mercredi 30 novembre 2011

Aujourd'hui, toujours gros, gros rhume. Trop fébrile pour écrire.
René.

mardi 29 novembre 2011

(blog à finir)

Ainsi, va le vent de l'histoire, mes chers quatre lecteurs, euro, oui, euro, non, Europe, un jour et plus demain.
Bon, mis à part, mon opinion personnelle défavorable à l'euro et à cette Europe là, les poignards et les dents s'aiguisent sur l'avenir de l'euro.
Les grands penseurs s'agitent et fixent même des dates pour la fin de l'euro.
Noël pour Jacques Attali, qui dit mieux ?
A part que lui, il veut nous enfoncer plus que jusqu'au cou dans cette Europe qui ne sert que la finance et les multinationales.
Cette Europe que nous ont construits les socialistes français à l'époque où ils étaient aux affaires et qui prévoyaient le démantèlement, déjà à l'époque, des services publics.
Alors, le discours de Hollande au secours du petit peuple, cela me fait doucement rigoler, surtout, en sachant qu'il est entouré des lieutenants de Strauss Kahn.
Mais, revenons-en à l'euro.
Parce que, à mon humble avis, il sera là pour l'élection présidentielle française.
Alors, les scénarios torrides à la Attali ou de nos amis anglais, d'accord, cela va mal, mais, pas encore à ce point là.
Et, si, les marchés ont besoin d'un Attali pour les concocter en espérant que cela va semer la panique et obliger les états à rendre gorge et se soumettre, désolé, le temps n'est pas encore venu.
Par contre le repli sur l'Allemagne et la France pour le sauver ne devrait pas suffire tant que les états ne décident pas d'affronter frontalement les marchés.
Car, si, il doit y avoir de la casse, il faudrait mieux que cela soit chez eux.
Parce que déjà les affidés de Goldman Sachs, commencent la grande offensive.
En Grèce, le nouveau premier ministre compte licencier 20.000 fonctionnaires.
Et, quid, des 400 milliards planqués par les fortunes grecs en Suisse et provenant massivement de l'évasion fiscale.
Tiens, donc, cette manne, le nouveau gouvernement grec va la laisser à ses bénéficiaires.
Par contre, il ne va pas hésiter à sabrer dans le petit peuple. Et, si, il y a émeute, le milliard de matériel militaire acheté tout récemment lui servira certainement à lui faire fermer sa "gueule".
Par contre, que va-t-il se passer avec le nouveau directeur de la BCE qui est aussi un affidé de Goldman Sachs ?
Va-t-il saboter les efforts de l'Allemagne et la France pour préserver une "oasis" à l'euro capable de lui assurer une survie.
Par le truchement de ses affidés de Goldman Sachs et malgré, ce qu'ils déclarent, le marché financier américain est arrivé aux commandes économiques de l'euro.
Ces américains qui nous ont délivré des nazis, nous apportent aujourd'hui la soumission à leur idole, "l'argent Roi" !
Et, la misère va être pire encore.
Alors, maintenant, nous ne savons plus trop où nous en sommes.
Sauver l'euro qui nous affaiblit économiquement et qui rogne notre pouvoir d'achat ou passer sous la coupe des marchés financiers américains avec une Europe encore pire que celle que nous connaissons ?

lundi 28 novembre 2011

Salut au français. Nos politiques n'ont même pas le courage de leur asservissement...aux marchés

La dette publique, mes chers quatre lecteurs et si, nous en reparlions.
Pourquoi ?
Parce qu'ils l'ont tous augmenté sans considérer qu'un jour, il allait falloir la rembourser et en ne tenant pas compte de la déflagration à venir.
Mais, quand, cela a commencé ?
Et, là, nous retrouvons nos chers socialistes qui ont tellement dérégulés en faveur des marchés et ouvrant une voie royale à sarko qui va continuer dans le genre.

(source : Les couloirs de Bercy en ligne)

François Mitterrand et la modernité de la dette
le 7 janvier 2011 13H11 | par Thomas Bronnec

"Face à la dérive des comptes publics, l’idée était à l’époque de trouver de nouvelles sources de financement. Autrement dit, en rendant la dette plus liquide, de séduire des investisseurs institutionnels, notamment étrangers, désireux de placer leur argent. Depuis 1994, ces OAT sont aussi ouvertes aux particuliers. Ce sont elles qui sont notées « AAA » par les agences de rating. Depuis le début, leur succès ne se dément pas. A tel point que la dette de l’Etat vole de record en record. Une vraie « pompe à morphine », selon Hervé Gaymard. Il y a quelques mois, l’ancien ministre des Finances me disait : « La réforme Bérégovoy était nécessaire. On avait un mode de gestion de la dette archaïque. Mais le paradoxe, c’est qu’on a banalisé l’émission de la dette publique et on a fait disparaître le débat politique autour de cette question. Jusqu’au milieu des années 1980, un emprunt d’Etat, c’était un événement, qui était médiatisé comme si l’ennemi était à la frontière. Aujourd’hui on emprunte des montants beaucoup plus importants qu’à l’époque, et personne n’en parle »".
Le débat politique autour de la rigueur et de la réduction de la dette est vif, mais c’est vrai que pendant ce temps la France continue d’emprunter des dizaines et des dizaines de milliards d’euros, sans bruit – 184 milliards rien qu’en 2011. C’est peu dire que la dernière dépêche AFP sur le sujet n’a pas fait la Une des journaux. Cela pourrait changer si la France perdait son AAA. Là, tout à coup, les projecteurs seraient braqués sur ces fameuses OAT, dont les taux, pour le moment encore faibles, ne manqueraient pas d’augmenter."

Et, oui, mes quatre chers lecteurs, on fustige sarko, mais, il serait plus honnête de rendre à Caesar ce qui lui appartient, donc, aux socialistes.

(source : Libertyvox à la une)

"Les nouveaux outils financiers et les nouvelles structures financières qui ont bouleversé le marché financier français apparurent à partir de 1985, en voici les principales nouveautés :

- Les certificats de dépôts, c'est-à-dire l'autorisation pour les banques d'emprunter sur le marché des titres courts négociables ouverts à tous les investisseurs (1985).

- Les billets de trésorerie, c'est-à-dire la possibilité pour les entreprises d'emprunter sur le marché des titres courts négociables ouverts à tous les investisseurs (1985).

- Les bons du trésor négociables, c'est-à-dire la possibilité pour l'ensemble des agents économiques de souscrire à des titres courts émis par l'État, cela comprend les Bons du Trésor Négociables, les Bons à Moyen Terme Négociables (B.M.T.N.), les Certificats de Dépôt Négociables et Billets de Trésorerie (1985).

- La Caisse de Refinancement Hypothécaire (C.R.H.) qui instaura un grand marché hypothécaire ouvert à tous les agents économiques (1985).

- Le marché à terme d'instruments financiers (M.A.T.I.F.) qui permet la création d'une composante «terme» sur un marché qui n'existait jusqu'à présent qu'au comptant (1986).

- Le Marché des Options Négociables de Paris (M.O.N.E.P.), alors que jusqu'ici le marché financier ne connaissait que l’achat ferme d’actions (le système des options n’existait que pour les matières premières), dorénavant il pourra passer des contrats d’options sur des actions. Il s’agit d’un contrat par lequel l'une des parties s'engage à fournir à l'autre jusqu'à une date donnée un volume donné d'actions à un prix convenu à l'avance, sans qu’elle les possède en propre, c’est-à-dire qu’il aura la possibilité d’acheter ou de vendre des actions qu’il ne possède pas (1987).

- Les entreprises d’investissements remplacèrent en 1989 les agents de change qui disparurent, tout établissement financier put créer sa société d’investissements.

Toutes ces nouveautés ont été réglementées par le Comité de Réglementation Bancaire (C.R.B.) qui a pour mission de fixer «dans le cadre des orientations définies par le gouvernement et sous réserve des attributions du Comité de la réglementation comptable, les prescriptions d'ordre général applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d'investissement». Les domaines de compétence du Comité sont déterminés par la loi. Il est placé sous la présidence du ministre chargé de l'Économie et des Finances ou de son représentant, le Comité comprend le gouverneur de la Banque de France, président de la Commission bancaire, et cinq autres membres nommés par le ministre pour une durée de trois ans. Tous les règlements du C.R.B. sont homologués par le ministre de l’Économie et des Finances avant leur entrée en vigueur. Puis une législation fut votée afin de rendre tout cela parfaitement légal.

Ce sont par conséquent les politiques qui furent les auteurs de cette modernisation synonyme de déréglementation et de libéralisation. Pour ne citer que les principaux, il s’agit de François Mitterrand, en tant que Président de République, de Laurent Fabius, Premier ministre du 17 juillet 1984 au 19 mars 1986 et de Jacques Chirac, Premier ministre du 20 mars 1986 au 10 mai 1988.

Mais le grand artisan de ces réformes aura été un triumvirat composé de Pierre Bérégovoy, Ministre des Finances du gouvernement de Laurent Fabius de juillet 1984 à mars 1986, de Jean-Charles Naouri, son directeur de cabinet (socialiste, il est aujourd’hui P.D.G du Groupe Casino Guichard, P.D.G. de la société Rallye, président du Conseil d’administration de la Foncière Euris et de Finatis, Vice-président de la Fondation Euris, en 2009 la revue Challenges le classe 63e fortune française) et de Claude Rubinowicz, son conseiller chargé des affaires économiques, monétaires et financières (socialiste, aujourd’hui inspecteur général des finances, directeur de l’Agence du patrimoine immatériel de l’État, fondateur des sociétés de conseils en stratégie financière Finafix et Finafix U.S.A. dont il est toujours le gérant). Tous les deux sortent de Normale Supérieure et de l’E.N.A. Ce furent ces deux compères qui mirent au point la loi sur la déréglementation du marché financier que Pierre Bérégovoy fit voter en 1986 contre la volonté du Trésor qui rechignait à perdre une grande partie de son contrôle sur la finance. La base de ces réformes fut le rapport sur la modernisation de la place financière de Paris rédigé par Bernard Tricot qui, à l’époque, présidait la Commission des Opérations de Bourse (C.O.B.). Le projet avait eu l’aval de François Mitterrand et l’appui d’Hervé Hannoun son conseiller technique. Voilà pour le volet purement français."

Alors, ne soyons pas hypocrites !
Les socialistes ont leur part de responsabilité pour ce qui nous arrive aujourd'hui.
Leurs déclarations ne vont pas dans le sens de nous libérer des marchés, mais, au contraire de nous y soumettre encore.
La solution d'un grand emprunt national ?
Oui, mais grâce à Bérégovoy, les citoyens ne peuvent plus emprunter directement, il leur faut passer par une banque ou un organisme financier spécialisés.
Donc, en prêtant de l'argent à l'état, on engraisse encore plus les banques.
En tout cas, ils l'ont fait en Belgique.

(source : Le Soir.be)

"Bons d'État: 705 millions d'euros récoltés en deux jours".

lundi 28 novembre 2011, 12:39
C'est le Bon d'État à 5 ans, assorti d'un taux de 4%, qui rencontre jusqu'à présent le plus de succès, et de loin, avec 563,55 millions d'euros de souscriptions. Le Bon d'État à 3 ans, assorti d'un taux de 3,50%, et le Bon d'État à 8 ans, avec un taux de 4,20%, ont respectivement permis de récolter 95 et 46,5 millions d'euros sur les deux premiers jours de la période de souscription qui court jusqu'au 2 décembre inclus. Cette dernière émission de l'année, qui affiche des taux très intéressants, selon l'Agence de la Dette, et a bénéficié d'un coup du pouce du Premier ministre démissionnaire Yves Leterme sous la forme d'un appel à l'épargne des Belges, rencontre un succès inespéré. Les deux précédentes émissions de Bons d'État avaient en effet permis de lever à peine 87 millions d'euros (juin) et 77,1 millions d'euros (septembre)."

Voilà et cela sera tout pour aujourd'hui.
René.

dimanche 27 novembre 2011

Salut aux poètes. Votre espace de rêves se réduit tous les jours un peu plus.

Décidément, mes chers quatre lecteurs, les écologistes français étaient trop occupés à négocier des places éligibles de députés pour s'occuper de nous défendre sur le sujet ci-desssus.
On ne les a pas entendus du tout.
Pourtant, c'est un sujet primordial.

(source : Libération en ligne)

«On engage l’humanité dans un hold up légalisé»
Par HÉLÈNE LANCIAL et LEÏLA PIAZZA, étudiants à l'Ecole de Journalisme de Grenoble
Pierre Rabhi.

Les députés envisagent de taxer l’utilisation par les paysans des semences auto-produites. Votre réaction?
C’est absolument scandaleux! C’est une stratégie de confiscation de l’autonomie des paysans pour pouvoir ouvrir des marchés. C’est aussi bête que ça. Prendre des résolutions comme cela, c’est absolument stupide et meurtrier S’il n’y a plus que des multinationales qui ont le droit de vendre des semences, alors que nous avons un patrimoine semencier de 10 à 12 000 ans, transmissible de génération en génération, ça veut dire que l’on engage l’humanité dans un processus de prise en otage et de hold-up légalisé."

