samedi 31 janvier 2015

E. Ukraine civilians surviving under fire

Old New York Subway Cars Get New Life

Le 4eme singe - Éveillons-nous !

Présentation de la Ferme de Sainte Marthe et ses différents métiers

(blog à finir et à corriger)

Mais, que se passe-t-il sur le front des gaz et huile de schiste, mes chers cinq lecteurs ?

(source : Mr mondialisation)

Victoire ? La fracturation hydraulique bannie d’Écosse


Victoire ? La fracturation hydraulique bannie d’Écosse
Un moratoire sur la fracturation hydraulique fut imposé par le gouvernement écossais. Jusqu’à nouvel ordre, toute prospection ou tentative de fracturation hydraulique en vue de produire du gaz est bannie d’Écosse.
Économie VS Environnement
La fracturation hydraulique, c’est la technique industrielle tant critiquée d’exploitation du gaz de schiste. Le principe est simple : injecter un liquide sous très haute pression dans les sols afin de provoquer une fissuration des roches. Celles-ci libèrent du pétrole ou du gaz qui peut être exploité pour la consommation. La technique très hasardeuse inquiète les populations partout où elle est pratique. Le reportage « Gasland » avait mis en lumière les possibles désastres écologiques de cette industrie dès 2011.
Le géant pétrochimique Ineosqui possède la raffinerie de Grangemouth en Écossepréparait un plan de 645 million de Livres (882M€) dans l’exploitation du gaz de schiste écossaisIl a averti plus tôt cette semaine desconséquences désastreuses d’une telle décision pour toute l’économie du pays.
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Le peuple peut-il décider ?
Les craintes environnementales et sanitaires, ainsi qu’une forte opposition populaire, vont pousser le gouvernement à instaurer un moratoire contre la fracturation hydraulique qui prend effet immédiatement. Un projet d’interdiction avait d’ailleurs été annoncé en 2012 par le gouvernement. Ce bannissement à durée indéterminée a en réalité pour objectif de permettre une consultation citoyenne avant toute exploitation. Il s’agira également d’approfondir les recherches sur les risques sanitaires et environnementaux d’une telle industrie.
Bien que l’opposition estime qu’il s’agit là d’une manœuvre politique avant les élections générales, le geste est salué par les écologistes qui tentent depuis plusieurs années d’empêcher la fracture hydraulique de détériorer l’Écosse. Combien de temps le gouvernement va-t-il pouvoir tenir sa promesse ? A suivre.

 Source : Image à la une : Flickr – Neil Winton / Herald Scotland

Et, toujours sur le même site, sur le front animal, au final, les animaux ne sont pas que de la viande !

Volte-face, les animaux finalement doués de sensibilité !


29 janvier 2015 / Catégories: ArticlesRédaction / Tags:  /Réclamations et signalements
Volte-face, les animaux finalement doués de sensibilité !
Fin du jeu de yoyo entre les différents organes du pouvoir français. Le Parlement vient de trancher la question de la sensibilité animale de manière définitive. Les animaux ne seront plus des « meubles » dans le Code civil, mais bien des êtres avec une sensibilité.
Décision symbolique mais importante
Pour rappel, la semaine dernière, le Sénat avait supprimé la qualité « d’êtres vivants doués de sensibilité » qui fut accordée par l’Assemblée nationale aux animaux. Le parlement a donc, à la surprise générale, finalement tranché la question en faveur de la position de l’Assemblée nationale. Les députés ont ainsi eu le dernier mot.
Bien que symbolique, la décision ravira naturellement les défenseurs des animaux. Au-delà du droit, c’est une tendance générale en faveur de la reconnaissance d’un statut pour les animaux qui se répand en France. Dans de nombreux pays d’Europe, des décisions en faveur du respect animal peuvent également s’observer.
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Une victoire pour 30 millions d’amis
Adoptée définitivement ce mercredi 28 janvier par l’Assemblée nationale, cette loi s’inscrit dans une tentative de modernisation et de simplification du droit français. D’un point de vue juridique, la mesure n’entraîne aucun bouleversement majeur. Les codes pénal et rural reconnaissaient déjà la nature sensible des animaux.
Rappelons enfin que cette adoption répond à une demande de la fondation 30 millions d’amis. Il y a deux ans, la fondation lançait une pétition d’importance pour obtenir la modification du Code civil. Ce combat pour les droits des animaux fut particulièrement critiqué par la FNSEA, principal syndicat agricole, qui craignait de voir ses pratiques industrielles d’élevage remises en cause. Cependant, ceux-ci n’ont rien à craindre car la nouvelle loi n’instaure pas de nouvelle catégorie pour les animaux qui resteraient à mi-chemin entre l’humain et l’objet. Une vingtaine d’intellectuels en avaient fait la demande en 2013 mais n’ont pas été entendus. Le combat continue pour les associations.

