dimanche 31 mars 2013

Salut à ceux qui cherchent à s'informer. Cela ne suffit pas, il faut se mobiliser partout et dans toutes actions qui nous permettent de retrouver la main mise sur notre destion !

Dites-moi, mes chers cinq lecteurs, jusqu'à quand vont-ils attendre avant de comprendre que le nucléaire est un danger majeur pour les populations ?
Jusqu'au moment où en France un incident de centrale ira jusqu'à inonder le sud de l'Allemagne de poussière radio-active ?
Car, je vous signale que l'Allemagne a décidé après l'incident nucléaire majeur au Japon d'arrêter ses centrales nucléaires.
Sauf que les centrales françaises sont vieilles et mal entretenues, économies de coûts de production et dividendes aux actionnaires obligent.
Des incidents émaillent le fonctionnement des centrales françaises, mais, ils sont dissimulés pour la plupart. L'utilisation de personnels intérimaires n'est pas non  plus un gage de sécurité.
Areva réduit ses coûts de fonctionnement, mais, cette réduction menace, non seulement la population française, mais, les populations limitrophes des autres pays.
Sans compter les centrales proches de la mer qui ont déversé en douce des eaux radioactives dans la mer sans jamais le signaler, notamment aux pêcheurs de la mer de la Manche qui nous font consommer leurs poissons.
Connaissant les courants dans cette Mer, même les pêcheurs anglais ont pu en profiter.
De telles attitudes de la part d'Areva et ce silence complice du gouvernement nous rappellent que de toute façon, tous les gouvernements nous ont livré au bon vouloir des industries les plus polluantes et aux places financières. Les plus polluantes parce qu'elles ne veulent pas dépenser un dollar pour l'être moins d'ailleurs, préférant sacrifier la santé du simple citoyen.

(source : ActuWiki)


Les eaux de la Manche plus radioactives que celles de Fukushima, selon l’Association pour le Contrôle de la radioactivité


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Lors d’un prélèvement en octobre 2012, l’Association ACRO a relevé une concentration de tritium anormalement élevée dans l’eau de mer dans la baie d’Ecalgrain, à proximité de l’usine AREVA de La Hague (Manche).
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C’est l’ACRO, « l’Association pour le Contrôle de la Radioactivité de l’Ouest », un laboratoire indépendant d’analysede la radioactivité, qui a fait cette annonce spectaculaire : Il y a plus de tritium (hydrogène radioactif) dans les eaux de la Manche que dans les eaux du Pacifique à proximité de la centrale de Fukushima.
L’ACRO effectue « une surveillance citoyenne » de la radioactivité dans l’environnement depuis de longues années.
Elle effectue notamment des contrôles réguliers tout le long des côtes de la Manche afin de suivre l’impact des rejets en mer des installations nucléaires.
L’ACRO se base sur un prélèvement d’eau de mer effectué le 17 octobre 2012 dans la Baie d’Ecalgrain.
Une concentration record de tritium (isotope radioactif de l’hydrogène, qui est rejeté par les installations nucléaires) a été relevée : 110 Bq/L (becquerels par litre). Une concentration cinq fois supérieure à ce qui est relevé habituellement à cet endroit.
A titre de comparaison, à proximité de la centrale de Fukushima, on relève aujourd’hui des concentrations en tritium allant de 3 à 13 Bq/L.
Voir le reportage de Pierre-Marie Puaud et Cyril Duponchel (Intervenants : Antoine Bernollin, chargé d’études et Pierre Paris vice-président de l’ACRO)

Selon l’Association, on n’avait jamais vu une telle concentration dans la Manche : « En dix ans de surveillance mensuelle à Goury, de 1998 à 2007 (ou 120 mesures), l’IRSN (l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) n’a JAMAIS mesuré de concentration supérieure à 33,3 Bq/L« , explique l’association.
Selon l’ACRO, les relevés de l’exploitant nucléaire de la Hague ne mentionnent rien d’anormal le 17 octobre 2012.
Que s’est-il passé ? L’association a posé la question aux autorités et attend des réponses.
De son côté, l’Autorité de sûreté nucléaire a demandé des explications à Areva.
L’ARS qui précise qu’il n’y a pas de risque sanitaire.
Source : FR3 Basse-Normandie


