vendredi 31 octobre 2008

« Il n'y a de circonstances difficiles que pour ceux qui reculent devant le tombeau » Saint Just

Salut aux planteurs de pavots d'Afganistan, c'est grâce aux soldats de la coalition que vous prospérez.

Et, d'ailleurs qui me dit que, comme au Vietnam, les bagages des soldats de retour au pays ne servent pas de moyen de transport à l'héroïne.
Et, oui, pourquoi pas ?
Un petit contrôle pourrait s'avérer nécessaire, ne pensez-vous pas ?
A part ça, certaines entreprises profitent de la crise économique pour licencier à tout va. On dit que la banque n'accorde pas de crédit, et pof, on ferme la boutique pour la rapatrier ailleurs.
Ah, la déontologie de nos entrepreneurs et de nos actionnaires n'est grande que lorsqu'elle peut se dissimuler derrière le bien public.
En ce qui concerne ces entreprises qui délocalisent, la gauche ou l'extrême ont raison, ils faudraient leur réclamer le remboursement des aides publics qui ont pu se traduire en contrats aidés ou en réductions fiscales ou en.....etc.
Peut-être, qu'elles retarderaient le moment de partir ailleurs. Le temps de provisionner leur bilan pour faire face à ses remboursements. Même, si c'est pas extraordinaire, cela permettrait aux salariés de gagner un an en salaire.

Bon, à part ça, que se passe-t-il dans le monde ?
Voici donc un article des Nouvelles Calédoniennes de ce jour.

Les premiers réfugiés climatiques de la planète (Nouvelle Guinée)
Quarante familles de l’île Carteret vont s’installer sur l’île de Bougainville, d’ici mars 2009. Mais un tiers des 1 500 habitants de l’atoll déclarent préférer sombrer sur la terre de leurs ancêtres. Les négociations avec les propriétaires coutumiers de la plantation Baniu, sur l’île de Bougainville, sont presque finalisées. Une quarantaine de familles de l’île Carteret doit venir s’installer sur cette île haute, avant mars 2009. Ce sont les premiers des 1 500 habitants de l’atoll à devoir abandonner leur terre natale en raison du réchauffement climatique. Autour de l’atoll, le niveau de la mer a augmenté de dix centimètres ces vingt dernières années, inondant les plantations. Et la situation devient de plus en plus grave, selon les habitants de l’île, qui ont besoin d’aide d’urgence pour pouvoir s’installer plus en altitude. « Les potagers et les plantations de cocotiers ont été détruits et les enfants vont à l’école le ventre vide », a indiqué Ursula Rakova, directrice de Tulele Peisa, une organisation non gouvernementale locale de défense du droit des insulaires. « Aujourd’hui, il est extrêmement difficile de cultiver des fruits et légumes dans les atolls. L’eau salée s’infiltre dans la terre, et les vivres ne peuvent plus pousser », a ajouté Ursula Rakova.« Le fruit à pain est saisonnier, et ne pousse plus en abondance comme il y a trente ans. En outre, les fruits deviennent de plus en plus petits, quant aux bananes, elles luttent pour pousser sur des terres inondées de sel.» Malgré ces conditions de vie très difficiles, un tiers des habitants de l’atoll ont déclaré ne pas vouloir quitter leur île natale, et préférer disparaître avec la terre de leurs ancêtres, où ils ont toujours vécu. Ce sont les premiers habitants à devoir abandonner leur terre natale en raison du réchauffement climatique. Si le gouvernement autonome de Bougainville (GAB) prend au sérieux le sort des habitants de Carteret, peu de choix s’offrent à lui. « Nous faisons ce que nous pouvons, mais nos ressources sont limitées », a déclaré Taehu Pais, le représentant des atolls au GAB. Pour faire face au problème de Carteret, le gouvernement de la Papouasie-Nouvelle-Guinée a alloué deux millions de kinas (700 000 dollars) au financement d’un programme de réinstallation, en 2007. Mais le GAB a ensuite décidé que ces fonds devaient être consacrés non pas uniquement à Carteret, mais aussi à quatre autres atolls. Selon Ursula Rakova, les habitants de Carteret n’avaient jamais craint la mer auparavant, mais aujourd’hui, ils s’inquiètent à l’idée qu’une énorme vague puisse s’abattre sur eux, et les emporter. « Les habitants voient à l’œil nu l’impact de la hausse du niveau de l’eau », a-t-elle expliqué. « Les pays industrialisés doivent soutenir mon peuple pendant leur passage des atolls à la région continentale de Bougainville. » L’île de Bougainville se remet d’une guerre civile qui a coûté la vie à plus de 20 000 personnes. Le gouvernement de la Papouasie-Nouvelle-Guinée a accordé l’autonomie à Bougainville, en juin 2005.Avec un minimum de fonds alloués par le gouvernement de la PNG, le GAB s’efforce de porter assistance à ses plus de 200 000 administrés.
Jérôme Gavelle. (Source : Irin/Post courier)

Le monde change, mes braves, le monde change et tout ça va nous revenir grave dans la tronche. Et, les riches vont plonger la tête dans le même bouillon que nous.
Alors, pensez-y, lorsque vous rêvez dans votre bulle.
Et, bien le bonjour chez vous.
René.

jeudi 30 octobre 2008

"Qui mange à la gamelle du diable,a besoin d'une longue cuillère". Proverbe Ecossais.

Salut aux camarades du front de l'est. Staline vous envoie du renfort. Ses brigades sont pleines de commissaires politiques, faîtes gaffe !

En attendant, l'arrivée des renforts staliniens, un état des lieux au Congo Brazzaville selon l'opposition.

La traque contre les militants des droits de l’homme s’intensifie au Congo Brazzaville
Mardi, 28 Octobre 2008 15:52 CPL

Dans la perspective de l’élection présidentielle prévue en 2009 au Congo, le général d’armée Sassou Nguesso, de plus en plus impopulaire dans le pays, joue son va-tout sur l’intimidation, le chantage et la diffamation. Sa principale cible : Rober Bouka Owoko de l’office congolais des droits de l’homme (OCDH) dont l’indépendance de réflexion et d’analyse est un crime impardonnable pour le régime. La crainte de perdre le pouvoir et la manne pétrolière qui va avec pousse Sassou et sa police à réprimer violemment toute manifestation d’hostilité au pouvoir et à jeter en prison toute voix discordante.Les faits parlent d’eux-mêmes :
- En juillet 2008 à Pointe-Noire, la police rafle une centaines de jeunes qui ont osé huer le cortège de Sassou aux obsèques d’un ancien baron du régime. 3 mois après, ils y croupissent toujours sans motif d’inculpation.
- En octobre 2008, un journaliste est tabassé par la police pour avoir couvert une assemblée générale des étudiants en colère.
- En octobre 2008 toujours, un autre journaliste d’une chaîne de télévision « privée » est viré sans préavis pour avoir accordé une interview à un opposant au pouvoir.
Mais c’est contre Roger Bouka Owoko que la justice aux ordres de Sassou et sa police s’acharnent. Quand ils n’accusent pas l’OCDH d’être grassement entretenu par la CIA et la DGSE, c’est son président qui est convoqué dans les bureaux de la police pour s’expliquer sur le prix que lui a attribué le ministre français des affaires étrangères en 2007.
Incapable de répondre aux besoins les plus élémentaires d’une population qui croupit dans la misère, Sassou n’entend à aucun prix laisser aux Congolais le droit de choisir librement leurs dirigeants. Toute cette campagne d’intimidation n’a pour but que d’étouffer dans l’œuf les contestations contre les magouilles qui lui permettront de se maintenir au pouvoir en 2009. La FCD appelle tous ceux qui se battent pour l’établissement d’un Etat de droit au Congo et partout en Afrique à soutenir massivement Roger Bouka Owoko, les raflés de Pointe-Noire et les militaires incarcérés injustement depuis 2005 pour une tentative de coup d’Etat qui n’a jamais existé.
Fait à Vaujours le 20 octobre 2008Pour la Fédération des Congolais de la DiasporaLe Délégué généralBenjamin MOUTSILA

Mais, que fait Sarko ?
A vrai dire, même les socialos lorsqu'ils étaient aux affaires ont laissé les dictateurs en place. Alors, on se demande pourquoi Sarko ferait différent.
Et, si l'on regarde bien, l'Europe est prête à faire entrer la Turquie en son sein alors qu'il s'y déroule une guerre civile opposant les kurdes et le gouvernement turc. Que plus de 14.000 villages kurdes ont été détruits pour obliger les populations à se regrouper dans les villes afin de mieux les contrôler.
Alors, le Congo, je ne vous dis pas, ce n'est pas une priorité. Mais, en tout cas, une chose qui nous est commune, c'est que les ressources de l'état vont vers les plus riches, qu'elle qu'en soit le prétexte.
Le monde est donc toujours merveilleux, n'est-ce pas ?
Et, sur ces bonnes paroles, je vous laisse. Et, si parmi mes trois chers lecteurs, il y en a qui aurait des tunes, qu'ils pensent aux femmes maliennes de la région de Kayes dont j'ai parlé précédemment, elles ont vraiment besoin d'un coup de main.
Bien le bonjour chez vous.
René.

mercredi 29 octobre 2008

"On peut trébucher sur une pierre et être capable de gravir une montagne". Proverbe Mauritanien.