 Lire l’article sur 20minutes.fr / Nouvelobs

Et, sur le front des ogm.

(source : Bastamag)






LOBBIES

La progression « mondiale » des OGM se concentre... aux États-Unis

PAR 

De nombreux journaux ont titré le 28 janvier sur la hausse des surfaces d’OGM de six millions d’hectares dans le monde en 2014 [1]. Soit une augmentation de 3,6 % par rapport à l’année précédente. Ces données sont issues du relevé annuel de l’association pro-OGM Isaaa [2] qui s’enorgueillit d’un « record » avec 181,5 millions d’hectares de plantes génétiquement modifiées (PGM) cultivées dans le monde [3]. L’association de veille citoyenne Inf’Ogm relativise ces données, en rappelant que les PGM représentent à peine 2 % de la surface agricole utile à l’alimentation. Par ailleurs, le nombre de pays autorisant la culture des OGM stagne – 28 pays en 2014 contre 29 en 2010.
Le sol américain continue à concentrer la quasi totalité des cultures transgéniques. Les États-Unis, le Canada, l’Argentine et le Brésil représentent 83,3 % des surfaces de PGM dans le monde. Les cultures transgéniques ont continué de prospérer aux États-Unis, avec une augmentation de trois millions d’hectares en 2014, grâce au prix attractif du soja (entre 300 € et 400 € la tonne à la bourse de Chicago, courant 2014). Au contraire, la Chine, l’Australie et l’Afrique du Sud les ont en revanche réduites. En Union européenne, environ 0,1 % de la surface agricole utile est dédiée aux OGM, avec une légère diminution en 2014. Pour l’heure, seul le maïs génétiquement modifié Mon810 bénéfice d’une autorisation à la culture en Europe.
Inf’Ogm rappelle également les nombreux obstacles juridiques et institutionnels qui encadrent le développement des OGM, dans un contexte où l’opposition citoyenne est forte. La mobilisation des apiculteurs mexicains a ainsi conduit l’été dernier à l’interdiction de la culture de soja RoundupReady dans le sud du pays [4]. Au États-Unis, le comté d’Hawaï a mis en place un moratoire sur la culture des OGM. Deux États, le Vermont et le Maine, ont voté des lois pour rendre l’étiquetage obligatoire [5]. En France, en mai 2014, l’Assemblée nationale a adopté une loi interdisant la culture du maïs transgénique.







Et, toujours sur le même site.





AGRICULTURE

Berlin : des milliers de manifestants défilent contre les « usines à animaux » et les OGM

PAR 

25 000 personnes selon la police – deux fois plus selon les organisateurs – ont défilé à Berlin le 17 janvier contre les « usines à animaux », la nourriture génétiquement modifiée et le projet de traité de libre échange entre les Etats-Unis et l’Europe (Tafta). Plus de 120 organisations ont participé à la cinquième édition de la manifestation « Wir haben es satt ! » (Nous en avons assez !), qui se tient chaque année à l’occasion du salon agricole européen [1].
Les multinationales qui minent la diversité des semences et promeuvent les OGM étaient dans le viseur des organisateurs. Sur le passage des manifestants, un immense pulvérisateur de Round Up, herbicide produit par la compagnie Monsanto, a décimé symboliquement les abeilles et insectes, tandis que les personnes déguisées en maïs génétiquement modifié sont restées debout. « Manger est politique, a déclaré Jochen Fritz, un des organisateurs de la marche. La moindre décision prise au moment d’acheter doit être déterminée par la façon dont les animaux sont élevés ou par ce qui est cultivé dans les champs ».
Les panneaux du cortège relayaient aussi les craintes relatives au projet d’accord commercial Tafta. Le mandat donné à la Commission européenne pour négocier cet accord inclut une possible réduction des tarifs douaniers, ce qui fait redouter une exportation massive de viande bovine américaine vers les marchés européens. De quoi créer une situation de concurrence déloyale insoutenable pour les petites fermes. Les normes sanitaires, environnementales et de bien-être animal pourraient aussi être harmonisées vers le bas. « Les agriculteurs qui traitent respectueusement leurs animaux et l’environnement doivent pouvoir bien vivre de leur métier », ont déclaré les organisateurs. « Les politiques doivent soutenir ces pratiques-là, plutôt que les intérêts de quelques multinationales. »






Et au Portugal, la crise les pousse à vendre leur maison à.........des étrangers.

