mercredi 28 février 2018

In the U.S. 49.7 Million Are Now Poor, and 80% of the Total Population Is Near Poverty

By  November 6, 2013
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If you live in the United States, there is a good chance that you are now living in poverty or near poverty. Nearly 50 million Americans, (49.7 Million), are living below the poverty line, with 80% of the entire U.S. population living near poverty or below it.
That near poverty statistic is perhaps more startling than the 50 million Americans below the poverty line, because it translates to a full 80% of the population struggling with joblessness, near-poverty or reliance on government assistance to help make ends meet.
In September, the Associated Press pointed to survey data that told of an increasingly widening gap between rich and poor, as well as the loss of good-paying manufacturing jobs that used to provide opportunities for the “Working Class” to explain an increasing trend towards poverty in the U.S.
But the numbers of those below the poverty line does not merely reflect the number of jobless Americans. Instead, according to a revised census measure released Wednesday, the number – 3 million higher than what the official government numbers imagine – are also due to out-of-pocket medical costs and work-related expenses.
The new measure is generally “considered more reliable by social scientists because it factors in living expenses as well as the effects of government aid, such as food stamps and tax credits,” according to Hope Yen reporting for the Associated Press.
Some other findings revealed that food stamps helped 5 million people barely reach above the poverty line. That means that the actual poverty rate is even higher, as without such aid, poverty rate would rise from 16 percent to 17.6 percent.
Latino and Asian Americans saw an increase in poverty, rising to 27.8 percent and 16.7 percent respectively, from 25.8 percent and 11.8 percent under official government numbers. African-Americans, however, saw a very small decrease, from 27.3 percent to 25.8 percent which the study documents is due to government assistance programs. Non-Hispanic whites too rose from 9.8 percent to 10.7 percent in poverty.
“The primary reason that poverty remains so high,” Sheldon Danziger, a University of Michigan economist said, “is that the benefits of a growing economy are no longer being shared by all workers as they were in the quarter-century following the end of World War II.”
“Given current economic conditions,” he continued, “poverty will not be substantially reduced unless government does more to help the working poor.”
Meanwhile, the U.S. government seems to think that the answer is cutting more of those services which are helping to keep 80% of the population just barely above the poverty line, cutting Food Stamps since the beginning of the month. Democrats and Republicans are negotiating about just how much more of these programs should be cut, but neither party is arguing that they should not be touched.
(Article by Simeon Ari; photo via AP Photo)

(Et, depuis 2013, la situation s'est aggravée. Au lieu d'aller massacrer des innocents pour du pétrole et non pour la liberté, la fière amérique ferait mieux de s'occuper de ses propres citoyens. note de rené)

Nucléaire. Le réacteur au thorium, une chance pour la Bretagne ?

Nucléaire. Le réacteur au thorium, une chance pour la Bretagne ?: Un réacteur fonctionnant au thorium est en train d'être testé... et il existe de grandes réserves de thorium en Bretagne ! (France)

Le thorium, combustible nucléaire du futur ?

Ressource abondante à fort potentiel énergétique, moindre quantité et dangerosité des déchets: le thorium pourrait soutenir le développement d'une nouvelle filière nucléaire, mais ce minerai vu par ses partisans comme du nucléaire "vert" ne constitue pas forcément une solution miracle.
Ressource abondante à fort potentiel énergétique, moindre quantité et dangerosité des déchets: le thorium pourrait soutenir le développement d'une nouvelle filière nucléaire, mais ce minerai vu par ses partisans comme du nucléaire "vert" ne constitue pas forcément une solution miracle. (C) AFP


