dimanche 30 juin 2019

Mon avis sur l'accord Union européenne-Mercosur, mes chers cinq lecteurs.

J'ai écouté l'interview de pascal lamy sur France Inter, l'ancien directeur de l'OMC (organisation mondiale du commerce) qui a négocié l'accord de libre échange avec le Mercosur (marché commun des pays de l'Amérique du sud).
Impression ?
Simple, c'est le voleur qui porte plainte contre sa victime pour l'avoir blessé en se défendant. Un ultra-libéral comme macron (président français) qui croit qu'un discours lénifiant du genre, "vous vous faites baiser, mais, c'est pour la bonne cause" est une justification suffisante et renvoyant les opposants à ce qu'ils sont, "des victimes propitiatoires".

rené

Pierre Conesa : « Trump et l’Iran, une fabrication de l’ennemi »


L’Aus­tra­lie va plan­ter un milliard d’arbres pour lutter contre le réchauf­fe­ment clima­tique

par  Malaurie Chokoualé Datou  | 18 février 2019 via Ulyces

Plan­ter un milliard d’arbres d’ici 2050? Si le chiffre donne le tour­nis, rien n’est trop beau en Austra­lie pour secou­rir la planète Terre. Bloom­berg rapporte le 16 février que le gouver­ne­ment austra­lien se prépare par cette déci­sion à atteindre les objec­tifs fixés par l’Ac­cord de Paris sur le climat.
Cette annonce concorde avec les résul­tats de l’étude d’une équipe de scien­ti­fiques guidée par le cher­cheur Thomas Crow­­ther qui a récem­ment estimé que « plan­­ter mille milliards d’arbres pour­­rait enrayer le réchauf­­fe­­ment clima­­tique » et la perte de biodi­­ver­­sité. Le gouver­ne­ment austra­lien estime que cette mise en terre fréné­tique pour­rait élimi­ner 18 millions de tonnes de gaz à effet de serre par an d’ici 2030; sachant que l’Aus­tra­lien produit actuel­le­ment l’équi­valent de 500 millions de tonnes par an, cette quan­tité est loin d’être négli­geable.
D’après une étude de l’uni­ver­sité natio­nale austra­lienne (ANU), l’Aus­tra­lie ne ménage pas ses efforts pour atteindre plus tôt que prévu les objec­tifs de réduc­tion des gaz à effet de serre, fixés lors de la COP21 à Paris. « L’Aus­tra­lie est en passe d’at­teindre 50% d’élec­tri­cité renou­ve­lable en 2024 et 100% en 2032 », indique le profes­seur Andrew Blakers qui a mené cette étude publiée le 8 février.
Source : Bloom­berg

Rapport de situation hebdomadaire du Donbass du 29 juin 2019

Appel chinois à s’unir contre les USA

M. Wang, ambassadeur et représentant permanent de la Chine auprès des organisations internationales à Vienne, a appelé à un consensus mondial entre les pays contre les mesures unilatérales, lors du séminaire international sur les mesures coercitives unilatérales et leurs conséquences. Il a qualifié cet événement d’exemple de la coopération multilatérale.
Le représentant chinois a regretté que certains pays surexploitent leurs prérogatives pour imposer des sanctions économiques et dégrader les relations entre les pays. Dans ce contexte il a également ajouté que les mesures unilatérales étaient coercitives et contraires à la Charte des Nations Unies et au droit international.
Évoquant la guerre économique lancée par les États-Unis dans le but d’interdire aux entreprises de nouer des partenariats économiques avec les pays sanctionnés, M.Wang a déclaré: « Les États-Unis sont un pays qui cherche à atteindre leurs objectifs à tout prix. S’ils n’y arrivent pas dans le respect du droit international, ils ont recours à leurs lois internes voire à leurs règlements administratifs. C’est une politique servant d’outil d’intimidation.»
Les États-Unis qui imposent actuellement des sanctions unilatérales contre d’autres pays, faisaient avant leur indépendance l’objet d’un blocus, de sanctions et des interventions étrangères. Ils étaient un des plus grands opposants au régime de sanctions, a-t-il ajouté.
Et de poursuivre: les sanctions négligent la souveraineté des gouvernements et vont à l’encontre des droits internationaux. D’ailleurs, elles menacent l’économie mondiale et sont également préjudiciables pour le pays qui sanctionne, car les récentes analyses ont montré que l’augmentation des tarifs douaniers administrés par Washington a fait augmenter de 69 milliards de dollars les dépenses du peuple américain chaque année.
Il a rappelé que les sanctions incitaient les pays sanctionnés à subvenir eux-mêmes à un grand nombre de leurs besoins. « Le gouvernement chinois est sanctionné depuis son indépendance et est toujours confronté à l’intimidation américaine. Nous déclarons notre opposition aux sanctions économiques imposées de façon unilatérales contre les pays. La Chine défend fermement le multilatéralisme et le respect du droit international.
Nous appelons tous les pays à respecter les principes de la charte des Nations Unies et à renforcer leurs coopérations sur la base du respect de la souveraineté des pays et de la souveraineté universelle. Nous espérons que tous les pays travailleront ensemble pour faire face à l’unilatéralisme » a-t-il également ajouté.