C'est vrai, quoi, ils étaient où tous ces écolos lorsque la directive européenne (98/44 CE) qui reconnaît le droit de déposer des brevets sur les ressources génétiques a été votée ?
Mais, quelle est cette loi ?

(source : Attac. France)

"Urgence ! Il faut stopper les textes de loi visant à modifier sans débat de société la propriété intellectuelle sur les semences !

Nous avons jusqu’au 7 mars pour stopper deux projets de loi qui ont déjà été débattus au Sénat.

En effet, le 2 février dernier, a été présentée au Sénat une loi modifiant le code de la propriété intellectuelle et le code rural relatif aux obtentions végétales (loi 145) et adoptant le régime UPOV 1991 (loi 144). Par ailleurs, le ministre de l’agriculture souhaite faire adopter en urgence, le 23 février prochain, une loi prolongeant la période pendant laquelle un droit de propriété intellectuelle peut être exercé. Ce passage « en urgence » se justifierait pour une question de délais, puisque l’actuelle protection portant sur la pomme de terre se termine le 6 mars. Il ne s’agirait donc que de sauvegarder les bénéfices des firmes : ces variétés de pomme de terre (la « charlotte », par exemple), très largement distribuées, sont largement amorties depuis 20 ans. Rien ne justifie ce hold-up supplémentaire exercé sur les paysans, et, par voie de conséquences, sur les consommateurs.

Ce n’est pas un hasard si le ministre de l’agriculture a fait passer ces lois par la commission des affaires étrangères, où aucun sénateur proche des intérêts des paysans ne siège. Ce n’est pas un hasard non plus si ce texte est présenté alors que tous les yeux sont braqués sur le projet de loi traitant des OGM. Les agriculteurs sont en train de perdre le contrôle sur leurs semences, et nous, citoyens, sommes en train de perdre toute possibilité de contrôler ce que nous mangerons dans le futur. Car celui qui contrôle les semences contrôle l’agriculture et la nourriture que nous mangeons.

Qu’est-ce que l’ UPOV ?

L’Union Internationale pour la Protection des Obtentions Végétales (UPOV) est un traité international signé pour la première fois en 1961, qui règle la rémunération des obtenteurs. Initialement, l’obtenteur devait recevoir des royalties sur la vente des semences pour une période limitée, après laquelle cette semence tombait dans le domaine public. Le traité a été révisé plusieurs fois au niveau international (les dernières fois en 1978 et en 1991), pour rapprocher de plus en plus le droit d’obtention végétale du brevet, et limiter progressivement le droit de l’agriculteur de ressemer sa récolte. Aujourd’hui, on nous présente donc comme un véritable risque le fait qu’une variété tombe dans le domaine public. Au total, 31 États ont ratifié le régime UPOV 1991, tandis que dans 20 États, le régime UPOV 1978 est toujours en vigueur. La Norvège vient de rejeter UPOV 1991. Au Canada, les paysans ont fait campagne avec succès l’année dernière pour stopper à la dernière minute sa ratification.

Pourquoi beaucoup d’États ont signé UPOV 1991 sans que leurs Parlements l’aient ratifié ?

Jusqu’à aujourd’hui, la résistance des organisations agricoles et des consommateurs était telle que les lobbies des grandes firmes semencières n’ont pas réussi à imposer auprès des parlementaires une mesure aussi impopulaire.

Quelle est la différence entre UPOV 1978 et UPOV 1991 ?

La différence entre UPOV 1991 et UPOV 1978 réside dans le droit de l’agriculteur de ressemer sa récolte. Selon UPOV 1978, l’agriculteur conserve le droit de faire nettoyer et de conditionner sa récolte pour la réutiliser comme semence. Il n’a pas besoin de prouver chaque fois qu’il a acheté la semence. Il paie des royalties à l’obtenteur seulement la première année, à l’achat, et pas pour les générations suivantes. Mais cet état de fait ne convient pas aux semenciers, qui veulent récolter des royalties tous les ans. En France ils ont déjà réussi à imposer une « contribution volontaire obligatoire » pour le blé tendre, qui est prélevé sur toute récolte de blé vendue, et redistribuée aux semenciers.

Avec UPOV 1991 l’agriculteur perd le droit de ressemer. L’obtenteur reçoit le « droit exclusif de produire, reproduire, conditionner aux fins de la reproduction ou de la multiplication, offrir à la vente, ou commercialiser sous toute autre forme, exporter, importer ou détenir à une des fins ci-dessus mentionnées du matériel de reproduction ou de multiplication de la variété protégée ». La Convention internationale laisse à la discrétion des États le fait d’introduire un privilège de l’agriculteur pour ressemer sa récolte. Selon la loi française (loi 145) accompagnant la ratification de UPOV 1991, et notamment dans l’article 16 (L 623-24-1), les agriculteurs peuvent obtenir une dérogation au droit exclusif des obtenteurs de reproduire la semence sur les espèces énumérées par un décret du conseil d’État. Cela signifie que les agriculteurs dépendront du bon vouloir du Conseil d’État pour pouvoir ressemer la récolte de certaines espèces, déterminées par décret, et donc sans procédure de débat démocratique. Ce qui est jusqu’à ce jour un droit deviendrait une exception à la règle. De plus, l’agriculteur qui ressèmerait sa récolte sous dérogation devrait « une indemnité » à l’obtenteur.

Pourquoi priver les agriculteurs du droit naturel de ressemer leur récolte qu’ils exercent à notre profit depuis des millénaires ?

Il n’y a pas d’autre raison que le désir des firmes semencières d’augmenter leurs bénéfices, sur le dos des agriculteurs et du contribuable qui subventionne l’agriculture. La raison donnée officiellement pour adopter UPOV 1991 est que les obtenteurs européens craignent la concurrence des firmes biotech américaines et européennes, qui vont insérer des gènes protégés par un brevet dans leurs variétés. Mais avec la nouvelle loi, qui stipule que les obtenteurs gardent un droit sur une variété dans laquelle un gène a été inséré (« variétés essentiellement dérivées »), les obtenteurs et les firmes biotech pourront se partager les dividendes, en faisant payer l’agriculteur deux fois : pour le COV et pour le brevet.

Comment ce nouveau droit de l’obtenteur est-il imposé ?

Le droit de l’obtenteur est imposé par des mécanismes draconiens. L’agriculteur qui ne se conforme pas aux obligations imposées par cette loi est poursuivi pour contrefaçon. De même, les prestataires de services de triage deviennent de vrais policiers qui feront appliquer cette loi.

Que gagnent les firmes semencières ?

Elles gagnent un droit exclusif sur les semences. De plus, les firmes semencières obtiendraient avec cette loi le droit de poser un certificat d’obtention végétale sur des variétés qu’elles n’auraient pas sélectionnées elles-mêmes, mais qu’elles auraient tout simplement découvertes et « développées » (c’est à dire rendues homogène et stable conformément aux exigence pour obtenir un COV). Une variété ou population « découverte » dans le champs d’un agriculteurs traditionnel, par exemple, serait concernée (art 3/ art L 623-2). Dans le même temps, les tentatives pour créer un catalogue alternatif pour les variétés et populations paysannes ( dites « variétés de conservation »), qui les protègerait de l’appropriation par les grands semenciers, sont au point mort . Cette nouvelle loi ouvre donc grand la porte à l’expropriation des agriculteurs de leurs droits traditionnels de ressemer. Elle vise à permettre une appropriation par les semenciers des variétés non inscrites au catalogue officiel du fait qu’elles ne sont pas génétiquement homogènes, et possèdent une variabilité beaucoup plus grande que les variétés commerciales.

Pour la commission OGM d’ATTAC, Birgit Müller bmuller@msh-paris.fr."

Et, de telles lois sont mises en application dans tous les pays du monde, même en Afrique !
Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
A bientôt.
René.

samedi 26 novembre 2011

Salut à ceux qui nous gouvernent et nous exploitent. Dieu est grand, il vous punira !
Mais, non, je plaisante.

Désolé, mes chers quatre lecteurs, hier, je n'ai écrit. J'ai simplement cherché à prendre de la distance pour me reposer l'esprit.
J'étais préoccupé par les déclarations de Jacques Attali, ancien conseiller de François Mitterrand au journal gratuit, 20 minutes, comme quoi l'euro ne passerait pas le cap la Noêl.
Tout en suggérant trois points pour éviter le naufrage.

« Il reste une seule solution qui est de mettre en place un plan à 3 niveaux. D’abord, en urgence, permettre à la Banque centrale européenne (BCE) de racheter des obligations d’État. (…). Deuxièmement : faire un accord entre pays européens sur le contrôle par les autres du déficit budgétaire de chacun (NDLR: n’était-ce pas le but du traité de Maastricht, que personne ne respecte ?). C’est-à-dire perdre de la souveraineté au bénéfice des autres et pas des marchés. Troisièmement : mettre en place une réforme des traités pour permettre à l’Europe d’avoir dès à présent des recettes fiscales et de pouvoir prêter des eurobonds (obligation émise par l’Europe). Voici les 3 étages. Le premier peut se faire en 5 minutes, le deuxième en une semaine, le troisième en 6 mois. Mais il faut lancer les 3 en même temps. Sinon, on va au désastre. Soit on fait quelque chose avant le 9 décembre, date du prochain sommet des dirigeants des pays de l’Union européenne, soit l’euro est menacé dans son existence même. »

Pourtant, est-ce l'intérêt des européens de sauver l'euro ?

(source : le Post)
Les taux d’intérêt que paie le Royaume-Uni pour financer sa dette sont désormais inférieurs à ceux que paie l’Allemagne, pourtant le meilleur élève de la zone euro.
S’il en fallait encore une, voici la meilleure preuve de la nocivité de l’euro, une monnaie qui plombe tous les pays qui l’ont adoptée, même l’Allemagne, et qui facilite la captation de richesse par les marchés financiers, amenés à exiger des taux d’intérêt toujours plus élevés.
Le Royaume-Uni et l’ensemble des pays européens qui ont fait le choix de conserver leur monnaie nationale profitent aujourd’hui de ce choix judicieux, le choix de la raison. Après avoir bénéficié de 10 ans de croissance supérieure, ils jouissent désormais d’une dette moins chère : pour être protégé de la crise, mieux vaut être hors de l’euro qu’à l’intérieur."

Soyons clair, que nous a apporté l'euro, à part plomber notre pouvoir d'achat et pénaliser les entreprises en ré-enchérissant leurs produits.
Bon, que l'euro soit un symbole fort de l'Union Européenne, cela va sans dire, mais, est-ce une raison pour le conserver en mettant le contrat européen en danger ?
Par contre, affirmer comme Jacques Attali que pour sauver l'Europe, il faut plus d'Europe. Cela me paraît être une affirmation un peu péremptoire.
Je suis d'accord pour que la BCE ou même les banques centrales puissent prêter directement aux Etats, mais, je ne suis pas d'accord pour que la BCE rachète les créances des dettes souveraines.
Cela serait conforté les marchés dans leurs délires spéculatifs.
A contrario, il faut obliger les marchés à renoncer à la plus grande partie de leurs créances et à revenir à des taux d'intérêts faibles pour le reste que les états s'engageraient à rembourser.
Autrement, ce serait se soumettre définitivement aux marchés en renonçant à l'indépendance de nos états. La BCE semble le dernier rempart avant submersion, conservons-la comme tel.
La position de Jacques Attali est une position d'abdication.
Que les Etats-Unis use et abuse de la planche à billet, cela les regardent. Nous ne sommes pas obligé de faire comme eux.
Et, de toute façon, l'euro est poids pour l'économie, plutôt qu'un moteur.
En tout cas, voilà, ce que je pense.
A bientôt.
René.

jeudi 24 novembre 2011

Salut aux palestiniens. Israël vous a enlevé l'espoir, il ne vous reste que la résistance !

Ainsi, donc, mes quatre chers lecteurs, sarko remonterait dans les sondages, suite à sa formidable prestation lors du dernier G20 à Nice où il a loué une suite à 37000 euros la nuit.
Donc, prestation à la hauteur de sa facture hôtelière.

"Une nuit de notre président 37190 euros, à ce prix là on espère qu'il a pu emporter les savonnettes et le peignoir en souvenir... Il serait celui qui a payé le plus cher sa petite escapade cannoise, sachant que le chinois a payé une des chambres d’hôtel les moins chères à 10.000 livres, soit à peu près 11 000 euros." (hellocoton.fr/facture-du-g20)

Par contre, la remontée dans les sondages de notre président national qui semble arrivée à point pour conforter sa "soi-disante" stratégie me laisse sceptique.
Par contre, ce qui ne me laisse pas sceptique, c'est la correction, non pas du "Yes, we can !", du candidat Hollande, mais, plutôt du "C'est dans la poche" des socialistes.
Pour l'instant, il donne l'image d'un président qui se fait dicter ses positions par les "Grosses Boîtes", donc, pas de différence avec sarko.
Car, en étant même pas élu, si, il se fait dicter la loi par les grosses boîtes, ce n'est pas aux marchés et aux banques qu'il va résister.
C'est bête de se couler avant même de démarrer. C'est tout les socialistes, ça.
En tout cas, ceux qui se sont ridiculisés et qui ont montré leur face, ce sont les verts.
Ah, là, là, quand la politique politicienne reprend sa place, malgré, les promesses. Elle ressemble tout bêtement à celle d'antan.
En fait, dans le paysage politique français, rien ne change.
A part, peut-être, la candidature Jean-Luc Mélenchon pour le Front de Gauche. Surtout, qu'il y a un créneau, vu qu'il y a plus de millionnaires en France et que l'inégalité des patrimoine, c'est accentué entre les très riches et les autres, le reste des français. Les 99% comme disent les indignés de Wall Street.

