lundi 31 août 2015

La Terre de la folie (2008)

Actuellement en Inde, je tombe sur cette pub dans le journal indien Mint du 28 août.
(source : Histoire de la fin de la croissance) 

Les Etats-Unis préparent des sanctions “sans précédent” contre la Chine Cybersécurité. 

Publié le 


Dessin de Falco (Cuba)
Le gouvernement américain souhaite sanctionner durement les entreprises chinoises ayant bénéficié de vol de données stratégiques et commerciales, révèle le quotidien The Washington Post.
“L’administration Obama prépare des sanctions économiques sans précédent contre les entreprises chinoises qui ont bénéficié du piratage, de la part de leur gouvernement, de secrets commerciaux américains”, annonce The Washington Post.
Le quotidien américain, dont l’information est reprise en une du site du South China Morning Post, tire cette information de plusieurs hautes personnalités américaines (dont il ne révèle pas l’identité) et annonce que les sanctions pourraient tomber dans les deux semaines à venir sans préciser de quelle nature elles seront.
 

Des soupçons selon lesquels des hackers chinois seraient responsables de toute une série de violation de données empoisonnent les relations des deux plus grandes économies de la planète depuis plusieurs mois.
Les sanctions envisagées seraient une réponse aux “grandes vagues de cyberespionnage initiées par les hackers chinois”, écrit The Washington Post. D’après ses sources, ces hackers chinois auraient volé toutes sortes de choses : “Des plans de conception de centrales nucléaires, des algorithmes de moteurs de recherche et jusqu’à des négociations de fournisseurs d’énergie.

Marseille : une exposition « artistique » pédophilo-zoophile passée sous silence -- Enfant de la Société -- Sott.net

Marseille : une exposition « artistique » pédophilo-zoophile passée sous silence -- Enfant de la Société -- Sott.net: http://fr.sott.net/article/26300-Marseille-une-exposition-artistique-pedophilo-zoophile-passee-sous-silence

L'Échelle de Jacob: Le Trou Noir Financier - Origine et destinée

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La carte du nombre d'ogives nucléaires par pays

par Sam La Touch 31 Août 2015, 09:05 Articles de Sam La Touch Nucleaire Ogives Têtes nucleaires par pays Carte
La carte du nombre d'ogives nucléaires par pays
La course aux armements nucléaires a commencé il y a plus de 60 ans, et selon l'International Peace Research Institute de Stockholm, il y a aujourd'hui environ 15 850 ogives nucléaires dans le monde détenues par les Etats-Unis, la Russie, le Royaume-Uni, la France, la Chine, l'Inde, le Pakistan et la Corée du Nord (et officieusement Israël disposerait de 80 têtes nucléaires* selon une estimation basse et de 400 selon des estimations hautes). On estime que 1 800 de ces ogives sont en état d'alerte.

Source : RBTH
(blog à finir et à corriger)

Un message en premier lieu, mes chers cinq lecteurs, pour les citoyens américains, celui de leur candidat qui leur fera la promesse de récupérer le droit d'émission de la monnaie en faveur de l'état, celui-là, risquera sa vie comme l'a fait John Kennedy, qui, bizarrement est mort, après avoir pondu un décret mettant en place cette mesure.
Et, aussi, bizarrement, Lyndon.B. Johnson, son vice-président l'a fait annulé dans son avion de retour à Washington après l'assassinat.
Vraiment, ce monde est bien fait. Et, à l'époque, ils ont accusé la maffia pour détourner l'attention de la FED, enfin, des banquiers constituant la FED, qui auraient pu être cités à comparaître, tout en ne préjugeant pas de leur innocence.

