vendredi 31 mars 2017

Macron : candidat de la finance ? par Osons causer

PIERRE JOVANOVIC : "AVEC MACRON LA FRANCE SERA DÉTRUITE"

(-20° C à Paris pendant la commune de Paris (1871), vous dites changement climatique ? note de rené)
PETITE HISTOIRE DES FONTAINES WALLACE
source : Paris zigzag.fr

Les fontaines Wallace, ces fontaines vertes qui permettent de s’abreuver et que l’on croise régulièrement en se baladant dans les rues de Paris, sont non seulement belles et pratiques, mais également dotées d’une histoire remarquable. Chronique d’une invention née sous le signe de la philanthropie.
Richard Wallace, un généreux donateur anglais
Nous sommes à la fin de l’année 1871. Paris, assiégée entre septembre 1870 et janvier 1871 par les forces prussiennes, vient de vivre son plus rude hiver, suivi de sa période insurrectionnelle la plus violente, la Commune. Pendant plusieurs mois, les Parisiens ont été privés des besoins les plus rudimentaires. Ils ont eu froid – le thermomètre descendait autour de -20°, faim au point de manger les animaux du zoo, mais aussi soif car de nombreux aqueducs ont été détruits pendant la guerre et le prix de l’eau a flambé.
Les indigents ont été, et sont toujours, les premiers touchés par ces manques et le collectionneur anglais Richard Wallace, installé dans la capitale depuis plusieurs années, en a conscience. Cet éminent donateur se demande ce qu’il pourrait faire afin d’aider les plus démunis et trouve une idée pour le moins géniale : il va offrir à la Ville de Paris des fontaines qui permettront à tous les passants, les plus riches comme les plus pauvres, de se désaltérer.
Mais, pour le philanthrope, la mission de ces points d’eau est double : apporter de l’eau potable en libre-accès et embellir la ville. Les fontaines doivent donc s’ancrer harmonieusement dans l’architecture urbaine de Paris et être conçues comme de véritables œuvres d’art. Richard Wallace fait appel au sculpteur Charles-Auguste Lebourg, dont il connait les talents pour avoir recouru à ses services à plusieurs reprises. Fondues en Haute-Marne, les fontaines en fonte de fer sont réalisées en quatre modèles.

Eugène Belgrand, le père du réseau d’égouts et de la poste pneumatique parisienne, est chargé de définir les emplacements de ces fontaines. Il choisit, en commun accord avec le philanthrope anglais, des lieux stratégiques qui permettent un accès au plus grand nombre. La première de ces fontaines est installée en août 1872 sur le boulevard de la Villette. Plusieurs dizaines d’autres seront installées dans tous les arrondissements de la capitale dans les années qui suivent.
Si elles ne sont plus forcément vertes, une centaines de fontaines Wallace sont encore réparties dans la capitale aujourd’hui et fonctionnent comme au premier jour, c’est-à-dire qu’elles fournissent de l’eau potable de la même qualité que celles des appartements, du 15 mars au 15 novembre. Bon à savoir pour la prochaine grande soif de cet été !

Crédit photo de une : Evry Daily Photo
Détruire Daesh ?
par Thierry Meyssan

Alors que Washington multiplie les signaux confirmant son intention de détruire Daesh, les Britanniques et les Français, suivis par l’ensemble des Européens, envisagent de faire bande à part. Londres et Paris auraient coordonné l’attaque de Damas et d’Hama pour contraindre l’armée arabe syrienne d’aller les défendre et de la sorte pour affaiblir sa présence autour de Rakka. Les Européens espèrent organiser la fuite des jihadistes vers la frontière turque.