(trump a fait un gros cinoche pas intéressant pendant le G20 juste pour les caméras. Il aurait aussi bien pu rester chez lui. note de rené)

Haftar ordonne d’attaquer les navires et intérêts turcs en Libye

Accusant Ankara de soutenir ses rivaux loyaux au Gouvernement d’union nationale (GNA), le maréchal Khalifa Haftar a déclaré que les sites stratégiques turcs situés sur le sol libyen «étaient considérés comme des cibles légitimes par les forces armées».
Le maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l’est de la Libye, a ordonné à ses forces de prendre pour cibles les navires et intérêts turcs et d’interdire les vols depuis et vers la Turquie, a annoncé vendredi soir son porte-parole.
Les troupes du maréchal Haftar, lancées depuis près de trois mois à la conquête de Tripoli, accusent la Turquie de soutenir leurs rivaux loyaux au Gouvernement d’union nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale et basé dans la capitale libyenne.
Des «ordres ont été donnés aux forces aériennes pour prendre pour cible les navires et embarcations turcs dans les eaux territoriales libyennes», a déclaré le général Ahmad al-Mesmari, qui lisait un communiqué.
«Les sites stratégiques turcs, les compagnies et les projets appartenant à l’État turc (en Libye) sont considérés comme des cibles légitimes par les forces armées».
«Tout ressortissant turc sur les territoires libyens sera arrêté» et «tous les vols depuis et vers la Turquie seront interdits», a-t-il ajouté, cité par l’AFP.
Des compagnies libyennes assurent des liaisons avec la Turquie depuis les aéroports de Tripoli et Misrata (ouest).
M. Mesmari n’a pas expliqué comment l’interdiction des vols pourrait s’appliquer dans une zone qui n’est pas sous le contrôle des forces de Haftar.
Il a accusé Ankara d’intervenir «dans la bataille de façon directe: avec ses soldats, ses avions et ses navires par la mer». Selon lui, des approvisionnements en armes et munitions arrivent directement aux forces du GNA via la Méditerranée.
Le porte-parole a accusé par ailleurs la Turquie d’avoir aidé les forces du GNA à s’emparer de la ville de Gharyan, principale base arrière des forces de Hatar, à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Tripoli.
Le maréchal Haftar a perdu mercredi 26 juin cette ville dont il avait fait son centre d’opérations et d’où il était parti le 4 avril à la conquête de la capitale libyenne, à plus de 1000 km de son bastion de Benghazi (est).
Les deux camps rivaux s’accusent mutuellement de recourir à des mercenaires étrangers et de profiter du soutien militaire de puissances étrangères.
Haftar bénéficie notamment de l’appui des Émirats Arabes Unis et de l’Égypte, et accuse la Turquie et le Qatar de soutenir ses rivaux.
La Turquie maintient de bonnes relations avec le GNA. Elle est un des rares pays à avoir rouvert son ambassade à Tripoli depuis la fermeture des représentations diplomatiques en 2014 en raison des violences.
Les vols de Turkish Airlines vers ce pays sont interrompus en janvier 2015 «pour des raisons de sécurité».
Les deux pays entretiennent par ailleurs de bonnes relations commerciales. Des entreprises turques avaient remporté du temps du dirigeant Mouammar Kadhafi plusieurs contrats en Libye, notamment dans les domaines des services, des infrastructures, de l’immobilier et des hydrocarbures.
Mais la majorité de ces groupes ainsi que leurs salariés turcs ont quitté le pays lors de la révolte de 2011 qui a renversé le régime Kadhafi, ou en 2014 après une flambée des violences.