Grèce: la grande braderie ne fait que commencer | BusinessBourse

Grèce: la grande braderie ne fait que commencer | BusinessBourse

(Dormez tranquille) Les Etats-Unis pourraient être en mesure d’entraîner, de leur seul fait, l’ensemble de l’OTAN dans une guerre

Trouvé sur Réseau International : un article de l’IVERIS qui fait un peu froid dans le dos… on est bien embarqué !
Le jour s’approche-t-il où l’Amérique pourra, de son seul fait, entraîner l’ensemble de l’OTAN dans une guerre ? La question n’est hélas pas aussi surréelle qu’elle n’y paraît. A la réunion ministérielle de l’Alliance, fin juin, le SACEUR (commandant suprême) « a reçu l’autorité d’alerter, de mobiliser et de préparer les troupes » de son propre chef, en attendant le feu vert du Conseil pour le déploiement sur le terrain. Mais soyons réalistes : les troupes déjà sur le tarmac, les avions prêts à décoller, les tambours battants – difficile d’imaginer comment un Etat membre réticent oserait, à ce stade, monter au créneau pour arrêter la machine de guerre de l’Alliance.
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Une décision à usage interne

L’ambition qui se trouve derrière ce transfert d’autorité vers le commandant suprême, toujours américain, ne date pas d’hier. On se souvient lorsqu’en octobre 2011, le SACEUR de l’époque, l’amiral James Stavridis, annonça dans un tweet qu’il allait recommander aux 28 ambassadeurs de l’OTAN d’en finir avec les opérations de combat en Libye. Le malaise fut palpable et certains s’étaient offusqués d’avoir ainsi été publiquement mis devant le fait accompli par les Etats-Unis. Or avec le recul, et à la lumière de la décision de juin, ce « faux pas » de l’amiral ressemble plutôt à un ballon d’essai.

Entre-temps, la crise russo-ukrainienne aidant, on est passé à la vitesse supérieure quant au contenu des pouvoirs à transférer au commandant US de l’Alliance. Aujourd’hui, il ne s’agit plus seulement d’une décision pour terminer une guerre mais carrément pour la déclencher. Il ne s’agit pas non plus de faire une simple recommandation aux ambassadeurs, mais de pouvoir initier une série d’actes susceptibles de les mettre le dos au mur.
Afin de bien prendre la mesure de cette décision, il convient de faire une ou deux précisions. Premièrement, le SACEUR n’est pas seulement le commandant suprême de l’Alliance atlantique : il est aussi et avant tout le commandant d’EUCOM, autrement dit le patron des quelques 70 000 militaires américains stationnés en Europe. Il est nommé par le président américain, et confirmé par le Sénat US –les représentants des 27 autres Etats membres de l’Alliance n’ont donc qu’à acquiescer de la tête. Tout au long de son mandat OTAN, le SACEUR dépend directement du Département de la Défense et son commandant en chef se trouve à la Maison Blanche.
Deuxièmement, les décisions sur la préparation, la mise en alerte et la mobilisation des troupes sont tout sauf anodines. Dans une atmosphère de tension, elles risquent fort d’être perçues comme une provocation. Et de générer ainsi elles-mêmes la situation de crise à laquelle elles auraient été, soi-disant, censées répondre. D’autant plus que les nouveaux pouvoirs confiés au SACEUR s’étendent jusqu’à la toute dernière limite. Lorsqu’il estime qu’une crise se profile à l’horizon, il a désormais l’autorité, d’après les détails que nous fournit le magazine interne de l’US Army, d’« envoyer les troupes jusque sur le tarmac le plus proche pour qu’ils y attendent l’ordre ultime pour le décollage » de leurs avions.
Troisièmement, ce transfert de pouvoir inédit au SACEUR tombe à un moment où, sur une question stratégique de la plus haute importance, à savoir l’attitude vis-à-vis de la Russie, une position commune des Etats membres est tout sauf acquise. Dans ces circonstances, la décision vise surtout à faire taire les éventuels récalcitrants. Quel meilleur moyen pour leur forcer la main que de les entraîner dans un mouvement de mobilisation sans avoir à attendre qu’ils acquiescent (ou qu’ils protestent).