RÉSEAU VOLTAIRE | MEXICO (MEXIQUE) | 29 MARS 2017 

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La réunion de la Coalition anti-Daesh à Washington, les 22-23 mars, s’est très mal passée. Si en apparence les 68 membres ont réaffirmé leur volonté de lutter contre cette organisation, ils ont en réalité étalé leurs divisions.
Le secrétaire d’État états-unien, Rex Tillerson a rappelé l’engagement du président Trump devant le Congrès de détruire Daesh et non plus de le réduire comme l’affirmait l’administration Obama. Ce faisant, il a placé sans débat les membres de la Coalition devant le fait accompli.
Premier problème : comment les Européens en général et les Britanniques en particulier pourront-ils sauver leurs jihadistes, s’il ne s’agit plus de les déplacer, mais de les supprimer ?
Rex Tillerson, et le Premier ministre irakien, Haïder al-Abadi, ont rendu compte de la bataille de Mossoul. Malgré les satisfecit, il est évident pour tous les experts militaires qu’elle ne sera pas terminée avant de très longs mois. Car à Mossoul, chaque famille ou presque a un de ses membres engagé dans Daesh.
Au plan militaire, la situation de Rakka est beaucoup plus simple. Les jihadistes y sont des étrangers. Il convient donc prioritairement de couper leur approvisionnement, puis de les séparer de la population syrienne.
Deuxième problème : l’armée des États-Unis doit préalablement obtenir l’autorisation du Congrès, puis de Damas, pour se déployer en territoire syrien. Les généraux James Mattis (secrétaire à la Défense) et John Dunford (chef d’état major interarmées) ont tenté de convaincre les parlementaires, mais ce n’est pas gagné. Il faudra alors négocier avec Damas et donc clarifier ce qui doit l’être.
À la question des Européens sur ce que Washington ferait de Rakka libérée, Rex Tillerson a étrangement répondu qu’il y ferait revenir la population déplacée ou réfugiée. Les Européens en ont conclu que cette population étant massivement favorable à Damas, Washington a l’intention de restituer ce territoire à la République arabe syrienne.
Prenant la parole, le ministre des Affaires étrangères portugais, Augusto Santos Silva, a souligné que cette proposition allait à l’encontre de ce qui avait été décidé précédemment. Les Européens ont le devoir moral, a-t-il souligné, de poursuivre leur effort de protection envers les réfugiés qui ont fui la « dictature sanguinaire ». Or, même libérée, Rakka ne sera pas une zone sûre, du fait de l’armée arabe syrienne qui serait pire que Daesh.
Le choix par les Européens de confier cette intervention au Portugal n’est pas neutre. L’ancien Premier ministre portugais dont Santos Silva a été ministre, António Guterres, est l’ancien haut-commissaire pour les Réfugiés et l’actuel secrétaire-général de l’Onu. Il avait été aussi président de l’Internationale socialiste, une organisation entièrement contrôlée par Hillary Clinton et Madeleine Albright. Bref, il est aujourd’hui le paravent de Jeffrey Feltman à l’Onu et du clan belliciste.
Troisième problème : libérer Rakka de Daesh, certes, mais, selon les Européens, pas pour la restituer à Damas. D’où la surenchère française.
Immédiatement, on a vu les jihadistes de Jobar attaquer le centre de la capitale et ceux d’Hama attaquer des villages isolés. Peut-être s’agit-il pour eux d’une tentative désespérée afin d’obtenir un lot de consolation à Astana ou à Genève avant la fin de la partie. Peut-être s’agit-il d’une stratégie coordonnée par Londres avec Paris.
Dans ce cas, on devrait s’attendre à une vaste opération des puissances coloniales à Rakka. Londres et Paris pourraient attaquer la ville avant qu’elle ne soit encerclée de manière à contraindre Daesh à se déplacer et ainsi le sauver. Daesh pourrait se replier à la frontière turque, voire en Turquie même. L’organisation deviendrait alors le liquidateur des kurdes pour le compte de Recep Tayyip Erdoğan.

(Quand, on met le doigt dans le seau à merde, la main suit. note de rené)

