lundi 31 décembre 2018

Yémen : l'Arabie saoudite recruterait des adolescents soldats dans le Darfour ravagé par la guerre

Yémen : l'Arabie saoudite recruterait des adolescents soldats dans le Darfour ravagé par la guerre© Anees Mahyoub Source: Reuters
Un soldat des forces gouvernementales yéménites, en août 2018 (image d'illustration).
Enlisée dans le conflit meurtrier du Yémen, la coalition dirigée par l'Arabie saoudite aurait recours à des mercenaires africains. Selon le New York Times, le Darfour fournit des soldats mineurs vendus par des familles plongées dans la misère.
Des adolescents sont-ils utilisés comme mercenaires par l'Arabie saoudite dans le conflit au Yémen ? C'est ce qu'affirme le New York Timesdaté du 28 décembre dernier.
Selon l'enquête du quotidien new-yorkais, qui a interviewé des combattants somaliens de retour du Yémen, les guerriers mineurs représenteraient au moins 20% des unités de mercenaires soudanais au service des Saoudiens. Ces adolescents, âgés de 14 à 17 ans, seraient originaires du Darfour, région du Soudan ravagée depuis 2003 par des combats. D'après deux autres témoignages avancés par le New York Times, ces mineurs pourraient même représenter 40% des effectifs...
Les familles savent que la seule façon d'avoir une vie meilleure est que leurs fils partent à la guerre et leur rapporte  de l'argent
Le New York Times relève en outre qu'au Darfour, des parents qui ont tout perdu dans la guerre civile (bétail, habitation, récolte..) se portent volontaires pour – littéralement – vendre leurs enfants aux recruteurs. «Les familles savent que la seule façon d'avoir une vie meilleure est que leurs fils partent à la guerre et leur rapporte  de l'argent», explique ainsi un enfant de 16 ans, incapable devant les journalistes de pointer le Yémen sur une carte. Ce même enfant explique également que les recruteurs peuvent payer jusqu'à 10 000 dollars pour un adolescent soldat.
Depuis 2015, le Yémen est le théâtre d'une guerre opposant les rebelles chiites houthis, qui contrôlent la capitale yéménite Sanaa et le port de Hodeida, à la coalition arabe sous commandement saoudien qui défend le gouvernement réfugié à Aden.
Au mois d'août, au moins 66 enfants ont perdu la vie dans des frappes de la coalition menée par Riyad dans la province de Saada, au nord du pays. Pour la première fois depuis 2016, de fragiles pourparlers de paix inter-yéménites se sont ouverts le 6 décembre dernier en Suède.
Lire aussi : Fillette morte de la famine au Yémen : comment Facebook a censuré une photo du New York Times

ALERTE - Dix soldats nigériens et nigérians tués à la frontière lors de combats contre des "bandits" (ministre nigérien)

(©AFP / 31 décembre 2018 13h53)  source : Romandie.news

(La liaison entre djihadistes et boko-haram va se concrétiser malgré l'intervention militaire français. Ce dispositif militaire n'a fait que retarder cette liaison parce que sans stratégie à part s'attaquer et tenter de liquider les groupes armés en mouvement. Bref, comme qui dirait, " Pisser contre le vent". note de rené)

Merkel, ou la “sottise du diable”

