avec l’AMISOM et les forces de sécurité nationales somaliennes pour cibler les terroristes, leurs camps d’entraînement et leurs refuges partout en Somalie, dans la région et dans le monde », a fait valoir l’US AFRICOM.
On ignore les moyens qui ont été sollicités pour ce raid dévastateur. Cela étant, l’agence de presse somalienne SONNA a indiqué qu’un assaut avait été donné contre le camp des Shebab par des commandos somaliens après des frappes aériennes menées par plusieurs avions américains.
Ce n’est pas la première fois qu’une opération de ce type a été conduite par les forces américaines en Somalie. En mars 2016, un camp d’entraînement de miliciens Shebab, également situé à environ 200 km au nord de Mogadiscio, avait en effet subi un traitement identique. Plusieurs « avions et drones » avaient été sollicités. À l’époque, le Pentagone précisa que « plus de 150 combattants terroristes » avaient été éliminés.
« Leur élimination va réduire la capacité des shebab à atteindre leurs objectifs en Somalie, comme recruter de nouveaux membres, établir de nouvelles bases, et programmer des attaques contre les forces américaines et l’AMISOM », avait alors commenté un porte-parole du Pentagone.
(La présence militaire américaine s'accentue en Afrique. note de rené)

Finalement, il y aurait environ 2.000 soldats américains en Syrie


Le 31 octobre, le général James B. Jarrard, qui commande la « Special Operations Joint Task Force » de la coalition anti-jihadiste pilotée par les États-Unis, fit sensation en affirmant qu’un « peu plus de 4.000 soldats américains » étaient alors déployés en Syrie pour soutenir les Forces démocratiques syriennes (FDS) et divers groupes armés dans leur combat contre les jihadistes de l’État islamique (EI ou Daesh).
Mais l’émoi ainsi provoqué par ce propos fut de courte de durée puisque le général Jarrard se reprit vite. « Je suis désolé, je me suis trompé. Il y a environ 500 soldats en Syrie », corrigea-t-il.
Officiellement, il y a en effet 503 militaires américains en Syrie (essentiellement des membres des forces spéciales et des artilleurs) et 5.262 autres en Irak. En réalité, il ne s’agit-là que de données théoriques dans le mesure où le Force Management Level (FML), qui fixe le niveau des troupes sur un théâtre extérieur, ne compte pas les effectifs déployés dans une zone de guerre pendant moins de 120 jours. Ce qui fait qu’il est régulièrement contourné par le Pentagone pour envoyer des renforts temporairement.
Selon l’agence Reuters, qui cite deux responsables américains, le Pentagone devrait faire une annonce, dans les prochains jours, sur le niveau réel de l’engagement des États-Unis en Syrie. Selon eux, il n’y aurait ni 503, ni environ 4.000 soldats américains en Syrie mais 2.000. Soit quatre fois plus par rapport au chiffre officiel.
Par ailleurs, et outre la confusion sur les effectifs, les intentions des États-Unis en Syrie restent floues. Ainsi, Ankara a indiqué avoir reçu de la part de Washington l’assurance que les livraisons d’armes aux FDS, principalement constituées de milices kurdes syriennes, allaient s’arrêter, maintenant que l’EI a été chassé de ses principaux bastions en Syrie.
Pour rappel, ce soutien américain à ces milices kurdes a très mal été pris par les autorités turques, étant donné que ces dernières les considérent comme étant des organisations terroristes, en raison de leurs liens avec le PKK.
« Il n’y a pas de changements dans les rapports entre les Forces démocratiques syriennes et l’administration américaine », a assuré Abdel Karim Amr, un responsable de l’administration semi-autonome kurde en Syrie, auprès de l’AFP. « Évidemment, il y aura un ajustement dans la livraison d’armes aux FDS après l’élimination de l’EI, mais il n’y a pas de changement dans la politique des Etats-Unis concernant la coordination avec » l’alliance, a- dit.
« Le soutien va se poursuivre jusqu’à ce que l’on élimine ce qui reste de (l’EI) dans toute la région où il y a coordination entre l’administration américaine » et les FDS, a insisté M. Amr, pour qui la déclaration turque a été « incorrecte » et « imprécise ».
« Nous sommes les partenaires d’une coalition internationale officielle qui lutte contre le terrorisme, ce partenariat se poursuit », a confirmé Mustefa Baliun responsable des médias des FDS. « Nous avons encore beaucoup à faire avec nos partenaires de la coalition », a-t-il ajouté.