jeudi 30 mars 2017

HOMMAGE A CLAIRE SÉVERAC QUI NOUS A QUITTÉ LE JOUR DE NOËL

Arabie saoudite : Fitch abaisse la note


source : Leblogfinance








Mauvaise nouvelle pour l’Arabie saoudite   : l’agence de notation Fitch a abaissé mercredi la note de la dette souveraine du pays de AA- à A+. Raison invoquée : la dégradation de la situation budgétaire et de la balance extérieure.
L’abaissement de la note du pays « reflète la détérioration continue des comptes publics et de la balance extérieure, le déficit budgétaire plus important que prévu » ainsi que les doutes continus autour du « programme gouvernemental de réforme », argumente ainsi Fitch dans son communiqué.
Fitch pointe tout particulièrement du doigt la détérioration de la balance extérieure, elle-même due à des retards dans la réalisation de nombreux projets. Selon l’agence de notation de tels chiffres sont le reflet de l’importance du déficit budgétaire du pays, lequel s’établit à 17,3% du PIB en 2016. A noter qu’en parallèle, la dette du pays représentait l’année dernière 9,7% du PIB, contre 4% en 2015.
Fitch prend toutefois acte des prévisions budgétaires établies par l’Arabie saoudite  pour 2017, le gouvernement saoudien tablant sur un déficit de 7,7% du PIB pour cette année. Reste que pour pouvoir atteindre un tel résultat le pays prend comme postulat de base une hausse des prix du pétrole, tendance qui est loin d’être acquise. Plus prudente, l’agence de notation prévoit pour sa part une baisse du déficit à 9,2% du PIB en 2017 et 7,1% du PIB en 2018.
La note fixée par Fitch est néanmoins assortie d’une perspective stable, laissant entrevoir qu’aucun nouvel abaissement n’est à redouter à moyen terme. Toutefois prévient l’agence, la note pourrait être une nouvelle fois dégradée en raison notamment d’ »une érosion rapide et continue » de la situation budgétaire, laquelle pourrait être consécutive notamment à une nouvelle chute des prix du pétrole. A l’inverse, Fitch indique qu’elle pourrait relever la note du pays après « une période durable d’augmentation des prix du pétrole ». Une manière également d’indiquer qu’il lui est difficile de prévoir  quelles seront les orientations prises par le prix du baril dans les prochains mois …
Rappelons enfin qu’en tant premier exportateur mondial de pétrole, l’Arabie saoudite  avait dû accepter en décembre 2016 de baisser sa production de près de 500.000 barils/jour, après un accord de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et des principaux partenaires.
Sources : AFP, Fitch
Elisabeth Studer – 23 mars 2017 – www.leblogfinance.com
La Russie prête à participer à la restauration de l'industrie pétrolière en Syrie
© AP Photo/ Hasan Jamali, File
08:28 26.03.2017URL courte
92722450
Selon Alexandre Novak, le problème du rétablissement de l'industrie pétrolière syrienne a été évoqué lors d'une rencontre avec le ministre syrien du Pétrole et des Ressources minérales.
La Russie négocie la participation de ses compagnies pétrolières à la restauration de l'infrastructure d'extraction du pétrole en Syrie, a annoncé le ministre russe de l'Énergie Alexandre Novak dans une interview accordée au journal koweitien Al-Seyassah
« Nous sommes en contact permanent avec nos partenaires syriens concernant une éventuelle participation des compagnies russes à la réalisation de projets pétroliers et gaziers ou à la restauration des projets qui existent déjà sur le territoire de la Syrie », a indiqué le ministre russe.
Selon lui, ce problème a été évoqué lors d'une rencontre avec le ministre syrien du Pétrole et des Ressources minérales Ali Ghanem.
« Nous avons évoqué en détail le problème de la participation de grandes compagnies russes aux projets de prospection et d'extraction de pétrole et de gaz en Syrie, portant une attention particulière au problème de la sécurité », a ajouté le responsable russe.
L'année passée, il a déclaré que les compagnies russes Zaroubejneft, Lukoil et Gazpromneft pourraient participer aux projets en Syrie. Avant, il a été annoncé que Damas était prêt à accorder des préférences aux compagnies russes dans le domaine pétrolier.
Toutefois, selon l'ambassadeur russe en Syrie Alexandre Kinchtchak, l'intérêt des hommes d'affaires russes envers le domaine pétrolier en Syrie n'est pas suffisamment élevé.