Paris (AFP) - Ressource abondante à fort potentiel énergétique, moindre quantité et dangerosité des déchets: le thorium pourrait soutenir le développement d'une nouvelle filière nucléaire, mais ce minerai vu par ses partisans comme du nucléaire "vert" ne constitue pas forcément une solution miracle.
"Le thorium est trois à quatre fois plus abondant dans la croûte terrestre que l'uranium, et notamment chez les pays qui sont susceptibles de construire des réacteurs dans le futur, comme l'Inde, le Brésil et la Turquie", explique Martha Crawford-Heitzmann, directrice de la recherche, du développement et de l'innovation du géant français du nucléaire Areva.
"En cas de construction de nouveaux réacteurs, ces pays pourraient nous demander des solutions au thorium", ajoute-t-elle.
Areva a signé avec le belge Solvay, en décembre, un accord incluant un programme de recherche et de développement pour étudier l'exploitation de ce minerai comme combustible potentiel de centrales nucléaires.
Des réacteurs expérimentaux au thorium avaient été construits dès le milieu des années 1950, mais les recherches mises entre parenthèses au profit de l'uranium.
"Elles étaient motivées par la crainte d'une pénurie d'uranium. Puis elles ont ralenti, notamment en France où l'on a pu fermer le cycle de l'uranium en mettant en place un système de recyclage du combustible usé", selon Mme Crawford-Heitzmann.
Si les recherches reprennent aujourd'hui, c'est parce que l'abondance de la ressource profiterait à certains pays, comme l'Inde qui, avec environ un tiers des réserves mondiales, s'est clairement engagée dans la voie du thorium dans le cadre de son ambitieux programme de développement nucléaire civil.
En revanche, pas de bouleversement en vue dans une France très nucléarisée. "De nombreux pays ont investi des milliards et des milliards d'euros dans des infrastructures industrielles qui dépendent de l'uranium. Ils cherchent à les amortir et n'ont pas envie de les remplacer", souligne Mme Crawford-Heitzmann.
Les avantages ne sont pas suffisamment décisifs pour sauter le pas. "L'intérêt du thorium ne prend tout son sens que dans des réacteurs très innovants, comme ceux à sels fondus, qui sont encore à l'étude papier", selon le chargé de mission CNRS Sylvain David, qui travaille sur un tel projet à l'Institut de physique nucléaire d'Orsay.
Evolution plutôt que révolution
Principal inconvénient du thorium: il n'est pas naturellement fissile, contrairement à l'uranium 235 utilisé dans les réacteurs actuels. Ce n'est qu'après absorption d'un neutron qu'il produit une matière fissile, l'uranium 233, nécessaire pour déclencher la réaction en chaîne dans le réacteur. Pour amorcer un cycle thorium, il faut donc de l'uranium ou du plutonium (issu de l'activité des centrales).
"Sans compter qu'il faudra plusieurs dizaines d'années pour accumuler suffisamment de matière fissile pour pouvoir démarrer un cycle", souligne le Commissariat à l'énergie atomique (CEA).
Les risques ne sont pas non plus nuls. Certes, les combustibles au thorium fondent à une température plus élevée, retardant le risque de fusion du coeur du réacteur en cas d'accident. "Mais on ne peut pas dire que c'est le cycle magique où il n'y a plus de déchets, plus de risques, plus Fukushima", insiste M. David.
L'uranium 233 est fortement irradiant, ce qui nécessiterait "des usines beaucoup plus compliquées, avec des blindages pour respecter les règles de radioprotection", selon le CEA.
Quant à dire que les déchets sont moins radioactifs, "ce n'est pas exact: la radioactivité est plus faible à certaines périodes, et plus forte à d'autres. Il n'y a pas un avantage absolument décisif à cet égard".
Résultat: la production industrielle d'énergie grâce au thorium n'est pas pour demain.
"Je ne pense pas qu'on aura des réacteurs avant 20 ou 30 ans. Et cela se fera progressivement, en complément au cycle fermé", prédit Martha Crawford-Heitzmann. D'autant plus qu'avec le cycle fermé uranium-plutonium, "la ressource nucléaire est assurée pour des siècles".
Dans cette optique, le CEA développe un prototype de réacteur à neutrons rapides refroidis au sodium, baptisé "Astrid", qui grâce à l'uranium 238 permet d'utiliser plusieurs fois le plutonium et même d'en produire plus qu'il n'en consomme par "surgénération".
Or, l'uranium 238 représente 99,3% du minerai d'uranium et "de grandes quantités ont déjà été extraites des mines, dont on ne sait pas quoi faire", souligne M. David.

Des physiciens ont créé un nouvel état de la matière !



