jeudi 31 janvier 2019


L’oxygène disparaît progressivement des océans
Les zones où l’oxygène se fait rare représentent plus de 4.5 millions de kilomètres carrés, et la zone s’étend chaque année. En un demi siècle, les océans ont perdu près de 2 % de leur oxygène.

31 janvier 2019 - Sarah Roubato source : La Relève et la Peste


Nous n’avons pas fini d’assister aux bouleversements profonds des espaces maritimes.  Une récente étude publiée dans la revue Science recense toutes les études faites sur la perte d’oxygène dans les océans. Ce phénomène observé depuis dix ans vide certaines régions océaniques, modifie le comportement des animaux, les obligeant à nager plus profond pour éviter la suffocation, ou bien entraînant des concentrations massives dans certaines régions, les rendant plus exposés à la pêche intensive.

Les zones où l’oxygène se fait rare représentent plus de 4.5 millions de kilomètres carrés, et la zone s’étend chaque année. En un demi siècle, les océans ont perdu près de 2 % de leur oxygène.
Les conséquences de cette raréfaction sont nombreuses et suscitent des réactions en chaîne : reproduction difficile, espérance de vie diminuée, système immunitaire altéré, comportement modifié. C’est un cercle vicieux car les zones faiblement dosées en oxygène produisent des gaz à effet de serre qui aggravent à nouveau le problème. Le manque d’oxygène a un effet sur les autres gaz, et pourrait libérer du protoxyde d’azote, gaz à effet de serre 300 fois plus puissant que le dioxyde de carbone, ou encore du sulfure d’hydrogène hautement toxique.


Nous avons tendance à oublier que l’océan est le premier pourvoyeur d’oxygène sur notre planète. Le poumon de la terre est bleu. C’est grâce au phytoplancton, ces micro-organismes qui restent en surface des océans, que l’oxygène est renouvelé. Ces algues microscopiques captent la lumière du soleil, pour fabriquer du glucose, en utilisant le CO2 et l’eau, et rejettent de l’oxygène.
Invisibles, noyées dans les eaux, elles sont moins faciles à défendre que les majestueux arbres de la forêt amazonienne. Pourtant, elles produisent plus de 85 % de l’oxygène que nous respirons. De quoi nous rappeler que toute la chaîne du vivant nous permet tout simplement de vivre.


Petite réflexion sur le Venezuela, mes chers cinq lecteurs.

Un destin à la syrienne se profile-il pour le Venezuela avec une guerre civile meurtrière, un président à la assad qui se maintient au pouvoir avec l'appui de l'armée nationale et du peuple, des milices armées soutenues par les States avec des bases arrières en Colombie et au Brésil et une base russe en soutien dans le pays ?
Les tueurs économiques n'ont pas réussi à provoquer le renversement du pouvoir par la rue. La CIA n'a plus de recette magique, ne reste aux banques et aux multinationales américaines qui bavent devant les richesse du pays que la guerre civile. L'intervention militaire directe des States semblant passer de mode se met en place une guerre par procuration en somme.
Les vénézuéliens feraient bien de regarder dans quel état est la Syrie avant de se lancer dans une telle aventure dont le terme se rapproche si, il est confirmée que des forces spéciales US sont arrivées en Colombie.
Mais, la région est une poudrière qui risque de relancer les guerrillas en Colombie alors que le Brésil est en passe d'en devenir une. L'Equateur, également, n'en sortira pas indemne.
Les élections semblent avoir été correcte puisque l'opposition domine l'assemblée nationale.
C'est comme en France, lorsque le président n'est pas de la même couleur politique que l'opposition, cela s'appelle la cohabitation et on ne déclenche pas une guerre civile pour autant.
Peut-être attendre la prochaine élection présidentielle en 2025 semble plus raisonnable à moins, pour trancher, de négocier l'organisation d'un référendum dont les termes seraient négociés entre le pouvoir et l'opposition.
Le problème étant que les States continueront à chercher à étouffer l'économie du pays et que les States désormais va pousser à la guerre civile.
En tout cas, ce pays est un bon exemple de ce peut mettre en place la finance américaine et anglo-saxonne, soutenue par l'union européenne pour étouffer un pays.
Et, l'on sait que provoquer une guerre civile présentée par leurs médias appartenant à des milliardaires comme conflit libérateur ne leur fait pas peur. Même dans leur propre pays, ils hésiteraient pas à la déclencher pour protéger leurs intérêts.