Alors, dites-moi, mes chers lecteurs, pourquoi Areva, dont le gouvernement français est actionnaire n'a rien fait et a préféré pollué dans le silence ?
Serions-nous de la merde pour tous ces gens-là ?
Et, donc, pour nos gouvernants ?
Est-ce que les élections démocratiques ne seraient-elles plus qu'une vaste mascarade pour nous faire croire que nous avons encore notre mot à dire ?
De la Grèce, à l'Espagne en passant par le Portugal, en comptant la Russie, la Chine, les pays émergents, les multinationales qui nous ont offert la mondialisation pour mieux s'abattre sur la planète en prédateur sans foi ni loi a distribué des centaines de millions de dollars aux dirigeants de nos pays.
L'Inde va ou a autorisé la venue de la grande distribution. Au Mexique, elle fait disparaître les milliers de petits vendeurs de tapas de rue. En Inde, elle les renverra dans les bidonvilles, sans espoir.
En Argentine, avec l'accord de la présidente, Mosanto veut imposer ses graines en interdisant les graines traditionnelles utilisés par les paysans. Au Mexique, elle veut imposer sur des millions d'hectares ses graines OGM amenant la disparition programmée de la diversité des maïs mexicains.
Et, tout cela avec la complicité des Etats et grâce à l'ALENA, l'accord de libre échange entre les States, le Canada et le Mexique et qui se fait au détriment de la population mexicaine.
Les accords de libre échange, cette nouvelle forme de colonisation qui est proposée aux populations Européenne par les Etats-Unis et qui autorisera l'exploitation de gaz de schiste et les OGM et qui arrange les multinationales européennes.
Nous sommes face à une nouvelle forme d'esclavage que l'on dissimule sous les atours de la démocratie. Des sociétés comme Mosanto, après avoir corrompu les élus américains parviennent à faire voter des lois qui les protègent de toutes poursuites pénales ou judiciaires alors que même le président américain ne dispose pas d'une telle protection judiciaire.
Je vous le demande mes chers lecteurs : "Où allons-nous ?", "Où, nous amènent-ils ?"
Il est temps de se réveiller !
Il est temps de casser la dualité aux Etats-Unis entre les démocrates et les républicains, en France entre l'Ump et le parti socialiste !
Si, le vote est la dernière liberté qu'il nous reste, utilisons là pour présenter des candidats honnêtes contre ces partis malhonnêtes !
Si, nous ne le faisons pas maintenant, après, il sera trop tard et cela sera de "NOTRE" faute.
Réfléchissez-y, où nous irons directement vers des guerres civiles parce qu'ils auront imposé l'insupportable comme projet de vie sociale.
A bientôt.
René.

Et, n'oubliez pas ce qu'ils préparent.

(source : ActuWiki)


USA: Le sénat passe la loi de protection de Monsanto lui accordant l’immunité face à la justice


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Dans le plus pur style de la fourberie des actions légales de Monsanto, le géant de la biotechnologie est maintenant virtuellement garanti de pouvoir planter sans encombre ses cultures OGM sans avoir plus à s’occupper du gouvernement américain et de ses cours de justice. Le Monsanto Protection Act, profondément enfoui dans la résolution sur le budget, a passé le sénat et maintenant il n’y a plus qu’un veto présidentiel pour l’empêcher d’être mis en application.
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Si vous n’êtes pas familier avec ceci, La loi de protection de Monsanto est le nom donné à cette pièce législative qui fut insérée dans la loi budgétaire du Senate Continuing Resolution. Utilisant la dénomination trompeuse de « Farmer Assurance Provision », la section 735 de cette loi donne en fait à Monsanto une immunité contre les cours fédérales de justice concernant toute révision de quelque culture génétiquement modifiée que ce soit étant pensée être dangereuse. Sous cette section, les cours de justice ne pourront plus arrêter Monsanto de continuer à planter des OGM qui sont pensés être, même par le gouvernement, dangereux pour la santé ou l’environnement.