Une équipe de physiciens annonce avoir créé un un nouvel état exotique de la matière, connu sous le nom de polarons de Rydberg. Cet état se forme à des températures ultras froides, lorsqu’un électron orbite son noyau à une distance si grande que d’autres atomes finissent par se lier à l’intérieur de l’orbite.
La matière se compose d’atomes, dont le noyau est encerclé par un ou plusieurs électrons. Généralement, entre le noyau d’un atome et les électrons qui l’entourent, vous ne trouverez que du vide. Mais la nature a horreur du vide. Ainsi, lorsque des électrons prennent trop leurs distances, il arrive parfois que d’autres atomes viennent se loger à l’intérieur de l’orbite du dernier électron. Vous voilà alors avec un nouvel état de la matière, pour le moins exotique. L’idée, théorisée par des chercheurs de l’Université de Vienne en Autriche, et de l’Université de Havard aux États-Unis, vient d’être confirmée par une équipe américaine de l’Université de Rice.
Les chercheurs expliquent avoir dans un premier temps créé un condensat de Bose-Einstein à partir d’atomes de strontium, à des températures proches du zéro absolu. Puis à l’aide d’un laser, ils ont transformé un atome du condensat en atome de Rydberg. « La distance moyenne entre l’électron et le noyau d’un atome de Rydberg peut aller jusqu’à plusieurs centaines de nanomètres, soit plus de mille fois le rayon d’un atome d’hydrogène », explique Joachim Burgdörfer, physicien à l’Université de Vienne. Ici, le rayon de l’orbite emprunté par cet électron est alors beaucoup plus grand que la distance moyenne entre deux atomes du condensat. Ainsi, jusqu’à 170 atomes de strontium ont pu se loger dans l’atome de Rydberg. Un atome farci aux atomes, littéralement.
Vous pouvez voir une illustration de cet « atome géant » rempli d’atomes ci-dessous – le bleu représente l’électron et l’intérieur de son orbite, le noyau est ici en rouge, et à l’intérieur de la zone bleue se trouve un groupe d’autres atomes représentés en vert.
La grande question était alors de savoir comment, dans cette étreinte inhabituelle, ces atomes pouvaient s’influencer mutuellement, voire pas du tout.
« Les atomes ne portent aucune charge électrique, par conséquent ils n’exercent qu’une force minimale sur l’électron », explique le physicien Shuhei Yoshida. Les faibles interactions entre cet électron et ces atomes ne diminuent alors que très faiblement l’énergie totale du système. Une telle baisse d’énergie pourrait théoriquement établir une liaison faible entre l’atome de Rydberg et les autres atomes de strontium assis tranquillement dans l’orbite de son électron – ce qu’on appelle les polarons de Rydberg. Ce nouvel état exotique de la matière ne peut en revanche perdurer qu’à des températures extrêmement faibles.
Vous retrouverez tous les détails de cette étude dans les Physical Review Letters.
(Ils vont finir par nous inventer un cannibale atomique. note de rené)

Le gouvernement bulgare ébranlé par la cession opaque du réseau électrique


Boyko Borissov (à droite), le Premier ministre bulgare, accueille Andrej Babiš, le Premier ministre tchèque, lors de leur rencontre officielle à Sofia, en Bulgarie, le 22 janvier 2018. [Vassil Donev/EPA/EFE]
Le Premier ministre bulgare ne prévoit pas de démissionner pas pour le scandale entourant la vente de CEZ Bulgaria à une micro-entreprise. Il affirme qu’il s’agit d’un complot contre lui.
Le 22 février, le géant tchèque de l’énergie CEZ a officiellement annoncé la vente de ses actifs en Bulgarie à une petite entreprise bulgare appelée « Inercom Bulgaria ». Le prix d’achat a été annoncé à 320 millions d’euros, alors que l’acquéreur recevra une société avec un chiffre d’affaires annuel de près d’un milliard d’euros.
Inercom Bulgaria a été créée l’année dernière avec un capital de 25 000 euros et est gérée par Ginka Varbakova, une Bulgare originaire de la ville de Pazardzhik qui n’a aucune expérience dans la gestion de sociétés ou de projets énergétiques.
En février 2013, Boyko Borissov avait déjà été contraint de démissionner suite à un scandale lié au prix de l’électricité. La société tchèque CEZ était alors accusée de mettre sur la paille les consommateurs bulgares.