Précédents irakiens et autres

En amont de cette décision, on trouve une série d’initiatives américaines (ou d’inspiration US) qui traduisent l’exaspération des Etats-Unis devant les efforts et astuces qu’ils doivent déployer pour mobiliser l’Alliance qu’ils dirigent. De temps à autre, ils n’hésitent pas à faire savoir combien la règle du consensus les agace. Certes, tous les alliés sont censés être égaux et souverains, et cela doit se refléter dans la manière dont leurs décisions se prennent. D’où la fameuse règle. Cela dit, la recherche du consensus entre en conflit non seulement avec la puissance relative, mais aussi et surtout avec les usages et les habitudes de l’Amérique.
Quant à la conduite même d’une guerre, la solution US est bien huilée et toute prête : il s’agit, depuis belle lurette, de la mise en place de commandements parallèles. Un commandement OTAN, dirigé et massivement dominé par les Etats-Unis, et un autre, tout-Américain, à usage exclusif. Par conséquent, sur chaque théâtre d’opérations OTAN, il existe deux chaînes de commandements. Ce n’est pas un hasard si Hubert Védrine (ministre des Affaires étrangères au moment de l’intervention au Kosovo) a tenu à préciser que « sur toutes les cibles OTAN proprement dites, nous avons eu notre mot à dire ». Sous-entendu : il y avait aussi d’autres cibles. Des cibles réservées aux seules forces américaines, tout comme une partie des couloirs et des plans de vol. Le SACEUR se trouve donc, par la force des choses, en position de maître du jeu, puisqu’il est le seul à avoir une vue d’ensemble, et à commander sur les deux tableaux.
Il n’en reste pas moins que cet arrangement, fort commode pour les Etats-Unis, laisse en suspens la décision sur le déclenchement même d’un conflit. L’idéal, du point de vue de l’Amérique, serait évidemment qu’elle puisse en décider seule et que les alliés la suivent. Sauf que la guerre en Irak a bel et bien démontré que ce ne serait pas forcément automatique.* Sans surprise, les membres du Congrès ont sauté sur l’occasion pour exiger un recadrage des alliés. Unamendement adopté au Sénat a sommé le président US de placer la révision de la règle du consensus en tête de l’agenda de l’Alliance. Y compris des discussions sur des méthodes qui assureraient plus de flexibilité au SACEUR dans la planification des opérations, avant le feu vert du Conseil de l’Atlantique du Nord, et « simplifieraient » donc le processus de prise de décision.
En 2010, le Groupe d’experts présidé par l’ancienne Secrétaire d’Etat Madeleine Albright est revenu à la charge. Certes, leurrapport préconisait de « préserver la règle du consensus pour les décisions les plus importantes », mais affirmait en même temps que « L’Alliance devrait envisager de déléguer préalablement certains pouvoirs au secrétaire général ou aux chefs militaires de l’OTAN ». Soi-disant pour être en mesure de répondre de manière plus efficace à des situations d’urgence. Un an après, la question du consensus et/ou de la « simplification » du processus de décision est revenue sur le devant de la scène, lorsque l’Allemagne, la France et la Turquie ont hésité un moment avant d’accepter que l’OTAN soit en charge de la campagne libyenne.