Merkel, ou la “sottise du diable”
par Philippe Grasset
J’avoue avoir complètement raté cette intervention de Merkel : « Les États-nations doivent aujourd’hui être prêts à renoncer à leur souveraineté »… Surprenante dans sa simplicité, épatante dans sa pureté cristalline, abrupte dans son impérative signification, cette intervention ; d’une certaine façon, comme si l’on découvrait que le roi est nu, bien qu’il s’agisse de rien moins que de notre Kaiserin.
Elle dit d’autres choses dans le même genre qui est de songer à bannir toute souveraineté, la transmission de cette souveraineté vers des organes adéquats (UE, Globalisation Inc., New-New World Order) devant se faire dans l’ordre et la discipline, comme au bon temps où la Stasi faisait fleurir la RDA, ou la Wehrmacht les grandes steppes de l’Est. En même temps, Merkel fait un panégyrique du traité de Marrakech, dont nous apprenons qu’il est le produit d’un travail de sape et d’un labeur-expert à l’ONU des mêmes Allemands du groupe-Merkel, depuis 2016 après l’expérience très concluante de l’ouverture des frontières de l’Allemagne de 2015. (*)
Si je reviens sur cette sortie de Merkel qui date d’un mois (*), c’est parce qu’elle s’inscrit dans une attitude nouvelle de cette chose immense et déchaînée que je nomme “Système” ; une attitude qui se renforce chaque jour trois ou quatre mois, voire quelques semaines, et qui nous dit que le Système ne prend plus de gants, ni ne songe à garder plus longtemps son masque. Il y a trois ou six mois encore, une personne du rang de Merkel, placée dans la situation où elle se trouve, n’aurait pas songé à dire une telle chose, si crûment, si abruptement, comme l’on agite un chiffon rouge devant un Gilet-Jaune.
C’est ce que je voulais signifier dans la page d’hier de ce Journal-dde.crisis, y écrivant pour conclure : « En conséquence, le Système est dépouillé de son masque et se montre pour ce qu’il est, dans toute sa laideur hideuse de Gorgone. » Comme on le comprend, cela a à voir avec les GJ, qui sont un de ces éléments qui alarment extrêmement le Système, lequel est lui-même un taureau que le premier Gilet-Jaune agité devant ses yeux rend furieux. Ainsi le Système conclut qu’on en arrive à l’empoignade finale, et qu’il faut désormais être clair. Merkel aurait bien compris la chose.
Cette drôle de citoyenne, cette Merkel… Aussi atone que bovine, avec des passions d’asticot, à la fois lourde et besogneuse, étrange produit d’une RDA finissante (ses parents, membres de la nomenklatura locale), insupportable donneuse de leçons sur nos “valeurs” débitées d’une voix monocorde comme autant de saucisses de Francfort, comme si l’Allemagne doublement sinon triplement coupable (Hitler + la Stasi + la NSA) voulait entraîner toute l’Europe dans sa repentance suicidaire. Cette incroyable mais improbable Kaiserin a séduit en un tournemain les trois volatiles qui se sont succédés au perchoir de l’Élysée, trois bulles de simulacre aux couleurs de La-République, trois simulacres de repentance (la France a toujours une poignées de repentances au feu), comme si les trois regrettaient de n’avoir pas été d’une autre génération pour faire don de leurs personnes à l’UE et s’instituer collaborateurs privilégiés de la Merkel de cette façon qu’on l’était du temps de la Kommandantur.
Je me dis, l’observant qui répond à la swing-lady Alice Weidel présidente de l’AfD, la Marion Maréchal d’outre-Rhin, que le diable a la ruse bien aiguisée. Il sait choisir ses créatures, parmi les plus ternes, les plus pesamment vertueuses, les plus dépourvues de sang frais et réduites au jus de navet, jouant à merveille à être flegmatiquement énigmatiques. On comprend, à la contempler et à l’écouter comme une sorte d’extraterrestre brouteuse, qu’elle soit elle-même adepte du “Grand Remplacement” et qu’elle favorise à ce point les migrations au point où on la voit. Ainsi sera-t-elle aisément remplacée.
L’analogie souvent faite entre elle et Bismarck, que les chroniqueurs français affectionnent parce qu’ils aiment étaler leur “kultur” comme on fait d’un reste de confiture vieillie sur une tartinenette moisie, cette analogie est terrible et horrible par son ridicule et son sens aigu de l’inversion ; et, bien entendu, c’est Merkel qu’on applaudit dans la séquence référencée du Bundestag mais il y a, je ne sais pourquoi, quelque chose d’ironique et de moqueur dans ces applaudissements dont ceux qui applaudissent n’ont nulle conscience.
Telle que je la vois, horriblement mais secrètement vexée dans sa pesante vanité d’avoir été obligée d’annoncer son départ et de se priver elle-même du mandat à perpétuité qu’elle croyait bien mérité, telle que je la vois je crois qu’elle est en train de devenir furtivement (stealthily) folle, comme une sorte de JSF de la globalisation. Ses propos que l’on a fort peu relevés, sur cette nécessité des identités nationales de se faire hara-kiri au profit des Orques du Mordor bruxellois relèvent moins de la provocation triomphante que de la folie aveuglante.
(Soit dit en passant et pour votre édification, cher lecteur, l’image employée par dde.org lors de la crise grecque est limite : depuis cette fameuse passe d’armes de 2015, un “mouvement d’opinion” a décrété que la représentation faite en général des Orques du Grand Œuvre de Tolkien était de type indéniablement raciste à cause de la couleur noire et de divers autres caractères utilisés pour les personnaliser, associant ainsi un certain genre-typé [ou type-genré ?] à une activité notoirement infernale.)
D’où enfin ma tendance à un revenez-y classique, façon d’aiguiser un second regard, en reprenant la remarque selon laquelle “le diable a la ruse bien aiguisée” à propos de son choix de Merkel, comme pour apprécier ce choix en disant “bien joué”… Car le diable s’est-il aperçu que Merkel est folle parce qu’elle est vide, qu’elle est en train de vendre la mèche, d’en faire vraiment un peu trop sans le réaliser parce qu’elle se croit inatteignable comme si elle était une énigme flegmatique ? Je pense alors à la phrase fameuse de Guénon, celle dont je ne parviens pas à me débarrasser, comme le sparadrap du capitaine Haddock et comme les bêtises sans fin de Benalla, – et cette phrase comme une sorte de devise de notre site à tous, et de notre temps par conséquent :
« On dit même que le diable, quand il veut, est fort bon théologien ; il est vrai, pourtant, qu’il ne peut s’empêcher de laisser échapper toujours quelque sottise, qui est comme sa signature… »
Merkel est-elle la “sottise” du diable ?