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( La destruction de l'Irak, de la Libye, de la Syrie ont permis l'accaparement du pétrole, mais, surtout l'élimination d'une part importante de la production sur le marché international, non pas pour provoquer une hausse des prix parce que les prix ont été manipulés à la baisse. Alors, pourquoi ? note de rené)
Un énorme gisement d’or découvert dans l’est de la Chine
© Sputnik. Oleg Lastochkin
13:53 29.03.2017(mis à jour 14:08 29.03.2017) URL courte
6773615910
Un gisement d’or sans précédent a été inauguré en Chine. Si la mine produit 10 000 tonnes d’or quotidiennement, elle pourra fonctionner sans arrêt et à plein régime pendant 40 ans.
La plus grande mine d'or de Chine, dont les réserves sont estimées à 22 milliards de dollars, a été découverte dans l'est du pays, annonce l'agence China News se référant à a société Shandong Gold Group.

La mine de classe mondiale, baptisée Xiling, dont 382 tonnes d'or ont déjà été découvertes, avait été localisée en début d'année dans la province du Shandong.
D'ici 2019, un total de 550 tonnes de réserves d'or devraient être exploitées dans ce gisement, informe l'agence Chine nouvelle.
Le gisement d'or s'étend sur deux kilomètres, la couche aurifère a une épaisseur de 67 mètres. La teneur en or est de 4,52 grammes par tonne.

Si la mine produit annuellement 10 000 tonnes, elle pourra fonctionner sans arrêt et à plein régime pendant 40 ans.

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Le textile syrien est de retour sur les marchés internationaux
22:00 29.03.2017(mis à jour 22:01 29.03.2017) URL courte
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La guerre a porté un coup dur à l'industrie textile en Syrie. Toutefois, la production ne s'est jamais arrêtée. D'ailleurs, grâce à la libération de la ville d'Alep, capitale économique syrienne, le pays est de retour sur ses marchés traditionnels.
700 entrepreneurs de différents pays arabes se sont rendus ces derniers jours en Syrie pour assister au salon d’articles textiles de production locale. Comme l'ont avoué à Sputnik les hommes affaires, leur but est de nouer un partenariat et aider le peuple et l'économie syriens.

Des rencontres entre les producteurs syriens et les entrepreneurs battent leur plein et débouchent sur la signature de contrats portant sur la livraison de textile et de vêtements syriens dans des pays arabes, a indiqué à l'agence Mohamed Nasser al-Siwah, chef de la Fédération des exportateurs syriens.
Selon ce dernier, grâce à la reprise de la fabrication, ce pays traversé par la guerre depuis voilà six ans est de retour sur ses marchés traditionnels. Et de pointer que le rapport qualité-prix rendait attrayantes les marchandises syriennes aux yeux des consommateurs étrangers.

Certes, la guerre a frappé de plein fouet ce secteur de l'économie syrienne : de nombreuses fabriques ont été détruites. Mais même pendant les moments les plus pénibles, l'industrie ne s'arrêtait pas. Aujourd'hui, alors qu'Alep a été libérée et est repassée sous le contrôle du gouvernement, le volume de production tend à retrouver son niveau d'avant-guerre.

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Présidentielle 2017: retour  de Fillon  en  tête  des  sondages
© AFP 2017 Bertrand Guay

FRANCE source : Sputnik
19:57 29.03.2017(mis à jour 20:10 29.03.2017) URL courte
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Tandis que la plupart des sondages assurent que Marine Le Pen et Emmanuel Macron s’affronteront au second tour de la présidentielle, prévu le 7 mai, une étude réalisée par la société Brand Analytics et basée sur l’analyse des réseaux sociaux donne François Fillon en tête des sondages.

À moins de quatre semaines du premier tour du scrutin, le candidat du parti Les Républicains (LR), François Fillon, est repassé en tête des intentions de vote, révèlent les résultats d'une enquête organisée sur les réseaux sociaux par Brand Analytics.