Le Brésil envisage d’envoyer 750 soldats en Centrafrique


Dans son dernier rapport sur la situation en Centrafrique, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, avait estimé qu’il fallait augmenter les effectifs militaires de la MINUSCA [Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation de la République centrafricaine, ndlr] à hauteur de 900 hommes supplémentaires.
« Toutes les capacités militaires [de la MINUSCA] sont pleinement mobilisées : il ne lui reste donc aucun effectifs mobilisable ni aucune possibilité de reconstituer des réserves ou de renforcer les effectifs actuellement déployés dans des zones de tension préexistantes ou récemment apparues », avait expliqué M. Guterres.
Entre les violences intercommunautaires, comme à Bangassou, dans l’est du pays, les ambitions de certains groupes armés, qui ne pensent qu’à mettre la main sur les richesses naturelles du pays, et l’inexistence de forces de sécurité dignes de ce nom, le contexte centrafricain est compliqué. S’ajoute à cela une certaine défiance à l’égard de la MINUSCA; en particulier à Bangui.
Quoi qu’il en soit, les effectifs de la MINUSCA sont insuffisants. « Compte tenu de l’évolution de la menace et de l’analyse actualisée du conflit, dans la conjoncture actuelle, la Mission aurait besoin au minimum de six compagnies d’infanterie supplémentaires », avait ainsi estimé M. Guterres, dans son rapport remis au Conseil de sécurité, en octobre.
« Le personnel supplémentaire proposé comprendrait : a) deux compagnies d’infanterie (300 personnes) pour renforcer la présence militaire – actuellement deux bataillons − dans l’est et dans le centre; b) un bataillon (600 personnes) dans le centre et dans l’est, constitué à partir de la réserve du commandant de la force »; avait précisé M. Guterres.
La résolution ayant prolongé le mandat de la MINUSCA, voté début novembre, a donc également revu à la hausse le plafond de ses effectifs; avec 900 Casques bleus supplémentaires. D’où viendront-ils?
La Mission des nations unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah) venant de prendre fin, les regards se sont tournés vers le Brésil étant donné qu’il en aura été l’un des principaux contributeurs. D’où une demande adressée à Brasilia par l’ONU, la semaine passée.
« Le Brésil peut une nouvelle fois faire la différence dans des missions de paix de l’ONU et la Centrafrique est le pays qui a le plus besoin de forces », a ainsi estimé Jean-Pierre Lacroix, le chef des opérations de maintien de la paix des Nations unies, dans une tribune publiée par le quotidien Folha de Sao Paulo.
Il serait question pour les forces armées brésiliennes de déployer 750 soldats en Centrafrique. À la condition, toutefois, qu’il y ait un feu vert du président Michel Temer et du Congrès, ce qui ne devrait a priori pas poser de problème.
« Nous n’avons pas de délai précis, mais nous pensons que nos forces iront en Centrafrique d’ici mars ou avril. L’ONU souhaite que ce soit le plus tôt possible et cela arrivera certainement au cours du premier semestre 2018 », a précisé le général Ajax Porto Pinheiro, qui a été le dernier commandant en chef Minustah.
Cela étant, l’officier brésilien s’attend à un « défi plus important » qu’en Haïti, dans la mesure où la situation en République centrafricaine est plus instable. Et l’on pourrait ajouter que le degré de violence n’est pas le même non plus…
Pour rappel, en raison des violences, la Centrafrique compte plus de 600.000 personnes déplacées et 500.000 réfugiés dans les pays voisins. Qui plus est, les Casques bleus sont fréquemment pris pour cible : 13 d’entre eux ont été tués depuis le début de cette année.

New anti-Russia sanctions package designed to restrict gas supplies to EU — PM

November 30, 13:53UTC+3 source : Tass

The premier hopes gas projects with Russia’s participation will be implemented


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© EPA/ROMAN PILIPEY
MOSCOW, November 30. /TASS/. The new package of sanctions against Moscow is aimed at restricting supplies of Russian gas to Europe, Prime Minister Dmitry Medvedev said in his annual live interview with Russian TV channels on Thursday.
"The latest package is obviously aimed at reducing our gas opportunities in Europe," he said.
According to Medvedev, Washington’s position regarding the issue is "absolutely cynical." "We want to supply liquefied gas to Europe, the Russians hinder us with their so-called pipeline gas, which is why we want to squeeze them out," he said.
Meanwhile, PM added, Russia was under sanctions almost the whole twentieth century. "We lived under sanctions all the time, whereas now our partners are trying to make those sanctions long-lasting, so that the US President could not lift them," he said.
"Let us hope that reason will prevail in Europe and natural gas projects will be implemented, because they are commercial, because they are mutually beneficial for Europe and for Russia," Medvedev said. 
Efforts to regulate the competitive market through a sanction mechanism "are even making Europeans' hair stand on end, but not everyone’s truthfully," the prime minister noted. "I regret saying our colleagues in Brussels are also muddying the waters, making decisions aimed at extending the so-called Third Gas Directive and the Third Energy Package to our supplies," Medvedev added.
Medvedev considers the oil price plunge and anti-Russia sanctions happening simultaneously to be the harshest and most unusual challenge for the government.
"The harshest challenge is those two challenges happening simultaneously. Never in the history of our country have occurred a dramatic drop in oil prices and imposition of sanctions simultaneously, which makes this challenge unique," he said.
(Que va faire l'UE, acheter du gaz et du pétrole de schiste américain, plus du pétrole de sable bitumineux canadien livré avec l'accord Ceta, évidemment plus cher et qui va encrasser les moteurs +++ ? note de rené)


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http://tass.com/economy/978302

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