dimanche 31 décembre 2017

(L'inserm dont le directeur est le mari de la ministre de la santé va organiser des réunions publics en faveur de la vaccination. note de rené)

Santé: le passage à 11 vaccins obligatoires face à la défiance des Français (France)

mediaUne infirmière vaccine un patient. (Photo d'illustration)REUTERS/Eric Gaillard
En France, dans le domaine de la santé, une décision des autorités, entérinée par le Parlement, a fait couler beaucoup d’encre en 2017 : le nombre de vaccins obligatoires va passer de trois à onze, en France, pour les bébés qui vont naître à partir du 1er janvier 2018. Sans ces vaccins, ils ne pourront pas être accueillis dans un établissement collectif, type crèche ou école. Ces décisions heurtent une partie de la population.
En juillet dernier, le Premier ministre convoquait Louis Pasteur pour justifier cette décision. « Des maladies que l’on croyait éradiquées se développent à nouveau sur notre territoire, dit alors Edouard Philippe, des enfants meurent de la rougeole en France. Dans la patrie de Pasteur, ce n’est pas admissible ».
Aux trois vaccins infantiles déjà obligatoires, contre la diphtérie, le tétanos et la polio, vont donc s’ajouter huit vaccins, jusqu’alors seulement recommandés : contre la rougeole, la coqueluche, l’hépatite B, notamment.
Pour les autorités, c’est une réponse à la résurgence d’épidémies dues à une couverture vaccinale insuffisante. Ainsi, on dénombre 24 000 cas de rougeole depuis 2008, dont 1 500 cas graves, et dix décès.
Et les autorités de rappeler que la vaccination a aussi un bénéfice collectif, en protégeant ceux qui, pour diverses raisons, ne peuvent pas être vaccinés.
Quatre Français sur dix pensent que les vaccins ne sont pas sûrs
Pour certains opposants à cette obligation, c’est une décision paternaliste, qui déresponsabilise les individus., et qui ne répond pas aux questions d’une partie de la population.
Quatre Français sur dix pensent que les vaccins ne sont pas sûrs. En cause, notamment, l’adjuvant à l’aluminium, qui sert à booster la réponse du système immunitaire.
Pour les 200 grands noms de la médecine française qui ont signé une pétition en faveur de l’obligation vaccinale, il n’y a pas de doute à avoir.
Reste à convaincre, autrement que par la contrainte. Justement, une campagne d’information sur la vaccination va avoir lieu en 2018 auprès des professions médicales et du grand public, selon la ministre de la santé Agnès Buzyn. Affaire à suivre.

La Corée du Nord s’inquièterait de plus en plus de la puissance militaire du Japon
source : Epoch Times