Selon les données fournies par cette société, qui se spécialise dans l'étude de l'opinion publique et dans l'analyse des réseaux sociaux à l'échelle internationale, après deux semaines de recul au deuxième rang du classement des candidats pressentis, François Fillon est à nouveau en tête.
Sur la période comprise entre le 14 et le 28 mars, l'ex-Premier ministre mène la course avec 23,6 %, devançant Emmanuel Macron de 0,5 %, indiquent les résultats de l'étude. Or, selon les données précédentes couvrant la période allant du 1er au 21 mars, c'est l'ex-ministre de l'Économie qui se classait premier avec 25,9 %, soit 4 points de plus que M. Fillon.
Marine Le Pen clôt le peloton de tête avec 20,9 %. Viennent ensuite loin derrière Jean-Luc Mélenchon (13,5 %) et Benoît Hamon (11,9 %).
Si on suit la dynamique de ces six dernières semaines, on constate que, d'après Brand Analytics, le candidat LR s'est maintenu en tête des sondages jusque fin février-début mars, lorsqu'il s'est vu dépasser par Emmanuel Macron (23,9 % contre 27,8 %). Au cours des deux semaines qui ont suivi, il a cédé encore du terrain, mais l'écart entre lui et son principal rival est resté presque inchangé (21,9 % contre 25,9 %).

La société Brand Analytics est un leader en termes de monitorage des réseaux sociaux, selon le classement AdIndex 2016. Elle recueille les données sur les compagnies, produits, données, personnes ou événements sur les réseaux sociaux et dans les médias, définit la tonalité des messages et détermine les tendances.
Popularité des candidats à la présidentielle
IFOPIPSOSOPINIONWAYBRAND ANALYTICS
Pour quel candidat voteriez-vous au premier tour de l’élection présidentielle 2017?

Les valeurs ci-dessous sont indiquées en pourcentage


Les résultats de l'étude montrent en outre que la candidate du FN stagne depuis le début du mois de mars autour de 20 % et que Jean-Luc Mélenchon bénéficie d'un certain regain de popularité (13,5 % contre 4,4 % il y a six semaines).
Pollution: l'Inde interdit la vente de 800 000 véhicules non conformes

Embouteillage à New Delhi, le 20 mars 2017 - © Money SHARMA via Nature to Share

L'Inde a interdit mercredi la vente de plus de 800 000 nouveaux véhicules ne respectant pas les nouvelles normes d'émissions polluantes. Ceci afin de privilégier la santé publique par rapport aux bénéfices des entreprises.
Motos et camions dans le collimateur 
La Cour suprême a mis un coup d'arrêt à la vente ou l'immatriculation de véhicules - principalement des motos mais aussi des camions et des véhicules à trois roues - qui ne correspondent pas aux nouvelles normes de protection de l'environnement BS-IV, imposant des moteurs plus propres.
Cette nouvelle réglementation entre en vigueur le 1er avril. Cette décision devrait affecter 824 000 véhicules aux anciennes normes qui n'étaient pas encore vendus ou immatriculés, selon des chiffres de la société des fabricants automobiles indiens.
L'inde compte plusieurs des villes les plus polluées du monde
"La santé des gens est beaucoup, beaucoup plus importante que les intérêts commerciaux des fabricants ou les pertes qu'ils sont susceptibles de connaître", ont déclaré les juges MB Lokur et Deepak Gupta dans leur décisions.
Des millions de nouveaux véhicules motorisés circulent chaque année sur les routes d'Inde, qui compte plusieurs des villes les plus polluées du monde.
En 2014, New Delhi avait été désignée comme la capitale la plus polluée de la planète par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Les concentrations de particules en suspension y sont plusieurs dizaines de fois au-delà des niveaux recommandés.
L'ancien stock devait être écoulé pour le 31 mars 
Devant la plus haute instance judiciaire de l'Inde, les entreprises indiennes avaient soutenu qu'elles devraient bénéficier "d'un délai raisonnable pour écluser le stock existant", légalement produit avant le 31 mars.
Un argument rejeté par les juges, qui ont estimé que les fabricants automobiles avaient choisi "de ne rien faire et ont échoué à prendre des mesures pro-actives efficaces" à l'approche de la date limite du 1er avril.
Cinquième marché automobile mondial, l'Inde a annoncé son intention de passer directement des nouvelles normes BS-IV aux normes encore plus strictes BS-VI d'ici avril 2020, en sautant l'étape intermédiaire BS-V.

La pollution de l'air est désormais responsable chaque année en Inde de 1,1 million de décès prématurés, un nombre en forte progression depuis 25 ans, selon un récent rapport.