Salut au monde entier, la récession commence et comme toute chose a une fin.

Bon, hier, je vous ai causé d'un opposant, exilé en France qui se présente contre l'actuel président du Congo Brazzaville.
Lorsque je vous dis que cet homme est un honnête homme, ce détail peut vous éclaircir. Il a emprunté à sa banque, en France, pour financer sa campagne présidentielle. Et, je peux vous dire qu'il ne roule pas sur l'or car il n'est que médecin. Par contre, le président du Congo Brazza n'est pas le genre qui accepte d'adversaires. En général, il envoie sa milice des ninjas s'en occuper. Alors, prions pour que Marcel Guitoukoulou ne se ramasse pas une balle perdue.
Par contre, il serait temps que la France et Elf fasse un peu le ménage dans ce qui reste malgré tout le pré-carré africain.
Autrement, le peuple congolais continuera à vivre dans la misère pendant que les dividendes du pétrole se retrouvent dans des paradis fiscaux.
Pour moi, Marcel Guitoukoulou est un peu le Barak Obama du Congo Brazzaville, les millions en moins. Il veut s'occuper du peuple qui souffre en redistribuant les dividendes du pétrole.
Par contre, je tique un peu sur tout les millions que ramasse Barak Obama parce que quoiqu'il dise, il en a ramassé en provenance des grosses boîtes. Pas directement peut-être, mais, par l'entremise de ceux qui cherchent de l'argent pour lui. Mis à part ça, si il est élu même avec 2%, à cause de la frilosité des américains face à l'urne, cela sera largement suffisant. Même le risque de trafic des bulletins dans certains lieux où la majorité blanche raciste est majoritaire n'y fera rien.
Bon, à part ça, je cherche toujours du fric pour financer des containers de matériel médical à envoyer au Mali. Si, cela vous intéresse, vous me laissez un message et je vous communiquerais l'adresse et le phone du responsable de l'association qui s'en occupe.
Bon, à part ça, je cherche de l'argent pour un groupe de femmes maliennes dans la région de Kayes dans la commune de Konsiga qui voudraient creuser deux puits, construire des barrières contre le bétail en divagation et mettre en place un périmètre maraîcher d'un hectare. Ceci afin d'améliorer le quotidien alimentaire dans une région qui connaît la sécheresse.
Elles ont besoin de 17075 euros pour finaliser leurs projets. Et, rien qu'un puits de 22 mètre de profondeur coûte 8324 euros l'unité.
Le coût total du projet est estimé à 24.274 euros et la participation des femmes du Konsiga immigrée en France est de 7282 euros. Le village apportant pour sa part, 923 euros, ce qui est effort important pour les femmes du village.
Et, si leur projet arrive au bout, elles pensent l'étendre afin de pouvoir commercialiser les surplus sur la ville de Kayes.
Si, cela vous intéresse, vous me laissez un message et je vous communiquerais l'adresse et le phone de la responsable de l'association qui s'en occupe.
Et, naturellement, ces responsables vous donneront toute garantie et vous feront suivre l'évolution de ce pourquoi vous avez donné de l'argent.
Ah, un détail, pour l'association qui s'occupe d'envoyer du matériel médical en Afrique et notamment au Mali, les sommes que vous verserez pourront être déduites de vos impôts.
Et, sur ce, je vous laisse à vos rêves d'un monde meilleur.
Bien le bonjour chez vous.
René.

mardi 28 octobre 2008

"Le dialogue véritable suppose la reconnaissance de l'autre à la fois dans son identité et dans son altérité". Proverbe africain.

Bon, aujourd'hui, je vous fait part d'un article concernant un opposant au président Sassou Nguesso, président du Congo Brazzaville. Pour l'avoir rencontré plusieurs fois et travaillé avec lui pour envoyer du matériel médical en Afrique, je peux vous affirmer que Marcel Guitoukoulou est un homme honnête.
La question qui se pose est, "Est-ce que la France continuera à soutenir un dictateur prévaricateur dont les casseroles s'accumulent selon différents médias ?"
Je vous laisse juge.

"Denis Sassou-Nguesso a-t-il si peur de Marcel Guitoukoulou ?
lundi 27 octobre 2008 Botowamungu Kalome (AEM)

Pour l’élection présidentielle du Congo-Brazzaville prévue en 2009, jusqu’il y a peu encore, la seule inconnue qui existait, la seule incertitude crédible était : Qui servira de faire-valoir au quasi vainqueur Denis Sassou-Nguesso ? Entre l’exil interminable des uns et l’allégeance à l’usure des autres, le président congolais en place semblait sur une voie royale pour sa réélection. Cela jusqu’à ce qu’on peut considérer comme le premier fait notoire de la précampagne électorale : l’expulsion du Bénin de Marcel Guitoukoulou candidat potentiel accusé par le gouvernement béninois de « déstabiliser le gouvernement congolais ».
Les péripéties de cette expulsion à motivation politique sont relatées par le quotidien béninois Le Matinal : « C’est sur le chemin d’un rendez-vous que le docteur Marcel Guitoukoulou a été rattrapé par deux personnes à bord d’une voiture de marque Toyota Carina, couleur marron. À bord, il y avait un commissaire de police de deuxième classe accompagné de son adjoint. Les deux étaient en compagnie d’un membre de l’équipe de l’opposant congolais. Il lui sera intimé l’ordre de monter à bord de leur véhicule pour se rendre à son hôtel de résidence situé dans le quartier Guinkomey, 5ème arrondissement de Cotonou. Ensuite, aux environs de 18 heures dans l’après-midi du dimanche, les locaux des services de l’immigration accueillent l’opposant et les autres membres de son staff qui l’accompagnait. ’’Vous êtes un opposant connu et le Bénin ne peut servir de base à la déstabilisation du régime du président Denis Sassou Nguesso. Remettez-moi vos passeports et apprêtez vos affaires. Vous serez reconduit’’ Ainsi en ont décidé les autorités compétentes du Bénin. Durant un interrogatoire de plusieurs heures, les personnes interpellées ne réussiront pas à faire changer d’avis à des hommes aux ordres. Marcel Guitoukoulou et ses compagnons seront expulsés du Bénin par les autorités policières dans la nuit du dimanche 19 au lundi 20 octobre 2008. Ils sont aussitôt embarqués manu militari pour retourner à Paris ».
Retour sur ce voyage qui fera date dans la course au pouvoir à Brazzaville : arrivé de France pour s’adresser à ses compatriotes expatriés au Bénin où un comité de soutien à sa candidature a été constitué, Marcel Guitoukoulou a reçu un accueil « présidentiel » dès l’aéroport de Cotonou : une foule en liesse estimée à plus de 500 Congolais, vêtus de t-shirt à l’effigie de leur champion, battant le tam-tam et chantant pour le changement au Congo. Édifiant car cela se passe à l’étranger et parce qu’il s’agit d’un probable candidat qui n’a jamais été aux affaires et qu’on ne peut soupçonner d’avoir amassé un trésor de guerre à l’odeur du pétrole. Le comité de soutien du Bénin s’est constitué spontanément en découvrant dans les médias notamment le candidat, ses actions humanitaires et ses initiatives pour la paix dans le pool et pour la réconciliation nationale. Une rareté aussi, ledit comité de soutien finance intégralement ses activités. Suffisant pour faire vaciller le régime de Sassou Nguesso et affoler à ce point le gouvernement de Yayi Boni ?