Stratégies obliques

En réalité, chacun sait que le consensus devra être formellement maintenu comme règle, ne serait-ce que parce que les Etats-Unis restent, eux-mêmes, attachés au pouvoir de veto américain. Certes, le scénario d’une éventuelle mise en minorité des USA est du domaine de la fiction, au vu de l’écrasant poids de Washington, mais l’évocation d’une telle hypothèse a suffi à refroidir les ardeurs du Congrès. Comme l’a rappelé le Secrétaire d’Etat Colin Powell en réponse aux initiatives des parlementaires US, « les procédures actuelles de prise de décision marchent bien et servent les intérêts américains… aucun Etat membre de l’OTAN, y compris les Etats-Unis, n’accepterait de permettre que l’Alliance prenne des décisions en matière d’engagement militaire sans son accord ».
D’autant que d’autres moyens existent pour marginaliser ceux qui ne suivraient pas mécaniquement l’Amérique. Au premier chef la procédure du silence, qui y est pour beaucoup dans l’apparente unité de l’Alliance. Les décisions, en général proposées par le plus puissant des Etats membres, sont acceptées à moins qu’un pays ne s’y oppose explicitement, en brisant le silence. Notamment par l’envoi formel d’une lettre d’objection au secrétaire général de l’OTAN. Rien de mieux pour encourager l’alignement. Ainsi, à la veille de l’intervention au Kosovo, il aurait été politiquement impossible pour le gouvernement grec, avec son opinion publique à 95% contre l’usage de la force militaire, de voter en faveur de la guerre. Néanmoins, grâce à la procédure du silence, il pouvait acquiescer en douce, sans faire trop de vagues, tout en obtenant de pouvoir rester en dehors des opérations de combat.
Toujours est-il que dans le cas irakien le mécanisme a montré ses limites. Il aura donc fallu, pour les plus atlantistes, réfléchir en des termes plus radicaux pour assurer, en cas de crise, la prééminence des Etats-Unis. D’où cette idée d’un transfert d’autorité pur et simple aux instances militaires, dirigées par le SACEUR, un général américain. Un rapport récent de l’Assemblée parlementaire de l’Alliance a noté, justement, que dans la foulée de la crise en Ukraine c’est le SACEUR lui-même qui « a proposé de pouvoir autoriser la préparation et le positionnement des forces avant de recevoir l’autorisation du CAN ».
Sauf que cette mesure nommée « Alerte, Préparation et Déploiement » a soulevé quelques réticences, tellement avec un SACEUR en droit d’envoyer des troupes sur le terrain, la mainmise américaine aurait été plus que flagrante. Le CAN « a clairement déclaré, conformément aux traditions constitutionnelles des pays membres, que la décision de procéder à tout mouvement de forces demeurera une décision politique. » L’exécution du plan se fera donc par étapes, la première (l’autorité déléguée au SACEUR pour mettre en alerte, organiser et positionner les forces jusque sur le tarmac) ayant été la décision prise en juin. En attendant, de pied ferme, le sommet de Varsovie l’année prochaine.
Entre-temps, d’autres leviers sont actionnés en simultané, toujours dans le même ordre d’idées. Et ce afin de permettre à l’ensemble de l’Alliance atlantique d’être entraînée dans un mouvement initié et/ou encouragé par les Etats-Unis. Pour cela, il faudrait d’une part contourner le pouvoir de blocage des Etats récalcitrants, de l’autre permettre au reste de s’engager de manière plus discrète. Que ce soit par le rôle accru des forces spéciales et des drones, le recours au partage des moyens, ou à l’extension du financement en commun, le but du jeu est le même. Il s’agit d’enfermer les Etats membres dans un carcan militaro-financier, dans lequel l’embrigadement se fait presque par automatisme, et la responsabilité des gouvernements individuels s’efface derrière la feuille de vigne de l’Alliance atlantique.
*Pour rappel, le 12 février 2003, la France, la Belgique et l’Allemagne se sont opposées à l’initiative US/OTAN pour préparer la défense de la Turquie, contre d’éventuelles attaques venues d’Irak. Les trois pays ont refusé d’entrer ainsi « dans une logique de guerre » alors même que les inspections de l’ONU se poursuivaient. Un affront « inexcusable », selon le secrétaire d’Etat Colin Powell, « une honte » et « une erreur horrible » pour le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, et entraînant une « crise de crédibilité » de l’Alliance, d’après l’ambassadeur américain à l’OTAN. Toutefois, la solution de rechange a été vite trouvée (en quatre jours exactement), en transférant la décision au Comité des plans de défense, où ne siégeait pas, à l’époque, la France.
Photo: le général Philip M. Breedlove

