jeudi 6 octobre 2011

Salut aux manifestants américains. Vous allez obliger Obama à montrer son vrai visage !

Alors, c'est dit, mes quatre chers lecteurs, les états dont la France va encore filer du fric, notre fric, aux banques pour leur fonds propres.
Pendant, ce temps, il n'y a plus de sous pour l'enseignement, pareil pour les hôpitaux, pareil pour l'armée, pareil pour la police, pareil pour la sécurité sociale, pareil pour les retraites, pareil pour les collectivités locales et ainsi de suite.
Et, pas une ne sera nationalisée !
Aucune ne sera cadrée !
On file l'argent du peuple aux riches.
Après, sans qu'aucune garantie et après avoir bien profité de notre fric qui manquera à l'école, aux hôpitaux, aux retraités, à la relance économique, ils referont la même.
Alors, c'est quoi ?
Ou, plutôt, nous sommes quoi, nous les simples citoyens avec des petits salaires ou même la classe moyenne ?
De la MERDE !
Que nous promettent les candidats socialistes à la primaire par rapport à cette situation ?
Ils feraient la même ou en nationaliseraient une ou deux ?

(source : Libération)

"Pourtant, «la crise bancaire de 2007 est loin d’avoir été résolue, que ce soit aux Etats-Unis ou en Europe, comme le montre l’affaire Dexia, affirme Nicolas Veron, du centre de réflexions Bruegel. Certes, depuis, elle s’est transformée en crise de la dette et désormais les deux s’entretiennent réciproquement : c’est parce que les marchés doutent de la solvabilité des Etats qu’ils doutent de la solidité des banques.» Mais, selon Veron, le problème va bien au-delà d’une question de confiance des marchés : «Il faut qu’une autorité indépendante soit chargée d’identifier les maillons faibles, car il y en a, et qu’elle puisse les traiter en les recapitalisant ou en les restructurant.»
Car pour l’instant, les comptes des banques sont pleins de zones d’ombre que les «stress tests» de juillet n’ont pas permis de lever. En particulier, les établissements français souffrent, aux yeux des marchés, d’avoir conservé un effet de levier trop élevé dans leur bilan : ainsi, le total de bilan de BNP Paribas représente 27 fois ses fonds propres et ce multiple s’élève à plus de 50 pour la Société générale. En comparaison, les principales banques américaines affichent un ratio moyen de 10. Pour s’aligner, à périmètre constant, les banques européennes devraient augmenter leurs fonds propres de 360 milliards d’euros…
Prix d’Ami. La recapitalisation qui s’annonce et dont on ignore le montant fera appel soit à des investisseurs privés, soit à de l’argent public, soit à des fonds européens."

En tout cas, l'impression, d'être pris pour des cons persiste et s'affirme.
Ce qui me fait me poser cette question, "Mais, c'est quoi, cette Europe là ?"
On en est où de la relance économique ?
Pourtant, des initiatives existent, dont celle-ci révélée sur Challenge en ligne.

"Un fonds d'investissement où banquiers et industriels cohabitent sereinement
04-10-11

Ce mardi a été lancé le fonds d'investissement de modernisation des industries électriques, électroniques et de communication. Objectif: aider des PMI à devenir des champions de l'export.

Pour un peu, on en aurait presque versé une larme. Le gratin de la finance – le patron de BPCE François Pérol et le secrétaire général de la Fédération nationale du Crédit Agricole Philippe Brassac - et de l’industrie – les présidents de l’UIMM Frédéric Saint-Geours et de la FIEEC, Pierre Gattaz – réuni sous le regard bienveillant du ministre de l’industrie Eric Besson et du directeur général de la Caisse des dépôts Augustin de Romanet. Ensemble le temps d’une conférence nécessitant, il est vrai, de jouer l’union sacrée entre la banque et l’industrie.
Ce mardi, avait en effet lieu le lancement du nouveau fonds d’investissement Fimieec (Fonds d'investissement de modernisation des industries électriques, électroniques et de communication), doté de 35 millions d’euros. Son objectif est ambitieux : transformer des PMI prometteuses en champions mondiaux inspirés du Mittelstand allemand, ces entreprises moyennes très exportatrices, via des investissements en fonds propres de 300.000 à plusieurs millions d’euros.

Des "investisseurs" plus patients que les fonds

Fallait-il vraiment créer un nouveau fonds d’investissement ? La question brule les lèvres. Les chefs d’entreprises se débattent déjà entre le FSI, divers sous-fonds comme le FMEA (fonds de modernisation des équipementiers automobiles), Aerofund (aéronautique), le Fonds Bois, InnoBio (biotechs), des acteurs comme UIMM Invest PMI et d’autres interlocuteurs traditionnels, type Oseo, fonds de capital-risque et de capital-développement. Quelle valeur ajoutée apporte le Fimieec ? "La plupart des fonds existants n’ont pas de banquiers au capital, souligne Augustin de Romanet, directeur général de la CDC. Le Fimiecc réunit les expertises des industriels, des banquiers, et celle de la puissance publique via CDC Entreprises."

Comme quoi, les banques servent à quelque chose.
A nous "niquer grave" !
Et, c"est tout pour aujourd'hui.
René

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