Le Bénin a-t-il agi sur commande ou son président s’est-il voulu simplement héritier des méthodes de la protection mutuelle pratiquée par les dictatures africaines dans les années 70 et 80 ? Le journal béninois Le Matinal relève certaines accointances peut-être pas anodines : « Il y a quelques mois le chef de l’État béninois Yayi Boni et son épouse Chantal ont assisté en personne au mariage de la fille de Denis Sassou Nguesso avec un béninois célébré à Cotonou, il faut également montrer que les liens d’amitié renforcés entre les deux familles présidentielles ne doivent pas mettre en péril ce que le Bénin a de plus cher ». Comme du temps des royautés, Sassou Nguesso serait-il en train de quadriller l’Afrique en « plaçant » ses filles ? Le doyen des présidents africains Omar Bongo est, en effet, son gendre, tandis que le chef de l’État d’un immense pays d’Afrique centrale a failli épouser une autre fille du président congolais.
Nous n’entendons pas évidemment accréditer la thèse selon laquelle toutes ces choses sont imbriquées effectivement, quoi que. Il reste que cette expulsion, concertée ou non, de Marcel Guitoukoulou est un indicateur de l’envergure réelle de ce dernier. Représenterait-il la meilleure chance de l’opposition pour la présidentielle de 2009 ? Les autorités béninoises semblent effectivement le craindre. Grâce à leur propre analyse ou sur indication de Denis Sassou Nguesso ?"
Botowamungu Kalome (AEM)

Bien le bonjour chez vous.
René.

lundi 27 octobre 2008

"Nous devons lutter contre toutes les peurs, et n'avoir peur de rien pour nous-mêmes". Proverbe hollandais.

Salut à tous les hells angels, l'enfer qui commence sur terre va être pire que ce que vous avez pu rêvé.

Bon, sérieux, on va pas commencé par faire croire aux enfants du bon dieu que l'enfer se trouve sur terre. Tout ça, on s'en fout.
A part que les banques deviennent consommatrices d'argent public, je veux bien, mais que les entreprises jouent le jeu du pire pour consommer à leur tour de l'argent public, y'a des limites. Et, tout ça, comme les banques pour que leurs actionnaires ne perdent pas d'argent. A mon avis, ça fait un peu crade en histoire de morale sociale.
Sérieux, on va en direct vers le tonneau des danaïdes. Un trou sans fond.
Alors, intervenir, oui, mais, si les règles ne sont pas drastiques pour éviter que les grosses boîtes plutôt que les petites engrangent les fonds publics, y'a problème.
Le chantage au chômage devrait, si il est avéré, conduire les dirigeants comme le tout venant, devant la justice. Parce que maquiller les comptes, ça, c'est une vieille pratique utilisée pour justifier des appels de fonds ou les indemnités de départ des grands patrons.
C'est bien la raison pour laquelle je pense que l'industrie de l'automobile exagère dans ce que nous ne pouvons que stigmatiser comme un "chantage à l'emploi pour exiger des financements publics".
Donc, je dénonce ! Et, je fais plus, je dénonce !
Parce que, les banques, je veux bien afin d'assurer une obligation de crédit que d'elles mêmes, elles ont réduit. Mais, les grosses entreprises, sinon des multinationales françaises, je me pose sérieusement la question.
Perso, je les soupçonne de faire un hold up sur les aides annoncées.
Et, qui va couler ? Off course, les Pme, et plouf, la tronche par terre, c'est la faute à Voltaire, le nez dans le ruisseau, c'est la faute à Rousseau.
Sauver la planète, c'est bien, mais permettre à tous ceux qui ont planqué du fric dans les paradis fiscaux, bof, ça ne m'inspire pas vraiment. Et, vous ?
Déjà, qu'on se fait prendre pour des pauvres cons tous les jours que les nouvelles à la téloche annonce un nouveau drame des dégraissés d'actions, il faudrait peut-être qu'on les dégraisse nous mêmes.
Histoire de leur rappeler certaines périodes historiques à remettre au goût du jour. Alors, je rappelle mon slogan insondable :"Replacez les guillotines sur les places de Paris, nom de dieu !"
Mais, sûrement qu'ils le croient pas, tous ces gens qui achètent des tableaux à un ou plusieurs millions d'euros. Et, c'est bien ce qu'on fait leur ancêtre putatif et m'as-tu-vu avant la révolution française ou la russe d'ailleurs. Seulement, la question qui se pose, est "Serons-nous capables de faire la même ?"
Et, sur cette bonne parole qui vous rêve l'avenir, je vous quitte.
Bien le bonjour chez vous.
René.

PS: Une réflexion des Nouvelles Calédoniennes sur les îles du Pacifique, ce paradis sur terre du 27/10/2008.

Ils sont nés sous une mauvaise étoile

La Papouasie-Nouvelle-Guinée présente un des taux de violences contre les femmes et les enfants les plus élevés du monde.Soixante-quinze pour cent des enfants déclarent être victimes de maltraitances physiques et environ 80 %, de violences verbales au sein du foyer, selon une enquête menée par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF). La majorité des 800 tribus du pays vivent dans des régions reculées et inaccessibles où les proches parents représentent la principale autorité.La violence et les maltraitances domestiques ont été imputées par l’Unicef et d’autres organismes à une culture dominée par l’homme, où les femmes et les filles se voient accorder moins de valeur que les garçons. Les enfants adoptés ou orphelins en souffrent particulièrement. Selon un rapport de Human Rights Watch, environ 75 pour cent des enfants en conflit avec la loi sont victimes de violences policières, sous une forme ou une autre, et notamment de « panel beating » (« réparation de carrosserie » : passage à tabac avec la crosse d’une arme à feu ou à l’aide de barres de fer). Certains parents considèrent cette pratique comme une forme acceptable de discipline sévère, selon l’Unicef. Un grand nombre de femmes, de compagnes et d’enfants violentés finissent par se retrouver dans des centres de soutien familial tels que le CSF de Port Moresby, ou dans des centres de santé plus petits, qui leur offrent un refuge temporaire. Une femme de 38 ans s’est présentée pour la première fois au Centre de soutien familial (CSF) de l’hôpital général de Port Moresby en août 2008. « Cela fait des années que je subis des violences », a-t-elle témoigné. « En juillet, mon mari m’a fait un œil au beurre noir et des bleus. » Le CSF lui a recommandé de s’adresser au Forum de plaidoyer en faveur des droits communautaires individuels (Icraf), une organisation non-gouvernementale locale qui l’aiderait à rédiger une injonction à l’encontre de son époux. Mais cette procédure prend du temps et l’intéressée est finalement retournée chez elle. Au début du mois de septembre, elle était de retour au centre, cette fois, avec un bras cassé.La police n’a souvent pas les véhicules ni même l’essence nécessaires pour assurer sa missionSon mari l’avait traînée jusqu’au distributeur de billets, la forçant à retirer toutes les économies de sa famille, en lui intimant ensuite de « foutre le camp », a-t-elle raconté. « Mon plus gros souci, c’est que mon enfant de cinq ans est encore avec lui. » La PNG compte 103 magistrats à l’échelle nationale, et selon Noreen Kanasa, magistrate principale du tribunal de famille de Port Moresby, une procédure a été engagée pour augmenter la réactivité du système judiciaire aux cas de maltraitances. Port Moresby dispose de l’unique tribunal de famille du pays, de greffiers qualifiés, et des moyens nécessaires pour traiter un nombre important d’affaires. « Nous avons récemment organisé des consultations dans quatre régions du pays », indique Noreen Kanasa. « Nous avons découvert que certains greffiers ne compatissaient pas vraiment à leur sort et que souvent la victime n’avait personne vers qui se tourner pour remettre l’injonction à l’intéressé. »Si cette tâche incombe normalement à la police, celle-ci n’a souvent pas les véhicules ni même l’essence nécessaires pour ce faire, et demande donc à la victime l’argent nécessaire pour faire le plein. Or, « la plupart de ces personnes sont pauvres », poursuit Noreen Kanasa. « Si elles n’ont pas d’argent pour payer la police, elles y vont toutes seules et remettent elles-mêmes l’injonction à leur époux. Malheureusement, cela déclenche généralement une nouvelle série de maltraitances et de violences. »

J. Gavelle (source Unicef)

vendredi 24 octobre 2008

Aujourd'hui, rien à dire, à part que si Sarko veut aider les entreprises, il ferait bien d'introduire un ratio de rentabilité sociale.
De manière à conditionner les aides d'états (contrats aidés...etc) à une bonne gouvernance sociale des entreprises.
Et, comme, je ne suis pas un énarque invétéré, je laisse le choix au gouvernement de la définition des critères pour évaluer ce ratio.
Ratio que j'avais évoqué par ailleurs et qui me semble de plus en plus nécessaire de mettre en place.
Et, sur ce, bien le bonjour chez vous.
René.

mardi 21 octobre 2008

"De même qu'une grande distance révèle un bon cheval, le temps révèle une personne de bien". Proverbe Thaï.