La chanson de craonne-1917


  Un pas de plus vers l’immortalité : des scientifiques ont inversé le vieillissement de cellules humaines

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Et s’il était désormais possible de rajeunir nos cellules et d’inverser le processus de vieillissement ? Le fantasme de la fontaine de jouvence obsède les scientifiques du monde entier, et il semblerait que ce soit une équipe au Japon qui ait fait un pas de géant dans le domaine. Cette équipe a en effet réussi à « rajeunir » une cellule de 97 ans lors d’une récente expérience.
Jusqu’à présent, une des théories les plus populaires sur les raisons de ce qui nous fait vieillir est appelée « la théorie mitochondriale du vieillissement ». Elle est basée sur le fait que ce serait des mutations de l’ADN qui causeraient des défauts dans les mitochondries, appelées « centrale électrique de la cellule » car ce sont elles qui produisent l’énergie des cellules, et seraient à l’origine des causes caractéristiques liées au vieillissement telles que la perte des cheveux et de poids, la courbure de la colonne vertébrale et l’ostéoporose.
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Cependant, les chercheurs de l’Université de Tsukuba au Japon ont été en mesure de démontrer que ce ne serait finalement pas cette mutation ADN qui affecterait nos mitochondries. En observant et comparant comment les mitochondries travaillent dans les lignées cellulaires chez les jeunes et chez des personnes âgées, ils ont découvert qu’il n’y avait pas de différences observables dans le nombre de mutations de l’ADN mitochondrial entre les cellules plus âgées et les plus jeunes.
En travaillant sur de nouvelles hypothèses, le professeur Jun-Ichi Hayashi, directeur de ces recherches, a d’ailleurs réussi à remettre quelques gènes en « position jeunesse », inversion immédiate du processus de vieillissement. Face à ces résultats prometteurs, les scientifiques se sont intéressés de plus près à deux gènes, qui régulent la production d’un acide aminé, appelé la glycine, dans les mitochondries. Une expérience a révélé qu’en ajoutant de la glycine durant 10 jours dans une cellule âgée de 97 ans, la capacité à produire de l’énergie dans les mitochondries a été rétablie. Autrement dit, il a été possible de relancer la respiration cellulaire et d’inverser quelques effets liés au vieillissement.
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C’est une découverte incroyable ! À la rédaction, nous avons été fascinés et impressionnés par une telle avancée scientifique, même si elle nous amène à réfléchir aux impacts futurs, comme la question de la surpopulation. Il faut malgré tout avouer que l’idée de garder une peau de bébé éternellement est tentant ! Et vous, pensez-vous que cette découverte dans le domaine du vieillissement soit un véritable espoir ou avez-vous du mal à croire que l’Homme puisse un jour contrer les effets de la nature ?
AUTEUR
ELODIE LEGALE
SOURCE
IFLSCIENCE
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Jacques Merlino – Les vérités yougoslaves ne sont pas toutes bonnes à dire

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dimanche 30 août 2015

Michel De Lorgeril: l'arnaque du cholestérol et des statines.

“Nous ne devons rien, nous ne paierons rien” — Tout ce qu’on vous a raconté sur la dette est faux (Charles Eisenstein)

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Terrorisme : les paiements en liquide de plus de 1.000 euros bientôt interdits