(source : le Monde.fr)

"Selon l'enquête "Patrimoine 2010" de l'Institut national de la statistique et des études économiques, diffusée jeudi, les inégalités entre Français en matière de patrimoine se sont fortement accrues entre 2004 et 2010. L'écart entre les 10 % de ménages les plus pauvrement dotés et les 10 % de ménages les plus riches a augmenté de plus de 30 % au cours de la période. Quand les 10 % les mieux lotis possèdent au moins 550 000 euros de patrimoine, les 10 % les moins bien lotis n'ont pas plus de 2 700 euros chacun, soit 205 fois moins. Quant au 1 % des ménages les plus riches, ils détiennent chacun 1,8 million d'euros d'avoirs financiers, immobiliers ou professionnels. "Les inégalités de patrimoine sont beaucoup plus marquées que celles des revenus", reconnaît l'Insee, le revenu disponible des 10 % des ménages les plus modestes étant 4,2 fois moins élevé que celui des 10 % les plus aisés."

Voyons, voyons, mes chers quatre lecteurs, 2004, c'était le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, ex RPR qui s'est fondu dans l'UMP de sarko qui, lui, a été élu en 2007 et est toujours président.
Donc, la politique de la droite a bien été d'enrichir les plus riches dont fait parti le patrimoine de notre président national.

Sans compter le cadeau que lui ont fait les socialistes et Hollande en particulier avec la chansonnette de l'EPR, le réacteur le plus sûr du monde et dont la construction présente tellement de malfaçons ou de process non contrôlés qu'il risque de nous péter à la figure après son inauguration.

(source : le Canard Enchaîné)

"Les contrôleurs ont dressé pas moins de "treize constats" d'infractions. Ils ont ainsi constaté que la fabrication de pièces essentielles pour la sûreté du réacteur avait été entamée - et parfois achevée - avant même que les procédures de contrôle de leur qualité ne soient mises au point. Cela a été le cas pour une partie vitale du système d'alimentation des générateurs de vapeur. L'ASN en conclut sèchement : "La qualité de ces matériels, (compte tenu de leur importance pour la sûreté n'es pas démontrée, et leur utilisation sur Flamanville n'est pas possible.
Le constat est encore plus cruel pour les équipements de secours destinés à refroidir le réacteur en cas d'accident. Une question ultrasensible : à Fukushima, au Japon, c'est justement la panne des circuits d'injection d'eau qui a transformé l'accident en catastrophe.
A Flamanville, ont constaté les inspecteurs, la fabrication de certains de ces équipements (dénommés "accumulateurs RIS) a été terminé sans que leurs plans de construction aient été vérifiés et approuvés par les services de contrôle.
C'est également mal parti pour les filtres qui doivent équiper le circuit d'injection d'eau en cas de pépin. L'ASn a relevé "plusieurs incohérences" entre le cahier des charges établi par RDF et les plans transmis au sous-traitant pour leur fabrication.
Et, ce n'est pas un détail, des réacteurs ont dû être arrêtés en urgence à cause de filtres bouchés par des débris.
Autre installation de sécurité fragilisée : les "limiteurs de débit" qui interviennent en cas de rupture de canalisation. Areva a reconnu avoir oublié de vérifier la qualité de "l'usinage" et d'opérer un "contrôle dimensionnel".
La lettre d'engueulade de l'ASN tombe très mal pour EDF et AREVA. Leur bébé a déjà vu sa facture passer de 1,75 milliard d'euros en 1995 - lorsqu'il était encore dans les cartons à - 6 milliards, en 2011."

Areva, vous savez, mes quatre chers lecteurs, cette société qui parle à l'oreille du candidat socialiste, François Hollande et du candidat non déclaré de droite, sarko.
Candidat socialiste qui se préoccupe plus des marchés que des français, "La conseillère économique de François Hollande a esquissé un projet socialiste marqué du sceau de la rigueur budgétaire, chiffrant à 50 milliards d’euros le plan d’économie nécessaire pour viser l’équilibre et rassurer « les marchés financiers ». (Politis)
Alors, sérieux, mes quatre chers lecteurs, si, l'attention de Hollande n'est tendue que vers les marchés, comme sarko, que valent ses promesses ?
C'est la raison pour laquelle, nous devons amener Jean Luc Mélenchon jusqu'au deuxième tour pour faire face soit, à sarko, soit à Hollande.
Réfléchissez-y.
A bientôt.
René.

mercredi 23 novembre 2011

mardi 22 novembre 2011

(blog à finir)

Alors, mes quatre chers lecteurs, le pouvoir birman serait-il en train de nous bluffer. Après, la libération de l'opposante Aung San Suu Kyi et l'annonce de la reconnaissance de son parti interdit par les militaires, puis de sa future candidature à la future élection législatives, le gouvernement discute avec les minorités ethniques et les rebellions.
Ouah !
Finalement, j'avais tort en pensant que ce ne serait qu'un gouvernement fantoche à la solde de l'armée. Il faut dire également que la position de la Chine a dû être décisive. Ainsi, que peut-être les révolutions arabes.
Sans compter les rebellions locales qui tissaient des réseaux avec les étudiants et la société civile.
En tout cas, pour le moment, rien à dire.

"Le pouvoir birman négocie avec les minorités ethniques
LEMONDE.FR avec AFP | 22.11.11

Le pouvoir birman joue la carte de l'ouverture. Avec l'opposition, mais aussi avec les groupes armés de minorités ethniques, qui se battent pour plus d'autonomie depuis des décennies. Des représentants notamment des Kachins, des Karens et des Shans ont rencontré samedi 19 novembre un ministre du gouvernement central, Aung Min, dans un lieu non précisé près de la frontière avec la Thaïlande, a indiqué le colonel James Lum Dau, de l'Organisation pour l'indépendance du Kachin (KIO). Il s'agissait de "discussions préliminaires" et "personne ne s'est engagé à quoi que ce soit", a-t-il ajouté lors d'un entretien par téléphone.

Le même jour, le président Thein Sein avait indiqué à des journalistes que son gouvernement avait entamé des discussions avec sept groupes armés sur huit, pour "établir la confiance", selon l'hebdomadaire anglophone Myanmar Times. "Nous chercherons à mettre en place plus de projets pour améliorer leur niveau de vie, tout en négociant avec eux. Si cela fonctionne, ils ne porteront plus les armes à l'avenir", avait-il déclaré, soulignant que les groupes armés devraient pour autant "promettre de ne pas essayer de faire sécession".

Et, voilà, mes chers quatre lecteurs, nous, nous enfonçons avec une démocratie soumise à la finance internationale et eux avancent vers la lumière de la démocratie réelle.
Ainsi, tourne le monde.
Comme, il tourne d'ailleurs au sujet de l'accord passé entre les verts et le Parti socialiste en ce qui concerne la prochaine élection présidentielle, que rejette une partie des militants.
Et, si, je voulais être vulgaire, comme, il m'arrive quelque fois, "Ils ont vendu leurs culs pour des places éligibles de députés !"
Vu leur efficacité à l'assemblée européenne, il y a de quoi se réjouir.
Mais, ne soyons pas méchant. Ils viennent de faire perdre des voix à leur candidate et si, leur score à la présidentielle s'en trouve très amoindrie, les socialistes pourraient très bien revenir sur l'accord.
Mélanchon, sur le sujet du nucléaire propose au moins un référendum qui tranchera définitivement la question.
Par contre, les verts ont préféré négocié dans le genre, "Tu me donnes ça, je t'accorde ça".
Pourquoi ?
Parce que sans doute pensent-ils que les élections vont se jouer sur le vote utile, ils rentrent donc dans le créneau supputant un futur accord de gouvernement.
Faut dire que la dernière fois, qu'ils ont participé à un gouvernement avec les socialistes, ils ont avalé leur chapeau pour y participé.
En fait, depuis, rien n'a changé.
Les militants de Europe Ecologie ont apporté leurs rêves, les militants verts viennent de leur fermer la porte.
Alors, à quoi sert la candidature Eva Joly désormais, puisque les verts lui ont savonné la pente.
Je dirais, "A plus rien !"
Et, il serait logique, qu'elle abandonne la course et ne leur serve plus de pantin. Parce que pour elle, désormais, c'est foutu.
Sans compter, que comme, je le disais, elle fait un mauvais score, les socialos reviendront sur l'accord.

Bon, je n'ai plus envie de continuer, j'arrête l'écriture, le blues envahit mon âme.
A bientôt.
René.

lundi 21 novembre 2011

Salut au candidat des banques, le roi sarkozy !

Des fois, en constatant la manière dont se comporte les politiciens, je suis mort de rire ou triste.
En regardant les écologistes, les verts, se me demande à quoi sert leur candidate, Eva Joly. A jouer à tourner manège ?
Elle annonce qu'il n'y aura pas d'accord avec les socialistes, si, la construction de l'EPR n'est pas abandonnée, alors, que ses collègues sont en train de rendre officiel un accord omettant ledit abandon.
Je me dis alors, que le parti des verts reprend ses bonnes habitudes, qu'il pratique à l'intérieur du mouvement écologiste la même politique que les socialistes vis-à-vis de la gauche, une politique hégémonique.
Ce n'est pas tant l'accord les verts-PS qui me choque que l'attitude que je qualifie de "méprisante" de ceux-ci vis-à-vis d'Eva Joly. Je trouve qu'elle est quelque peu cavalière, sinon irrespectueuse.
D'ailleurs, le parachutage de la secrétaire des verts sur Paris me paraît également comme un mauvais procédé. Perso, je suis contre les parachutages qui se font en général sur le dos des militants du coin.
Regrettable !
En tout cas, le candidat socialiste ne soulève pas les foules. Heureusement, pour lui que les français rejettent sarko. Mais, son côté falot peut seule faire remonter la côte de notre président national, sans que cela suffise.
La seule voie qui puisse faire croire à notre président national qu'il puisse se faire réélire serait de passer un accord de gouvernement avec le Front National en faisant entrer Marine Lepen dans un futur gouvernement.
Mais, non, je plaisante, ils n'oseraient pas aller jusque là.
A n'en pas douter, certains leaders de l'Ump le travailleront sur le sujet. Mais, avant, il faudra que les médias insistent pour imposer au public une nouvelle image du Front National.
Sauf, qu'à mon sens, celui-ci devrait plus travailler sur le long terme afin de devenir le troisième parti en importance que négocier une place au gouvernement.
Marine Lepen a le temps, en 2017, elle pourrait peut-être passer le cap.
En attendant, nous allons assister à la grande messe des sondages. Il y en aura pour tous les goûts. Sauf, trop vouloir, plus personne ne les prendra au sérieux, à part les commentateurs politiques patentés;
C'est comme les agences de notation, elles ont tellement commises d'erreurs graves, que l'on peut se demander pourquoi, on continue à respecter leurs avis.
Sans doute, est-ce une histoire d"argent.
Parce que avec ces agences de notation, des fois, on ne comprend rien.
L'une d'elle baisse la note des Etats-Unis et les States continuent à emprunter au même taux sur les marchés. L'Italie en est à 7% d'intérêt, ce qui est déjà énorme, la France dans les 6%, ce qui réduit ses politiques de rigueur à du pipi de chat et la Grèce, ce n'est même pas la peine d'en parler, elle n'arrivera même pas à assurer le service de sa dette.
Alors, quoi, la note des States est baissée sans conséquence aucune, alors qu'en Europe, il y a le feu au lac.
Les impétrants de ces agences auraient-ils mailés à leur client de ne pas tenir compte de cette baisse et que les States sont toujours solides, bien qu'ils soient en faillite et qu'ils s'en nourrissent pour toujours plus gonfler la barque.
Tout cela n'est pas très catholique, si, vous voulez mon avis.
Et, je vous suggère d'ailleurs d'y réfléchir.
A bientôt.
René.

dimanche 20 novembre 2011

Aujourd'hui, je n'écris pas parce que des amis sont venus me voir à la campagne et que le week end a été très agréable.
Cependant, une inquiétude, pas pour moi, mais, pour notre président national qui est en train de coule l'euro et l'Europe, l'Italie emprunte à 7% d'intérêt.
Et, la France ?
Bravo, il a coulé "son" Europe et celle construite par Jospin et Strauss Kahn.
Je m'en réjouis.
Et, croyez-moi, mes quatre chers lecteurs, c'est foutu, malgré la nomination à des postes clés des affidés de Goldman Sachs.
A bientôt.
René.

samedi 19 novembre 2011

Salut aux mères célibataires qui devront prostituer leur corps de plus en plus nombreuses pour nourrir leurs enfants !