(Pas étonnant, ce sont les turcs qui ont fait venir les premiers djihadistes de daech et continuent de leur fournir des armes. Daech pour qui le fils erdogan a vendu le pétrole syrien. erdogan est avant tout un islamiste militant convaincu. note de rené)

Alerte : L’armée syrienne frappe un poste militaire turc dans le nord-ouest de Hama (AMN)

BEYROUTH, LIBAN (20h30) – L’armée arabe syrienne (AAS) a de nouveau frappé un poste d’observation turc dans la campagne nord-ouest du gouvernorat de Hama.
Selon un rapport du nord-ouest de Hama, l’armée syrienne a pris pour cible la zone de Sheir Magher, tenue par des militants, où l’armée turque possède un important poste d’observation.
Aucune victime n’a été signalée à ce jour.
Plus tôt cette semaine, l’armée syrienne a frappé un poste d’observation turc dans la même zone, causant la mort d’un soldat et l’hospitalisation de trois autres.
En représailles au bombardement, l’armée turque a attaqué deux points de contrôle de l’armée syrienne dans le nord-ouest de Hama.
Après l’incident, les autorités turques ont convoqué l’attaché militaire russe en Syrie et exigé qu’il contrôle l’armée syrienne dans le nord-ouest de Hama.
Traduction SLT

(Ils ne se sont pas battus toutes ces années pour laisser les turcs les "enculer". note de rené)

Avec 26 camps fortifiés, Washington compte pérenniser sa présence militaire en Syrie

Selon les autorités officieuses en charge de certains territoires à majorité kurde du nord de la Syrie, les Américains viennent d’inaugurer leur 26ème camp militaire retranché dans le nord et le nord-est de la Syrie et ils comptent transformer ces camps en bases militaires permanentes.
L’un de ces camps militaires vient de voir le jour dans la zone d’Al-Baghuz dans le Gouvernorat de Deir-Ezzor non loin des confins syro-irakiens.
Tous les camps militaires US sont en train d’être renforcés en hommes et en matériel. Des pistes d’atterrissages improvisées pour des avions-cargo militaires sont en train d’être transformées en aérodromes militaires dotés de moyens de protection antiaérienne et de puissants dispositifs de guerre électronique.
La présence de bases militaires US se superpose sur celle des principaux gisements de pétrole en Syrie ainsi et c’est un détail assez important pour le souligner ici, les anciens territoires de Daech (acronyme arabe pour l’organisation de l’État Islamique en Irak et au Levant).
Autre détail de taille, plus de la moitié des bases militaires US sont installées de telle façon à contrer les positions de l’Armée régulière syrienne et l’empêcher d’avancer pour reprendre le contrôle du territoire.
Loin d’un quelconque retrait qui n’aurait été qu’une ruse de guerre à l’égard de Damas, Moscou et Téhéran, Washington est en train de pérenniser sa présence militaire en Syrie, ce qui s’apparente à une véritable occupation étrangère illégale que même leurs supplétifs des Forces Démocratiques Syriennes (FDS) et les autres organisations Arabo-Kurdes commencent à trouver comme un peu pesante.
Certaines factions kurdes se sentent particulièrement trahies puisqu’elles estiment avoir été utilisées pour combattre Daech et libérer les territoires que cette organisation terroriste avait occupé pour qu’au final, les forces US s’y retranchent et installent tout un réseau de bases interconnectées.
Damas considère la présence militaire US en Syrie comme une violation flagrante de sa souveraineté et le Droit international public.
Il semble que Washington ait décidé d’utiliser le nord de la Syrie comme une tête de pont pour:
  1. Contrer l’influence iranienne et couper le continuum stratégique entre l’Iran, l’Irak et la Syrie;
  2. Mobiliser et paralyser les forces syriennes dans le nord-est pour divertir l’effort de guerre syrien du plateau stratégique du Golan et du sud-ouest de Damas;
  3. Séparer la Syrie de l’Iran en cas d’un ciblage militaire de ce dernier;
  4. Contre-balancer la présence militaire russe dans le littoral occidental de la Syrie en s’implantant dans la profondeur stratégique syrienne.
A plus long terme, Washington estime que le maintien d’une présence militaire directe en Syrie et en Irak est le seul moyen de continuer la politique US au Moyen-Orient, mise à mal par l’échec patent de ce que l’on appelle le “Printemps Arabe” et y assurer ainsi la poursuite du chaos pour protéger le flanc oriental et septentrional d’Israël dont l’influence sur la politique étrangère US est totale.
Il semble également que la leçon de la base d’Al-Tanf ait servi de base pour la poursuite de l’implantation militaire US et Atlantique en Syrie. La base US d’Al-Tanf a longtemps été assiégée de proche en proche jusqu’à ce qu’une confrontation sanglante oppose des combattants pro-gouvernementaux syrien appuyés par des volontaires iraniens et des conseilles russes à l’aviation US. Depuis cette bataille, les troupes syriennes se contentent de surveiller à partir d’une myriade de postes d’observation sis à plus de 50 kilomètres les bases US, lesquelles sont entourées par des forces supplétives locales et une couverture aérienne à partir de l’Irak voisin pour une protection optimale.
Par conséquent, la guerre en Syrie a comme protagoniste Israël,  les États-Unis d’Amérique et leurs  alliés. Toute la narration relative à une guerre civile fictive dans ce pays du Levant relève de la propagande et la désinformation des médias sous l’influence des organes d’orientation idéologique pro-sionistes et les services spécialisés de  l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord.
Les États-Unis et la Turquie continuent d’occuper militairement des territoires de la Syrie sans aucun mandat international en dépit des multiples condamnations de Damas.
Les initiateurs de la guerre en Syrie sont de très mauvais perdants et ils n’arrivent pas à concevoir un éventuel échec. Ils optent pour la stratégie de l’extrême. Ce qui risque de transformer dans son essence le type et la magnitude du conflit régional.