Le changement, c’est maintenant, et ce changement là, c’est la fin du paiement en liquide supérieur à 1000 euros, sans quoi, « Big Brother » interviendra! Officiellement, c’est pour lutter contre le terrorisme, ce qui n’enlève rien au fait que cela contribue également à la disparition progressive de l’utilisation de l’argent liquide pour finir par des transactions 100% électroniques, que du virtuel, et plus un centime en poche.
Il y a pire, un « outil français » va être également appelé à la rescousse pour renforcer la lutte, Tracfin, qui jusqu’à présent était utilisé pour lutter contre la fraude fiscale, pas celle des grandes fortunes ou des grandes entreprises impliquées dans l’affaire Luxleaks, non, la fraude des petits nationaux qui tentent plus ou moins de vivre avant tout dans cette arnaque géante qu’est le système actuel. Bien sur, tout cela est dit sans préciser que Tracfin, au final, c’est avant tout américain, pas aussi français que cela, et que c’est un outil qui a été utilisé par la NSA…
Mardi prochain entrent en vigueur de nouvelles mesures du ministre des Finances, Michel Sapin, L'EUROPE SE PRÉPARE À RECAPITALISER SES BANQUESpour lutter contre le financement du terrorisme. Vous ne pourrez plus payer en liquide au-delà de 1.000 euros -jusqu’à présent c’était 3000 euros. Pour les touristes étrangers, ce sera 10.000 euros au lieu de 15.000.
Défendu de payer plus de 1.000 euros en liquide à partir de mardi prochain. C’est la principale des mesures prises par le ministre des Finances, Michel Sapin, pour lutter le financement du terrorisme. Mais ce n’est pas tout. En janvier, seconde vague : vérification d’identité pour toutes opérations de change en liquide au-dessus de 1.000 euros.
Signalement aussi des retraits ou dépôts sur votre compte, c’est en liquide et au-delà de 10.000 euros sur un mois.
« Le crédit à la consommation, on a le crédit revolving qui peut très bien servir à ce type d’opérations« 
Avec de telles sommes, on est loin de Ben Laden et de ses réseaux financiers internationaux. Les attentats et tentatives d’attentats de ces derniers mois l’ont montré, on a désormais à faire à un terrorisme bon marché, autofinancé, avec les moyens du bord. Mohammed Merah ? C’était surtout des go-fast –le transport de drogue entre l’Espagne et la France. Les frères Kouachi ? Des petits trafics de contrefaçons. Leur complice Amedy Coulibaly ?
Un crédit à la consommation de 6.000 euros chez Cofidis. Pour Eric Vernier, professeur de finance et spécialiste du blanchiment, « on a le crédit à la consommation, on a le crédit revolving qui peut très bien servir à ce type d’opérations. Vous pouvez aller dans toutes les banques ouvrir assez facilement des lignes de 2.000-3.000 euros assez facilement. Vous multipliez par cinq ou six établissements et très vite vous avez 15.000 ou 20.000 euros. Et donc financer par exemple un départ vers la Syrie ou des achats d’armes en liquide dans certains quartiers de Marseille ou de Paris« .