rené
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Source: Forbes

Egypte : le gouvernement veut alimenter les voitures au gaz naturel liquéfié

Egypte : le gouvernement veut alimenter les voitures au gaz naturel liquéfié
(Agence Ecofin) - Lundi, le Premier ministre égyptien Mostafa Madbouli (photo) a tenu une réunion avec les ministres du Commerce et de l’Industrie, ainsi que les autorités de la société publique du pétrole pour discuter des moyens d'encourager les conducteurs à alimenter leurs voitures au gaz naturel liquéfié (GNL).
D’après le chef du gouvernement, cette réunion  été convoquée, suite à une demande expresse du président  Abdel Fattah al-Sisi, visant à profiter du boom gazier actuel en explorant ce domaine de plus en plus convoité dans les pays en développement.
Au terme de la réunion, le Premier ministre aurait demandé que des efforts soient fournis dans l’immédiat pour développer et installer des bornes de recharge pour les véhicules électriques dans les grandes villes, ainsi que de plusieurs stations de GNL.
Selon des informations obtenues par The Egypt Independent, le ministre allemand de l'Economie, Peter Altmaier, se rendra en Egypte le mois prochain. Une visite au cours de laquelle, le responsable abordera avec les autorités locales les mesures à prendre pour exporter des voitures électriques en Egypte.
Olivier de Souza
(Tout le monde sait qu'après l'ère du pétrole vient celle du gaz, alors, pourquoi ne pas commencer tout de suite en abandonnant le pétrole ? note de rené)


La Russie estime que Facebook et Twitter violent les lois sur les données personnelles
Dans un contexte extrêmement tendu, la Russie tient à récupérer les données personnelles de ses ressortissants sur ses propres serveurs. Le pays menace Facebook et Twitter de les bloquer sur le territoire si ce n'est pas le cas.
@CIMINIX  22 JANVIER 2019  source : Siècle Digital

Déjà, en septembre 2017, la Russie menaçait Facebook de le bloquer sur son territoire. Le directeur de l’autorité nationale de surveillance des télécommunications (le Roskomnadzor) Aleksandr Zharov, avait à l’époque déclaré cela : « soit nous ferons respecter la loi, soit l’entreprise cessera de fonctionner sur le territoire de la fédération russe, comme cela est malheureusement arrivé à LinkedIn. Aucune exception n’est envisageable ». La cause de ce conflit : le non-respect de la loi qui oblige Facebook à stocker les données de ses utilisateurs sur des serveurs russes. Aujourd’hui, la Russie a entamé une procédure administrative.

D’après la Russie, Facebook et Twitter auraient reçu une lettre le 17 décembre dernier dans laquelle le Roskomnadzor précisait aux sociétés qu’elles avaient un délai de 30 jours pour fournir une réponse juridiquement valable à ce conflit. Les réseaux sociaux n’ont pas encore répondu à la Russie. Difficile de dire si la Russie interdirait réellement Facebook et Twitter. En revanche, les deux réseaux sociaux pourraient se voir infliger des amendes.
Cette menace survient dans un contexte très tendu. Il y a quelques jours, Facebook supprimait plus de 500 pages de propagande gérées par des russes. Les pages en question n’hésitaient pas à booster les contenus de leurs pages pour les faire apparaître dans le fil d’actualité des pays baltes, en Asie centrale, dans le Caucase, en Ukraine, mais aussi en Europe. Concrètement, ces pages tentaient d’imiter des personnalités politiques ou même des mouvements politiques, dans le but d’influencer la population russe et de la faire adhérer à une idéologie bien précise.
Si Facebook et Twitter acceptaient les conditions de la Russie, ils iraient à l’encontre de l’opinion publique. Les réseaux sociaux tentent d’améliorer leur réputation en matière de politique de vie privée. Avec les nombreuses affaires en cours, Facebook se passerait bien d’un nouveau scandale. De leur côté, les russes ne lâcheront rien, ils veulent à tout prix récupérer les données personnelles de leurs ressortissants.