Salut aux nations indiennes des Etats-Unis, aucun candidat n'a parlé de vous.

Faut dire que la force électorale des nations indiennes est tellement mineure qu'elle n'intéresse personne. Dommage pour eux, car en telle occasion, ils auraient pu récupérer des terres......et mettre des bisons dessus.
Mais, passons. Parce qu'en France, une minorité de nos industriels ont enfin compris que l'écologie était source de profit. Alors, qu'à mon avis, y'en a un tas qui aurait dû se reconvertir et qui par manque d'imagination se sont condamnés à disparaître.
Car, si l'écologie reste d'un coût élevé, la recherche, justement est là pour en améliorer les coûts. Et, il faut mieux être sur un créneau pointu que sur des produits que les pays émergents peuvent reproduire à coût moins élevé. Car, mes chers trois lecteurs, le libéralisme n'est pas mort. Il est toujours aussi triomphant.
Donc, si nos industrieux français comptent sur l'état pour maintenir à flot des entreprises en manque de performance, ils se mettent le doigt dans l'oeil.
Par contre, je vous l'ai dis, au mois de mars, toute cette agitation financière se sera calmée.
Nous, ce que l'on fera, nous les petits ou les classes intermédiaires dont personne n'a plus rien à faire, à part les pays émergents pour les classes intermédiaires, ça sera d'essayer de survivre.
Parce que si vous croyez que les pays producteurs de minerais ou d'énergies fossiles se satisferont d'une manne financière exsangue après avoir coûté à l'abondance, vous vous mettez encore le doigt dans l'oeil.
Ils ont nourri leur croissance de cette abondance, ce n'est pas aujourd'hui qu'ils vont la laisser filer. Croyez en ma vaste expérience.
Par contre, ce qui va filer, c'est le déficit public des pays européens quelqu'ils soient. Au risque que la dette s'élève à la hauteur des rentrées fiscales. Déjà que les caisses étaient vides, au moins en France. Ça risque de pas s'arranger.
Et, qui va payer les pots cassés.....Nous !
Mais, cela ne concerne pas tous les pays, je vous rassure. D'où ce papier des Nouvelles Calédoniennes du 21/10/2008.

Rudd s’en prend aux grandes banques
C’est au club national de la presse que le Premier ministre australien a rappelé la robustesse du système financier australien. Il a saisi aussi l’occasion pour dénoncer le rôle des grandes institutions financières dans la crise financière mondiale. Des institutions qui, selon lui, ont « récompensé la cupidité sans se soucier de l’intégrité du système financier. » Et d’ajouter que ces « défaillances » ne sont pas limitées à quelques entreprises en marge du système financier mais concernent « les grandes institutions mondiales, les banques d’investissement de Wall Street, les piliers du système financier global. »

A moins, à moins que les banques australiennes n'aient pas tout avoué à leur premier ministre. Ce qui ne serait pas étonnant, vu que tout le monde a raconté des craques dans cette histoire.
En fait, le seul mec qui ne mente pas.....c'est Moi !
Moi, je vous ai toujours raconté la vraie vérité, alors, il serait temps de passer à la caisse et me balancer du pognon à la veut-tu, en voilà.
Mais, je vous rassure mes trois chers lecteurs, cela ne risque pas d'arriver. Car pauvre tu es, pauvre, tu resteras.
D'où ce cri qui me monte des entrailles, "Mais, où est donc l'ascenseur social". Celui qui monte évidemment, pas celui qui descend.
Finalement, je vais me mettre à faire du slam. Parce que la misère est moins prégnante et moins désespérante lorsque on la partage.
En attendant, bonne chance aux retraités et même aux salariés qui vont être obligés de remplir leurs cuves de fuel.
Parce que pendant ce temps, notre gouvernement continue à réduire notre pouvoir d'achat en innovant dans des mesurettes.
Sauf, sauf que, il faut le dire, même quand vous manifestez, le gouvernement s'en fout. Et, vos syndicats sont trop forts, ils vous appellent, mais, ne combattent pas.
Donc, bougez vous à votre niveau en boycottant les produits qui sans devenir plus cher se réduisent à peau de chagrin. Même produit, mais, pas même quantité. Même produit, mais, pas même qualité.
Alors, boycottez, à votre niveau et sur les produits que vous choisissez.
Et, sur ces bonnes paroles, je vous laisse réfléchir à la manière de reprendre votre vie en main plutôt que vous laissez ballottez au gré des décisions de votre gouvernement ou de vos leaders politiques.
Bien le bonjour chez vous.
René.

lundi 20 octobre 2008

Avant que le gros ne soit devenu maigre, le maigre sera mort. Proverbe arménien.Et, si l'on met les riches et les pauvres à la place, ça donne quoi ?

Salut à tous ceux qui espèrent de la vie plus qu'ils ne désirent. Je suis avec vous.

Bon, mis à part que le monde tourne malgré tout et que les banques américaines se plaignent qu'on leur ait obligé de se couler dans le moule gouvernementale, quoi d'autre docteur ?
Bon, rien, à part ce texte que m'inspire la crise financière :

DÉGOÛT

Moi, je suis habitué à la misère du monde
J’ai tapé le dur dans pas mal de contrées.
A Calcutta, j’ai bouffé la gamelle à l’odeur immonde
Au milieu des mendiants aux yeux de morts vivants.
Et, partout où mes pas finirent par me mener
J’ai vu des gens mourir comme des chiens dans la rue
Et des palais magnifiques à regarder de loin.

Pourtant, la misère n’est qu’une habitude à prendre
Il ne sert à rien de vouloir s’en évader
Le monde est fait comme ça,
Les riches d’un côté, les pauvres dans la tombe
Et personne jamais n’y pourra rien changer.

19/10/2008

Et, après vous vous mettez une balle dans la tronche. A moins, à moins, que vous ne décidiez de réagir et de descendre accompagner les grévistes dans la rue pour élever vos cris de protestations jusqu'au ciel.
Parce qu'il est temps de le faire puisque tout ce que l'on nous raconte est en partie pipo.
Comme par exemple les traders qui affirment que les sanctions n'auront que prou ou pas d'effet puisque les organismes de contrôle manquent d'employés. Et, que de toute façon, ils s'arrangeront pour gonfler leurs salaires et qu'il y a d'autre moyen de récupérer leurs commissions.
Donc, ils vont continuer à jouer les acrobates spéculatifs.
Par contre, vu les sommes que les banques ont joué, perdu ou gagné, elles auraient pu faire un effort pour ne pas tuer les petits comptes courants qui sont en difficultés. Sans compter qu'elles auraient pu être plus sympas avec ceux qui, grâce à elles, se sont étranglés avec les crédits à la consommation. Mais, basta, il y a heureusement d'autres sujets à causer. Par exemple en Nouvelle Zélande (article des Nouvelles Calédoniennes, 20/10/2008).