Cartes bancaires prépayées anonymes

Alors l’éventail des méthodes est large, il y a aussi les fraudes à la carte bancaire ou aux assurances. Le crowdfounding même ! Ces plate-formes participatives sur Internet, où on peut collecter des fonds pour un projet personnel. Jean-Charles Birsard, du Centre d’Analyse du terrorisme : « On n’a pas décidé d’octroyer des moyens suffisant à la lutte contre le financement du terrorisme. On est en sous-effectifs. Les mesures annoncées portent très peu sur les moyens utilisés par les terroristes. Par exemple, envoyer de l’argent à travers des téléphones portables, à travers des cartes bancaires prépayées anonymes. On n’a pas aujourd’hui la capacité de modéliser ce financement« .
Article en entier sur Franceinfo.fr
Et soit dit en passant, si notre gouvernement déclare lutter contre la fraude (ouai, enfin bon…), ils ne luttent pas trop contre les « carrousels de TVA » qui font perdre 12 milliards d’euros/an à la France, dans l’indifférence totale…
C’est une information inaperçue publiée par le Canard Enchaîné ( 26/08/15) et d’autres médias: la France perd tous les ans 12,7 milliards d’euros à cause de l’arnaque dite des « carrousels de TVA » selon l’etude du cabinet Ernst & Young. Au niveau de l’Europe, la fraude à la TVA soustrait 193 milliards aux budgets publics. Cette arnaque consiste à créer une société éphémère censée acheter des biens dans un pays européeen et les revendre, par exemple, à une fausse société maltaise. Les escrocs demandent ensuite au fisc français le reversement de la TVA intra-communautaire qu’ils n’ont pas légalement à régler. Ils ferment finalement leurs fausses sociétés et disparaissent dans la nature. La Belgique à réduit par 10 le montant de la fraude au carrousel de Tva en l’espace de 10 ans grâce à une alliance entre le fisc et les douanes belges ainsi que l’utilisation d’un logiciel de détection des opérations litigieuses. Mais il y a encore plus simple. Les experts de la DGFIP soutiennent ainsi la proposition de la Commission européenne qui imposerait de payer la TVA lors de l’achat de marchandises et services, même en dehors de leurs frontières. le député Yan Galut (PS) a demandé à son groupe l’ouverture d’une commission d’enquête prioritaire, sans réponse deux mois plus tard. Difficile de croire que la traque médiatique des fraudeurs aux allocations chômage et au Rsa prend  le pas sur la lutte contre des énormes arnaques. C’est pourtant le cas comme je l’exprimais dans ce billet sur Mediapart: « En quoi la stigmatisation des pauvres est un calcul payant pour les politiques »
Source: Mediapart

Ukraine : nouvelle fuite d’eau radioactive dans une centrale nucléaire

Centrale nucléaire de Khmelnitski © Capture d'écran du compte Twitter de MaddyYoungers
Centrale nucléaire de Khmelnitski
Les autorités ukrainiennes ont annoncé une fuite d’eau radioactive dans l’Ouest du pays. Malgré le grand danger que constituent les éléments radioactifs, elles signalent que la fuite ne présente pas de danger pour la santé de la population
Selon les informations diffusées par la société énergétique d’Etat Energoatom vendredi 28 août, le réacteur numéro 1 de la centrale nucléaire de Khmelnitski située à 275 kilomètres à l’ouest de Kiev a souffert d’une fuite d’eau radioactive même si l’on n’a pas encore détecté de hausse de la radioactivité dans la région.
Les responsables d’Energoatom déclarent que l’endroit étanche d’où l’eau radioactive s’est écoulée a déjà été décontaminé. Cette eau sert à refroidir le combustible nucléaire.

Ce n’est pas la première fois que les centrales nucléaires ukrainiennes, mises en lumière après la catastrophe de Tchernobyl en 1986, souffrent de fuites radioactives. Au printemps et en été, une série de grands incendies ont ravagé la zone d’exclusion de Tchernobyl. En  brûlant, la terre et les arbres contaminés ont libéré dans l’atmosphère les nucléides radioactifs qu’ils contenaient mais une nouvelle fois, les autorités ukrainiennes ont affirmé qu’il n’y avait pas de danger pour la population.
D’après les experts, la principale raison de ces fuites sont dues à l’utilisation d’un combustible nucléaire mal adapté. La majorité des centrales nucléaires du pays ont été construites du temps de l’Union soviétique, dont celle de Zaporojie, qui reste la plus grande d’Europe. Mais compte tenu des tensions politiques actuelles avec la Russie, le gouvernement ukrainien préfère acheter du combustible nucléaire auprès de ses partenaires occidentaux. Le 30 décembre 2014, l’Ukraine a notamment signé un accord avec la société américaine Westinghouse qui lui livrera du combustible en dépit des rumeurs qui disent que son combustible est de mauvaise qualité et qu’il n’est pas conforme aux standards internationaux.
En savoir plus : La plus grande centrale nucléaire d’Europe a été reconnectée au réseau
En 2015, la centrale nucléaire de Zaporojie a déjà subi trois pannes importantes. La dernière s’est produite le 18 juillet en raison de l’arrêt de la pompe de refroidissement du réacteur numéro 1 de la centrale.