Le régime nord-coréen s’inquiète de plus en plus des améliorations apportées à la force militaire du Japon, ainsi que des changements potentiels aux principes directeurs de la défense nationale du pays.
Depuis sa reddition lors de la Seconde Guerre mondiale, le Japon n’a conservé qu’une force militaire défensive. On se rappellera la Constitution de 1946 dans laquelle le peuple japonais s’engage à « ne jamais maintenir de forces terrestres, navales et aériennes, ou autre potentiel de guerre ».
Toutefois, face à l’état de belligérance brutale de la Corée du Nord, qui au cours des derniers mois, menace d’attaquer le Japon avec une arme nucléaire, le Premier ministre Shinzo Abe a déclaré que la situation actuelle serait réévaluée.
Shinzô Abe le Premier ministre nippon cherche à se prévaloir d’une force militaire plutôt offensive que défensive. Il se promet d’accélérer le débat sur les principes directeurs de la politique de défense nationale japonaise dès le début de 2018.
Des soldats des Forces d’auto-défense japonaises (JSDF) participent à un exercice d’entraînement pour mobiliser son unité de missiles Patriot Advanced Capability-3 (PAC-3) en réponse à un récent lancement de missile nord-coréen sur la base aérienne américaine de Yokota à Fussa, à la périphérie de Tokyo (Japon), le 29 août 2017. (Capture d’écran YouTube https://www.youtube.com/watch?v=lYTUH1y6R6I
Ses accords de défense précédents ont été fixés en 2013 et devaient durer une décennie avant la prochaine révision, mais cette situation est appelée à changer, compte tenu de la menace actuelle instiguée par l’administration Kim Jong-un.
Dans les médias d’État, le régime nord-coréen s’est dit préoccupé par le fait que le Japon menait son examen militaire plus tôt que prévu, soit une fois tous les 10 ans.
Le régime craint que le Japon n’augmente ses « achats d’armes américaines » et ne renforce la « coopération américano-niponne ».
Le mois dernier, le régime nord-coréen a lancé un missile balistique intercontinental dans l’espace extra-atmosphérique, après quoi, il a pu retourner dans l’atmosphère et atterrir dans les eaux japonaises.
Au cours de l’année écoulée, le Japon a déjà fait état d’augmentations appréciables de ses effectifs militaires, suffisamment importantes pour inquiéter le régime de Pyongyang.
En juin, le Japon a produit son premier chasseur F-35, assemblé dans une usine Mitsubishi Heavy Industries à Toyoyama, avec l’assistance technique de Lockheed Martin.
Le premier chasseur furtif F-35A assemblé au Japon, dévoilé dans une usine de Mitsubishi Heavy Industries à Toyoyama, préfecture d’Aichi, le 5 juin 2017 (STR/AFP/Getty Images)
En novembre, les États-Unis auraient déployé 16 chasseurs F-35 au Japon.
Le Japon étudie actuellement la possibilité de transformer son plus grand navire de guerre équipé d’un pont d’envol plat en porte-avions pour les avions de combat F-35.
Le porte-hélicoptère transformé en porte-avions pourrait facilement accommoder les avions de combat F-35, puisque ces derniers peuvent décoller et atterrir verticalement.
Récemment, le Premier ministre japonais Abe et le président Donald Trump ont noué des relations étroites et au cours des derniers mois, le Japon a participé à un certain nombre d’exercices militaires dans la région.
À la suite d’une visite de deux jours de l’administration Trump au Japon en novembre, le Japon a annoncé qu’il prendrait une nouvelle série de sanctions à l’encontre des individus et des organisations nord-coréens.
Le 7 juillet, deux Lancers B-1B de l’US Air Force affectés au 9e Escadron expéditionnaire chargés de bombes, déployés à partir de la Dyess Air Force Base (Texas), survolent la mer de Chine orientale accompagnés d’un chasseur F-2 de la Koku Jieitai. (Force d’autodéfense aérienne japonaise)
« La question des missiles et du nucléaire nord-coréens est une menace urgente jamais vue auparavant », a déclaré à l’époque le secrétaire de cabinet Yoshihide Suga. « Ses actions provocatrices, ignorent les graves avertissements de la société internationale et sont totalement inacceptables. »
Yoshihide Suga a confirmé que cette initiative avait été prise à la suite de la visite de M. Trump, afin de démontrer la détermination des deux nations à se tenir solidaires et à accroître la pression sur Pyongyang.
Au Japon, le président Trump a réitéré l’engagement des États-Unis à collaborer avec le Japon et la Corée du Sud pour contrecarrer la menace nord-coréenne.
L’administration Trump estime que le Japon achètera beaucoup plus d’équipement militaire américain. Il a annoncé qu’une telle transaction aidera également les deux pays, d’une part, le Japon pourra se protéger avec l’équipement le plus perfectionné au monde et, d’autre part, les États-Unis réduira son déficit commercial à l’égard du Japon et créera des emplois en Amérique.