Ainsi, donc, finit l'ère kadhafi en Libye.
Ainsi, commencent les troubles dans la zone désertique du Sahara.
Gageons, qu'avec toutes les armes et missiles de diverses sortes, Areva, au Niger ne connaissent à nouveau des problèmes plus graves que les précédents.

(source : El Watan)

"Dossier Touareg : la peur gagne Bamako.
le 14.11.11

Les autorités maliennes se donnent visiblement comme priorité de désamorcer la «bombe sécuritaire» engendrée par le conflit libyen.
Dans le but de prévenir justement une éventuelle résurgence de la rébellion touareg dans le nord du Mali, Bamako vient d’ailleurs d’y dépêcher des notables. Le but : connaître l’état d’esprit des habitants de la région qui, annoncent plusieurs sources, seraient sur le point de reprendre les armes. La remarque vaut surtout pour les Touareg qui ont combattu, ces derniers mois, pour le compte du régime de Mouammar El Gueddafi. Cette région est, rappelle-t-on, confrontée, depuis le début des années 1990, à des rébellions touareg cycliques.
Pas plus loin qu’hier, une délégation d’élus du nord du Mali a entamé une mission «d’écoute et d’apaisement» à Kidal, une région connue pour son hostilité envers le pouvoir de Bamako. «Une délégation composée d’élus du nord du Mali a quitté dimanche (hier, ndlr) Kidal pour se rendre auprès de Touareg maliens armés revenus de Libye», a déclaré à la presse une source au gouvernorat de Kidal.
Selon un programme fixé d’avance, la délégation se rendra sur un cantonnement de Touareg armés revenus de Libye et qui acceptent le processus de paix dans le nord du Mali. Ces élus iront ensuite à la rencontre d’autres Touareg armés qui, une fois de retour de Libye, ont refusé de se cantonner, préférant rejoindre les montagnes du désert en signe de colère. «Nous allons les écouter, les calmer et tout faire pour éviter une dégradation de la situation sécuritaire sur le terrain», a affirmé à l’AFP un membre de la délégation.
Mais pour parer à toute éventualité, l’on indique qu’un renfort en hommes et en matériel de l’armée malienne est arrivé samedi dans le nord du Mali. Officiellement, ce «mouvement» de troupes est destiné à «assurer la sécurité» des populations."

Ben, voyons, des mouvements de troupe pour assurer la sécurité des populations. Moi, si, j'étais touareg, j'y verrais un acte hostile préparant sans doute une attaque préventive.
En conséquence, j'attaquerais le premier.
Et, cela, avant que mes adversaires soient au courant du type d'armes que je possède. Si, j'en ai ramené beaucoup, j'enfonce les lignes adverses.
Si, j'en ai ramené qu'un peu je "wWit and See".
En tout cas, je refuse le "cantonnement", cette vieille pratique colonialiste, qui depuis que les américains l'ont inauguré avec les indiens ne sont que des mouroirs pour les peuples libres.
Sans compter que comme pour les indiens des Etats-Unis, les promesses faites au peuple touareg n'ont pas été tenues.
Et, le gouvernement malien n'est pas le gouvernement américain, il n'a pas les moyens de nous exterminer.
Alors, oui, je suis prêt à me battre pour rester un homme digne et libre.
Enfin, voilà, ce que je penserais mes quatre chers lecteurs, si, j'étais touareg, mais, je ne suis que français, même pas militant et seulement préoccupé de son pouvoir d'achat et de ne pas sombrer dans la misère que nous promettent en utilisant la langue de bois, les candidats de la droite et le socialiste à l'élection présidentielle.
Mais, comme dirait un paysan du coin, "Seule la terre ne ment pas".
Ce à quoi, je répondrais, elle ne ment certainement pas, mais, désespérer les hommes, oui, cela, elle peut le faire.
Par contre, si, je m'inquiète pour mon pouvoir d'achat, c'est que l'impression qui me domine, c'est que ce monde est dirigée par des malades dégénérés mentaux !
Ouh, là, attention, mes quatre chers lecteurs, vous n'allez pas me croire, j'espère, je plaisant. Allez, je retire "malades dégénérés mentaux", en plus, cela ne veut pas dire grand chose.
Sauf, lorsqu'il s'agit des agences de notation qui contrôlent l'économie mondiale !
Et, là, oh, surprise, le grand cirque continue.
J'ai beau dire qu'il faut les éradiquer, non, les dirigeants du monde préfèrent continuer à soumettre la sécurité de leurs peuples à ces bouffons !
Cette fois-ci, il s'agit du Brésil.

(source : Yahoo actualités)

Avec le Brésil, S&P commet sa seconde bévue en une semaine
Reuters – ven. 18 nov. 2011

Le siège de Standard & Poor's à New York. Une semaine après avoir annoncé à tort l'abaissement de la note AAA de la France, l'agence de notation a de nouveau commis une bévue jeudi au moment de la publication de la nouvelle note améliorée du Brésil.
NEW YORK (Reuters) - Une semaine après avoir annoncé à tort avoir abaissé la note AAA de la France, l'agence Standard & Poor's a de nouveau commis une bévue jeudi au moment de la publication de la nouvelle note améliorée du Brésil.
Dans le titre de son communiqué, l'agence américaine a d'abord dit avoir relevé à la note du brésil à BBB- avant de rectifier rapidement. Et pour cause, la note du Brésil était déjà à BBB- et l'agence l'a en fait relevée d'un cran, à BBB. Le corps du texte en revanche était correct.
Un porte parole de S&P a expliqué à Reuters que le titre incorrect avaient été adressé à certains abonnés et dit qu'il étudiait la question.
Les investisseurs avaient eu un choc plus important la semaine dernière quand S&P avait par erreur annoncé à certains abonnés qu'il retirait son triple A à la France avant de rectifier dans la foulée.
Richard Smith, trader chez Faros Trading dans le Connecticut, estime que le titre incorrect du communiqué brésilien de S&P est un faux pas mineur mais que de telles erreurs peuvent être déstabilisantes dans un marché nerveux et prompt aux retournements abrupts."

Vous en avez pas marre, vous, mes quatre chers lecteurs de voir notre président se mettre à genoux devant ces agences de notation.
Tout le monde sait qu'elles ont magouillé et ont été actives dans le déclenchement de la précédente crise, qu'elles sont moteurs dans l'actuelle, malgré tout cela, on les laisse continuer leurs simagrées.
Qu'est-ce qu'il veut sarko, à part que le Fonds européen de stabilité financière (FESF) ou même la BCE rachète les créances des banques européennes sur les dettes souveraines.
Donc, comme d'habitude, il renvoie au contribuable européen, ce qu'il n'a pas les moyens d'imposer au contribuable français.
Oui, qu'est-ce qu'il veut notre président national, que l'Europe soit soumise définitivement aux marchés financiers ?
Sait-il seulement, que cela signifiera la fin, non seulement du rêve, mais, de l'Europe ?
A mon avis, il s'en fout parce qu'il ne sert pas son pays, mais, ses amis ou les amis de ses amis.
En attendant, nous allons bientôt être tous des grecs !
Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
A bientôt.
René.

vendredi 18 novembre 2011

Salut au parti socialiste qui vient de nous prouver qu'Areva peut lui dicter sa politique énergétique. Cela commence bien, alors qu'ils ne sont même pas encore aux affaires !

Ainsi, donc, les banquiers verrouillent l'Europe pour protéger leurs intérêts en empêchant l'un des états en grave difficulté de se déclarer en cessation de paiement, évitant ainsi un effet d'entraînement pour les autres qui entrent dans une spirale récessioniste.
La nomination d'individus appartenant à la nébuleuse Goldman Sachs, Mario Draghi, Mario Monti et Lucas Papadémos, le nouveau président de la Banque centrale européenne, le président désigné du conseil italien et le nouveau premier ministre grec en est l'extériorisation la plus flagrante.
Devons-nous, être rassurés pour cela ?
Là, je dirais, souvenons-nous du représentant de la finance auprès de Bush junior qui lui a conseillé de laisser tomber Lehman Brothers, il était aussi un des responsables de Goldman Sachs.
Alors, sérieusement, nous pouvons nous inquiéter.
Parce que à mon avis, vu le tsunami financier qui a suivi, les dirigeants de cette banque n'en ont rien à "foutre" des citoyens.
Ils savaient parfaitement qu'en coulant leur concurrent, ils allaient créer un trou noir, qui leur permettrait d'accéder à une position de domination du secteur bancaire international. Devenant ainsi une puissance capable de faire égal avec les états les plus puissants de la planète.
Si, vous ne me croyez pas, mes quatre chers lecteurs, demandez-vous, comment les gouvernements ont-ils pu "nommer" des affidés de la banque Goldman Sachs.
Surtout, en les nommant à des postes clés qui leur permettent de "verrouiller" toute tentative d'échapper au diktat du marché, préservant ainsi, les intérêts de cette banque et d'autres encore.
Car, le seul danger réel pour le système mis en place, est que le états se déclarent en cessation de paiement et n'honorent plus leurs dettes, intérêts et capital compris.
Plusieurs états européens, unis ensemble, (Grèce, Espagne, Portugal, Italie) provoquerait un tsunami sur les marchés qui pourraient mettre en danger l'existence même d'un nouveau type de concentration de cartels issus de la haute finance internationale, dominé pour l'instant par des groupes ou un groupe américain.
Bon, j'entends votre voix, mes quatre chers lecteurs, vous dites quoi ? "Le syndrome du complot ?"
"Que quoi ?"
Que, j'en serais atteint !"
Alors, là, je vous arrête tout net. Réfléchissez, nom de dieu ou au nom de dieu !
Chacun dans leur secteur, ils ont intérêt à rogner les lois et réglementations qui les empêchent d'agir à leur guise. Parce que, elles nuisent à leur recherche du meilleur ou du plus gros profit.
Seulement, en règle générale, ces lois et réglementations sont faites pour protéger le citoyen de l'arbitraire, quel que soit son origine.
De fait, une fois que ces lois et réglementations sont soit supprimées ou déviées de leur objectif initial, le citoyen se retrouve sans protection.
Donc, la démocratie a échoué ou est confisquée.
Simple, non, mes quatre chers lecteurs ?
Je vous en bouche un coin, non ?
Mais, c'est tellement évident !
Seulement, la fumée de camouflage que vous renvoient les médias, vous a sans doute empêché de vous en rendre compte avant.
Il n'y a donc pas complot stricto sensu, mais, convergence d'intérêts.
Et, ces intérêts jouent contre l'intérêt de tous les citoyens du monde.
Voilà, ce que je voulais dire, pas plus, pas moins.
Et, si, je ne suis pas trop bête, les convergences d'intérêt finissent par générer un "complot".
Vous voyez que j'y reviens. Mais, si, vous n'êtes pas d'accord, j'attends vos suggestions.
Merci, d'avance.
De toute façon, chacun de nous, a le droit de s'exprimer, a le droit de chercher la meilleure voie pour ses opinions puisse être entendues par d'autres. Mais, il ne peut se défendre seul contre des démocraties qui ne l'entendent plus et qui ne travaillent plus pour lui.
Ainsi, en France, la société Bouig, du bâtiment et travaux publics, cherche à revenir sur une loi obligeant les constructeurs de bâtiment à mettre ceux-ci aux normes handicapés.
Pourquoi ?
Parce que cela crée des coûts en plus.
Naturellement, les associations protestent, mais, Bouig est un ami personnel de notre président national.
Pourtant, il faut se défendre, même lorsque l'on est pas nombreux et si petits en face de multinationales.
Tel est l'exemple que nous donnes des conchyliculteurs chinois.

(source : le Quotidien du Peuple en ligne)

"30 conchyliculteurs demandent des indemnités de 30 millions de yuans à ConocoPhillips et au CNOOC.

Du Xinghu, un représentant des pêcheurs, présent lors de la conférence de presse les dommages à sa ferme.
Hier, 5 pêcheurs représentant une trentaine de familles venant de Muping dans la province du Shandong et leur avocat Jia Fangyi ont tenu une conférence de presse à Beijing, lors de laquelle ils ont lancé des accusations contre ConocoPhillips et le CNOOC, qui leur ont causé des dommages à la suite de la marée noire.
Ils ont dévoilé les pertes causées par cette pollution pétrolière. Selon He Yecai, un représentant des pêcheurs, cette année il a investi 164 000 yuans pour acheter 17 000 cages de jeunes coquillages. Mais actuellement il ne reste que 3 000 cages qui grandissent lentement. Un autre pêcheur Du Xinghu a révélé qu'il a perdu plus de 600 000 yuans.
A Muping vivent plus de 200 familles qui cultivent des fruits de mer, dont plus de 30 familles ont intenté une action en justice."