(source : Le Contrarien matin)




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Au Portugal, une maison sur cinq est vendue à des étrangers

C’est une dépêche de l’AFP qui nous appris que « plus d’un logement sur cinq a été vendu à des étrangers en 2014, soit 23 000 maisons et appartements, en premier lieu aux Britanniques, suivis des Chinois et Français, selon un bilan provisoire fourni à l’AFP par l’Association des agents immobiliers du Portugal ».
« On assiste à une petite baisse de la demande des Chinois depuis le scandale des visas en novembre, mais le nombre de Français qui s’installent au Portugal explose », commente Miguel Poisson, directeur général du réseau immobilier ERA au Portugal.
Le Portugal a détrôné le Maroc comme point de chute préféré des retraités français. Parmi les 3 680 Français à y avoir acquis un bien immobilier l’an dernier figure Serge Pasquier, 75 ans, ancien chef d’entreprise marié à une Portugaise. »
… Bon je reste toujours dubitatif sur de telles transhumances de population uniquement pour des raisons fiscales, car ce qui fait l’attrait du Portugal actuellement c’est évidemment sa douce fiscalité. Certes le Portugal est un beau pays, au climat généreux et les Portugais sont des gens charmants, le tout en Europe et avec une réelle sécurité juridique pour la possession des propriétés.
En attendant, très rapidement les Portugais ne pourront plus se loger tant les prix monteront en raison des achats des étrangers… Cela dit, pour le moment, c’est évidemment le moment d’acheter et de s’installer au Portugal si vous souhaitez voter avec votre feuille d’imposition et faire un grand bras d’honneur à Bercy. La seule possibilité de défiscaliser en masse c’est de fuir la France. En ce qui me concerne, je suis attaché à mon pays, alors j’y vis, j’y travaille et j’y paie mes impôts… Mais quitter la France est légal et c’est même la plus grande de nos libertés !
Charles SANNAT


Et, sur le front grec.

(source : Politis)

Grèce : le monde de la finance passe à l’attaque contre Tsipras

Hier, après l’annonce par le nouveau gouvernement de mesures approuvées par les électeurs, la Bourse a perdu 10% et les banques grecques un quart de leur valeur.

Les marchés n’aiment pas les élections. Encore moins quand elles portent au pouvoir un gouvernement de gauche soucieux d’abord de satisfaire sa population. L’annonce, mercredi, par le nouveau gouvernement d’Alexis Tsipras de l’arrêt de certaines privatisations clés comme celle du port du Pirée ou de la compagnie national d’électricité (DEI), ainsi que la réaffirmation de sa détermination à tourner la page de l’austérité, ont immédiatement été suivies d’une chute de la Bourse et notamment des grandes banques.
L’indice général de la Bourse d’Athènes a perdu 9,24 % en une journée, et les banques un quart de leur valeur (-26,67%) [1], tandis que l’obligation grecque à 10 ans est repassée au-dessus de 10 %.
Ces décrochages avaient commencé avant la victoire de Syriza. Depuis le 8 décembre et l’annonce de la tenue des élections qui ont conduit dimanche à la victoire de Syriza aux législatives, la Bourse d’Athènes a perdu 31 %. Les retraits dans les banques grecques ont également fortement augmenté dans les semaines précédant les élections.

La menace d’un membre de la Banque centrale allemande

Le montant de ces retraits, selon une source informée, citée par l’agence Bloomberg News sous couvert d’anonymat, s’est élevé à 11 milliards d’euros, contre 3 milliards d’euros de retraits nets en décembre. Ce qui a obligé les quatre banques grecques, qui avaient été deux fois recapitalisées depuis l’éclosion de la crise de la dette en 2010, à recourir le 21 janvier, soit quatre jours avant la victoire du Syriza, au programme de liquidités d’urgence (ELA) prévu par la BCE [2].
Dans ce contexte, les déclarations, mardi, de Joachim Nagel, membre de la Banque centrale allemande, ont été un élément déclencheur du mouvement de défiance constaté hier. M. Nagel avait mis en garde le nouveau gouvernement grec contre un arrêt du programme de réformes en cours, en brandissant la menace de possibles« conséquences fatales pour le système financier grec », dont les banques« perdraient alors leur accès à l’argent de la Banque centrale ».
L’agence de notation Standard & Poor’s est passée elle aussi à l’offensive, en début de soirée, en menaçant d’abaisser la note « B » de la Grèce de stable à négative. Et cela en raison notamment de l’incertitude politique actuelle, justifie-t-elle dans un communiqué :
« Certaines des politiques économiques et budgétaires promues par le nouveau gouvernement récemment élu en Grèce, mené par le parti de gauche Syriza, sont incompatibles avec le cadre politique négocié entre le précédent gouvernement et les créanciers officiels. »