Police in Tehran say women will no longer be arrested for not wearing a hijab

An Iranian woman shows her ink-stained finger after casting her vote during elections. (REUTERS/Raheb Homavandi)
Authorities in Iran’s capital city Tehran announced this week that women who walk around in public without the proper head coverings will no longer be arrested. Compulsory hijab has been the law of the land in Iran since the 1979 revolution. Women have been compelled to wear a strictly-enforced conservative dress code consisting off a headscarf to cover their hair and long loose fitting clothing ever since.
“Those who do not observe the Islamic dress code will no longer be taken to detention centers, nor will judicial cases be filed against them,” Tehran police chief General Hossein Rahimi said, according to local media reports. Instead of being placed under arrest by morality police or issued fines for “bad hijabs,” as has often happened in the past, women seen in public not wearing a hijab will be forced to attend Islam educational classes.
Masih Alinejad, an Iranian expat and the founder of the popular My Stealthy Freedom Facebook page, which has been campaigning against compulsory hijab in Iran for years, saw the policy shift as a moderate success, but was skeptical of Rahimi’s carefully-worded announcement.
“In his statement, the police chief said if the scarf falls off ‘accidentally,’ the women will not be arrested but sent to educational classes,” Alinejad told Women in the World in an email. In today’s Iran,” she added, “no one takes off their headscarves accidentally.”
Alinejad, who has appeared onstage at Women in the World events several times, pointed out that on the same day the relaxed response to dress code violations was announced, a young woman taking part in the #WhiteWednesdays campaign against compulsory hijab was arrested. “This is the challenge for the authorities — the Iranian women are pushing for greater rights, far beyond token gestures by police chiefs,” Alinejad said. “As for the brave protester, thousands of Iranian of women are demanding her release. The police are in a bind.”
 In Iran, some women have long protested being forced to wear a headscarf to cover their hair while in public. The backlash to the requirement began in 1979, just after the revolution. On March 8, International Women’s Day, that year, more than 100,000 Iranian women took to the streets to demonstrate against the new mandate.
Thousands of women seen protesting in the streets of Tehran in 1979 after a mandatory hijab rule was implemented following the revolution. (© Hengameh Golestan)
Two years ago, pioneering Iranian photojournalist Hengameh Golestan, who captured iconic photos of the mass protest, spoke with Women in the World about the feeling in the streets of Tehran that day. “The atmosphere was very joyful,” Golestan, who now lives in London, recalled. “Women went on strike that day, because the night before they had announced in the papers that women should wear scarves when they went to work. So nobody went to work, they all went on strike, came to the streets and from early morning they began to march from the Tehran University.”
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«Nous avons répondu aux Israéliens : nous restons en Syrie», aurait soutenu Washington

«Nous avons répondu aux Israéliens : nous restons en Syrie», aurait soutenu Washington© Kevin Lamarque Source: Reuters
Rencontre entre le président américain et le Premier ministre israélien en septembre 2017 à New York, illustration
D'après The Times of Israel, des responsables américains et israéliens se sont mis d'accord à la mi-décembre sur la constitution d'une équipe commune chargée de «gérer les activités iraniennes en Syrie».
Selon la Dixième chaîne israélienne, citée dans un article du magazine en ligne The Times of Israeldaté du 31 décembre, lors d'une rencontre entre des responsables américains et israéliens, le 12 décembre à la Maison Blanche, le conseiller israélien à la sécurité nationale, Meir Ben-Shabbat, aurait voulu s'assurer de la cohérence des positions des deux nations sur le dossier syrien.
Nous avons clairement répondu aux Israéliens : nous restons en Syrie avec nos troupes et nous serons impliqués dans un éventuel accord diplomatique dans le pays
La diplomatie américaine aurait alors souhaité apaiser les craintes de l'Etat juif : «Nous avons clairement répondu aux Israéliens : nous restons en Syrie avec nos troupes et nous serons impliqués dans un éventuel accord diplomatique dans le pays», aurait confié un haut-responsable américain à la chaîne israélienne. Toujours selon cette source, le président américain, Donald Trump, aurait par la suite confirmé cette position, à l’occasion de discussions internes à la Maison Blanche.