Dans ce cas précis, si, le gouvernement chinois, les appuie, ils gagneront.
Dans combien de temps, la question se pose.
Mais, au moins, ils se défendent et les médias en parlent. Pas comme chez nous !
Pourtant, en Chine, ce n'est pas une démocratie comme nous l'entendons en occident.
Mais, qu'est-ce qu'une démocratie lorsque la réalité du pouvoir est confisquée par des groupes de pression puissant et omnipotents ?
Réfléchissez là dessus, mes quatre chers lecteurs.
Et, bien le bonjour chez vous.
René.

PS : L'Allemagne n'est pas là pour payer pour la spéculation prédatrice. Autrement, elle va vidé ses caisses. Et, la France a beau jeu de le lui demander, elle n'a plus d'argent.
La zone euro est morte, il faut savoir en faire son deuil !

mercredi 16 novembre 2011

Salut, les indignés de Wall Street, le peuple américain doit vous suivre en masse, c'est la seule condition !

Tiens donc, mes chers quatre lecteurs, y aurait-il un phénomène de cause à effet dans cette histoire d'abaissement de la note de dix banques publiques allemandes par Moody's ?
Par exemple, pour punir sans le dire, concernant sa position de ne pas augmenter la capacité financière du Fonds européen de stabilité financière (FESF).

(source : le Monde.fr)

La note de dix banques publiques allemandes dégradée par Moody's
Mis à jour le 17.11.11

L'agence Moody's a dégradé mercredi soir d'un à trois crans la note de dix banques publiques régionales allemandes (Landesbanken). Parmi celles-ci se trouvent LBBW et BayernLB. Ces dégradations ne sont pas liées à la crise de la dette en zone euro mais au fait que ces banques sont moins susceptibles de bénéficier d'un soutien de l'Etat en cas de difficultés en raison d'une nouvelle réglementation et des conditions strictes imposées par la Commission européenne à toute aide apportée, a précisé Moody's.

Et, quelle est la position de l'Allemagne ?

(source : le Figaro)

(...) Elle a assuré aux députés que les solutions impliquant la BCE pour l'élargissement du Donds européen de stabilité financière «ne sont plus sur la table» pour les négociations prévues dans la soirée. Un point clé pour Berlin, où le risque d'inflation est la ligne à ne pas franchir. C'est pourquoi le rachat d'obligations d'Etat sur le marché secondaire devrait être transféré de la BCE au FESF. Les garanties en cours, s'élevant à 211 milliards d'euros pour l'Allemagne, ne seront pas augmentées, a encore ajouté Merkel. Les conclusions du sommet sur le FESF seront ensuite de nouveau ratifiées par le Bundestag, a promis la chancelière.

(...) Pour Angela Merkel, la crise a démontré la nécessité de modifier les traités européens afin d'imposer une plus grande «culture de la stabilité» au sein de l'union économique et monétaire. Berlin souhaite notamment des sanctions renforcées, avec la possibilité de poursuites devant la cour européenne de justice, pour les pays violant les règles du pacte européen de stabilité. «Il faut réparer les imperfections de l'euro, maintenant ou jamais», a-t-elle martelé."

Bof, bof, Angela Merkel, à mon avis est trop attachée aux marchés, exactement comme Obama, exactement comme sarko, exactement comme le président chinois ou en France, comme le candidat socialiste à l'élection présidentielle.
Sauf, que brider les marchés, cela, n'est pas une pensée qui risquerait de leur pénétrer le cerveau.
Si, ils ont peur, qu'ils se mettent à plusieurs, l'assassinat d'un président passerait inaperçue, mais, pas, celui de plusieurs.
En tout cas, je donne un conseil aux indignés dans les villes, "descendez au milieu des voitures et bloquez la circulation.
Pourquoi ?
Parce que, si, vous empêchez les voitures de circuler à New York en bloquant les avenues en vous mettant entre pour les empêcher d'avancer, la police, aussi, ne pourra pas circuler, à moins, de se déplacer à pieds. Et, ils ne pourront pas intervenir sur toute la ville, si, vous déplacez à chaque intervention pour revenir là où vous aurez été chassés.
Parce qu'ils ne sont pas assez nombreux pour débloquer toutes les avenues.
Vous aurez simplement paralyser tout New York, même Wall Street, sans avoir besoin d'y pénétrer physiquement.
Seulement, la fois suivant, la police tirera à balles réelles.
A bientôt.
René.

mardi 15 novembre 2011

Salut aux empereurs Ming. Finalement, vous avez bien réussi, la Chine reste la Chine.

Quand, les politiques européens font entrer un loup dans la bergerie.
Pourquoi faire ?
Pour éteindre les derniers feux des états providences ?
Pour finaliser la débacle de la zone euro ?
Pour rendre insupportable les taux d'intérêts imposés aux états ?
Pour privilégier les marchés, notamment l'américain ?
Pourquoi, les dirigeants européens, notamment français et allemand, les ont-ils choisis, "EUX !"
N'y a-t-il pas en Europe des gens plus honnêtes et surtout non mêlés aux magouilles de Goldman Sachs ?
Ne croyez-vous pas mes quatre chers lecteurs qu'ils veulent nous liquider ?
Faites-vous, votre opinion.

(source : Le Monde.fr)

"Goldman Sachs, le trait d'union entre Mario Draghi, Mario Monti et Lucas Papadémos
LEMONDE.FR /Mis à jour le 15.11.11 | 14h41

LONDRES, CORRESPONDANT - Qu'ont en commun Mario Draghi, Mario Monti et Lucas Papadémos ? Le nouveau président de la Banque centrale européenne, le président désigné du conseil italien et le nouveau premier ministre grec appartiennent à des degrés divers au "gouvernement Sachs" européen. La banque d'affaires américaine a en effet tissé en Europe un réseau d'influence unique sédimenté depuis des lustres grâce à un maillage serré, souterrain comme public.
A tout concours, il faut une hiérarchie. Le premier prix revient bien sûr à Mario Draghi, vice-président de Goldman Sachs pour l'Europe entre 2002 et 2005. Nommé associé, il est chargé des "entreprises et pays souverains". A ce titre, l'une des missions est de vendre le produit financier "swap" permettant de dissimuler une partie de la dette souveraine, qui a permis de maquiller les comptes grecs. Vient ensuite Mario Monti, conseiller international depuis 2005. Arrive en troisième position Lucas Papadémos, qui vient d'être nommé premier ministre de la Grèce, qui fut gouverneur de la Banque centrale hellénique entre 1994 et 2002, qui a participé à ce titre à l'opération de trucage des comptes perpétré par GS. Le gestionnaire de la dette grecque est d'ailleurs un certain Petros Christodoulos, un ex-trader de la firme.
Deux autres poids lourds tiennent le haut du pavé dans la défenestration de l'euro, Otmar Issing, ex-président de la Bundesbank et Jim O'Neill, l'inventeur du concept des BRICS, l'acronyme désignant les marchés émergents à fort potentiel de croissance (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Ex-président de Goldman Sachs International dont il est resté l'un des administrateurs, l'Irlandais Peter Sutherland a joué un rôle-clé dans le sauvetage de l'Irlande. Enfin, Paul Deighton, qui a passé 22 ans chez Goldman Sachs, est directeur général du comité organisateur des Jeux olympiques de Londres en 2012. La lanterne rouge car chacun sait que le sport comme l'amitié est hors concours.

'...) Et c'est là que le bât blesse à propos de Goldman Sachs. Car la banque aime placer ses hommes sans jamais laisser tomber le masque. C'est pourquoi ses hommes liges cachent cette filiation quand ils donnent une interview ou mènent une mission officielle (comme ce fut le cas de Monti qui s'est vu confier en 2010 une étude sur le marché unique européen par le président de la Commission, José Manuel Barroso).
Mario Draghi affirme qu'étant entré en fonction en 2002, il n'a rien eu à voir avec le maquillage des comptes grecs orchestré deux ans plus tôt par la banque. Et il a démissionné en 2005, soit un an avant que Goldman Sachs ne revendre une partie du "swap" en question à la National Bank of Greece, la première banque commerciale du pays, dirigée par un ancien Goldmanien, Petros Christodoulos, aujourd'hui responsable de l'organisme gérant la dette grecque."

Ben, dit donc, nous sommes cernés et que ces gens ne viennent pas nous dire que leur lien d'allégeance à Goldman Sachs sont caducs, je ne les croirai pas.
En tout cas, bravo les grandes démocraties occidentales qui donnent des leçons de morales au monde entier et se permettent en leurs noms d'intervenir militairement dans d'autres pays, alors, que, chez eux, ils laissent s'installer une nouvelle oligarchie financière.
Oligarchie qui possède déjà tous les moyens d'information, donc, qui les manipule, qui contrôle les régimes parlementaires, d'où la succession de changement de premiers ministres en Europe, et, par conséquent contrôle les forces de l'ordre et les armées à travers les politiques.
Le tout pour que le public continue à ignorer cet état de fait est de laisser les mouvements de protestation s'extérioriser tant qu'ils ne représentent pas un danger pour ce système.
Avec la nomination des "anciens" de Goldman Sachs à la tête du système bancaire européen et à la direction des pays les plus atteints en Europe. Le défaut de paiement qui aurait pu mettre en danger la planète financière s'éloigne.
Désormais, ni, la Grèce, ni l'Espagne, ni l'Italie ne se déclareront en défaut de paiement.
Le faux cadeau de décote de 50% de la dette grecque n'est qu'un nuage de fumée.
Il est clair que "désormais", nous sommes soumis au diktat des marchés et que nous allons, nous, les peuples européens en souffrir, sinon, en crever.
A moins que les peuples européens ne décident de changer de modèle de croissance.
Sauf, qu'il faut savoir de quoi, l'on parle. Et, ce que j'ai dans la tête ne ressemble sûrement pas aux déclarations du président chinois.

(source : le Quotidien du Peuple)

"A la réunion de l'APEC, le président chinois appelle à un changement de modèle de croissance.
Mise à jour 15.11.2011 13h17

Le président chinois Hu Jintao et les dirigeants des autres membres du Forum de coopération économique Asie-Pacifique (APEC) se sont réunis dimanche à Honolulu, à Hawaï, pour réfléchir aux moyens d'accélérer l'intégration économique régionale, la libéralisation du commerce et des investissements, et la coopération économique et technologique.
Cette réunion annuelle, organisée cette année par le président américain Barack Obama dans son Etat d'origine, s'est tenue à l'hôtel Marriott Ihilani, à Honolulu. Elle visait à promouvoir l'intégration économique régionale, le commerce, le développement durable, la création d'emplois, la sécurité énergétique et la coopération en matière de règlementations."

Blabla, blabla, décidément le président Obama ne voit la grande Amérique que dans un rapport de domination. Mais, continuons.

"Au cours de la réunion, le président chinois a prononcé un discours intitulé "Changer le modèle de croissance pour soutenir le développement économique".

M. Hu a indiqué que la globalisation économique s'accélérait, que tous les pays du monde étaient de plus en plus interdépendants dans le domaine économique, et que la gouvernance économique mondiale était en cours de mutation.
En même temps, l'environnement économique mondial reste aussi complexe que volatile. Certaines grandes économies subissent un ralentissement économique, et certains pays font face à de graves problèmes de dette souveraine. La volatilité des marchés financiers internationaux persiste également. La pression croissante de l'inflation entrave le développement des marchés émergents. Le protectionnisme sous diverses formes est en augmentation.
En conséquence, la reprise de l'économie mondiale est entachée d'instabilité et d'incertitudes, a relevé le président chinois.
"Notre objectif est de parvenir à une croissance économique soutenue, régulière et raisonnablement rapide, ainsi qu'à l'harmonie et à la stabilité sociale dans la région", a souligné le M. Hu.

Pour atteindre cet objectif, le président Hu a fait une proposition en trois points.

Premièrement, les membres de l'APEC devraient renforcer leur coordination afin de parvenir à une meilleure gouvernance de l'économie mondiale, a indiqué le président Hu, ajoutant que les mécanismes de la gouvernance économique mondiale devraient évoluer en même temps que l'environnement économique, afin que tous les pays puissent travailler ensemble à relever efficacement les défis qui se présentent à eux.
"Nous devons renforcer notre coordination en matière de décisions macroéconomiques et stimuler la confiance des marchés. Nous devons faire avancer la réforme des institutions financières internationales, faire preuve de respect mutuel et d'esprit collectif dans nos décisions, et aider les marchés émergents et les pays en développement à mieux faire entendre leur voix", a déclaré M. Hu."