 *

Note
(*) Je ne vous cache pas que la progression de cette nouvelle jusqu’à ma connaissance est tout à fait surprenante. (Je parle pour mon compte et pour ce que j’en sais, et il est très possible que tout cela doive beaucoup à mon inattention ou à une faiblesse de l’éventail de mes sources.) J’ai donc découvert ce « Les États-nations doivent aujourd’hui être prêts à renoncer à leur souveraineté » dans ZeroHedge.com le 28 décembre, redoublé par exemple dans TheDuran.com et Infowars.com le même jour. Remontant la filière, j’arrive par exemple à un excellent site de la Confédération helvétique, LesObservateurs.chqui nous donne la nouvelle en français, mais le 28 novembre, un mois plus tôt. Parmi les liens auxquels ce texte renvoie, il y a Breitbart-UK, du 23 novembre, puisqu’il s’avère finalement que Merkel a parlé dans le sens qu’on lit le 21 novembre lors d’une conférence à la Fondation Konrad Adenauer de Berlin. Autant pour moi et pour d’autres sans doute. Quant au plan Merkel-Marrakech mis à jour par le parti populiste allemand AfD, il vient également de Breitbart-UK (le 26 novembre, et ici en français) et par conséquent porte la patte d’une coordination avec Steve Bannon. Il reste le constat que tout cela n’a pas excessivement passionné notre presseSystème, et que l’on conclura que c’est par compassion, pour ne pas alarmer les “foules atones” en train de se transformer en “peuples en colère”.

(Ils vont nous noyer sous l'immigration utilisée comme une arme comme l'est la dette pendant que des élus continuent à nous faire croire que c'est un devoir humanitaire. Merkel trahit son pays et trahit le peuple auquel elle appartient. En tant que tel, elle doit être jugée. note de rené)

Mutinerie US en Syrie

Mutinerie US en Syrie
Les forces US positionnés à l’Est de l’Euphrate sont en mutinerie.
Selon des informations fournies par les collaborateurs locaux des forces US déployées en Syrie et plus particulièrement à Minbej, des militaires US auraient non seulement livré des armes et des équipements classés sensibles aux combattants YPG sans attendre l’avis de leur hiérarchie mais déclaré publiquement qu’ils s’opposent à tout retrait même ordonné par Washington.
Certains militaires US refusent « de capituler face aux communistes et aux Russes » oubliant un peu que la plupart des YPG kurdes et non kurdes qu’ils utilisent et exploitent sont ouvertement favorables aux thèses d’extrême-gauche.
A Washington, tout l’État profond enrage contre la décision de Trump de retirer les troupes de Syrie.
Des contre-ordres illégaux ont été signés par Mattis ont été transmis au Centcom. Le responsable des opérations en Syrie ne cache pas ses préférences démocrates et son admiration pour Hillary Clinton. Cette attitude est contraire à l’esprit et au code de la discipline militaire US.
Tout indique que les adversaires de Trump sont en train de saboter et de parasiter la décision de Trump de mettre fin à la guerre en Syrie.
Le président américain Donald Trump pourrait exploiter cette mutinerie générée par ses ennemis au sein des plus hauts échelons de l’État fédéral et annoncer un « ralentissement » du retrait US de Syrie « jusqu’à ce que le terrorisme soit vaincu ».
Sur le terrain, les éclaireurs de l’armée syrienne surveillant la base US à Al-Tanf confirment la présence et même le renforcement des forces US retranchées dans ce camp assiégé.
A Manbij, les forces US sont toujours au centre du Chef-lieu de la localité et aucun des 23 camps disséminés à l’est de l’Euphrate n’a entamé un retrait purement militaire car les convois qui se sont dirigés vers la Turquie et l’Irak n’ont acheminé que des personnels habillés en civil et des caisses d’équipement non identifié.
C’est une mutinerie. Une première dans l’histoire récente des États-Unis d’Amérique.
Ce n’est pas la première fois que Trump fait face à une fronde interne mais c’est bien la première fois que ses adversaires ont joué sur le moral des troupes pour provoquer une mutinerie de fait.
Il semble que les lobbies pro-israéliens ne veulent surtout pas une fin du conflit en Syrie dans les conditions actuelles, perçues comme fort défavorables à Israël.
Le violent antagonisme déchirant la classe politique US commence à se répandre au sein des forces armées.
Les parasites de l’État profond ont toujours su exploiter les clivages sinon les créer. La guerre en Syrie est devenue celle de Trump contre ses ennemis.

dimanche 30 décembre 2018

Petite réflexion sur angela merkel.

Elle a déclarée que les états devaient abandonner leur souveraineté parce qu'ils l'ont menacé de couler l'économie allemande. Et, c'est bien la politique qu'elle a mené qui a conduit à cette situation. Maintenant, tous les allemands vont payer à cause d'elle et de ceux qui l'ont précédé.
Alors, ou le peuple allemand se bat ou il disparaît.

rené

Goodyear quits Venezuela, says US sanctions make business impossible

Juan Carlos Rivas

American tire maker Goodyear Tire and Rubber is shutting down its operation in Venezuela.
The company said U.S. sanctions against the country have made business “impossible.”
Hyperinflation, price controls, and an economic contraction have also hampered the automobile industry there with car parts in short supply.
CGTN’s Juan Carlos Lamas reports.