Le sénat passe la loi de protection de Monsanto malgré la protestation
C’est cette nuisance créée par le lobby, groupe de pression de Monsanto, qui a été déboutée dans des projets de loi précédents et ce grâce à la contestation à la fois de groupes de citoyens mais aussi d’organisations majeures. La dernière fois nous avions vu le Centre pour la Sécurité de l’Alimentation, la Coalition Nationale des Fermes Familiales, le syndicat américain des libertés civiles (ACLU), le Sierra Club et le syndicat des scientifiques concernés, qui tous s’étaient levés contre le projet de loi de protection de Monsanto inclus dans la loi du budget agricole de 2012.
Cette fois, il y a eu une bonne et rapide résistance et je pensais que cela aurait été suffisant, mais malheureusement, le sénat a agi si rapidement sur ce sujet et a pratiquement complètement ignoré le problème, qu’il a maintenant passé sous forme de loi malgré des milliers de personnes signant une pétition que je lie à mes articles précédents sur le sujet. La vieille pétition de Food and Democracy Now détaillait les effets priatiques de cette loi:
« Si cette loi est approuvée, le Monsanto Protection Act forcerait le ministère de l’agriculture des Etats-Unis d’autoriser la plantation continue de toute culture OGM actuellement sous révision légale par des cours de justice fédérales, donnant un accord tacite par des portes arrières à toute nouvelle culture OGM qui pourrait être dangereuse pour la santé humaine ou l’environnement ».
Ceci dit, il existe maintenant une nouvelle pétition disant à Obama d’aposer son veto sur cette loi. La réalité est que cette loi est déjà vue comme positive par la plupart des politiciens et ce fut là que les lobbyistes de Monsanto furent les plus trompeurs et les plus vils en incorporant leur additif (l’actuel Monsanto Protection Act de la loi). Ceci rend en effet le texte très peu enclin à être soumis à un veto, mais nous devons rappeler à Obama qu’il avait promis de faire étiqueter les OGM en 2007 lorsqu’il faisait campagne pour sa 1ère élection :

La voie vers une nouvelle ère d’activisme
Le simple fait est que cette loi ne sera probablement pas mise sous veto par Obama et que Monsanto va avoir ce qu’il veut. Ceci dit, ceci nous mène vers une ère d’activisme totalement nouvelle . Monsanto a décidé de pousser l’enveloppe d’une manière qui n’a aucun précédent jusqu’ici, luttant contre les cours de justice fédérales. Je m’attendais à voir une action légale presque simultanée qui ferait la une des journaux, menant encore plus de gens à être avertis de ce qu’il se passe vraiment avec cette entreprise et donc de ce qui attérit dans leurs assiettes.
Quelque fois, afin d’avoir une véritable révolution intellectuelle sur un sujet, les gens doivent voir exactement ce à quoi ils font face. Avec cette loi de Protection de Monsanto si évidemment arrogante, ceci est plus clair que jamais.
Traduit par Résistance 71 pour http://fr.sott.net

PS : (source l M'pep !"


La ministre finlandaise des Finances en personne, Madame Jutta Urpilainen, s'est fendue d'une annonce fracassante vendredi dernier, dans le quotidien financier Kauppalehti, qui, n'en doutons pas, sera occultée par la presse française.

« La Finlande ne s'accrochera pas à l'euro à n'importe quel prix et nous sommes prêts à tous les scénarios, y compris à abandonner la monnaie commune européenne [...] La responsabilité collective pour les dettes (...) et les risques d'autres pays n'est pas ce à quoi nous devons nous préparer. Nous sommes constructifs et nous voulons résoudre la crise, mais pas à n'importe quelles conditions ».
La Finlande, qui est l'un des derniers pays de la zone euro à bénéficier d'une note de crédit triple A, entend se battre pour la conserver.

samedi 30 mars 2013

Aujourd'hui, juste cet article de Rue 89.$

Gaz de schiste : désormais, on ne fracture plus la roche, on la « masse »