Et, voilà, comme, je vous le disais mes chers quatre lecteurs, le président chinois cherche la confiance des marchés. Ben, moi, j'appelle pas cela un autre modèle de croissance.
Plutôt, comme un substitut à un changement de société qu'appelle de leur voeux les vieux militants. Eh, oui, mes amis en cherchant plutôt du côté changer de modèle de croissance, vous gagneriez plus sûrement et plus vite le coeur des citoyens du monde.
Sans compter qu'un autre modèle pourrait se mettre en place rapidement, parallèlement à celui de l'ultra libéralisme, actuellement triomphant.
Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
A bientôt.
René.

lundi 14 novembre 2011

Salut, aux militants birmans. Une fenêtre de liberté s'ouvre peut-être en votre faveur. Courage !
(nota : un jour du calendrier a sauté dans le classement)

Et, si, les poules, mes chers quatre lecteurs allaient être bientôt, en Europe, mieux traité que les humains ?
Surtout, si nos conditions de vie continuent à nous emmener en direct vers l'enfer. Si, le chômage finit par s'inscrire comme une valeur rare dans nos contrées, si, les prix continuent à grimper alors que notre pouvoir d'achat baisse, si, notre système de santé s'appauvrit, si, les médicaments restent chers, si, les loyers continuent à augmenter, si, si, si, si, tout cela continuent les poules seront mieux loties que nous.
Grand bien leur fasse.
Parce que leur univers, est l'univers vers lequel les marchés financiers cherchent à nous entrainer.

(source : le Soir.be)

"51 millions de poules pondeuses bientôt hors-la-loi.
lundi 14 novembre 2011, 20:44

Environ 51 millions de poules pondeuses vont se retrouver dans l’illégalité l’an prochain, car elles sont tenues dans des cages non aménagées, ce qui risque d’aboutir à l’ouverture de procédures d’infraction contre au moins onze États de l’UE, dont la Belgique, a annoncé lundi la Commission européenne.

« Plus de 51 millions de poules dans au moins onze États seront toujours maintenues dans des cages non aménagées le premier janvier » prochain, a averti le Commissaire européen chargé de la Santé, John Dalli, au cours d’une réunion des ministres européens de l’Agriculture à Bruxelles.
Une loi européenne prévoyant l’interdiction des cages de batterie conventionnelles pour les poules pondeuses doit en effet entrer en vigueur à cette date.
Elle a pour but d’éviter que les poules soient détenues dans un environnement appauvri à l’extrême et un espace de vie ne dépassant pas la surface d’une feuille de format A4 comme c’est encore parfois le cas.
Les volatiles ne pourront plus être élevés que dans des cages aménagées où ils disposeraient d’au moins 750 cm2, d’un nid ou d’un perchoir, ou selon d’autres systèmes comme l’élevage au sol ou en liberté.
« La Commission commencera à ouvrir les procédures d’infractions dans les cas de non-conformité le plus vite possible », a ajouté M. Dalli, précisant qu’il écrirait aux États concernés pour savoir comment ils feraient face à ce problème.
Sur les 27 États membres de l’UE, onze pays risquent l’ouverture de procédures d’infraction : la Belgique, la Bulgarie, Chypre, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Italie, la Lettonie, la Pologne, le Portugal et la Roumanie.
Un douzième pays pourrait être concerné, l’Espagne, car la Commission a indiqué ne pas disposer d’informations fiables le concernant.
« Il y a eu plusieurs années pour s’y conformer, et c’est pourquoi j’attends que les autres pays le mettent en œuvre rapidement. Sinon les œufs ne seront pas commercialisables », a estimé la ministre allemande Ilse Aigner, dont le pays a déjà appliqué le texte."

Espérons, seulement, que les amandes seront assez importantes pour que les exploitants industriels préfèrent procéder aux aménagements plutôt que les payer. Comme, il arrive souvent dans notre beau pays qu'est encore la France.
Parce qu'autrement, il ne s'agirait que d'une déclaration d'intention, pas plus.
Comme en France où les amandes pour les entreprises qui refusent d'embaucher des handicapés sont tellement faibles qu'elles préfèrent les payer. Ou, les municipalités qui refusent de construire des logements sociaux, comme l'ancienne mairie de sarko, à Neuilly qui paie l'amande depuis l'époque de notre actuel président.
Et, là, est-ce que l'on peut parler de ghetto pour riches, mes chers quatre lecteurs ?
En attendant, dans le cadre de l'élection présidentielle en France, le nucléaire pose problème entre les verts (écologistes) et le candidat Hollande du parti socialiste.
Pourtant, cela n'a pas posé problème aux belges dans le cadre de leur négociation pour la mise en place d'un gouvernement.
C'est vrai, ils dépendent moins de l'électricité nucléaire que nous.
Mais, tout cela, après tout, est une question de calendrier et surtout que la facture au consommateur n'en soit pas augmenté.
Parce que sérieux, si, nous n'arrivons plus à nous chauffer en Hiver parce que la fée électricité serait devenue dispendieuse, alors, je vais faire la "gueule".
Il faudrait que les écolos y pensent à la petite facture. Parce que, si, je prends les agro-carburants, qui semblaient une bonne idée et qui est au final pire dans la destruction de l'environnement et pour la faim dans le monde, que l'exploitation des énergies fossiles. Bonjour les dégâts sur mon pouvoir d'achat.
D'ailleurs, je me demande pourquoi, j'insiste sur le pouvoir d'achat, bien mis à mal, parce qu'il risque dans peu de temps, de tout simplement disparaître.

(source : idem)

"Sortie du nucléaire : GDF Suez accuse le coup.

lundi 31 octobre 2011, 10:21
A la Bourse de Paris, le titre du groupe français d’énergie a plongé, plombé par l’annonce de la sortie du nucléaire à partir de 2015 en Belgique.

Le titre du groupe français d’énergie GDF Suez figurait parmi les plus fortes baisses de la Bourse de Paris lundi matin, plombé par la sortie du nucléaire à partir de 2015 en Belgique, où il exploite 7 réacteurs via sa filiale Electrabel. A 09h48, la valeur perdait 4,18 % à 20,85 euros, là où le CAC 40 lâchait 1,43 %.
Les négociateurs qui travaillent à la formation d’un nouveau gouvernement en Belgique se sont mis d’accord dimanche pour sortir du nucléaire à partir de 2015, mais sans fixer de date précise pour la fermeture des premières tranches, a-t-on appris de sources concordantes dimanche. Le principe de la fermeture progressive des sept réacteurs belges était contenu dans une loi de 2003."

Alors, l'Allemagne, la Belgique et la France. Bof !
Regardez-les, les socialistes s'imaginent que leur candidat a déjà gagné. Alors, ils ne négocieront pas.
Et, je me demande d'ailleurs ce qu'il feront de différent, à part à la marge, que le gouvernement actuel puisqu'ils ne s'opposent pas fondamentalement aux marchés financiers et ne parle pas de renégocier le Traité de Lisbonne.
Parce que s'ils veulent trouver de l'argent, il faudrait peut-être qu'ils se décident de taxer les multinationales ou mêmes les grandes entreprises françaises qui se sont exilées dans les paradis fiscaux pour ne pas payer l'impôt sur les sociétés en France
Parce que oui, bizarrement, le gouvernement Fillon n'en parlent plus de ces gens-là. Pourtant, il y aurait plus d'argent à récupérer sur leur dos que sur le dos de la classe moyenne et des salariés à sa marge.
Il faudrait arrêter de taper, toujours, sur les mêmes, les petits !
Par exemple, une question question : "Pourquoi Total paie zéro taxe en France ?"
Parce que, c'est possible, de les faire payer. Au moins, l'Australie tente de le faire. Sauf, qu'à nouveau avec l'aide de l'empire de presse Murdoch, les multinationales vont se déchaîner contre Julia Gillard, le chef du gouvernement fédéral australien.

(source : La Tribune)

"MINES - 10/11/2011 | 16:18 - 465 mots
La taxe minière est de retour en Australie.

Julia Gillard, chef du gouvernement fédéral australien, a remis sur la table la question d'une taxe qui permettrait à l'Etat de bénéficier des super-profits des compagnies minières. Elle ne concerne que le minerai de fer et de charbon, et pourrait rapporter 3 milliards de dollars à l'Australie.
Tous les observateurs la croyaient enterrée, quelque part entre les gisements de minerai de fer du Pilbara ou de charbon du Queensland, mais contre toute attente, la taxe minière a fait son retour à Canberra dans le débat parlementaire australien. Le chef du gouvernement fédéral, Julia Gillard, a remis la question à l'ordre du jour le 2 novembre dernier avant de s'envoler en France pour le G20, laissant le parlement digérer l'effet de surprise.
Le dossier est en effet toujours aussi sensible dans le pays. "Il n'est jamais facile de s'attaquer au principal secteur économique d'un pays, surtout lorsqu'il pèse plus de 50% en valeur des exportations du pays", précise Peter Wright, analyste à la bourse de Sydney. Kevin Rudd l'avait appris à ses dépends lorsqu'en juillet 2010, l'ancien Premier ministre a été forcé de démissionner quelques mois seulement après avoir tenté d'introduire la question au parlement. Julia Gillard se montrera beaucoup plus prudente que son prédécesseur, en signant très vite un accord avec les principales compagnies du pays, qui pensaient alors en avoir terminé avec le sujet.
La donne a changé depuis, dans la foulée des bénéfices record engrangés chaque année par le secteur miniers grâce à la demande asiatique pour les matières premières. Alors qu'en septembre, BHP-Billiton a publié un résultat de plus de 17 milliards d'euros sur douze mois, un sondage révèle pour la première fois que 68% des Australiens soutiennent le principe d'une taxe minière. "Une large partie de la population n'a pas l'impression de profiter du boum minier", constate John Freebairn de l'institut de sondage UMR Reseach. Julia Gillard a donc eu beau jeu de vendre devant le parlement son projet de loi comme "une question d'équité pour le plus grand nombre".
D'après le document, Canberra entend taxer à hauteur de 30% les bénéfices réalisés chaque année par les opérateurs, et ce à partir de juillet 2012. Son périmètre a été réduit, puisqu'elle ne concerne que les secteurs du charbon et du minerai de fer, soit 320 compagnies au lieu des 2 500 imposées dans la version Rudd. Laissant le parlement à ses discussions, le secteur minier australien n'a pour l'instant pas réagi. "Il reste le grand gagnant du bras de fer engagé avec Julia Gillard l'an passé", estime Peter Wright. D'après les estimations, l'Etat fédéral devrait engranger près de 3 milliards de dollars par an. Soit moitié moins que dans le projet de taxe précédent.
Les négociations s'annoncent pourtant difficile. Pas avec l'opposition libérale qui a déjà promis d'abroger le texte en cas de victoire (...)."

Eh, oui, l'opposition libérale promet de l'abroger. Toujours du côté des puissants contre les intérêts de leur propre peuple.
Décidément, chez les libéraux, c'est une tare congénitale !
Et, sur ce, je vous souhaite, bien le bonjour chez vous.
A bientôt.
René.

dimanche 13 novembre 2011

Salut aux militants allemands. Continuez à descendre dans la rue. Courage !

Question, mes quatre chers lecteurs, "Est-ce que la France et l'Allemagne, en appui aux marchés financiers, n'ont pas volontairement accentué la ruine des autres pays européens en difficulté ?"
Que l'Allemagne se pose la question maintenant d'une sortie de la Grèce de la zone euro, c'est très bien, sauf, qu'il n'y a plus rien à sauver.
Comme, si, il n'y avait plus de jus à presser dans le citron et qu'il ne valait plus que la poubelle.
Quelle grande idée, sortir la Grèce de l'Euro !
Mais, c'est avant qu'il fallait le faire. Maintenant, ce n'est plus qu'un méprisable largage.
D'ailleurs, il faudrait peut-être que Angela Merkel et sarko arrête de vouloir sauver les pays européens. Au final, cela leur coûte trop cher.
Sans compter qu'avec l'Italie qui est entré dans la tourmente, savamment organisée par les marchés, la France a du mouron à se faire.
Déjà que son AAA+ a perdu de sa vigueur, malgré les dénégations absurdes du gouvernement Fillon, et, que d'ici l'élection présidentielle, la situation ne va pas s'améliorer, sarko ne va plus savoir à quel saint se vouer.
Son plan de rigueur s'attaque à la classe moyenne et aux salaires moins élevés. Il taxe tout le monde à travers la TVA.
Les riches, eux, continuent à être protégés parce que sans eux, il n'y aurait pas d'investissement en France.
Ah, bon, les riches investissent en France. A mon avis, si, cela était vrai, cela se saurait.
Bon, disons qu'il va grappiller partout où il peut, en général sur le dos du petit peuple.
Mais, est-ce pour réduire la dette ou nourrir le service de la dette ?
Parce que nous demander des sacrifices en réduisant encore plus notre pouvoir d'achat, je veux bien, sauf, si, cela n'est que pour nourrir les spéculateurs, là, cela serait un peu beaucoup, quand même.
Parce que si les banques français se débarrassent de leurs créances sur les dettes souveraines, qui leur rachètent, sinon, nous les contribuables européens à travers le Fonds Européen de Stabilité Financière.
Dès le départ, la Grèce était problématique et c'est dès le départ qu'il fallait la sortir de la zone euro en créant un mécanisme européen pour tous les pays en grande difficulté.
Maintenant, que leur Europe prend l'eau de toute part, c'est un peu tard.
Tout ce que a réussi l'orgueil stupide de notre président, c'est mettre la France en position de couler.
A mon avis, il ferait bien de faire ses calculs d'austérité sur 0,8% plutôt que sur 1%. Et, augmenter le smig en l'indexant sur l'inflation afin que les salaires augmentent.
Parce que son calcul est faux, et, avec un calcul faux, tout ce qu'il va faire, c'est obliger les français à nourrir le service de la dette et non la consommation, condition sine qua non de la relance.
Au lieu d'appliquer bêtement les recettes du FMI, il ferait mieux de les prendre à contrario et avoir un peu du courage qu'il n'a jamais su avoir en économie.

Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
René.
Salut aux militants qui luttent contre la désespérance où nous renvoie la bonne gouvernance de nos politiques souhaitée par la spéculation internationale.

Hélas, hélas, mes chers quatre lecteurs, en Europe, les citoyens pourront voter, mais, il est trop tard, le système bancaire place ses hommes partout au commande.
Le système bancaire a imposé ses réglementations à l'Europe dans le but de soumettre les états (Traité de Lisbonne, par exemple). En plus, ils ont exigé un renflouement de ses pertes avec l'argent public, vidant ainsi les caisses des états.
Les états, à court de liquidité, empruntent sur les marchés avec des taux d'intérêt qui finissent bizarrement par s'envoler et les étrangler.
Le service de la dette absorbe toutes les rentrées fiscales des moins industrialisés.
Pour fonctionner, les états doivent à nouveau emprunter, accélérant l'impasse.
Pendant que les agences de notations continuent à souffler le chaud et le froid, provoquant mécaniquement la hausse des taux d'intérêt.
La boucle est bouclé.
Désormais, nous sommes dans une situation à l'indienne où l'usurier fait payer par les générations à venir, les dettes du premier emprunteur.
En Inde, en général, le père finit par se suicider, mais, elle, la dette demeure pour les générations à venir.
Donc, comme le paysan indien, les démocraties ne sont sous le contrôle du peuple souverain, elles sont sous celui du système bancaire qui leur impose la manière dont elles doivent fonctionner.
C'est cela, ce que, j'appelle, la démocratie confisquée.
Une situation où les politiques se font dicter "la politique". C'est-à-dire, des politiques qui réduisent les pratiques sociales et sanitaires afin de les livrer au secteur privé.
Des lois liberticides viendront viennent normalement compléter le tableau.
La justification de la croissance signifiera une baisse généralisée des salaires et une augmentation de la durée du travail.
Occuper à survivre, le salarié aura moins le temps de réclamer une amélioration de ses conditions de travail. Ainsi, nous en serons revenu à la condition salariale de l'époque pré-industrielle.
Vous, ne me croyez pas, mes chers quatre lecteurs ?
Eh, bien mesurez la part du travail précaire en France et vous aurez votre réponse. Car, nous y sommes déjà.
Les contrats de travail qui doivent protéger les travailleurs sont devenus les outils de leur précarisation.
Ainsi, le système bancaire a su retourner contre eux les outils mis en place pour leur protection. Et, cela a été d'autant plus facile avec des personnage comme sarko, car, de par son élection au suffrage universel, elle s'est faite au nom du peuple français.
Le tour est joué et les carottes sont cuites, comme dirait mon capitaine.
Alors, mes quatre chers lecteurs, toujours dubitatifs ?
D'ailleurs, ce que je viens de dire est très bien résumé par le sous titre d'un article, "Zone Euro, la croissance de demain", sur Le Nouvel économiste.fr, "Pas de croissance sans nouvelle gouvernance, pas de nouvelle gouvernance sans solidarité, pas de solidarité sans abandon de souveraineté".
Bon, vous me direz que je sors le titre de l'article, que je ne parle pas de l'article. Pourtant, je trouve que ce sous titre, dans le genre langue de bois, résume fort bien ma pensée.
Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
René.

samedi 12 novembre 2011

(blog à finir)

Doit-on pleurer mes quatre chers lecteurs ?
Enfin, un groupe spéculatif s'éclate sur la dette de la zone euro.
Eh, bien, non, je ne vais pas pleurer et comme, je le disais, la seule manière d'attendre ce système qui nous pourrit la vie des capitaux spéculatifs, c'est que les pays européens se déclarent tous en défaut de paiement. En tout cas, la Grèce, le Portugal, l'Italie, l'Espagne et la Hongrie.
Le tsunami serait tel que les gouvernements et les places financières au vu des dégâts et des faillites généralisées se décideraient enfin à changer les règles du jeu ou à en appliquer, vu, qu'il n'y en a plus.
Et, pourquoi, pas, dévaluer l'euro, ce qui provoquerait un autre tsunami en imposant une dette réduite à la valeur réelle de l'euro dévalué.
C'est vrai, quoi, les marchés nous imposent un tsunami qui liquide de fait ce qu'il reste des services publics en Europe et, nous, nous pourrions leur renvoyer l'ascenseur ?
Car, pourquoi MF Global plonge ?
Simplement, parce que les titres de dettes souveraines sont devenus toxiques.

(source : BFM buisiness)

"Les banques lâchent leurs titres de dettes souveraines.
Publié le 03/11/2011 | Caroline Morisseau

BNP Paribas se déleste de ses titres italiens
Les banques françaises très exposées à la dette italienne
"La dette souveraine, c'est le nouvel actif toxique de 2011", c'est le patron d'une grande banque qui le dit. Avant, c'était ce qui passait pour être solide. Aujourd'hui, c'est quasiment assimilé à des subprimes.

La faute aux régulateurs

La faute aux régulateurs, assurent les banquiers. Des régulateurs qui leur demandent à la fois de renforcer leurs fonds propres, de réévaluer les titres de dettes à la valeur de marché, et de continuer à financer l'économie. Alors compte tenu de la défiance et de la volatilité sur les titres de dettes, le choix est vite fait.
BNP Paribas a été la première à dégainer en annonçant avoir cédé pour 26 milliards d'euros de dettes souveraines. Mais à en croire les analystes, on peut s'attendre à la même annonce la semaine prochaine avec le Crédit-Agricole. Quant à la Société Générale, elle a déjà fortement réduit son exposition."

Du coup, premier résultat :

(source : le Monde en ligne)

"Les mille employés du courtier de produits dérivés MF Global licenciés
LEMONDE.FR avec AFP | 11.11.11

MF Global, l'un des plus grands noms du courtage aux Etats-Unis, a déposé le bilan lundi 31 octobre, devenant ainsi le premier gros groupe de Wall Street victime de la crise de la dette européenne.REUTERS/BRENDAN MCDERMID

C'est le premier groupe de Wall Street victime de la crise de la dette européenne. Lundi 31 octobre, MF Global déposait le bilan, vendredi ce sont ses quelque 1 000 employés qui ont été licenciés, avec effet immédiat. Le liquidateur du courtier américain a ajouté que le groupe s'acheminait vers un démantèlement rapide.
MF Global, l'un plus gros courtiers de produits dérivés au monde, a déposé le bilan après avoir révélé une exposition de plus de six milliards de dollars à la dette publique de la zone euro, dont plus de la moitié à l'Italie. La chute de la firme représente la huitième plus grosse faillite aux Etats-Unis depuis 1980."

vendredi 11 novembre 2011

(blog à finir)

Que doit-on dire ? Merci sarko ?
Il est vrai que pendant que notre président national chasse le dahu (la note AAA+), les familles françaises finissent à la rue.
Et, toutes les promesses ont encore été oublié. Pire, sous le couvert de l'accès au logement durable, le gouvernement réduit l'accès au logement d'urgence et les Sans Domicile, de plus en plus, n'ont que la rue pour dormir. Alors, imaginez des familles entières !

(source : France Soir en ligne)

"Des enfants dorment dehors

Christophe Robert rappelle, par ailleurs, qu’il existe plus de 2 millions de logements vacants en France appartenant à l’Etat, « sans compter les hôpitaux ou les préfectures désaffectés et vides. » La situation est d’autant plus préoccupante que les sans-abri ne sont plus ce qu’ils étaient. Elle est loin, désormais, l’image d’Epinal du bon vieux clochard avec sa brique de rouge, affalé dans un renfoncement. Selon le bilan d’activité du Samu social de Paris, le nombre de familles à la rue a explosé de 400 % en dix ans, et dépasse aujourd’hui, en nombre d’individus, celui des solitaires – 11.191 (soit 3.708 familles), contre 9.888. Des statistiques qui se basent sur les personnes hébergées, mais ne prennent pas en compte toutes celles qui n’ont pas réussi à joindre le 115 ou n’ont pas eu de réponse à leur demande. « On n’arrive à décrocher que 10 % des appels, et parmi ceux-là, deux tiers des sollicitations n’aboutissent pas, déplore Maeva Espinasse, ex-salariée du 115 et membre du collectif Urgence, un toit. Les chiffres sont très sous-évalués. »

Hélas, le rapport annuel du Secours catholique, dévoilé cette semaine, confirme la tendance. Près de 1,5 million de personnes en France ont bénéficié en 2010 de l’aide de l’association (+ 2,3 % par rapport à 2009), dont 702.000 enfants. Les familles représentent 52,7 % des cas. Conséquence de l’arrivée d’une immigration récente issue des pays de l’Est ou d’Afrique subsaharienne, une majorité de ces familles est étrangère, mais plus personne n’est à l’abri (lire le témoignage). Plus de 90 % des ménages rencontrés vivent au-dessous du seuil de pauvreté – établi par l’Insee à 954 euros. Pis, la moyenne des ressources est de 576 euros mensuels par ménage. Et la baisse annoncée des crédits européens pour le financement des associations distribuant de la nourriture aux plus démunis risque de faire empirer les choses.

Derrière les chiffres abstraits, ce sont des drames humains qui se jouent. Mardi dernier, une jeune Française de 38 ans, vivant depuis peu sous une tente dans le XIVe arrondissement de Paris, accouchait dehors et perdait son bébé. Pourtant, dans Le Monde du 20 juillet, Benoist Apparu, le ministre du Logement, ne déclarait-il pas : « Il est hors de question qu’une seule famille se retrouve à la rue. Un enfant ne dort pas dehors, en France, en 2011 » ?"


Bon, comme, je ne suis pas décidé à écrire, je vous livre en attendant la suite du roman que je tente d'écrire et qui pour l'instant n'a pas de titre.
Je vous remets l'introduction pour que vous puissiez suivre.
J'ai pas trop écrit, et, je ne m'y mets pas souvent non plus.
Disons, que je ne sais pas comment cela va venir parce que lorsque je me mets à taper, j'ignore comment je vais continuer l'histoire. Vous pouvez me faire des commentaires ou des suggestions, cela serait un roman à plusieurs claviers en quelque sorte.


Là, tout de suite, je regarde le pistolet à barillet que je tiens fermement dans ma main.
Je le contemple sans penser à rien, sans fascination aucune.
Je l’élève jusqu’à ma tempe et j’y appuie le canon.
La sensation est froide, sans plus.
Quelle connerie la vie.
Mon esprit se vide, mes membres s’engourdissent.
Le canon se détourne pour se diriger vers l’autre connard, de l’autre côté de la table, en face de moi.
Il se plaque sur sa tempe, à lui.
Mon doigt, sans que je l’y invite, complètement autonome, appuie sur la détente.
La déflagration me vrille les oreilles avec cette impression d’avoir réveillé tout le quartier.
La tête explose, expulsant ses morceaux de cervelles mélangées de sang sur le mur.
Une impression de ralenti me dégoutte, je vois son torse s’effondrer sur la table et renverser son verre à moitié bu.
Le whisky se répand sur la table et quelques gouttes mouillent mon pantalon.
C’est idiot, moi, je suis vivant, lui, il est mort.
Quel pari à la con.
C’est lui qu’il l’a voulu après avoir grave chargé en whisky.
C’est comme ça dans une soirée, y’a toujours une bête idée qui vous traverse le crâne.
Lui, ça avait été la roulette russe avec un flingue et deux vieilles balles achetés dans un vide grenier.
Résultat, il ne cassera plus les couilles à personne.
Que faire ?
Le laisser là, à réfléchir sur sa connerie et me pieuter ?
Après tout, je suis naze.
Seulement, avant d’aller me coucher, il allait falloir effacer mes empreintes et lui coller le pistolet dans la main.
Pour le reste, tout le monde sait dans le quartier qu’on est potes et qu’on a l’habitude de finir la soirée chez lui.
Les voisins aussi connaissent ma tronche, vu, qu’ils leur arrivent de frapper à la porte pour gueuler à cause du bruit.
Sauf, que là, ils doivent tous ronfler.
A trois heures du mat, personne n’a moufté.
Une fois la porte refermée, je descendis les escaliers.
Pas âme qui vive.
Cool !
Habitant, pas très loin, je fus vite chez moi.
Tout habillé, je plongeais direct dans mon lit.
Le sommeil m’emporta.