Facebook va créer une « war room » pour lutter contre les fake news au moment des élections européennes
Hors de question de reproduire le scandale des élections américaines. Facebook créera une cellule de crise à Dublin à l'occasion des élections européennes.
@CIMINIX  30 JANVIER 2019  source : Siècle Digital

À l’approche des élections européennes, Facebook veut prendre des mesures fortes pour éviter le scénario des élections présidentielles de 2016 aux États-Unis. L’objectif est de lutter contre la propagation de fake news grâce à une nouvelle cellule de crise, créée à Dublin à l’occasion des élections européennes. Une annonce qui intervient seulement quelques jours après la suppression de plus de 500 pages de propagande gérées par des russes.

Dans la ligne de mire du réseau social : la désinformation politique. C’est le nouveau responsable de la communication de la société, Nick Clegg, qui a récemment fait cette annonce. Il a notamment déclaré cela : « la société mettra prochainement en place un centre des opérations axé sur l’intégrité des élections européennes, basé à Dublin. Le centre pourra s’appuyer sur notre expérience passée en matière de gestion d’un centre de crise électoral. Nous avions déjà mis en place une « war room » lors des élections présidentielles brésiliennes ».
Clegg a clairement reconnu qu’il y avait eu des erreurs dans le passé. Il prétend être sur la bonne voie pour éviter la propagation massive de fake news sur son réseau. Il précise que « ce que je vois depuis mon arrivée chez Facebook, c’est une jeune entreprise – 15 ans seulement le mois prochain – qui s’est développée à un rythme effarant, et qui a sans aucun doute commis des erreurs. La société entre maintenant dans une nouvelle phase de réforme, de responsabilité et de changement profond ».
Plus de 30 000 personnes à travers le monde travaillent sur la sécurité du réseau social. Il s’agit d’un réel comité de révision du contenu, comme le décrit parfaitement Mark Zuckerberg.
(Tiens donc, comme par hasard. Censure en  vue.note de rené)


Google collectait aussi des données via une application iOS
Comme Facebook, le champion des moteurs de recherche a collecté des informations via une application qui violait son accord avec Apple : Screenwise Meter.
@MAT_L8  31 JANVIER 2019  source : Siècle Digital

Hier, Facebook a perdu l’accès aux applications qu’il use en interne suite à une sanction d’Apple. La faute au développement d’une application iOS qui collectait des données sur les 13-35 ans. Aujourd’hui, nous apprenons que Google s’est révélé fautif des mêmes actions via un article de TechCrunch. Tout comme Facebook, la firme de Mountain Wiew a utilisé un certificat d’entreprise pour distribuer une application de collecte des données. Les certificats d’entreprise permettent de développer des applications offrant un fort suivi de leur utilisateur, mais comme leur nom l’indique, les applications distribuées ainsi ne peuvent être utilisées ailleurs qu’au sein de l’entreprise qui les développe. L’usage des certificats d’entreprise pour distribuer une application inédite à des clients n’est pas toléré. C’est pourquoi Facebook a été sanctionné, et c’est également pourquoi Google risque gros. Le gigantesque moteur de recherche a reconnu ses fautes et s’est excusé dans une déclaration à TechCrunch le 30/01. Il n’est pas dit que cela suffira à lui éviter le courroux d’Apple.

