lundi 14 mars 2011

"Les poussières qui s'amassent forment une montagne." Proverbe Japonais. Une montagne de poussières radioactives, cela s'entend.

Salut, aux irradiés d'Hiroshima. Rebelote !

Donc, à nouveau le spectre du nucléaire menace. Le nuage toxique a déjà fait plusieurs fois le tour de la terre et les pluies que nous avons connu sur l'Ile de France ce week end a parsemé de ci-de là ses effluves toxiques.
Cette fois-ci, le gouvernement français a évité de dire qu'il s'était arrêté aux frontières de la France.
Mais, dommage pour moi, qui comptait planter un potager bio. Mal barré, vu qu'un deuxième réacteur a explosé au Japon.
Peut-être qu'en consommant un maximum de produit iodé, j'arriverais à échapper au cancer de la thyroïde. Après, tout, on ne sait jamais. Les recettes de grand-mère, après tout, ont encore du bon.
Voilà, mes trois chers lecteurs, moi, je pense aux tracas qui me vont me turlupiner dans ma petite vie et je ne pense pas aux japonais qui vivent juste à côté de la centrale. Même, si, 250.000 personnes ont été évacuées dans un rayon de 20 km, c'est toujours à côté.
Manifestement, ils ne contrôlent rien. L'affolement les a déjà gagné, même, si, ils ne l'avouent pas.
Les réactions en chaîne s'enchaînent.
Et, dans le chaos ambiant, trop de priorités en même temps pour que toutes les volontés et moyens se concentrent sur cet unique problème.
Tout est désorganisé, plus d'eau, plus d'électricité, plus des accès difficiles. Bref, tout est en place pour que cette catastrophe devienne la pire concernant le nucléaire.
Et, nous que pouvons-nous faire pour nous protéger ?
Rien !
Ah, si, réinterroger la science qui a l'habitude de nous vendre pour progrès ce qui risque de générer notre destruction.
En l'occurence, le nucléaire, les pesticides, les OGM, le gaz schisteux, le pétrole schisteux et bitumineux et j'en passe et des meilleurs.
Oui, mes trois chers lecteurs, c'est tout cela, qu'il faut réinterroger et pas seulement le nucléaire.
Surtout, que les japonais ne sont pas les seuls à avoir placer leurs centrales sur des zone à risque. Les chinois ont fait la même, alors que chez eux, les séismes ont tendance à augmenter. Sans compter que leur intensité aussi.
Je n'oublie qu'en France, il fut interdit de cueillir les plantes aromatiques sauvages qui soit-disant concentraient la radio-activité, sans interdire l'ensemble des autres récoltes. A se demander pourquoi les unes et pas les autres ?
Mais, passons, alors, je reviens à ma petite vie, "Est-ce que mes légumes seront quand même bio, arrosés comme ils le seront par des pluies du ciel radioactives ?
Réfléchissez à ma question, mes trois chers lecteurs. Au moins, jusqu'à demain.
A bientôt.
René.

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