Le miel plus efficace que les antibiotiques

Le miel a des vertus thérapeutiques supérieures aux antibiotiques pour certaines pathologies. C’est ce qu’affirment des chercheurs néo-zélandais.Selon Peter Charles Molan, chercheur de l'université de Waitako dans le centre de l’île du Nord, le miel est efficace dans le traitement des ulcères de l'estomac, de la gastro-entérite, et de la teigne. L’équipe du chercheur kiwi qui travaille sur le « trésor des abeilles » depuis quinze ans affirme aussi que le miel de manuka, une variété de Nouvelle-Zélande, soigne les brûlures infectées par un bacille résistant aux antibiotiques (Pseudomonas aeruginosa). Depuis toujours, on sait dans les campagnes qu'il n'y a rien de tel qu'une bonne cuillerée à soupe de miel dans une tisane, ou dans un jus de citron, pour faire passer le mal de gorge... Et régulièrement, des scientifiques donnent raison à la sagesse populaire. Les recherches scientifiques effectuées ces dernières années sur le miel montrent que ce remède naturel peut donner de meilleurs résultats que les antibiotiques !« Les antibiotiques ont révolutionné la médecine et permis de guérir de maladies auparavant incurables. Mais, à trop les employer, on a rendu certaines bactéries antibiorésistantes, c'est-à-dire qu'elles gagnent la bataille contre les antibiotiques ! », rappelle Peter Molan. « Aujourd'hui, on cherche donc une alternative à l'antibiothérapie. Dans ce domaine, le miel a toute sa place ! Il est déjà utilisé pour activer la cicatrisation des plaies dans plusieurs hôpitaux français et on commence à fabriquer des antiseptiques, dont il est le principal ingrédient. »Le miel est déjà utilisé pour activer la cicatrisation des plaies dans plusieurs hôpitaux français En Allemagne, des cliniciens ont employé avec succès une préparation à base de miel pour soigner des infections postchirurgicales qui ne réagissaient pas à un antibiotique.Les patients ont été guéris en quarante-huit heures. Fortement antioxydant, le miel possède des propriétés antibactériennes qui s'expliqueraient par la présence, dans sa composition, d'une enzyme apportée par les abeilles : la glucose oxydase. Cette dernière transforme le sucre en peroxyde d'hydrogène, un antiseptique reconnu. À Chicago, en septembre dernier, des chercheurs canadiens ont fait état des résultats d'une récente étude : le miel pourrait venir à bout de sinusites chroniques contre lesquelles les antibiotiques restent impuissants. Le miel de manuka de Nouvelle-Zélande et le miel de sidr du Yémen détruisent, en éprouvette, 100 % des colonies de bactéries Pseudomonas aeruginosa et Staphylococcus aureus, toutes deux réputées pour leur résistance aux antibiotiques et impliquées dans la majorité des sinusites chroniques.Des résultats qui devraient en tout cas réjouir les apiculteurs.
Jérôme Gavelle"

Et, voilà, mes trois chers lecteurs, si vos finances sont dans le rouge, au moins vous pouvez améliorer votre santé à peu de frais. Je vous souligne qu'en France, les milieux hospitaliers qui pratiquent la cicatrisation à base de miel utilisent le miel d'acacia.
Ah, vos bocaux donc. Et, on ne sait jamais, peut-être que ça peut marcher pour l'éjaculation précoce et les problèmes d'érection ?
Donc, sur ces bonnes paroles, je vous laisse à mes réflexions et si vous me lisiez vous sauriez que j'ai déjà parler des effets bénéfiques du miel.
Sauf que, sauf que, les abeilles se meurt dans nos belles campagnes et tout cela à cause des produits phytosanitaires que les agriculteurs balancent dans leurs champs.
Bien le bonjour chez vous.
René.

vendredi 17 octobre 2008

"C'est à qui saura la chevaucher que la jument appartiendra". Proverbe sarkozien, non, je mens proverbe français.

Salut à tous les enfoirés qui nous crachent dessus et qui nous méprisent parce qu'on est pas capable d'aligner autant de biffetons qu'eux.

On peut dire qu'Obama est né sous une bonne étoile. Il a également une bonne équipe. Mais, sérieux, la crise financière économique et la récession aux States, lui ouvrent une voie royale.
Sans compter qu'à côté, Mac Cain est plombé par la ligne économique définie par Reagan. Qui entre-nous, avez encore moins d'expérience d'état qu'Obama.
Cette fois-ci, la peur du lendemain va amener les américains à voter pour un sale nègre comme on dit dans les états du sud. Mais, espérons, que la couleur de peau ne sera pas la seule différence qu'Obama nous fera découvrir.
En tout cas, sérieux, si sa bonne étoile continue comme ça, il va nous faire des éclats. Et, le premier éclat qu'il fera sera de rapatrier les soldats d'Irak. Parce que si il veut faire du social, il faudra bien qu'il prenne le fric là où il est encore, dans l'appareil militaro économique.
Et, gageons, qu'il finisse par reconsidérer la présence américaine en Afganistan. Après tout, une guerre pour soutenir des mecs qui vous inondent le pays d'héroïne, ça le fait pas vraiment.
Sans compter que même les talibans en profitent.
Eh, oui, mes chers lecteurs, se battre au nom de seigneurs de la guerre, ce n'est pas combattre pour la liberté du monde. Contrairement à ce que raconte notre cher président de notre non moins cher pays de France.
A part ça, en France ?
Ben, en France, les banques doivent faire leur boulot en revenant aux fondamentaux, la gestion de comptes courants et la distribution des crédits. Celles qui refusent, seront celles qui veulent profiter des dispositifs mis en place par l'état sans raison valable.
J'ai lu un papier sur un mec qui disait, qu'il faut arrêter de coucouner les banques et je pense que ce mec a raison.
Ce sont les banques et les fonds spéculatifs qui ont mis tout le monde dans la merde par traders interposés, alors, il serait temps de laisser le marché jouer et qu'il y ait des changements de propriétaires.
En tout cas, quand les gouvernements veulent trouver du fric, ils en trouvent. Mais, ça n'est pas ça qui va sauver la croissance. Parce que les mesurettes du gouvernement font PLOP dans une conjoncture de récession. Sauf, que il n'y a pas de récession en France comme le dit le premier ministre, cela se passe seulement aux Etats Unis.
Cela me rappelle les socialos qui affirmaient que le nuage de Tchernobyl s'était arrêté aux frontières de la France.
Plus con que ça, tu meures !
Et, sur ce mes trois chers lecteurs, je vais vous laisser à votre confusion mentale et je vous dis, bien le bonjour chez vous.
Et, n'oubliez pas au vu de la précarité du travail, vous aurez encore moins de retraite que ceux qui ont défilé hier.
A bon entendeur, salut.
René.

jeudi 16 octobre 2008

"On ne peut donner que deux choses à ses enfants : des racines et des ailes". Proverbe juif.

Salut à tous ceux qui ont un dream, vous finirez comme Martin Luther King.

Eh, oui, mes trois chers lecteurs, il ne fait pas bon à notre époque d'avoir un rêve dans la tête. Nous sommes dans le réel et dans la real politik.
Seulement, le réel s'annonce bien morose ces temps-ci et nulle éclaircie s'annonce à l'horizon.
Alors, quoi ?
Alors, comme la feuille va au fil de l'eau, nos destinées suivent le même cours.
Pourtant, il fut des époques où la misère se faisait plus belle au fil du rêve. Ces époques furent militantes, faites de solidarités.
Comme par exemple hier au bal des aminches de la rue Marx Dormoy au routier. Hier, donc, je rencontre un brave travailleur qui par malheur a commis le crime de dépasser son découvert autorisé de cent euros. Du coup, la banque lui fait la misère et il se retrouve à ne même pas pouvoir manger à midi. Du coup, pour lui permettre de finir un peu sa semaine, je lui ai filé quatre tickets restos. Et, il s'est mis.......à pleurer.
Oui, messieurs, mes trois chers lecteurs, il s'est mis à pleurer parce qu'il ne pensait pas rencontrer de la solidarité.
Vous me direz, "Tu aurais pu faire plus". Seulement, dans notre monde, la solidarité s'est inscrite depuis longtemps aux abonnés absents.
Et, là, je me suis dit, "C'est pas normal !"
Vous me direz également, qui peut plus peut moins. Alors, je vous répondrais que si j'étais Crésus, je lui aurais fait un pont en or. Manque de pot pour moi et ma nombreuse descendance, on fait avec les moyens du bord. Et, les moyens du bord, c'est mon salaire qui se réduit en peau de chagrin du fait de ma perte de pouvoir d'achat.
Bon, vous me direz de plus que je n'ai qu'à avoir une idée géniale pour relancer l'esprit d'entreprise en France. Mais, voilà, j'aime bien les idées, mais, une fois que je les ai, elles m'ennuient au bout de cinq minutes.
Et, là, sans que je vous le dise, vous pointez le mec complètement mégalomane. Une mégalomanie frisant l'hystérie galopante.
Peut-être, mais, j'en ai l'habitude.
D'ailleurs, une de mes collègues m'a traité de psychopathe. Là, je dois dire que je suis resté le cul par terre parce que psycho machin rigide, même en couleur, je ne le frôle pas. Introverti, je veux bien, mais, psycho-chose, je vous le demande, c'est du n'importe quoi.
J'en conclus que nous sommes dans une pensée unique qui réduit tellement notre champ de réflexion qu'il ne reste que des termes génériques à utiliser dans des conversations uniques et multiplicatrices comme on dit en Europe.
Mais, pourtant, je navigue. Pas sur les flots, je vous l'accorde, seulement sur le chemin de la vie.......qui devient terne, de terne.
Par exemple, prenons la crise financière et la crise économique. Tout cela me pompe l'air, je ne vous dis que ça.
Pourtant, la crise économique aboutira au dépeçage de notre pouvoir d'achat. Que nous restera-t-il puisque la morale, elle aussi s'est faite la malle.
Et, en plus, je n'ai pas envie d'écrire.
Tout ce pognon pour sauver les riches me fait mal au bide.
Et, ça, sérieux, ça me débecte.
Aussi, je vous tire ma révérence, en vous souhaitant le bonjour chez vous.
René.