Borissov s’attend à un sommet UE-Turquie extrêmement tendu

Le Premier ministre bulgare, Boyko Borissov craint que le sommet du 26 mars avec le président turc, dans la ville bulgare de Varna ne soit « une expérience intense »






En ce qui concerne les opérateurs de réseaux, la Bulgarie est divisée en trois zones. CEZ a le monopole de la partie occidentale du pays, notamment de Sofia, la capitale. Une autre entreprise tchèque, Energy-Pro, contrôle le nord-ouest et EV, une entreprise autrichienne, le sud-ouest.
Les consommateurs bulgares soupçonnent depuis longtemps les trois sociétés d’avoir conclu des accords tacites, car elles pratiquent des prix similaires dans un marché où il n’y a pas de concurrence. Le régulateur national de l’énergie, censé contrôler le secteur, n’a pas la confiance de la population.
Pas de démission cette fois
Contrairement à 2013, le scandale a également des répercussions politiques pour le Premier ministre tchèque Andrej Babiš. Un journal tchèque a rapporté qu’Andrej Babiš était « choqué » par les révélations concernant l’affaire et a demandé des explications à CEZ.
Sans dénoncer les coupables, Boyko Borissov a déclaré que la vente de CEZ Bulgarie était en réalité un complot visant à le renverser alors qu’il se trouvait à Bruxelles pour le sommet européen. « C’est toujours le même scénario avec ces malfrats. […] Ces personnes m’ont déjà chassé du pouvoir, et maintenant ils essaient une nouvelle fois », a déclaré le Premier ministre à la télévision publique.
« Je ne démissionnerai pas cette fois et je promets que je les dénoncerai. »
Le même jour, Temenuzka Petkova, la ministre bulgare de l’Énergie, a démissionné. Elle explique que sa démission n’a rien à voir avec l’achat des actifs de CEZ, mais qu’elle est une amie proche de Ginka Varbakova depuis plus de 20 ans. Temenuzka Petkova a déclaré qu’elle quittait le gouvernement pour qu’il n’y ait aucune spéculation sur cette amitié.

Valeri Simeonov, le Bulgare qui fait tache en Europe

Alors que Sofia préside le Conseil de l’UE jusqu’en juillet, le numéro 2 du gouvernement poursuit ses outrances. Un article de notre partenaire, Ouest-France.




Lors du sommet européen la semaine dernière, Boyko Borissov a dû faire face à des questions épineuses de journalistes bulgares basés à Bruxelles. Les questions portaient sur une visite surprise du Premier ministre tchèque en Bulgarie, le 22 janvier. Certains soupçonnent que la vente de CEZ était au cœur des discussions bilatérales, mais Boyko Borissov réfute ces accusations. Cette confrontation l’aurait découragé à affronter à nouveau la presse, ce qui n’est pas habituel de sa part.
Le Premier ministre bulgare semblait nerveux lors de son apparition à la télévision, affirmant que la vente de CEZ était un complot visant à l’évincer. Il a ajouté qu’il n’était pas possible de faire marche arrière sur l’accord, une déclaration réfutée par des politiciens et des analystes. Il a également déclaré à plusieurs reprises qu’il s’agissait d’un accord entre deux entreprises privées, alors que CEZ est en réalité une société publique tchèque.
Le Premier ministre indique également avoir reçu des documents confidentiels d’Andrej Babiš sur l’accord prouvant que des sociétés offshore russo-géorgiennes sont impliquées, ainsi que des banques russes et bulgares. Il appelle la banque centrale et les services de renseignement du pays à se pencher sur l’affaire.
Entre-temps, il est apparu que le prix de vente de l’entreprise était plus élevé que les 320 millions d’euros annoncés, car il comprend également les dettes de CEZ Bulgarie.
Le parti socialiste de l’opposition exige que la vente ne se fasse pas et appelle le gouvernement à organiser un nouvel appel d’offres.
Boyko Borissov, qui a précédemment rejeté les demandes des socialistes pour que l’État rachète des actifs énergétiques privés, informe que le gouvernement envisage de faire des changements d’ordre juridique pour qu’il puisse avoir son mot à dire dans des transactions similaires.