Israël et Washington auraient prévu de constituer une équipe commune chargée de «gérer les activités iraniennes en Syrie»

Israël serait particulièrement préoccupé par un éventuel enracinement militaire et diplomatique de l'Iran en Syrie (Téhéran, l'ennemi juré d'Israël, épaule militairement les forces du gouvernement syrien dans sa lutte contre les djihadistes). Selon la Dixième chaîne toujours, Washington et l'Etat juif auraient signé un pacte secret à l'occasion de ces négociations du 12 décembre.
Cet accord aurait pour objectif de contrer les ambitions de l'Iran dans divers domaines et aurait été signé par les conseillers nationaux à la Sécurité des deux pays, Meir Ben-Shabbat pour Israël, donc, et H. R. McMaster pour les Etats-Unis. Il comprendrait un volet syrien. En effet, selon la chaîne israélienne, les deux nations se seraient engagées à constituer quatre équipes conjointes. L'une d'elles serait chargée de «gérer les activités iraniennes en Syrie» et «le soutien apporté par Téhéran à l’organisation terroriste du groupe chiite libanais du Hezbollah».

Les troupes américaines appelées à rester en Syrie... contre la volonté de Damas

La volonté de Washington de maintenir des troupes sur le sol syrien n'est, elle, pas nouvelle. En novembre, le secrétaire américain à la Défense, James Mattis, avait en effet fait savoir qu'il n'était pas prévu que les forces militaires américaines présentes en Syrie (dont le nombre ne semble pas clair même pour les officiels américains) quittent le pays pour l'instant. Selon lui, les forces de la coalition attendront pour se retirer que le processus de Genève – au point mort depuis plusieurs années – «ait progressé».
Pourtant, la présence militaire américaine en Syrie n'est pas autorisé par Damas. Le 22 décembre, Bachar al-Jaafari, l'ambassadeur de la Syrie auprès de l'ONU, a ainsi prié les troupes américaines et turques de quitter le territoire syrien dans les plus brefs délais.

Israël, de son côté, a officiellement maintenu un statut de non-ingérence dans le conflit syrien. Pour autant, l'Etat juif a lancé ces derniers mois plusieurs attaques aériennes contre des cibles en Syrie. Il les a justifiées en évoquant la présence proche d'infrastructures liées au Hezbollah libanais (qui combat aux côtés du gouvernement syrien) ou des tirs ayant involontairement atteint le plateau du Golan occupé par Israël.
Il voit en outre d'un très mauvais œil le soutien iranien à Damas. Dans un discours prononcé par visioconférence devant l'assemblée générale de la Fédération juive d'Amérique du Nord à Los Angeles le 14 novembre, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, avait estimé la présence de l'Iran en Syrie comme étant motivée par sa volonté de faire du pays une base pour «détruire Israël».
Lire aussi : La Syrie enjoint les troupes américaines et turques à quitter le pays au plus vite

L'Iran avertit les manifestants qu'ils vont «payer le prix»

Publié le 31 décembre 2017 à 11h50 | Mis à jour à 11h50 source : La Press.ca
Des gens protestent à Téhéran, en Iran, le... (Image tirée d'une vidéo obtenue par Reuters)
Des gens protestent à Téhéran, en Iran, le 30 décembre.
IMAGE TIRÉE D'UNE VIDÉO OBTENUE PAR REUTERS