Rodolphe Baron | Rue89

Les pétroliers sont-ils les nouveaux « masseurs » de la roche ? Le 30 juin 2011, le parlement français interdit l’utilisation de la technique de fracturation hydraulique pour explorer et exploiter les gisements de gaz et de pétrole en France. Pour autant, les défenseurs de l’environnement ne désarment pas, car les industriels n’ont pas abandonné l’idée de fracturer la roche. Plus discrètement, avec d’autres mots.
Des dizaines de permis de recherche ont été délivrés avant la loi de juillet 2011 et bien d’autres sont encore dans les tuyaux de l’administration. Même s’il est toujours possible d’explorer les sols à la recherche des huiles et gaz de schistes, il n’est pas possible de les exploiter via la fracturation...
Les pétroliers poursuivent leur cartographie du sous-sol français. Dans un soucis de transparence, tout ou presque est consultable sur le site du ministère de l’Ecologie (ici, le Bassin parisien).

« Massage » : « une idée », dit le PDG de Total

Les professionnels préparent la communication de demain. Car tout l’enjeu est là, il s’agit de reprendre la main sur la bataille des mots, et les industriels parlent désormais non plus de fracturer la roche mais de la « stimuler ».

Un caillou heureux (Mountain Roamer/Flickr/CC)
Début janvier, Christophe de Margerie, PDG de Total, indiquait au journal Le Monde qu’il ne fallait peut-être pas totalement laisser tomber la fracturation hydraulique mais repenser surtout sa dénomination :
« Il est quand même paradoxal d’entendre un membre du gouvernement annoncer que la France va faire des tests de fracturation hydraulique en Algérie [Laurent Fabius, ndlr] [...] pour rapatrier la technique en France si elle est finalement jugée acceptable pour l’environnement.
Je suis fasciné par la manière dont le terme de “fracturation” a cristallisé les clivages. Aux Etats-Unis, on parle de “massaging” de la roche. C’est peut-être une idée ? »

« Du foutage de gueule »

Rue89 a contacté Séverin Pistre, hydrogéologue et professeur à l’université Montpellier-II. Il est formel sur ces nouvelles dénominations :
« La stimulation hydraulique, c’est un terme générique qui englobe la fracturation. Niveau concept et niveau recherche sur les huiles ou gaz de schiste, c’est la même chose.
Pour être direct, le “massage de la roche”, c’est quand même un peu du foutage de gueule. »
Selon le scientifique, cette technique visant à augmenter la perméabilité de la roche pour extraire les ressources qu’elle renferme a toujours les mêmes conséquences :
« On évacue le terme, mais pas les problèmes en surface et en profondeur.
On mobilise toujours le méthane, lui-même polluant, qui va fuir dans les nappes d’eau ou en surface. »
Son verdict est sans appel :
« Si vous me demandez s’il existe une technique opérationnelle pour extraire le gaz sans fracturer, la réponse est non. »
De nouvelles techniques sont en train d’être élaborées par les industriels. L’une des plus prometteuses est la fracturation au propane. La France mène également des recherches sur la fracturation hydraulique.

Etre prêt pour le jour où...

VOIR LE DOCUMENT
Quels intérêts les industriels ont-ils à chasser les huiles et gaz de schiste s’ils n’ont pas le droit, techniquement, d’aller les récupérer ? L’explication la plus plausible se cache dans le rapport publié en février 2012 de la Commission nationale d’orientation, de suivi et d’évaluation des techniques d’exploration et d’exploitation des hydrocarbures liquides et gazeux. Il conclut :
« Enfin, dans deux ou trois ans, l’expérience acquise, aussi bien dans notre pays qu’en Europe et en Amérique du Nord, permettra de prendre des décisions rationnelles sur l’opportunité d’une exploitation de gaz et huiles de roche-mère en France. »
Le même document explique qu’il serait « dommageable » d’interdire l’exploitation des ressources en schiste sans avoir évalué « la richesse potentielle » que la France pourrait en tirer.
En somme, la Commission, créée dans la foulée de l’interdiction, entend laisser le temps à la technique d’évoluer. Pas question de s’asseoir d’emblée sur l’exploitation de ces ressources, avec ou sans fracturation.
L’industrie cherche à repérer tous les emplacements des huiles et gaz de schiste, afin de se tenir prête le jour où l’actuelle législation changera.
La mise en exploitation sera d’autant plus simple que de nombreux permis de recherches autorisent les forages de puits horizontaux, comme pour la technique de fracturation hydraulique.