(Il serait temps que l'Inde se préoccupe de la pollution, vu qu'elle est au même niveau ou même pire qu'en Chine. note de rené)

Westinghouse Bankruptcy Puts Fate Of Four U.S. Nuclear Reactors In Limbo

source : Zerohedge
Tyler Durden's picture
When Westinghouse Electric filed for Chapter 11 bankruptcy protection on Wednesday morning, few were surprised as the outcome was the only one which allowed the company's troubled, and near-insolvent Japanese parent, Toshiba, to continue operating, even if it meant the bankruptcy of the iconic company. Westinghouse was one of the originators of the nuclear age, building the world’s first commercial nuclear reactor 60 years ago. Its pressurized water reactor design is in 430 power plants and accounts for 10% of electricity generated in the world.
However, few were prepared for the unexpected aftermath of this particular bankruptcy, which has set off a showdown between Toshiba and a major U.S. utility, has left the fate of four half-finished nuclear reactors and is threatening to drive a wedge between the US and Japanese governments over the fate of industries each considers vital.

The Vogtle Unit 3 and 4 site, a Westinghouse project, near Waynesboro, Ga., in February
For those who have missed our previous discussion on the underlying cause for today's default, Westinghouse incurred billions in runaway cost overruns related to four nuclear reactors it is building in the southeastern U.S. These costs from the half-finished reactors had spiraled so large, they threatened the viability of its Japanese parent company, Toshiba, which in turn has been engulfed in a series of accounting and fraud scandals in recent years, has seen its profitability plummet and whose precarious finances have attracted attention of Japan’s government.
Admitting defeat in the nuclear business, Toshiba CEO Satoshi Tsunukawa said that “this is a de facto withdrawal from the overseas nuclear business for us. Therefore, we don’t see any more risk."
Others, however, see substantial risk now that their claims against Westinghouse are reduced to the status of a prepetition unsecured claim. First and foremost, is Toshiba's now former, and quite angry customer, Tom Fanning, CEO of Southern Co., the Atlanta power company and primary owner of two of the reactors being built in Georgia, who on Wednesday characterized the completion of the reactors as an international political issue, calling it a test of Prime Minister Shinzo Abe’s commitments with President Donald Trump at a summit in February to help create American jobs.
“The commitments are not just financial and operational, but there are moral commitments as well,” Mr. Fanning said in an interview from Tokyo, where he had traveled to lobby for a resolution to the mounting dispute. Quoted by the WSJ, Fanning said there are 5,000 jobs directly at stake at the two Georgia reactors, jobs that could be lost if Toshiba doesn’t commit to paying billions in future costs, which it won't now that it has severed ties with its insolvent subsidiary.
Westinghouse designed the reactors and also is building them for Southern, and contractually had agreed to shoulder cost overruns, at least until its Chapter 11 filing this morning.
Perhaps unaware of the ramifications, Trump administration officials were quiet on the bankruptcy Wednesday.
According to the WSJ, the U.S. Department of Energy, which has provided an $8 billion loan guarantee for the Georgia reactors, said it was in discussions with various companies. “We are keenly interested in the bankruptcy proceedings and what they mean for taxpayers and the nation,” said Lindsey Geisler, an agency spokeswoman.
Ironically, based on a new Westinghouse design, the reactors, the first to be constructed in the U.S. in nearly four decades, were supposed to be an answer to cost overruns and delays that have dogged the nuclear power industry. We say ironically, because it is cost overruns and delays that eventually led to the company's bankruptcy.  Worse, these plants are already years behind schedule in addition to causing huge losses for Toshiba.
Toshiba said it expected to lose about $9 billion in the fiscal year ending March 31, largely because it guaranteed nearly $6 billion in Westinghouse’s obligations to Southern and Scana Corp.—the company for which Westinghouse is building the other two reactors in South Carolina.
What happens next is unclear. After the bankruptcy filing, Southern and Scana have said they would finance continued construction of the reactors for 30 days, but weren’t clear where construction funding would come from after that time. Scana also said, for the first time, that it would consider abandoning the two reactors underway if costs changed dramatically.
More problematic are the potential political implications: Southern's CEO has made it clear he intends to escalate this to the level of an international conflict if he must. Fanning, who said he has spoken to Vice President Mike Pence, Commerce Secretary Wilbur Ross and Energy Secretary Rick Perry about the importance of completing the reactors, argued that more was at stake economically than the direct future of the facilities.
“Westinghouse declaring bankruptcy has national security implications,” said Mr. Fanning, who also happens to be chair of the board of the Atlanta Fed.
Fanning said the estimated cost of the entire project was roughly $16 billion, but cautioned that the companies were unsure of how much more was needed to finish the partially built reactors. The current target dates for completion of the Georgia reactors are 2019 and 2020, three years behind the original schedule.
Richard Nephew, a fellow at the Center on Global Energy Policy at Columbia University, said Mr. Fanning appeared to be using the Trump administration’s reputation for defending U.S. jobs and taking a tough stance even with allies, to his advantage.