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SIAVOSH GHAZI
Agence France-Presse
Téhéran
L'Iran a averti dimanche que les manifestants antigouvernementaux allaient « payer le prix » et a limité l'accès aux réseaux sociaux pour tenter d'empêcher de nouvelles protestations, après trois jours de contestation durant lesquelles deux personnes ont été tuées.
Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux ont montré des milliers de personnes défilant à travers l'Iran dans la nuit contre les difficultés économiques et le pouvoir. Les médias officiels ont aussi diffusé des vidéos de manifestations en présentant comme des « contre-révolutionnaires » ceux qui brûlent des drapeaux iraniens ou attaquent des biens publics.
Il s'agit des plus importantes manifestations depuis le mouvement de contestation contre la réélection de l'ex-président ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad en 2009, qui avait été violemment réprimé.
« Ceux qui détruisent les biens publics, créent du désordre et agissent dans l'illégalité doivent répondre de leurs actes et payer le prix. Nous agirons contre ceux qui provoquent la terreur », a averti le ministre de l'Intérieur Abdolreza Rahmani Fazli, en faisant la distinction entre « ceux qui ont des revendications légitimes » et « les contre-révolutionnaires ».
Les manifestations ont éclaté jeudi à Machhad, la deuxième ville du pays avant de prendre de l'ampleur et de toucher de nombreuses autres cités vendredi et samedi. Mais dimanche en fin d'après-midi, les médias et les réseaux sociaux n'avaient rapporté aucune nouvelle manifestation antigouvernementale.
Et pour tenter de les empêcher, « les hauts responsables chargés de la sécurité ont décidé de bloquer provisoirement Telegram et Instagram », a affirmé le site de la télévision d'État.
Les autorités accusent des groupes « contre-révolutionnaires » basés à l'étranger d'utiliser les réseaux sociaux, en particulier Telegram, pour appeler les gens à manifester et faire usage de cocktails Molotov et d'armes à feu.
Samedi, deux manifestants ont été tués à Doroud (ouest), a dit un responsable local, Habibollah Khojastehpour, en assurant que les policiers n'avaient pas tiré sur les protestataires. « Notre objectif était de mettre fin pacifiquement aux protestations mais en raison de la présence de certains individus et groupes, deux personnes ont été tuées ».
Selon un canal Telegram des Gardiens de la révolution, armée d'élite du régime, « des gens armés se sont infiltrés parmi les protestataires et ont tiré à l'aveuglette sur les citoyens ».
Silence Khamenei et Rohani
Selon l'agence Ilna, 80 personnes ont été arrêtées à Arak (centre) durant les manifestations alors qu'au moins trois personnes ont été blessées samedi. Des individus ont tenté d'attaquer des bâtiments publics.
Ni le numéro un de la République islamique d'Iran, le guide suprême l'ayatollah Ali Khamenei, ni le président Hassan Rohani n'ont encore réagi publiquement depuis le début des troubles.
C'est la première fois qu'autant de villes sont touchées par un tel mouvement depuis 2009.
Mais le régime continue d'avoir un large soutien parmi la population, avec la mobilisation de dizaines de milliers de personnes samedi pour marquer l'anniversaire du rassemblement qui a mis fin à la contestation de 2009.
Et dimanche, des centaines d'étudiants ont manifesté à l'université de Téhéran pour soutenir le gouvernement tout en dénonçant « la corruption et la vie chère ».
Durant les manifestations des trois derniers jours, les Iraniens sont descendus dans la rue pour exprimer leur colère contre le chômage, la vie chère et les scandales financiers dans le pays, isolé et soumis pendant des années à des sanctions internationales pour ses activités nucléaires sensibles. Des slogans comme « Mort au dictateur » y ont été lancés.
« Ces protestations sont le fait d'une partie de la société frappée par les difficultés économiques majeures, notamment ceux qui ont perdu leur argent avec la faillite des établissements de crédit », estime Payam Parhiz, rédacteur en chef du réseau de média réformateur Nazar.
Contestation limitée à Téhéran
La contestation a été très limitée dans la capitale Téhéran. Une manifestation a eu lieu samedi à l'intérieur de l'université de Téhéran et une deuxième dans le quartier de l'université, où des centaines de personnes ont tenu tête aux forces de l'ordre avant d'être dispersées par des tirs de gaz lacrymogènes.
Des vidéos ont montré des manifestants attaquant une mairie à Téhéran, renversant une voiture de police et brûlant des poubelles.
« Des dégâts mineurs ont été causés aux services de la mairie », a déclaré le maire Mohammad-Ali Najafi.
Des médias conservateurs iraniens soutiennent que la majorité des appels à manifester viennent de l'étranger, d'Arabie saoudite, rivale régionale de l'Iran, ou de groupes d'opposition en exil.
Fustigeant à nouveau le régime iranien, bête noire des États-Unis, le président Donald Trump a écrit dimanche sur Twitter : « Grosses manifestations en Iran. Le peuple a finalement compris comment son argent et ses richesses sont volés et gaspillés sur le terrorisme. On dirait qu'il ne supporte plus. Les États-Unis surveillent de près en cas de violation des droits de l'Homme ».
Téhéran avait déjà rejeté une précédente critique de M. Trump, en disant n'accorder « aucune valeur » à ses déclarations.