Après la sanction d’Apple sur Facebook, Google a dû vite déchanter. L’entreprise a déclaré à TechCrunch que le développement de son application Screenwise Meter était une erreur, et qu’il s’en excusait. Il a par ailleurs annoncé qu’il l’avait désactivé sur les appareils iOS. Le géant américain a aussi rajouté que ses utilisateurs étaient tout à fait au courant des données récoltées, et pouvaient désinstaller l’application sans préavis.
Depuis 2012, Google proposait au public de l’installer en échange de cartes cadeaux. Screenwise Meter est une application proposant un VPN dont le traffic et les données installés par son biais sont surveillés. Cette application était proposée à toutes les personnes de 13 ans ou plus, mais Google a changé cette politique il y a peu pour la rendre accessible uniquement aux 18 ans et plus. Les jeunes de 13-17 ans doivent désormais avoir un membre de leur famille la possédant déjà pour l’obtenir.
À la différence de Facebook, il est notable que Google ait offert la possibilité de mettre la surveillance en off via « un mode invité ». Par ailleurs, le géant américain a déclaré qu’il n’avait pas accès aux données cryptées des applications et de l’appareil des utilisateurs via son App.

Reste à voir si cela sera suffisant pour rendre Apple clément suite à son utilisation abusive des certificats d’entreprise. Si Google avait voulu agir dans la légalité, il aurait dû passer par le système TestFlight, qui permet à la firme de Cupertino d’avoir un regard sur les applications qui quittent l’espace de travail d’une entreprise pour toucher le public.

Colombie: un nouveau gisement de pétrole léger découvert à la frontière vénézuélienne
source : Sputnik
ECONOMIE
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En pleine crise vénézuélienne intervient l’annonce de la découverte d’un nouveau gisement de pétrole léger par la compagnie pétrolière colombienne Ecopetrol près de la frontière avec le Venezuela. Le gisement est situé près d’un oléoduc important ce qui facilite sa commercialisation.
La compagnie pétrolière colombienne Ecopetrol a découvert un gisement de pétrole léger dans le département d'Arauca à la frontière avec le Venezuela, selon un communiqué de la compagnie.
Le gisement a été prospecté lors du forage du puits Cosecha C-01, d'une profondeur de 3.300 mètres, exploité de concert avec le partenaire d'Ecopetrol, Occidental Petroleum.
Le puits produit actuellement près de 3.000 barils de pétrole léger de qualité par jour. Le gisement est situé à proximité immédiate de l'oléoduc Caño Limón-Coveñas, ce qui facilite son exploitation commerciale, a déclaré le président d'Ecopetrol Felipe Bayon.
Cette découverte confirme une fois de plus le potentiel de la région et l'importance des projets réalisés dans le département d'Arauca, selon lui.
L'annonce de cette découverte intervient alors que le Venezuela traverse une crise importante. L'opposant Juan Guaido, renvoyé mardi du poste de président de l'Assemblée nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême, s'est autoproclamé mercredi «Président en exercice» du pays et a prêté serment. Donald Trump l'a reconnu comme «Président par intérim» et a déclaré qu'il utiliserait tous les outils économiques et diplomatiques pour «rétablir la démocratie au Venezuela».
Nicolas Maduro a estimé que les États-Unis avaient essayé d'organiser un coup d'État au Venezuela et a rompu les relations diplomatiques avec ce pays, donnant 72 heures à ses diplomates pour quitter le territoire vénézuélien. M.Maduro a qualifié M.Guaido de Président non-constitutionnel.
« Brûlures, nausées, vomissements » : à Toulouse, les CRS utilisent bien des gaz plus agressifs (France)
Des gilets jaunes toulousains ont témoigné auprès de l’Observatoire des Pratiques Policières (OPP) des nausées, brûlures, qu’ils ont ressenties lors des dernières manifestations de janvier au contact des gaz lacrymogènes. Après son enquête, la préfecture vient de confirmer la livraison de grenades d’un nouveau type que l’OPP soupçonne d’un degré de toxicité plus élevé.