“This is someone who knows what the triggers are for this administration,” Mr. Nephew said. “Everyone now has a sense of what the president’s triggers are and I wouldn’t be surprised if a lot of companies use those triggers to gain an advantage in negotiations with foreign companies.”
Another problem is the overall viability of nuclear energy.  Toshiba casting away Westinghouse is merely the latest indication of an industry in turmoil, demonstrated recently by Siemens' decision to abandon the industry, Areva SA’s financial and safety problems, the falling market value of China General Nuclear Power Group and the junk-bond status of Russia’s Atomenergoprom.
“I don’t see how this can mean anything but even greater cost growth for the plants under construction and an unacceptable risk for any that are under consideration,” said Fred Beach, assistant director of the Energy Institute at the University of Texas at Austin.
Meanwhile, the biggest threat from the bankruptcy is fallout in the already tense diplomatic relations between the US and Japan.
A Japanese government official said the U.S. had not raised Mr. Fanning’s complaints with the Abe administration and that there had been no request for help to keep the projects alive. “This is a private company’s business and operation,” the person said.
It will hardly remain that way, and it remains to be seen what will happen if and when Trump demands that Japan make whole the US companies that were cheat by Toshiba's decision.

La propagande : les 5 filtres des médias de masse (Noam Chomsky - La fab...

Le nombre d'enfants tués au Yémen est sans précédent -- Enfant de la Société -- Sott.net

Le nombre d'enfants tués au Yémen est sans précédent -- Enfant de la Société -- Sott.net: https://fr.sott.net/article/30284-Le-nombre-d-enfants-tues-au-Yemen-est-sans-precedent

Boko Haram: la faction Barnaoui étend discrètement son emprise

source : Romandie.news
Mamman Nur, bras droit d'Abou Mosab Al Barnaoui le chef d'une faction dissidente de Boko Haram, considéré de par son expérience comme le véritable chef de la faction, photo des service de sécurité du Nigéria distribuée le 18 septembre 2011 nn / © STATE SECURITY SERVICE/AFP / -
Discrète, la faction dissidente de Boko Haram dirigée par Abou Mosab Al Barnaoui depuis bientôt un an n'en est pas moins active, misant sur le soutien des populations locales en étendant son emprise de façon moins brutale que son rival Abubakar Shekau au sein du groupe islamiste nigérian.

En août 2016, la désignation par l'organisation Etat islamique (EI) du jeune Barnaoui, 23 ans - et fils du fondateur de Boko Haram Mohamed Yusuf - à la tête de Boko Haram en remplacement d'Abubakar Shekau a fait éclater au grand jour les divergences profondes au sein du groupe.

Ses combattants, selon plusieurs experts, opèrent principalement sur les rives du lac Tchad et le long de la frontière avec le Niger, dans une vaste zone sous embargo militaire à laquelle journalistes et ONG n'ont quasiment aucun accès.

Si Shekau rejette ce changement de leadership et continue à faire parler de lui dans des vidéos de propagande, la faction Barnaoui communique rarement sur ses opérations, généralement relayées par les médias de l'EI, auquel Boko Haram a prêté allégeance en 2015. 

De rares témoignages d'habitants recueillis par l'AFP affirment que les exactions de masse ont cessé dans les régions désormais contrôlées par Barnaoui et Mamman Nur, son bras droit plus expérimenté, souvent considéré comme le véritable chef.