Une com’ ultratransparente et qui rassure

L’OPINION RÉAGIT FAVORABLEMENT
Selon un sondage Ifop, 74% des français connaissant la thématique des gaz de schistes approuvent l’idée que leur exploitation « augmenterait l’indépendance énergétique du pays ». La progression par rapport au dernier sondage, réalisé il y a neuf mois sur le sujet, est de 13 points. Par ailleurs, le même sondage retient que 58% des français connaissant le sujet sont favorables à ces forages expérimentaux pour évaluer les stocks dans le sol de l’hexagone (+10%).
Pas question de refaire les mêmes erreurs que dans le passé. La cicatrice, laissée par les collectifs anti-gaz de schiste est encore à vif et l’opinion est prête à redémarrer au quart de tour.
La communication s’affine donc, pour ne pas brusquer. Ainsi, Hess Oil France, détenteur de nombreux permis d’exploration dans le Bassin parisien, joue la transparence et communique à propos de ses activités sur son site Internet. L’entreprise organise même des journées portes ouvertes sur ses sites d’explorations et filme l’événement, « une première en France pour un chantier de prospection pétrolière de ce type ». Les habitants du village du coin, conviés pour être informés, sont visiblement heureux. Ambiance proche de « L’Amour est dans le pré » à Huiron (Marne).
HESS OIL FRANCE
Portes ouvertes
Au téléphone, le service de communication d’Hess Oil France préfère attendre les résultats des phases de recherches avant de se prononcer sur une mise en exploitation des gisements :
« Aujourd’hui on ne sait rien, mais on peut trouver du pétrole. A partir de là, on verra si, oui ou non, on peut produire en fonction de la réglementation.
Nul doute que les compagnies pétrolières essaient de faire avancer les choses au niveau de la législation. Si rien n’indique, malgré les soupçons des défenseurs de l’environnement, que les pétroliers soient déjà en train de “stimuler”, tout laisse à penser qu’ils préparent déjà l’après.
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    A bientôt.
    René.

    jeudi 28 mars 2013

    Salut peuple de la terre, tes dirigeants sont tous corrompus !

    Quand Sarkozy nous laisse des souvenirs, c'est pour nous rappeler qu'il nous a pris pour des gros cons. L'un de ceux-ci concerne l'autorisation de polluer plus pour les agriculteurs en autorisant un taux de pesticide plus important dans l'eau potable. L'autre, c'est l'interdiction faite aux agriculteurs ou planteurs de potagers de réutiliser les graines de leur semence.
    Il y en a encore beaucoup d'autres qu'il a fait passé pour permettre à l'agro-alimentaire et à l'industrie de nous empoisonner en toute légalité.

    (source : les Moutons Enragés)

    La loi scélérate du 8 décembre 2011 va-t-elle bientôt sévir ?