mardi 14 octobre 2008

Salut aux compagnons du coquelicot. La tempête demeurre et s'éclate en tourbillons. Baissez la tête et laissez la passer.

Bon, peu de mots aujourd'hui. Les gouvernements ont réagi à coup de milliards et les bourses sont contentes. Elles vont à nouveau pouvoir refonctionner en dépeçant les cadavres exquis.
Mais, les fonds de pensions sont en danger. Alors les gouvernements vont-ils les renflouer ?
Pour aujourd'hui, cela sera la seule question que je vous pose. Car, il semblerait que chez eux, cela soit "Sauve qui peut".
Et, bien le bonjour chez vous.
René.

lundi 13 octobre 2008

"En période de prospérité : prudence ; dans l'adversité : patience". Proverbe américain.

Salut à tous les politiques, vous continuez à prendre les enfants du bon dieu pour des grenouilles de bénitiers.

Eh, oui, il faut le dire, les spéculateurs s'en sortent blancs comme neige. Y'a qu'à voir pour les parachutes dorés, le Medef veut les supprimer seulement pour ceux qui mettent leurs entreprises en péril.
Par contre, les supprimer tout court, ça leur ferait mal au cul !
Et, notre gouvernement va avaliser cette proposition. Moraliser, c'est bien, mais trop s'en faut.
Après, notre ministre du travail veut mettre le dimanche travaillé. Ça, c'est sûr, ça va arranger la crise. Bientôt, il va nous faire travailler sept jours sur sept et ça va arranger la crise.
Sauf que même en travaillant sept jours sur sept, ça ne risque pas d'augmenter la consommation au point de relancer la croissance. Le gouvernement nous bouffe en utilisant une partie des salariés contre les autres. Sauf que si, cette catégorie ne gagne pas assez, c'est que leurs horaires sont précaires. A mon avis, il faudrait obliger le secteur industriel et commercial à accorder des horaires et des salaires qui puissent permettre à ces salariés de vivre mieux sans être obligés de travailler plus.
Et, pendant ce temps, la crise financière s'accentue du fait de ceux même qui l'ont déclenché et tout ce à quoi pense le gouvernement, c'est s'en prendre aux salariés.
Bon, le gouvernement pense petit, cela doit être une culture d'entreprise.
A part ça ?
Que se passe-t-il dans le monde ?
Je vais vous le dire, l'immoralité est faite loi !
Pourquoi ?
Simple, on fait payer aux contribuables les extravagances des spéculateurs institutionnels et privés. Cela n'est pas moral et en plus cela est injuste.
Mais, où est la justice, nom de dieu !
Dans la culotte de ma voisine, sûremment pas !
En plus, au vu de toutes les garanties que s'apprêtent à accorder les gouvernements des pays les plus riches, les banques ont la vie belle. Il leur suffit d'accentuer les vicissitudes du mécanisme du crédit pour bloquer le système et obliger les gouvernements à l'intervention. Ce qui entre nous évite que l'on mette en exergue leur responsabilité et que l'on blablate sur des sanctions méritées.
Sauf que tous ces gens là, pendant que le petit va pleurer misère garderont leurs yachts, leurs multiples villas et appartements sans compter leur niveau de vie.
Donc, de fait, aucune responsabilité leur incombera.
Que des traders se soient fait licenciés ne va pas me faire pleurer sur leur sort, surtout qu'ils se sont ou vont se repositionnés ailleurs. Et, qu'une fois que la tempête médiatico-financière se sera calmée, recommenceront la même. Car, mes chers trois seuls lecteurs, vous pouvez constater que la finance en rachetant les médias se sont protéger. Tout le monde parle de sauver le système et personne ne parle des responsables.
Et, surtout, personne ne parle, à part de cadrer, de changer fondamentalement ce système qui a montré qu'il se bâtissait en nous tondant la laine sur le dos.
Donc, les politiques vont sauver les financiers par des nationalisations de fait, et une injection d'argent pour, en plus, leur permettre d'assurer les emprunts. Et, leurs liquidités, elles sont où ?
Parce que les banques ne prêtent plus, mais, leurs liquidités vont-elles seulement servir à renouveler leurs fonds propres ?
Alors, à quoi, va servir les garanties que leur font les états pour couvrir la demande en emprunts ?
Et, l'on peut se demander d'ailleurs, si toutes ces garanties vont décider les banques budgétivores des fonds d'état à jouer le jeu à nouveau. Ne vont-elles pas, au contraire, jouer le jeu du pire pour plus exiger des états ?
Par exemple pour leur faire payer la totalité de leurs pertes sans contrepartie ?
La conjoncture actuelle leur est-elle vraiment défavorable ?
Qu'est-ce qui peut les empêcher de jouer la politique du pire ?
Il y a une fable de Jean de Lafontaine qui conte l'histoire d'une grenouille qui se voulait plus grosse qu'un boeuf et de trop manger finit par exploser. Les bourses ont joué à la grenouille, elles tanguent, mais n'implosent pas. C'est à qui a peur de Virginia Woolf. Mais, Virginia Woolf n'est pas l'antéchrist et ils survivront en faisant payer à tous les petits porteurs les dégâts qu'ils auront commis. Puisque les gros, les banques, se font payer par l'état.
C'est pas que je suis en peine pour les boursicoteurs de la bourse ou des hedge funds, mais, là aussi, il y a une injustice flagrante.
Bien que je dise que pour ces gens là qui ont mis en faillite de multiples industries dans le monde au nom de retraites confortables, c'est bien fait pour eux.
Et, pan, dans leurs dents !
Mais, tout cela, même si je pense qu'au mois de mars, la tempête sera devenue plus que onde agitée, ne nous dit pas comment nous les petits revenus, nous allons pleurer notre mère.
Parce que nous, les médias n'en causent pas.
C'est bien la raison pour laquelle de nouveaux médias populaires devraient voir le jour. Pour nous donner une autre version des évènements. Et, non pas une version qui nous fasse pleurer sur les prévaricateurs.
Alors, pensez-y, on nous baise et c'est pas terminé.
Par contre, s'ils nous mettaient quelques spéculateurs à la guillotine, on pourrait penser que finalement nos gouvernants ne sont pas si pourris.
Pensez-y mes chers lecteurs parce que peut-être une crise peut en cacher une autre. Et, que cette fois-ci, il ne faudrait pas que l'on se fasse encore avoir.
René.

mardi 7 octobre 2008

"Il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain". Proverbe français.

Salut à tous les blogueurs de France. Désormais, vous êtes fichés.