A l'époque, les combattants "attaquaient nos communautés, tuaient les habitants, volaient nos vaches, prenaient nos femmes et nos enfants et brûlaient nos maisons", raconte Jabbi Sambo, un Peul de Shuwaram, sur le lac Tchad.

En novembre dernier, "Mamman Nur est venu en personne" s'adresser aux villageois, affirme-t-il. Le chef rebelle leur a assuré qu'ils "étaient libres de se déplacer sans entrave tant qu'ils ne coopéraient pas avec les soldats qui combattent son groupe".

Originaire de Baga, Balaraba Abdullahi, a passé trois ans de captivité aux mains de Boko Haram, et elle assure que les exécutions et les amputations censées punir l'adultère ou le vol ont pris fin avec Barnaoui.

- Cibler les 'croisés

La branche dissidente "fait plutôt profil bas et cherche à s'appuyer sur les communautés locales", remarque Yan St-Pierre, consultant en contre-terrorisme pour MOSECON (Modern Security Consulting Group). 

"Elle tisse patiemment des réseaux tout autour du lac Tchad pour s'implanter sur le long terme, un peu comme l'a fait Daesh en Irak et en Syrie", poursuit le spécialiste.

Les militants continuent aussi à "harceler les forces de sécurité locales pour gagner progressivement en terrain opérationnel et en capacités (en leur volant plus d'armes)", analyse Omar Mahmood, chercheur à l'Institute for Security Studies (ISS).

L'idée, selon le chercheur, est de créer un "refuge sûr et durable", après avoir été chassé d'une grande partie du territoire lors des contre-offensives menées par les armées de la région depuis 2015.

Un paysan tchadien, ici à Bol le 11 décembre 2009, du lac Tchad, frontière entre quatre pays où opèrent les combattants de Boko Haram / © AFP/Archives / PATRICK FORT
La cruauté envers les civils, notamment les attentats-suicides utilisant des femmes et des enfants contre les mosquées et les marchés étaient l'un des principaux reproches adressés à Shekau, outre ses dérives autoritaires. 

La faction Barnaoui a au contraire affirmé dès le départ vouloir se concentrer sur les "croisés chrétiens" en Afrique, notamment les organisations internationales présentes dans le nord-est dévasté par l'insurrection islamiste qui a fait plus de 20.000 morts et 2,6 millions de déplacés depuis 2009.

- Financements locaux -

Plusieurs raids sanglants attribués à Barnoui semblent toutefois indiquer que ces combattants n'épargnent pas les civils soupçonnés de déloyauté, musulmans compris.

Le 25 mars, trois hommes accusés de fournir des informations à l'armée nigériane ont été égorgés dans le village de Kalari, tandis qu'un quatrième a été amputé du pied gauche et de la main droite, selon des sources sécuritaires nigérianes.

"Ils montrent un visage plus humain uniquement quand cela correspond à leur agenda. S'ils doivent tuer pour atteindre leurs objectifs, ils seront aussi mauvais que Shekau, voire pire", estime Abubakar Gamandi, responsable du syndicat des pêcheurs de l'État du Borno.

En outre, le camp Barnaoui "tue lentement par la faim en pillant les provisions alimentaires des gens", assène-t-il.

Selon lui, les insurgés ont abattu 100 bêtes appartenant à un éleveur peul "comme punition pour avoir vendu des troupeaux à des +infidèles+", et fouetté un pêcheur qui voulait vendre ses prises dans son village plutôt que de les amener au QG du groupe.

Ces attaques visant à se réapprovisionner pourraient indiquer que les sources de financement du mouvement restent avant tout locales, malgré son affiliation à l'EI dont le soutien paraît très distant. 

"Daesh se trouve en grande difficulté en Irak et en Syrie et a bien d'autres préoccupations que la situation dans le lac Tchad...", relève Marc-Antoine Pérouse de Montclos, de l'Institut français de géopolitique.

"Rien n'indique que Boko Haram a bénéficié de financements de Daesh, et encore moins de combattants étrangers envoyés dans le nord-est du Nigeria", affirme le chercheur. "Le seul lien concret établi avec Daesh, c'est qu'ils ont facilité la communication de Boko Haram en lui donnant un relais mondial".


(©AFP / 30 mars 2017 09h31)