    La loi scélérate du 8 décembre 2011 va-t-elle bientôt sévir ?La loi du 8 décembre 2011 relative au « Certificat d’Obtention Végétale » (COV), proposée par un sénateur UMP, soutenue par le gouvernement de Nicolas Sarkozy et votée par la majorité UMP, a gravé dans le marbre l’interdiction de semer le grain récolté et l’obligation, dans cette hypothèse, de payer des royalties aux semenciers-sélectionneurs dès l’usage en deuxième génération des semences vendues sur le marché.
    Bien que François Hollande, alors candidat à la présidentielle, se soit engagé à retirer ce texte, ses décrets d’application sont en cours de préparation.
    Pour comprendre les enjeux de cette loi, il faut en connaître le contexte technique : là où les méthodes de sélection agronomique n’ont pas réussi à rendre le grain stérile ou dégénérescent en deuxième génération (hybrides F1), les semenciers cherchent, par des méthodes juridiques cette fois, à recréer le marché captif extrêmement lucratif que les hybrides F1 leur ont permis de s’aménager.
    C’est ainsi qu’ils sont parvenus à interdire la reproduction de leurs semences par le biais des droits de propriété intellectuelle applicables aux variétés végétales (le COV), et à faire qualifier la semence récoltée de contrefaçon, sur le plan international d’abord (Convention UPOV dans sa version de 1991), puis au niveau européen (Règlement 2100/94) et plus récemment sur la scène nationale.
    Cela signifie donc qu’au delà d’un seul usage, la semence vendue ne peut plus être utilisée, même à des fins personnelles, sur l’exploitation.
    C’est un peu comme s’il n’était pas possible d’écouter un CD plusieurs fois ou qu’un logiciel informatique devait s’autodétruire passé un certain délai, pour obliger les consommateurs à racheter ces produits régulièrement. Ici les semenciers ont tiré parti du caractère auto-reproductible des semences pour prétendre que, au delà de la première génération et alors même qu’il s’agit du même matériel génétique, le droit d’usage du produit était expiré.
    C’est ainsi que la règlementation a mis en place, rappelons-le, une grotesque « Contribution VOLONTAIRE OBLIGATOIRE », faite, comme la dîme naguère, d’une fraction de la récolte obtenue, pour qui dans les campagnes oserait semer le grain récolté. Cela afin de « financer les activités de recherche » des semenciers-sélectionneurs…
    Mais par qui les agriculteurs se sont-ils laissés hypnotiser pour accepter une sémantique aussi arrogante ?
    Et comment les semenciers, menés par le Groupement National Interprofessionnel des Semences (GNIS), ont-ils réussi à imposer dans les esprits de nos députés l’idée que la survie de la sélection variétale impliquait d’interdire aux agriculteurs de semer une partie de sa récolte ?
    L’exposé des motifs de la proposition de loi, de même que les rapports réalisés par les parlementaires POINTEREAU et LAZARO fournissent une réponse.
    Ainsi parlait donc Thierry LAZARO le 9 novembre 2011 devant la Commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale :
    « le COV est un outil indispensable pour notre recherche. (…) je l’ai dit dans mon propos liminaire, sur les 74 entreprises françaises concernées, 70 % sont des PME familiales. Si l’on compte quelques coopératives importantes, elles n’ont rien à voir avec des groupes comme Monsanto. (…) notre secteur semencier n’a pas la puissance des multinationales. La vraie question consiste donc à savoir si nous disposons ou non des moyens de financer la recherche. »
    La proposition de loi commence également ainsi :
    « Le secteur semences français occupe une place prépondérante en Europe (1er pays producteur) et dans le monde (2ème exportateur mondial), notamment grâce à ses 73 entreprises de sélection de semences, dont une majorité de coopératives et de PME familiales. »
    => Il s’agit ici ni plus ni moins du baratin du GNIS sur le secteur semencier français.
    En effet, le groupement aime à entretenir les images d’Epinal d’une France agricole encore dominée par une majorité de petites entreprises familiales ou artisanales, et où les plus gros acteurs sont régulièrement présentés comme des « coopératives », attachées à un terroir régional et au monde paysan.
    Cette présentation des choses a l’avantage de masquer la toute-puissance des entreprises de sélection, les phénomènes de concentration, la présence étrangère et force ainsi l’apitoiement de nos décideurs publics.
    Mais la réalité est toute autre.
    En effet, le GNIS confond systématiquement, pour les besoins de la démonstration, entreprises de sélection et entreprises de production de semences, de même que leurs chiffres d’affaires respectifs.
    Or, en France, la sélection et la production de semences sont deux activités distinctes, aux enjeux très inégaux. Les activités de sélection représentent 71 entreprises, qui se dédient à l’obtention de « variétés » nouvelles et à l’enregistrement au Catalogue de ces obtentions. L’activité de production, quant à elle, représente 225 entreprises, qui ne font que multiplier les semences par des contrats signés avec environ 18.000 agriculteurs multiplicateurs, puis les conditionnent pour la vente. Ce dernier secteur n’est pas particulièrement intéressé à l’application stricte des droits de propriété intellectuelle.
    Les semences de grandes cultures et fourragères
    Or, un « Palmarès des firmes de semences grandes cultures et fourragères » (les plus concernées par la pratique des semences fermières), publié récemment par la presse agricole, fait apparaître, après quelques regroupements d’entreprises appartenant aux mêmes groupes : un marché partagé entre seulement 35 entreprises, dont les dix plus grosses réalisent près de 74% du chiffre d’affaire global de tout le secteur.
    (…)
    Pour lire la suite, cliquer ICI
    Un article de kokopelli-semences.fr, relayé par SOS-planete
    Via les brindherbes