Bon, que se passe-t-il dans ce monde ?
Bof, les bourses s'affolent.
Et, alors ?
Alors, rien !
Ah, si. D'après un article des Nouvelles Calédoniennes de Nouméa de ce jour :
"Un puissant séisme au large de la Nouvelle-Zélande
Un fort séisme de magnitude 6,5 a été enregistré dimanche au large de la Nouvelle-Zélande, selon l’Institut de géophysique américain (USGS), mais aucune victime ni dégâts ne sont à déplorer dans l’immédiat. L’épicentre du séisme sous-marin s’est produit à 9h12 GMT au large des îles Kermadec à une profondeur de 35 km.Les séismes sont fréquents en Nouvelle-Zélande, dont le plateau continental rejoint la faille dite de l’« Anneau de Feu » dans le Pacifique, provoquant tremblements de terre et éruptions volcaniques".
Donc, il n'y a pas que les bourses internationales qui subissent des séismes, il y a la Nouvelle Zélande, le Tibet et peut-être bientôt le Japon, encore que pour le Japon, c'est carrément récurrent.
La question qui se pose est : Y aurait-il des saisons pour les tremblements de terre ?
Donc, vous voyez, il reste encore des actualités à commenter en dehors de la crise financière. En tout cas, bravo pour la Bnp, Fortis est une bonne affaire.
Mais, une autre question émerge, "Est-ce qu'il restera au niveau des pays riches une ouverture financière pour faire face aux famines qui pointent leurs nez dans le monde ?"
Parce que les ventres creux n'ont en rien à faire de la crise financière. Eux, ils sont en pleine crise alimentaire.
Et, lorsque l'on considère l'amas de fric qui est mobilisé en réel ou en virtuel pour sauver les fauteurs de troubles, on comprend alors que la faim dans le monde aurait pu être éradiquée depuis longtemps.
Donc, il n'y aura pas d'aide !
Et, les gueux crèveront la bouche ouverte en avalant des mouches.
Mais, quel est le problème urgentissime de cette crise financière. Serait-ce les banques qui ne se font plus crédit entre elles.
C'est vrai que s'il fallait prêter du fric à la caisse d'épargne, j'hésiterais sérieusement.
Mais, gageons que les gouvernements mettront en place des mécanismes pour obliger les banques à couvrir les crédits des industriels. Autrement, le système va se mordre la queue.
Et, ce ne vous parle pas de tous les salariés qui vont se retrouver au chômage.
Donc, la deuxième phase des dispositifs à mettre en place par les gouvernements est cette obligation faite aux banques d'assurer les emprunts pour ne pas mettre plus à mal les économies.
Après, tout les salauds ont bousillé le système, il serait normal qu'ils fassent face à certaines de leurs obligations.
Problème, les gouvernements n'auront bientôt ou n'ont plus de liquidités.
Solution : La planche à billets. Messieurs, pensez-y, même si la banque centrale européenne fait la gueule.
Alors, sur ces bonnes paroles pleines de ressources, je vous laisse songeur, mais, néanmoins plein d'espoir.
Tout ça parce qu'une stagiaire veut me piquer l'ordinateur.
Alors, nécessité faisant loi, je vous souhaite bien le bonjour chez vous. Et, n'oubliez pas, "No Passaran !"
Sauf, qu'ils nous sont déjà passés sur le corps.
René.

lundi 6 octobre 2008

"L'homme qui regarde l'horizon ne voit pas la prairie devant lui". Proverbe amérindien. C'est que font les dirigeants politiques occidentaux.

Salut, à toutes les banques du monde. Pour une fois, c'est vous qui avez commis le casse du siècle.

Et, pour ne pas dire, le plus grand hold up du monde et qui touche en plus tous les pays du monde. Félicitation, même le casse de Nice n'arrive pas à la cheville.
Nous avons donc atteint le point culminant de la grande truanderie : le casse du siècle.
Sans compter qu'il n'y aura pas de mise en accusation. Alors, là, chapeau !
Et, comme notre premier ministre nous a susurré que des cas comme ça, cela n'arrivait qu'une fois par siècle. Il nous faudra attendre l'an trois mille pour assister à un remake.
Bon, mise à part ça, que nous inspire le case du siècle.
Une chose, les communistes ont eu le courage de laisser couler leur système sous les quolibets des capitalistes et d' en adopter un autre. Les capitalistes coulent leur système et vont pleurer misère auprès de l'état qui les couvre.
Qui a été correct dans l'histoire, les communistes ou les capitalistes ?
Eh, bien, moi, je dis, c'est les cocos !
Sauf, que ce qui est dommage pour les cocos, c'est d'avoir adopté un système qui risque de leur renvoyer dans les cordes.
Quelle misère !
En tout cas, dans les deux cas, c'est les pauvres et les classes intermédiaire qui trinquent. Parce qu'entre nous, si vous écoutez BFM, la radio de la finance, des pubs continuent d'appeler les épargnants à la spéculation.
Alors, crise ou pas crise ?
En tout cas, ce qui est clair, c'est que les milliards que les états vont injecter dans la poche des riches, c'est des sous dont vous ne verrez pas la couleur pour améliorer votre pouvoir d'achat.
Et, ce ne sont pas ces gens là qui iront faire la queue pour se présenter aux restaurants du coeur. Croyez en ma vaste expérience.
Par contre, ce qui est sûr, c'est que la crise concoctée par des salauds risque d'amener la suppression de nos derniers acquis sociaux dont le congé annuel.
D'ailleurs, je me demande où les états vont trouver les milliards pour couvrir les faillites qui vont se multiplier. C'est vrai quoi, moi, si j'étais banquier, pourquoi, j'irais m'emmerder à sauver ma banque alors que l'état se propose de me filer des tunes à la veux-tu, en voilà.
Je vous le dis tout de suite, même si il y'avait moyen en faisant des économies drastiques et en vendant une partie de mes paquets d'action, je la jouerais à "Au secours, sauvez-moi !"
Décidément, ce système est pourri.
Mais, il donne l'occasion aux plus entreprenants de prendre des positions dominantes sur le marché parce que même dans les économies émergentes, ça pinaille sec.
Seulement, pour ce faire, il faudrait que nos entrepreneurs soient prêts à prendre des risques. Car, dans la conjoncture actuelle, il faut être prêt à prendre des risques et à lever du fric, même sur l'international.
Mais, passons, car la France se morfond dans une libido molle.
Où sont passés les fiers Artabans français qui d'un sourire faisaient tomber les belles des pays lointains et néanmoins exotiques.
Car libido molle signifie esprit entreprenant à bout de souffle. Dommage, car c'est maintenant qu'il y a plein de fric à se faire, et cette fois-ci pas du virtuel. Du vrai, du bon, qui sent bon son dollars.
Par contre, je vais me permettre de faire un parallèle de mauvais goût.
Nos étudiants français se plaignent. L'état réduit l'encadrement des universitaires, finance les universités au mérite, n'accorde pas assez de bourses, ni de logements étudiants...etc, alors, je leur propose la condition des étudiants de Papouasie Nouvelle Guinée dans l'océan Pacifique.
Article des Nouvelles Calédoniennes du 06/10/2008
"Des étudiants papous ont faim
Tellement faim, qu’ils ont décidé de bloquer, en début de semaine dernière, l’accès au campus de Port Moresby, la capitale, en affirmant qu’ils n’avaient pas été nourris depuis une semaine. Les étudiants ont refusé de laisser entrer tout véhicule à l’intérieur de l’Institut de l’éducation de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Le ministère de l’Education est intervenu pour dire aux étudiants que des chèques avaient été envoyés aux fournisseurs de produits alimentaires qui n’avaient pas été payés. Les cuisiniers sont alors montés au créneau en affirmant qu’ils n’avaient pas été payés eux non plus depuis deux semaines et qu’ils se mettraient en grève si nécessaire".
A mon avis, ils devraient arrêter de se plaindre. Y'a pire ailleurs.
C'est un peu la philosophie du gouvernement Sarko. Si, ils ne sont pas contents, ils n'ont qu'à aller voir ailleurs.....en Chine par exemple.
Sauf, que cet exemple est mauvais car le gouvernement chinois chouchoute ses étudiants et ses chercheurs. En France, pour débuter, on leur propose le smig.
Bon, bref, après tout, si, on n'est pas capable de s'opposer, il ne reste plus qu'à manger de la vache enragée.
Et, sur ces bonnes paroles, je vous laisse pour aujourd'hui.
René.

vendredi 3 octobre 2008

"Ne réchauffez jamais le chat dans l'eau!" Proverbe Lapon, comprenne qui pourra.