Un gouvernement de « salut national »

La chute de la Bourse, hier, a immédiatement suivi le premier conseil des ministres. En l’ouvrant, Alexis Tsipas, l’air grave et sans cravate comme la majorité des membres de son gouvernement issus de Syriza, des Verts, de la Gauche démocratique et des Grecs indépendants, a déclaré qu’il s’estimait à la tête d’un gouvernement de « salut national », prêt à « verser son sang » pour rétablir « la dignité des Grecs » foulée aux pieds par les contraintes imposées à leur pays depuis l’entrée en vigueur, en 2010, des programmes de réformes exigées par la troïka des créanciers du pays (BCE, Commission européenne, FMI) en échange de son aide.« Parmi nos priorités, a réitéré le Premier ministre, figure une nouvelle renégociation avec nos partenaires pour trouver une solution juste, viable et mutuellement utile. »Déterminé à mettre fin à « la politique de soumission » du pays, il a également assuré vouloir éviter « une rupture désastreuse réciproque » avec les partenaires de la Grèce.
Son nouveau ministre des Finances, Yanis Varoufakis, s’est aussi voulu apaisant lors de sa passation de pouvoir avec Guikas Hardouvelis, son prédécesseur du gouvernement conservateur d’Antonis Samaras. Tout en réaffirmant que son pays allait « tourner la page de la politique d’austérité », il a précisé qu’il « ne voulait pas de duels » entre la Grèce et l’Europe : au contraire, « une nouvelle relation de confiance et de sincérité ».
Rendre leur dignité aux gens ne semble pas du goût des marchés. Qui ont, semble-t-il, encore moins apprécié que le gouvernement prenne à contre-pied la troïka et commence à mettre en œuvre les engagements de Syriza : l’arrêt de la privatisation du port du Pirée a ainsi été confirmée, ainsi que l’arrêt de celle de la compagnie nationale d’électricité, DEI.
Le gouvernement Tsipras a également l’intention de faire passer très vite une loi destinée à améliorer le niveau de vie des Grecs, notamment en relevant le salaire minimum et en mettant fin à l’obligation de mobilité dans les services publics imposée par la troïka. Mesure symbolique, il a annoncé la réintégration des femmes de ménage de l’administration des Finances du pays, mises en disponibilité il y a un an et demi et qui, depuis, avaient installé un campement devant le ministère à Athènes.
Ces annonces heurtent toutes les « recommandations » européennes. L’UE a en effet prévu de verser fin février à la Grèce les 7 derniers milliards de son plan d’aide, mais à la condition expresse que les réformes en cours aient abouti et que la Grèce observe un strict régime budgétaire. Bref, qu’elle continue à appliquer la politique acceptée par les précédents gouvernements. Or, selon l’ancien ministre des Finances, Guikas Hardouvelis, qui a mis en garde son successeur Yanis Varoufakis pendant la passation de pouvoir, la Grèce « n’a pas le luxe d’attendre quelque négociation que ce soit jusqu’en juin-juillet. Les besoins financiers du pays de mars sont assez tendus ».
En réagissant comme ils l’ont fait ce mercredi, les investisseurs financiers cherchent manifestement à précipiter le moment où, ces besoins ne pouvant plus attendre, le gouvernement Tsipras sera pris à la gorge. Leur coup de semonce doit être pris pour ce qu’il est : une déclaration de guerre.

Nota Bene :

Photo : Alexis Tsipras (PANAYIOTIS TZAMAROS / NURPHOTO)
[1] La Banque nationale de Grèce a cédé 25,45 %, la Banque du Pirée 29,26 %, Eurobank 25,93 % et Alpha 26,76 %
[2] Le montant accordé n’a pas été alors précisé, la situation devrait être réexaminée début février lors de la prochaine réunion du conseil des gouverneurs, selon une source bancaire grecque.

Et, sur le front grec, quand l'exemple de l'Islande débarque à Athene.