La Bulgarie ne veut plus de « fausses excuses » contre son adhésion à Schengen

Le Premier ministre bulgare, Boyko Borissov, a profité du début de la présidence bulgare pour critiquer les États membres bloquant l’adhé
(Combien y a-t-il de gouvernements corrompus dans l'UE acceptés par la commission européenne ? Y aurai-il des commissaires corrompus ou cela n'est-il qu'une fake new ? note de rené)

Berlusconi se dit «disponible» pour redevenir Premier ministre

L’ancien Premier ministre Silvio Berlusconi fait un discours lors d’un événement électoral de son parti, Forza Italia, à Milan, le 25 février 2018. [EPA-EFE/FLAVIO LO SCALZO]
Si des élections étaient réorganisées ultérieurement, Silvio Berlusconi serait disposé à redevenir Premier ministre en 2019. Son favori pour le poste en cas de victoire, le président du Parlement européen Antonio Tajani, se fait discret.
Condamné pour fraude fiscale en 2013, Silvio Berlusconi est inéligible jusqu’à la fin de l’année. Si les élections de la semaine prochaine n’aboutissent pas à une majorité et que les Italiens sont rappelés aux urnes une deuxième fois, le Cavaliere s’est toutefois déclaré disposé à reprendre son poste de Premier ministre pour la cinquième fois.
« Je suis disponible », a-t-il simplement répondu aux questions dans ce sens de l’agence de presse ANSA.
À l’approche du vote du 4 mars, les sondages n’excluent pas un parlement sans majorité, ce qui entrainerait probablement un nouveau scrutin l’année prochaine. Une des autres possibilités serait une coalition entre le parti berlusconien, Forza Italia, et deux partis d’extrême droite. La popularité de cette option n’a cependant pas pu être évaluée puisque les sondages sont interdits en Italie dans les 15 jours précédant le vote.
Selon une toute nouvelle loi électorale, une coalition doit recueillir au moins 40 % des voix pour former un gouvernement majoritaire. Si Forza Italia remporte la majorité des suffrages, Silvio Berlusconi sera donc en position de décider qui deviendra Premier ministre.
Durant une interview le 27 février, le Cavaliere a répété que son premier choix pour le poste serait Antonio Tajani, actuel président du Parlement européen. Il est convaincu que celui-ci pourrait « faire compter les intérêts italiens à l’UE ».

Tajani, favori de Berlusconi pour le poste de Premier ministre

Inéligible, Berlusconi pourrait cependant être en position de choisir le futur Premier ministre. Et l’actuel président du Parlement européen, Antonio Tajani, est l’un de ses candidats préférés.
L’eurodéputé est cependant resté très discret sur ses chances d’être nominé, et même sur sa volonté à accéder au poste. Lors d’un entretien avec le journal allemand Die Welt, il a même assuré vouloir garder son emploi actuel.
L’ancien commissaire européen a déclaré que Silvio Berlusconi était « le dernier grand homme d’État » d’Italie et a loué son attitude face à Vladimir Poutine lors de ses mandats à la tête du pays.
Il a également répété son soutien à une réforme de l’UE suivant les propositions d’Emmanuel Macron, estimant que l’UE devait avoir son propre ministre des Finances et une véritable union bancaire.
Le choix d’un Premier ministre aussi évidemment orienté vers l’UE pourrait toutefois braquer les potentiels partenaires de coalition de Forza Italia, qui sont très remontés contre l’Europe.

À Ferrare, la crise migratoire va peser dans les urnes

Reportage de notre partenaire, Ouest-France, dans une ville moyenne d’Emilie-Romagne, en Italie, où l’effet conjugué de la crise économique et de la pression migratoire favorisent la Ligue du Nord. 
(Après, il ne faut pas que les italiens se plaignent de la corruption lorsqu'ils rappellent un corrompu pour les sauver. note de rené)
Le scandale Novartis risque d’attiser la révolte sociale en Grèce