mercredi 30 janvier source : Révolution Permanente


Lors de la manifestation du 8 décembre, le journal Marianne délivrait l’information selon laquelle les blindés parisiens qui sillonnaient la capitale ce jour-là étaient équipés d’un liquide incapacitant, « un dispositif radical qui ne devait servir qu’en dernier recours ». Deux jours plus tard, l’information était démentie par la direction générale de la gendarmerie qui avait cependant reconnu que les blindés avaient une capacité de pulvérisation de gaz plus importante.
A Toulouse, les Gilets jaunes expérimentent depuis le début du mois de janvier, lors des manifestations des samedis, des symptômes beaucoup plus lourds lorsqu’ils entrent en contact avec les gaz lacrymogènes : brûlures, nausées, vomissements, compression thoracique… Les Observateurs des Pratiques Policières de la ville rose, constitués lors de la loi travail de 2016, mettent ces symptômes nouveaux sur le compte de nouvelles munitions. Les culots de grenade habituellement marqués d’un CM6, portent désormais l’inscription CM3.
Confrontés aux évidences matérielles, la préfecture a confirmé que des « CM3 ont été récemment fournies à certaines compagnies républicaines de sécurité (CRS) » mais dément leur plus forte concentration en gaz. Selon les expertises consultées par l’OPP, ces grenades permettent d’envoyer d’un coup davantage de gaz lacrymogène, sur un périmètre plus restreint, ce qui renforce malgré tout l’hypothèse d’une plus grande concentration et d’un gaz moins volatile.
Futura Science a décrit la progressivité des symptômes infligés par les gaz lacrymogènes : « dans l’Hexagone – indique le magazine -, la concentration des dispositifs utilisés est de 1 à 2% de CS [le 2-chlorobenzylidène malonitrile] libéré par mètre cube d’air ». A ce degré de concentration, le gaz provoque des « effets irritants pour les yeux et les voies respiratoires » dont les effets sont limités dans le temps mais qui peuvent entraîner, selon les individus et l’exposition au gaz, « une sensation de brûlure », « une irritation intense et immédiate », une « conjonctivite » voire une « photophobie ».
« À des concentrations plus élevées » précise le magazine scientifique, l’exposition au CS provoquerait des « brûlures chimiques accompagnées d’une kératite, d’une perte de l’épithélium cornéen » au niveau des yeux, peut « prédisposer certains individus à des œdèmes pulmonaires » ou déclencherait encore « une perte d’appétit, des nausées, des diarrhées ». Soit autant de symptômes décrits par les Gilets Jaunes et relevés par l’OPP de Toulouse qui vont dans le sens d’un usage « d’armes non létales » beaucoup plus dangereuses et agressives...

(Avec son président, la France devient l'un des pays qui exerce le plus de répression contre son peuple appuyé par la justice qui condamne des individus qui ne manifestent pas et qui ont le seul tort d'être dans la rue. note de rené)

Venezuela : interrogés par CNN, des déserteurs demandent à Donald Trump de leur fournir des armes

Venezuela : interrogés par CNN, des déserteurs demandent à Donald Trump de leur fournir des armes© HANDOUT Source: Reuters
Des soldats vénézuéliens prennent part à un exercice à Puerto Cabello (image d'illustration).
Au micro de CNN, deux anciens soldats vivants hors du Venezuela ont assuré être en contact avec des centaines de déserteurs potentiels à l'intérieur du pays. Ils ont demandé aux Etats-Unis un soutien logistique pour «libérer» Caracas.
«En tant que soldats vénézuéliens, nous demandons aux Etats-Unis de nous soutenir, en termes logistiques, avec des moyens de communication, des armes, afin que nous puissions libérer le Venezuela» : lors d'une interview accordée à la chaîne américaine CNN le 29 janvier, deux déserteurs de l'armée vénézuélienne ont appelé l'administration Trump à l'aide pour renverser Nicolas Maduro.
Lors de cet entretien, Guillen Martinez et Hidalgo Azuaje ont assuré être en contact avec des centaines de soldats sur un groupe Whatsapp, et ont expliqué qu'ils cherchaient à rassembler diverses factions mécontentes en un groupe cohérent. Contacté par CNN via l'application, un soldat en poste au Venezuela aurait confirmé cette version : «Il y a des soldats dans chaque unité qui sont prêt à se soulever et prendre les armes.»
Les deux déserteurs ont en outre demandé le soutien des pays voisins – le Brésil, la Colombie et le Pérou, qui sont «contre cette dictature» – mais se sont toutefois gardé d'appeler à une invasion américaine. «Nous ne voulons pas qu'un gouvernement étranger [envahisse] notre pays. Si nous avons besoin d'une incursion, ce doit être par des soldats vénézuéliens qui veulent vraiment libérer le Venezuela», a ainsi confié Hidalgo Azuaje.