(source : l'Humanité)

Photo : Patrick Nussbaum
Georges Katrougalos, ministre 
de la Fonction publique et 
de la Réforme de l’État
Photo : Patrick Nussbaum
Georges Katrougalos, ce nouveau membre de l’exécutif affiche ses priorités : réintégrer 
les fonctionnaires licenciés et mettre fin au clientélisme, qui ronge l’administration publique.
Athènes (Grèce), envoyée spéciale.Nommé mardi dans le gouvernement d’Alexis Tsipras, Georges Katrougalos nous a reçus hier, faisant patienter, le temps de l’entretien à l’Humanité, l’expert de la « Task Force » attaché jusqu’ici au ministère pour contrôler la bonne application des mesures d’austérité. Que deviendra, dans les semaines qui viennent, ce représentant de la troïka ? « La Commission européenne s’est dite prête à coopérer avec le nouveau gouvernement grec en lui offrant son appui technique », nous répond l’expert français. « Nous sommes ouverts à tout appui technique pour mettre en œuvre les choix politiques pour lesquels nous avons été élus », ­rétorque, affable, mais ferme, le nouveau ministre.
Le président du Parlement européen, Martin Schulz, était jeudi à Athènes. Vendredi, c’est le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, qui doit rencontrer le nouveau gouvernement. Les représentants des institutions européennes, qui fustigeaient Syriza avant les élections, accourent aujourd’hui à Athènes. Est-ce le signe que la victoire de la gauche anti-austérité bouscule déjà l’échiquier européen ?
Georges Katrougalos : C’est clair. Avant les élections, nos adversaires politiques nous disaient que le principe même d’une renégociation de la dette était exclu. « On ne revient pas sur un accord conclu », répétaient-ils. Il semble désormais que la logique impose aux deux parties de renégocier. Tout simplement parce que le résultat des mémorandums, des politiques d’austérité, est un échec cinglant ! Ces politiques antisociales produisent des effets économiques désastreux ! La victoire de Syriza a déjà des ­répercussions sur le continent. Deux grands camps se dessinent désormais. Le premier est celui de ceux qui veulent poursuivre les politiques d’austérité : la droite dure allemande et ses alliés des pays du Nord. L’autre camp rassemble les partis de la gauche européenne, à laquelle appartient Syriza, et des forces montantes comme Podemos. Potentiellement, ce camp peut s’élargir à certains sociaux-démocrates, s’ils réalisent que l’identification absolue avec les politiques de la droite conduit à l’effondrement, comme cela s’est produit en Grèce avec le Pasok. Pour être clairs, nous ne reconnaissons pas dans les choix de François Hollande une politique de gauche. Mais nous disons qu’il faut profiter des fissures dans le front de l’austérité pour rechercher des appuis et affirmer nos positions. Les Allemands ne peuvent plus continuer à imposer leurs choix à toute l’Europe.
Vous êtes en première ligne pour stopper les politiques d’austérité, puisque la troïka exigeait, au début des programmes d’austérité, la suppression, avant 2015, de 150 000 postes de fonctionnaires sur les 667 000 que comptait la fonction publique grecque. Combien de postes ont été effectivement supprimés ? Allez-vous réintégrer les salariés licenciés ?
Georges Katrougalos : Nous allons réintégrer tous ceux qui ont été licenciés. On a parlé de 20 000 licenciements, mais le nombre réel est certainement moindre. En ce qui concerne le noyau dur de l’État, d’après les premiers rapports que j’ai pu consulter, 3 500 fonctionnaires travaillant dans les ministères ont été mis à la porte. Mais il faut ajouter à ceux-là, par exemple, tous les personnels licenciés à la suite de la fermeture brutale de la radiotélévision publique ERT. Nous allons changer cela.
Les mémorandums sont morts. Vous ne reconnaissez donc pas la légitimité de la troïka ?
Georges Katrougalos : Ce n’est pas exactement une question de légitimité. La troïka est là pour contrôler l’application d’un programme que nous contestons.
Comment comptez-vous mettre un terme au clientélisme, qui s’est imposé comme un mode de fonctionnement 
au gré des alternances entre le Pasok et Nouvelle Démocratie ?
Georges Katrougalos : Ce sera un axe essentiel pour rebâtir un État de droit. Nous avons besoin d’un système d’évaluation clair et efficace. Pas pour justifier des licenciements, comme cela a été conçu jusqu’ici, mais pour améliorer notre administration. Sans chasse aux sorcières, nous tiendrons un discours clair aux fonctionnaires sur tout ce qu’il faut changer. Nous associerons les syndicats à ces changements, pour briser le système clientéliste et reconstruire l’État sur des bases saines.
Vous êtes constitutionnaliste. La loi fondamentale grecque, que le précédent gouvernement voulait expurger de toute garantie sociale, doit-elle rester en l’état ?
Georges Katrougalos : Cela fera l’objet d’un débat dans le gouvernement et au sein de Syriza. Mon point de vue est qu’il faudra une constituante. Lorsqu’un pays doit faire face à une grave crise, comme ce fut le cas en France en 1958 au moment de la guerre de décolonisation algérienne, il doit se doter d’institutions lui permettant de surmonter les difficultés. Nous avons besoin d’une constitution nouvelle, d’une quatrième République grecque fondée sur la démocratie directe. Avec, par exemple, la possibilité de révoquer les élus corrompus, la reconnaissance de l’initiative populaire pour les lois ou les référendums. Sur le terrain social, aussi, il faudra étendre les garanties déjà existantes. L’élaboration même de cette nouvelle constitution devrait être un exercice de démocratie directe, comme en Islande."