Par : Sarantis Michalopoulos | EURACTIV.com | translated by Manon Flausch

Sarantis Michalopoulos et Konstantinos Michalos. [Evan Lamos/EURACTIV]
Le scandale Novartis en Grèce s’étend. L’industriel Konstantinos Michalos craint un « soulèvement social» si les responsables ne sont pas rapidement sanctionnés.
« Y a-t-il un scandale ou non ? Ne nous voilons pas la face, la réponse est oui ». Konstantinos Michalos, vice-président de l’Association des chambres de commerce et d’industrie européennes (Eurochambers), est catégorique.
L’enquête sur l’affaire Novartis a été lancée en décembre 2016. Des milliers de fonctionnaires et médecins grecs sont accusés d’avoir accepté des pots-de-vin pour donner à la société pharmaceutique Novartis un accès préférentiel au marché.
« C’est un scandale importé », ajoute-t-il, « ce sont le département américain de la justice, le gouvernement américain et le FBI qui ont découvert une série d’irrégularités impliquant la maison mère » de l’entreprise. « Concluons cette affaire le plus rapidement possible, sans quoi elle continuera à empoisonner la vie politique et sociale, ce qui est la dernière chose dont nous avons besoin. »
Le 22 février, le parlement grec a décidé de former une commission spéciale pour enquêter sur le rôle de dix personnalités politiques des partis d’opposition dans le scandale.
Konstantinos Michalos fait par ailleurs remarquer que dans le passé d’autres scandales de ce type n’ont pas reçu autant d’attention, car la situation financière était alors plus favorable. Dans ce cas particulier, l’affaire risque pourtant de mener à une « soulèvement social », avertit-il. Les allégations datent en effet de la période 2010-2014, particulièrement difficile en Grèce, ce qui fâche les citoyens.
« Pendant cette période, les retraites ont été réduites, le taux de chômage explosait, un grand nombre d’entreprises fermaient […] 225 000 PME ont mis la clé sous la porte dans ce laps de temps, pendant que, selon les accusations, certains politiques, représentants pharmaceutiques ou médecins faisaient la fête », souligne le représentant de l’industrie.
Le scandale risque en outre de polariser encore davantage la société grecque, poursuit-il, mentionnant le fait qu’Antonis Samaras, l’ancien Premier ministre, cité dans le dossier, a porté plainte contre Alexis Tsipras et les procureurs.
« Qu’un ancien Premier ministre poursuive le premier ministre actuel, cela soulève certaines question. Mais ce n’est rien comparé au fait que des représentants indépendants de la justice sont aussi poursuivis », assure-t-il.

Le commissaire grec dans la tourmente du scandale Novartis

Le parlement grec a décidé de créer une commission d’enquête pour déterminer le rôle des hommes politiques, notamment le commissaire européen à la migration Dimitris Avramopoulos, dans le scandale Novartis.
Fin du sauvetage
En août, Athènes devrait sortir du programme de sauvetage, après près de neuf années de mesures d’austérités éprouvantes.
Konstantinos Michalos a exprimé son optimisme quant à la période post-renflouement, assurant que la Grèce devait à présent élaborer elle-même sa stratégie de croissance. « Une chose est sûre : nous ne pouvons pas retourner à nos vieilles habitudes. »
Pour lui, le remède économique imposé à la Grèce par ses créanciers était « mauvais » et a ralenti la reprise, et Athènes a à présent une « occasion en or » de créer un plan de croissance qui s’appuie sur tous les éléments positifs de son économie.
« Nous devons changer les mentalités, nous devons changer les recettes économiques que nous suivons aujourd’hui », assure-t-il.
Lorsqu’on lui demande si ce plan de croissance devait également être approuvé par les partis d’opposition, il ne mâche pas ses mots : « je me fiche tout simplement qu’ils l’aiment ou non. Ils doivent le faire. C’est une nécessité nationale et ils doivent le comprendre. »
« Imaginez essayer de convaincre vos prêteurs ou investisseurs potentiels que vous allez suivre un plan de croissance particulier qui sera peut-être annulé après un an et demi, lorsque nous aurons des élections nationales. Évidemment, cela ne donne pas la confiance nécessaire dans le pays », précise-t-il.
Quant à l’application d’un système de soutien des lignes de crédit à l’économie grecque, il a déclaré que le monde des affaires s’en réjouirait, principalement à cause du niveau de confiance que cela apporterait aux investisseurs potentiels et existants, ainsi qu’à l’assurance de faibles taux d’intérêt pour les emprunteurs, a-t-il expliqué.
« Le fait est que tant que nous n’aurons pas remboursé 75 % de nos obligations existantes envers nos partenaires et prêteurs de l’UE, nous serons obligés de fonctionner dans le cadre d’un système de surveillance plus large, de sorte qu’il reste à voir dans quelle mesure ces conditions seront compétitives », précise-t-il.