Salut aux canards sauvages, ils ressemblent aux enfants du bon dieu.

Alors, est-elle en instance ou pas en instance de se terminer cette crise financière ?
Les uns disent oui, les autres disent, "on s'enfonce". Qui croire ?
Peut-être faudrait-il relancer notre esprit industrieux qui fut si cher à Colbert.
Alors, pour ce faire, nous devons tous réfléchir et faire des proposition. C'est la raison pour laquelle, j'ai intensément réfléchi et fini par avoir cette idée que je vous soumet.
Là, je parle des chiottes.
Vous tiquez ?
Cela est sérieux, je peux vous l'assurer, il faut en inventer avec de nouvelles formes. Si, si, si !
Parce que si l'on prend les toilettes turques ou européennes, elles ne sont pas fonctionnelles. Pourquoi ?
Tout simplement parce que lorsque vous envoyez un jet d'urine sur la faïence, des milliards de gouttelettes s'éparpillent un peu partout et en ce qui concerne les toilettes turcs, elles s'éparpillent même sur les murs. C'est d'ailleurs, la même pour les toilettes occidentales.
Sauf, qu'avec les turques, vous vous en mettez sur les chaussures.
Et, si, je considère le cas des femmes, elles reçoivent des gouttelettes sur les cuisses.
Beurk !
Donc, en vue de cette considération hautement existentielle, j'appelle nos industrieux à innover sur des formes qui permettraient que le jet d'urine ne se disperse pas en milliards de millions de gouttelettes.
Cela, vu le nombre de toilettes dans le monde et naturellement en brevetant l'affaire, créerait un nouveau pan d'activités, futur fleuron de notre économie. Et, avec cette nouvelle industrie, nous partirons à la conquête du marché mondial.
Qu'en pensez-vous ? N'est-ce pas une idée formidable, à côté l'avion rafale, c'est de la bibine.
Sans compter, tous les emplois que cette formidable idée générerait.
Je suis un génie, sans contexte aucun !
Je sens que vous devez être fier de me connaître.
Je sais, je sais, mais, ma modestie naturelle m'empêche de mettre cette idée en pratique. Alors, généreusement, je vous l'offre.
Et, je vous dis, à votre tour maintenant d'avoir une idée aussi géniale. Pour qu'un jour notre beau pays retrouve son optimisme.
René.

mercredi 1 octobre 2008

"Mieux vaut nager avec une seule baleine qu’avec 87 requins". Proverbe Lapon.

Salut, messieurs de la comédia d'el arte. Le public rie jaune.

Que de plaintes, que de plaintes, tout autour de la planète. Et, toujours sur le même thème, "La tour infernale va nous tomber sur la tronche !"
Point barre.
Un peu court quand même.
Notre gouvernement national joue au pompier. Il balance 1 milliard d'euros pour sauver un organisme financier alors qu'il n'en a pas le premier centime.
En plus, il va gratter les fonds de tiroirs. Et, après, pour sauver les autres qui nous ont caché leurs déboires, que va-t-il faire ?
Emprunter ?
Tirer le déficit public vers le haut ?
Pas bon, pas bon. Pas bon du tout.
Et, que vont devenir ses promesses électorales ?
Comme peau de chagrin, elles se dessinent. Ah, mon dieu, déjà qu'il n'y avait plus d'argent en France, que nous restera-t-il pour pleurer ?
Mais, que dis-je, que dis-je, si je me rappelle bien il n'y a pas longtemps, peut-être au début de l'année dernière, il se disait qu'en France, il n'y avait jamais eu autant d'argent.
Que les millionnaires, maintenant, on les comptait en racine carré et que les de moins en moins aisés en racine carré également.
Mais, alors, où est passé ce pognon ?
Peut-être que notre gouvernement compte emprunter à ceux-là pour compenser les pertes de ceux-ci.
En réalité, la crise financière, c'est une histoire entre gens de mêmes conditions. Un truc entre eux.
Et, après tout, pourquoi ne la réglent-ils pas entre eux plutôt que nous casser les burnes ?
Car déjà, nous, nous allons en subir les conséquences puisque nos industrieux bloqueront nos salaires. Pourquoi ? Cause crise financière et catastrophe pour la croissance, c'est ce qu'ils nous diront. Et, pas de croissance, pas de hausses salariales, pas de hausses salariales, pas de consommation, pas de consommation, pas de croissance.
Merde alors, serions-nous donc coincé entre l'inflation et la stagnation. Il y a un terme qui désigne cet état, mais, chut, il ne faut pas le dire, il paraît que ça porte la poisse.
Cependant, il paraît que certains gagnent plein de fric en profitant de la crise pour dépecer à tout va. Hedge funds, fonds de pension, mais, qui a dit ça, pas moi en tout cas.
Moi, je crois en la morale chrétienne qui dit, "Aide ton prochain comme tu aimerais qu'il t'aida". D'ailleurs, toutes les religions disent la même. A part les scientologues, naturlïch.
Sauf que, sauf que, les états en rachetant à tout va accordent un blanc seing à toutes les structures financières qui se sont mis dans la difficulté.
Sarko, comme les autres, en affirmant que pas un français ne perdra d'argent crée une situation qui permet à ces organismes financiers d'éviter de faire face à leurs obligations.
Ce qui pose la question entre autre, "De quels français parle-t-il ?"
De ceux qui ont des revenus moyens ou bas ou de ceux qui ont spéculé joyeusement ?"
Si, c'est de ces derniers qu'il parle, alors, je dois dire que je pige pas vraiment. Cela voudrait dire qu'il leur garantit leur capital ?
Et, avec quel argent va-t-il leur garantir ?
Avec le nôtre ?
Alors, que la plupart de ces spéculateurs ne payent pas ou prou d'impôts !
Je sais pas moi, je vous pose la question. Perso, je verse un mois de salaire au trésor public sans compter la tva, la redevance télé et etc. Bref, si, je veux aller au cinoche ou au restau, il faut que je prévoie deux mois à l'avance.
Et, l'on vient me dire que je devrais payer pour ces salauds de spéculateurs. Qu'en plus, je n'ai pas voix au chapitre et que je doive fermer ma gueule parce que si on leur file pas de fric, j'aurais plus de salaire !
Mon dieu la France !
Après tout, ce sont les potes à Sarko qui nous ont foutu dans la merde. Et, maintenant, il va leur distribuer notre fric !
Et, Bush aux states fait pas mieux.
Car, son plan met non seulement met le trésor américain à genoux et il n'est pas moral du fait qu'il n'y a pas de sanction à la clé. Parce que moraliser le système, je veux bien, mais, ça ne suffit pas. Il faut des sanctions et la meilleure d'entre elle, c'est la confiscation de tous les biens des responsables, banquiers, traders et compagnie. Surtout, si l'on considère que dans l'histoire tout le monde se planque et ment comme un arracheur de dents.
De toute façon, maintenant que les états payent, ils vont tous sortir les comptes pour se mettre sous l'aile protectrice de leur gouvernement.
Et, moi, en attendant, mon niveau de vie va plonger grave.
Donc, devant cette situation insolite et particulièrement douloureuse pour nos classes les plus aisées, je lance cette proposition à notre gouvernement, "Il faut rétablir les cartes de rationnement".
Nom de dieu !
Au moins, les pauvres fermeront leurs gueules !
C'est vrai, ça, y'en a marre de ces salauds de pauvres ! Parce qu'entre-nous, s'il n'y avait pas de riches, ils n'auraient pas de rêves, ni d'ailleurs d'ambition. Car, faut le dire, c'est le désir d'être un jour comme eux qui leur donne envie de changer leur condition.
Alors, finalement, Sarko, Bush et les autres ont raison, il faut sauver les riches pour que les pauvres continuent à vouloir prendre l'ascenseur social. Tudieu, je n'avais pas compris. Mais, c'est clair comme de l'eau de roche.
Comment ais-je pu ne pas y penser ?
Je vous jure, qu'est-ce qu'on peut être stupide parfois.
Donc, je vous propose pour aujourd'hui de réfléchir à cet axiome, "Sans les riches, nous ne serions que de gros connards sans ambition".
Et, sur ce propos, plein de bon sens, je vous laisse sur votre faim qui sera assouvie bientôt grâce aux tickets de rationnement.
Bien le bonjour chez vous.
René.