Et, pour répondre à sarkozy et à hollande qui affirme que le Qatar ne finance pas le terrorisme islamique, cet question, "Que fait-il au Nigéria ?"

(source : Réseau International)

Huit (8) soldats Blancs arrêtés dans le Nord du Cameroun par l’armée camerounaise lors de la riposte contre Boko Haram ?

Huit (8) soldats Blancs arrêtés dans le Nord du Cameroun par l’armée camerounaise lors de la riposte contre Boko Haram ?
Dans la cinglante riposte du 12 janvier des forces de défense camerounaises contre les islamistes de la secte Boko A Rats qui a laissé sur le carreau 140 assaillants islamistes à Kolofata, les soldats camerounais ont mis la main sur un important arsenal de guerre constitué de fusils d’assaut, d’armes lourdes et du matériel de transmission ultram
Entre autre Soixante dix(70) autres assaillants ont été fait prisonniers parmi lesquels huit(8) d´origine européenne. Deux chars de guerre, deux avions cargos du type Antonov en provenance du Qatar contenant des munitions et armes lourdes ont été également saisis.
Nous avons ici une fois de plus la preuve matérielle qu´une MAIN INVISIBLE ÉTRANGÈRE A L´AFRIQUE se drape derrière le prétexte Boko A Rats pour déstabiliser le Cameroun. Nous le disons ici tous les jours mais personne ne veut nous croire.
Le 26 AOÛT 2014 le site mediapart par la plume de FANNY PIGEAUD a publié: “Paul Biya, après plus de trente ans de règne, est confronté à une rébellion. Les violences armées et attaques qui se développent dans le nord du pays sont systématiquement attribuées par le pouvoir camerounais aux islamistes de Boko Haram. Mais tout indique qu’il s’agit d’une rébellion. D’anciens ministres et ex-dignitaires du régime tenteraient d’en finir avec Paul Biya, 81 ans et trente-deux années de règne.”
Si c´est une rébellion armée drapée sous Boko A Rats qui sévit dans le nord Cameroun qu´elle se déclare, qu´elle se dévoile publiquement. Qu´elle nous dise qui la finance et la fournit en armes.
Alors on saura si elle roule. A qui elle compte brader les richesses de notre sous-sol? Combien de femmes innocentes compte-elle encore égorger de sang froid?
Nous savons tous que la déstabilisation du Cameroun vient de la volonté de la France et de ses complices camerounais d´exploiter sans partage le plus grand gisement d´uranium au monde récemment découvert dans le nord Cameroun plus précisément dans les montagnes de la ville Poli.
Nous savons aussi que la France veut à partir de la Centrafrique faire main-basse sur les gisements d´or et diamant se trouvant à l´est Cameroun.
Nous savons aussi que le groupe français Bolloré souhaite exploiter le port en eaux profondes de Kribi.
Nous savons que la nappe mère souterraine de pétrole découverte à Doba au Tchad se trouve au nord Cameroun. Ce qui aiguise les appétits de la France.
Nous savons que la France néocoloniale prise de cours veut contrer l´influence en pleine essor de la Chine au Cameroun.
Nous savons enfin que la France avait forcé le président camerounais lors de multiples sommets France-Afrique d´accepter la création d’une base militaire française dans le nord Cameroun. Ce que le président camerounais s´est toujours refusé de faire.
Voilà toutes les raisons qui nous valent la DÉSTABILISATION que nous vivons en ce moment dans notre pays.
RESTONS VIGILANTS
Patrick Mballa


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