L'armée apporte toujours son soutien à Maduro

Un retrait du soutien de l'armée à Nicolas Maduro est un des points essentiels sur lequel le président du Parlement de l'opposition Juan Guaido souhaiterait s'appuyer pour prendre le pouvoir. Dans une tribune publiée par le New York Times le 30 janvier, celui qui s'est auto-proclamé «président par interim», a estimé q'un tel retournement serait «crucial pour permettre un changement de gouvernement», affirmant que «la majorité de ceux en uniforme» étaient d'accord pour dire que les tourments actuels dans le pays étaient «intenables». «La transition aura besoin du soutien des principaux contingents militaires. Nous avons eu des entretiens secrets avec des membres des forces armées et des forces de sécurité», a-t-il encore déclaré, appelant à demi-mots les forces armées à le rejoindre.
Mais la situation n'est pas aussi simple pour Juan Guaido et son allié Washington. L'armée vénézuélienne a jusqu'à présent apporté un soutien sans faille au président Nicolas Maduro. Le 30 décembre, présents lors d'un discours du chef d'Etat, les hauts dirigeants de l'armée ont réitéré leur «loyauté» au président vénézuélien. «C'est le seul président constitutionnel [...] et commandant en chef», a assuré le ministre de la Défense, le général Vladimir Padrino.
Nicolas Maduro a quant à lui récemment accusé des militaires déserteurs devenus «mercenaires» de conspirer depuis la Colombie pour diviser l'armée vénézuélienne. «Un groupe de militaires déserteurs, qui sont devenus des mercenaires au service de l'oligarchie colombienne, conspire depuis la Colombie pour diviser les forces armées», a-t-il lancé avant d'entamer une marche au côté de 2 500 militaires le 30 janvier.
«Là où apparaît un traître mercenaire, justice!», s'est-il exclamé face aux troupes réunies au Fort Tiuna, le plus important complexe militaire de la capitale. «L'agression impérialiste du gouvernement de Donald Trump pour tenter un coup d'Etat doit réveiller les consciences», a-t-il lancé à ses troupes, appelant à «une révolution militaire de la morale».
Lire aussi : Venezuela : nouvelle manifestation à Caracas, à l'appel de l'opposant pro-américain Juan Guaido

Bertrand Du Gai Déclin: C'EST CASH ! Brexit : le Royaume-Uni dans l'impass...

Bertrand Du Gai Déclin: C'EST CASH ! Brexit : le Royaume-Uni dans l'impass...

Guaido reçoit des Etats-Unis les comptes bancaires US du Venezuela, le Venezuela bloque ses comptes

Guaido reçoit des Etats-Unis les comptes bancaires US du Venezuela, le Venezuela bloque ses comptes
Selon l'AFPWashington a donné à Guaido le contrôle des comptes bancaires étatsuniens du Venezuelatandis que le procureur général a interdit à Juan Guaido de sortir du Venezuela et a gelé ses comptes. Les Etats-Unis et leurs alliés atlantistes accentuent la pression sur le gouvernement et soutiennent le coup d'Etat de l'usurpateur néoconservateur, Guaido.
Les articles du blog subissent encore les fourches caudines de la censure cachée via leur déréférencement par des moteurs de recherche tels que Yahoo, Qwant, Bing, Duckduckgo. Pour en avoir le coeur net, tapez le titre de cet article dans ces moteurs de recherche (plus de 24h après sa publication), vous remarquerez qu'il n'est pas référencé si ce n'est par d'autres sites qui ont rediffusé notre article. Si vous appréciez notre blog, soutenez-le, faites le connaître ! Merci.
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Un sondage vénézuélien montre que 86% des Vénézuéliens s'opposent à l'intervention militaire et 81% s'opposent aux sanctions étatsuniennes (Grayzone)