I

Le lendemain, me trouva la bouche un peu pâteuse, mais, les idées claires.
Sans doutes, des personnes avaient dû m’apercevoir dans l’immeuble de Jacques.
Autant, jouer la vérité, si, je me décide à aller voir les flics.
A moins que je ne le laisse pourrir dans sa piaule jusqu’à ce que l’odeur opportune le voisin.
Sauf, qu’au bistrot où nous avions notre rituel du lever du coude, ils pourraient s’étonner de ne plus nous voir ensemble.
Cela pourrait se mettre à jaser.
La meilleure solution au final, c’était me rendre chez les flics pour leur servir une histoire à ma sauce.
Une bonne douche et une toilette de fond s’imposait avant de m’y rendre. Parce qu’avec les flics, on sait quand on entre, pas quand on sort. Prudence est mère de sureté. Et, moi, j’ai toujours été un mec prudent.
L’inspecteur qui me reçut fut d’une amabilité déroutante. Pas du tout, l’image que je m’en faisais.
Il me balança du monsieur comme-ci, du monsieur comme-ça, au point de presque me faire oublier mon baratin.
Avec une gueule d’ange, je ne vous dis pas, à vous donner l’envie de lui dire la vérité.
« Donc, monsieur Balladin, vous me disiez que votre ami s’était suicidé devant vous. Question, pourquoi, n’êtes-vous pas venu nous le dire hier soir ? »
« Inspecteur, j’avoue ne pas avoir été dans mon état normal. Depuis, le début de l’après-midi, nous n’avions fait que boire. A tel point que mon jugement devait en être altéré et que la seule chose qui m’est venue à l’esprit, c’est me coucher. Comme-ci, mon esprit était déconnecté ».
Il me regarda, l’air du mec qui pense, court toujours, avant de reprendre.
« Je comprends parfaitement, d’ailleurs, je vous demanderais de vous soumettre à une prise de sang, même, si, votre haleine me confirme vos dires.
Pourtant, vous comprendrez, que votre comportement peut engendrer de la suspicion. »
« Je comprends parfaitement ».
Il me regarda fixement pendant un moment, à mon avis, comme le serpent regarde la souris.
« Comment expliquez-vous le geste de votre ami. Vous m’accordez que ce n’est pas banal de se suicider devant un tiers. En général, c’est un acte solitaire ».
Celle-là, je l’attendais.
« En réalité, il avait décidé de jouer à la roulette russe et avait d’ailleurs, réussi à me persuader d’y participer. Vu, l’état, où nous nous trouvions, cela n’a pas dû être difficile. Il a pris son pistolet, sans doute par défi, pour me montrer qu’il irait jusqu’au bout, et, et, le coup est parti ».
Son regard de serpent me fixait toujours. Il saisit un paquet de cigarettes dans son tiroir, en sortit une avant de raviser avec un soupir.
« Cette fichue interdiction ».
Tenaillé par la même envie, je lui suggérais de passer outre. Et, je m’en allumais une.
Fumer me donna le temps de réfléchir. Après, tout, c’était la vérité, je ne voyais pas comment, il aurait pu me coincer.
« Bon, nous allons nous rendre chez votre ami pour les premières constatations. Si, vous voulez bien me signer votre déclaration. »
Je signais avant de lui demander tout en écrasant ma cigarette.
« Je viens avec vous ? »
« Non, vous allez m’attendre ici, dans la salle d’attente. Ah, une précision, la porte n’est pas fermée à clé ? »
« Non, je l’ai juste poussée ».
« Très bien, comme ça, nous gagnerons du temps en nous passant d’un serrurier. Venez-vous, je vais vous conduire».
Une fois dans la salle d’attente, rien d’autre à faire que piquer un somme pour récupérer un maximum.
Combien de temps dura l’attente, je ne saurais le dire, parce que je m’endormis comme une masse, le cul posé sur une chaise inconfortable.
C’est une secousse à l’épaule qui me réveilla, l’inspecteur était devant moi.
« Désolé de vous avoir fait attendre, monsieur Balladin, voulez-vous me suivre, s’il vous plaît ».
Une fois dans son bureau, il alluma une cigarette. Pas moi.
« Tout était parfaitement dans l’état que vous nous avez décris. L’acte en lui-même semble ne faire aucun doute. Nous avons trouvé dans son carnet d’adresse, celle de ses parents. Je vais les contacter pour qu’ils puissent récupérer le corps à la morgue. En ce qui vous concerne, nous en avons fini.
Je vous souhaite une bonne après-midi, monsieur Balladin. Toutefois, il serait souhaitable que vous ne recommenciez plus à participer à ce genre d’exercice ».
« Je vous en donne l’assurance, monsieur l’inspecteur ».
Nous, nous, serrâmes la main à la porte de son bureau. Sa main, cette fois-ci, était molle, contrairement à la première fois. Comme-ci un doute continuait à l’habiter. Comme, si, il ne me faisait pas confiance, comme, si, l’enquête, contrairement à ce qu’il disait n’était pas terminée.
Ce type avait vraiment tout du serpent.
Mais, il n’avait rien contre moi et de cela, j’en étais sûr. Dommage pour lui !
De toute façon, ma vie est un long fleuve tranquille, j’y promène mon indifférence à ce monde et à toute relation.
Que Jacques soit mort, en fait, cela m’atteint pas. Comme, si, une indifférence, comme une carapace s’était plaqué sur mes émotions.
Je ne ressentais absolument rien.
Sans doute, était-il trop con pour continuer à vivre. Un moment, il m’a amusé, ensuite, j’en ai terminé avec lui, point.
Bon, le seul truc qui risque de m’ennuyer, c’est de changer de rade et me refaire un environnement, et, surtout trouver un éclopé de la vie pour me distraire.
Après tout ma vie, je ne l’ai pas choisie.
Dans mon boulot, d’ingénieur, je me contente de faire ce qu’on me dit. Rien de bien jojo.
Ils me gardent parce que je suis un bon exécutant, c’est tout.
Je suis un mec utile au système, ce qui justifie un salaire, relativement confortable.
Sauf, le mépris est palpable autour de moi, de la part des mes supérieures et même de tous ces jeunes qui veulent bouffer la vie à pleine dents.
Leur opinion se m’en tape. Sauf, que j’avoue, parfois, c’est pesant.
C’est vrai, je travaille sur leurs plans, sauf que, je les trouve stupides, sans intérêt.
Si, je continue, c’est que j’ai besoin de manger, de me loger et d’avoir quelques moyens pour essayer d’exister.
Et, quand, je rencontre un con, et, bien, je le pousse jusqu’à ce qu’il craque.
Mais, je n’allais pas raconter ça à l’inspecteur, il m’aurait pris pour un psychotique et m’aurait fait incarcérer.
Pourtant, quelle est la différence entre ma vie de merde et la leur. Si, j’avais pu, j’aurais spéculé des dizaines de millions d’euros, pour ne pas dire plus. J’aurais foutu un tas de mecs au chômage, détruit des entreprises et fait un tas de pognon pour parier plus gros et ainsi de suite, sans savoir pourquoi, juste pour l’impulsion incontrôlable. Un truc de drogué, en somme.
C’est peut-être pour ça que je ne suis que moi et n’attends rien de personne.
Sans doute, certain diront que je ne suis qu’un misanthrope. Peut-être, mais, eux, sont les victimes d’un système où, déjà, leur liberté a été confisquée. La différence entre eux et moi, et que, eux, ne le savant, moi, oui.
Et, je sais que je ne peux pas me battre contre ça, contre eux.
Alors, mon palace n’est pas la bourse, c’est le troquet du coin, à disséquer l’intellectuel ou un artiste de comptoir. Là, j’aime bien, ça me fait keefer.
C’est, comme Jacques, tu les laisses venir, et, tu es sûr qu’ils finiront par avoir une idée à la con.
Ce qui est dommageable dans son cas, c’est qu’il avait une fille mineure. Elle ne va rien comprendre.
De toute, façon, le chômage avait détruit son couple et l’alcool, sa relation à sa fille. Après, tout, est-ce important ?
Comme Julie que je vais rejoindre, après avoir téléphoné à mon boulot pour expliquer qu’un pote à moi s’est trucidé et que je suis entendu au commissariat. Même pas, ils vont me retenir la journée.
Julie, c’est une nana sympa, un peu perdue, mais, sympa.
J’avoue, on couche ensemble. J’avoue, également, ce n’est pas la seule.
Mais, elle, elle me laisse disposer de son corps dans tous ses orifices, et à cause de ça, elle m’apporte une sérénité.
Pas besoin de lui demander, si, elle a aimé, si, elle voudrait que je lui fasse ça ou ça, non, elle nature.
Elle se couche et elle me fait plaisir. En fait, c’est son plaisir à elle de me faire plaisir.
Un peu comme Jacques, d’ailleurs, pas dans le même sens, mais, un peu. Toujours à être attentif à mes humeurs jusqu’à ce qu’il ait épuisé le crédit et voulu trop en démontrer.
En plus, elle est belle.
Donc, je lui ai téléphoné en sortant du commissariat. Evidemment, je lui ai fait le coup du copain suicidé en face de ma face. Du coup, elle a plongé grave dans le maternage.
Tout de suite, j’ai senti l’instinct maternel la submerger. Ce besoin de protection infantile des femmes qui se rêvent en mère. Un machin comme ça qui m’a un légèrement dégoutté au téléphone.
Sauf que l’image de son cul m’a ramené à des sentiments plus sommaires.
Lâchement, j’ai lâché, « Ma chérie, j’arrive ! »
D’ailleurs, de toute façon, j’arrivais qu’elle le veuille ou non et de toute façon, elle m’attendait.
Julie, c’est un poème. Elle aime les poissons rouges.
Elle n’a pas de chats, elle n’a pas de chien, elle s’engouffre même pas du Nutella, à tartiner, en veux-tu, en voilà, elle est mannequin anorexique.
Bref, je couche, à part, la rondeur de son petit cul, avec un squelette. Ce qui d’ailleurs m’oblige à nourrir ma libido ailleurs. Charmante, s’il en faut, mais, quand même squelettique.
De toute façon, comme, elle me le répète, si, son corps n’était pas adaptable à tous les modèles de robes, elle pointerait au chômage. En rajoutant perfidement, que je n’avais jamais exprimé vouloir l’assumer au niveau fric. Avec une petite pointe pour signifier que je n’en avais de toute façon pas les moyens.
Evidemment, que je ne vais pas me mettre à l’assumer au niveau fric, surtout, je ne compte pas la présenter à ma mère. Elle est un peu primaire ma chère maman, pour, elle, les mannequins, c’est toute des putes.
Pour l’instant, elle m’a un créneau de 14 à 15 heures pour venir la baiser. Je vais y aller, y’a pas de problème.
Mes deux autres copines d’occases ne sont pas disponibles, pourtant, elles sont mieux foutues.
Julie, son boulot marche bien. Elle se permet un loft dans le seizième arrondissement avec vue sur le bois de Boulogne, ça va pour elle.
Moi, ça, serait plutôt dans le sixième, trois pièces sous les toits.
Des fois, elle me sort qu’on est fait pour vivre ensemble.
Vivre ensemble, c’est faire des gamins et même, un seul chieur, c’est pas mon truc.
Elle a beau me dire que la vie est belle, je n’en crois rien et ne le croirais jamais. Elle, elle est du côté du clinquant, moi, plutôt du côté gris de la vie. Elle est inconsciente, moi, trop d’une société qui plonge vers le côté obscure à cause de gouvernants qui nous livre pieds et poings liés à une finance internationale véreuse et prédatrice.
La vie lui est belle dans son cocon, elle ne voit pas les nuages qui s’accumulent et je n’ai aucunement l’intention de dessiller ses magnifiques émeraudes.
Par contre, si, je prends Stéphanie, l’une des trois, elle me demande de rien. Elle fait semblant d’avoir une relation qui l’inscrit dans l’existant, sans chercher à l’inscrive sur la durée.
C’est bien, même, si, cela traduit son désespoir de ne pas trouver un travail à la hauteur de sa formation. Les petits boulots l’a tue à petit feu. Du coup, elle s’est façonnée une carapace que j’atteindrais un jour.
En elle, réside une peur de la vie dont je n’ai pas encore saisi la mécanique.
Mais, je finirais par comprendre, comme, j’ai toujours su le faire vis-à-vis des hommes ou des femmes qui m’ont pris ou prises pour quelqu’un dont la relation pouvait leur être bénéfique.
Sans doute, ais-jeune souffrance en moi, mais, je la cache bien.
Julie, m’a donné rendez-vous à deux heures à la Tour d’Argent.
Quand même, une toilette, un pantalon et une veste sport, une écharpe blanche au cou, des chaussures d’un cuir discret et je suis droit dans mes pompes.
Surtout, surtout, qu’elle va me la faire à la pleureuse. Donc, prévoir des mouchoirs en papier.
En tout cas, je dois avouer que depuis que Jacques est dead, je me sens, comme qui dirait mieux.
Peut-être que la proximité de la mort redonne sens à la vie ?
Peut-être, le fait que je sois vivant et lui mort me resitue dans ma vie en rapport à l’autre.
Peut-être que m’apercevoir que je n’en ai rien à foutre, la rebooste simplement ?
Qui sait. En tout cas, je sens qu’il est temps de passer à la vitesse supérieure.