(Y-a-t-il des lois internationales  ou pas ? Si, les States sont la seule loi, la leur qu'ils imposent, alors, l'Onu, c'est de la merde qui ne fait que cacher la loi du plus fort. note de rené)

Vu des États-Unis.

Ces “Européens têtus” arrêtent enfin de dénigrer l’air conditionné


Publié le 

À Montpellier, le 27 juin 2019. Pascal GUYOT / AFP
Les vagues de chaleur qui frappent l’Europe sont en train de faire changer les mentalités sur l’air conditionné, constate le Washington Post. Un phénomène paradoxal, en raison de la forte consommation électrique des climatiseurs.


“Sur ce continent qui a depuis longtemps méprisé l’air conditionné et où les médecins débattent encore de ses potentiels effets négatifs sur la santé, la quête de cette semaine pour trouver de l’air frais annonce un changement drastique dans les relations entre les Européens et les climatiseurs”, souligne leWashington Post ce 28 juin. Le record de température battu en France vendredi (45,9 °C) a marqué les esprits et “les Européens sont en train de reconsidérer leur opposition historique à l’air conditionné”, pointe le journal américain.
Le Washington Post avance que moins de 5 % des logements en Europe sont équipés de l’air conditionné, contre 90 % aux États-Unis. “Mais d’après l’Agence internationale de l’énergie [IEA], le nombre de climatiseurs va doubler en Europe lors des deux prochaines décennies, alors que les vagues de chaleur vont devenir plus fréquentes et plus longues en raison du changement climatique”, rapporte le quotidien américain.

Allons-nous comprendre les Américains ?

Le correspondant du journal à Berlin décrit des entreprises qui vendent des climatiseurs dépassées par la demande, qui ne prennent même plus la peine de répondre au téléphone. “Les locaux qui dégoulinent de sueur ont longtemps montré leur perplexité devant l’amour qu’ont les Américains pour l’usage excessif d’air conditionné”, aime rappeler le Washington Post, qui parle d’Européens “à l’esprit têtu” :
Pour les Européens, accepter l’air conditionné chez eux est la preuve d’une réalité préoccupante : le changement climatique est là pour longtemps.”
Mais ce changement de mentalité est paradoxal, reconnaît le journal américain, l’air conditionné étant accusé par ses détracteurs d’amplifier le changement climatique en raison de sa consommation d’énergie. “Au niveau mondial, les ventilateurs et l’air conditionné sont déjà responsables de 10 % de la consommation électrique, mais selon l’IEA ce chiffre pourrait tripler lors des trente prochaines années”, rapporte leWashington Post. D’après le journal, les demandes européennes en air conditionné“seront minimes comparées à celles venant d’autres endroits dans le monde, notamment d’Inde, d’Indonésie et de Chine”.
(Il faudrait surtout concevoir des bâtiments qui "encouragent" le courant d'air et refroidit l'air ou le réchauffe selon la saison. Dans l'Antiquité ou une autre période, de tels constructions ont dû exister. En pierre, j'entends. note de rené)