par Grayzone Project 30 Janvier 2019, 19:38 Venezuela Sondage Maduro Résistance ImpérialismeUSA Articles de Sam La Touch
Un sondage vénézuélien montre que 86% des Vénézuéliens s'opposent à l'intervention militaire et 81% s'opposent aux sanctions étatsuniennes
Article originel : 86% of Venezuelans Oppose Military Intervention, 81% Against US Sanctions, Local Polling Shows
Grayzone project
Un sondage vénézuélien montre que 86% des Vénézuéliens s'opposent à l'intervention militaire et 81% s'opposent aux sanctions étatsuniennes (Grayzone)
La grande majorité des Vénézuéliens s'opposent à l'intervention militaire et aux sanctions étatsuniennes pour tenter de renverser le président Nicolás Maduro du pouvoir, selon un sondage réalisé par la firme locale Hinterlaces.
Plus de huit Vénézuéliens sur dix s'opposent à l'intervention internationale, militaire et non militaire, dans leur pays, ainsi qu'aux sanctions paralysantes imposées par les États-Unis pour chasser le président de gauche Nicolás Maduro du pouvoir.
Selon une étude menée au début de janvier 2019 par la firme de sondage locale Hinterlaces, 86 % des Vénézuéliens seraient en désaccord avec une intervention militaire internationale. Et 81 % s'opposent aux sanctions étatsuniennes qui ont gravement nui à l'économie de la nation sud-américaine.
Ce sondage a été mené avant que l'administration Donald Trump ne lance un coup d'État politique au Venezuela le 23 janvier, tentant de remplacer son gouvernement par une opposition de droite qui a clairement indiqué qu'elle cherche à imposer des politiques économiques néolibérales capitalistes.
Hinterlaces est dirigé par le sondeur indépendant Oscar Schemel, qui a de l'expérience dans l'étude de nombreuses élections au Venezuela et a une perspective pro-business. La plupart des bureaux de vote du pays, comme le concurrent Datanálisis, ont tendance à être pro-opposition. Hinterlaces est plus neutre et se tourne souvent vers le gouvernement, bien que Schemel ait critiqué certaines des politiques économiques de Maduro.
Les médias de langue anglaise ignorent souvent les sondages locaux effectués au Venezuela et, s'ils en rendent compte, ils ont tendance à publier les résultats des sociétés de sondage dirigées par des figures pro-opposition.
The Grayzone a traduit les résultats d'une étude Hinterlaces menée entre le 7 et le 20 janvier. Les données suivantes sont basées sur des entretiens directs avec 1 580 Vénézuéliens de tout le pays, et ont été reportées sur l'émission de José Vicente HOY le 27 janvier
Êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les sanctions économiques et financières étatsuniennes qui sont actuellement appliquées contre le Venezuela pour destituer le président Maduro du pouvoir ?
81 % sont en désaccord
17 % sont d'accord
2 % pas sûr

Seriez-vous d'accord ou en désaccord s'il y avait une intervention internationale au Venezuela pour destituer le président Maduro du pouvoir ?
78 % sont en désaccord
20 % sont d'accord
2 % pas sûr

Seriez-vous d'accord ou en désaccord s'il y avait une intervention militaire internationale au Venezuela pour destituer le président Maduro du pouvoir ?
86 % sont en désaccord
12 % sont d'accord
2 % pas sûr

En général, êtes-vous d'accord ou en désaccord avec l'instauration d'un dialogue entre le gouvernement national et l'opposition pour résoudre les problèmes économiques actuels dans le pays ?
84 % sont d'accord
15 % ne sont pas d'accord
1 % ne sont pas certains
*Ben Norton est journaliste et écrivain. Il est journaliste pour The Grayzone et producteur du podcast Moderate Rebels, qu'il coanime avec Max Blumenthal. Son site Web est BenNorton.com, et il twitte sur @BenjaminNorton.
Traduction SLT avec DeepL.com

(Les Etats Unis vont s'engager dans un nouvel Afghanistan et risque de déclencher un effet domino à moyen terme tout ça pour que leur multinationales et leurs banques prennent le contrôle du pays. note de rené)