    Mise; à part çela, je me pose la question pourquoi le leader du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon a voté par erreur à l'assemblée européenne pour la réintroduction des farines animales, alors que José Bové en rigolant a dit, "Comment, il a pu se tromper, il y a un bouton vert et un bouton rouge".
    Ensuite, comment, le Front de Gauche a pu milité pour une amnistie pour les syndicalistes qui ont été poursuivis en France pour avoir ruiner les bureaux de leur direction et qui englobe les syndicalistes ouvriers et patronaux qui ont commis des détournements de fonds.
    Oui, je voudrais bien une explication, car, le camarade Mélenchon n'en dit rien. Et, si, ils n'en dit rien alors qu'il se positionne en pourfendeur de la finance international et de toutes les injustices en passant par le futur aéroport de Notre-Dame-Des-Landes, moi, cela me pose problème et je risque de rester chez moi pour les prochaines élections municipales et les autres à venir.
    Pourtant, j'ai attendu qu'il s'explique et il a bien fermé sa "gueule !"

    A part, cela, les pays émergents ont en marre des manipulations merdiques de la finance américaine et s'organisent entre-eux.

    (source : le Quotidien du Peuple)

    Les pays des BRICS conviennent de la création d'une banque de développement: ministre chinois des Finances

    ( Xinhua )

    27.03.2013 à 13h21

    Les pays des BRICS ont convenu de fonder une banque de développement pour financer des projets d'infrastructures dans les cinq économies émergentes, a confirmé mardi le ministre chinois des Finances Lou Jiwei.

    "Les ministres des Finances des cinq pays ont convenu que la création d'une banque de développement était faisable et raisonnable", a déclaré M. Lou à la conclusion de la réunion des ministres des Finances du Brésil, de la Russie, de l'Inde, de la Chine et de l'Afrique du Sud, qui s'est tenue avant l'ouverture du cinquième sommet du groupe des BRICS.

    La création d'une banque de développement est nécessaire, a-t-il dit, ajoutant que les membres du groupe ont un besoin urgent de financements pour soutenir leurs constructions d'infrastructures.

    Il a déclaré que les ministres n'avaient pas discuté des investissements initiaux de chaque pays pour la banque. "Ce que nous avons pour l'instant (pour ce projet de banque de développement), c'est simplement une idée générale ", a-t-il indiqué, avant d'ajouter qu'il faudrait attendre l'année prochaine avant d'espérer voir des résultats définitifs.

    "C'est là-dessus que les pays travaillent", a-t-il déclaré.

    Il a soutenu que la banque de développement serait complémentaire aux institutions de développement qui existent déjà, telles que la Banque mondiale et la Banque asiatique de développement.

    Il a également indiqué que la situation économique mondiale actuelle était très compliquée, notant que la crise de la dette en Europe n'était pas encore terminée, ce qui, avec la politique d'assouplissement quantitatif, a créé un environnement extérieur défavorable pour les pays BRICS"..

    D'ailleurs, en aparté, les multinationales américaines et les places financières américaines ont tué plus de gens que lors de la Shoah.
    Réfléchissez-y mes chers lecteurs, parce que l'Empire Soviétique s'est écroulé, mais, les multinationales américaines continuent de tuer des gens.
    A bientôt.
    René.