lundi 20 décembre 2010

"La tente ne se construit pas avec le mensonge." Proverbe Touareg. Et, si, au lieu de tente, je mets "nation", à quel président, cela vous fait penser ?

Salut aux multinationales qui ont, un peu partout, confisqué les régimes démocratiques.

Il était temps !
Areva évacue ses salariés français de ses sites nigériens. Il était temps.
Pour une fois, une grosse entreprise considère la sécurité de ses employés, même, si, elle aurait dû les évacuer plut tôt, vu que des menaces précises avaient été émises par les "rebelles" contre cette société.
Peut-être que si Areva avait eu plus de considération pour les populations en aidant localement et en négociant avec le gouvernement nigérien pour que les touaregs puissent toucher une forme de royalties. La situation se serait présentée différemment.
Maintenant, qu'Aqmi a enlevé ses salariés, elle devrait réfléchir sur la manière de mettre la population de son côté. A moins, qu'elle n'embauche une armée privée, ce qui risque de lui coûter beaucoup plus cher.

(source : El Watan)

"AQMI fait son entrée dans le «djihad global»

"(...) Devant la grave dégradation de la situation sécuritaire au Sahel, les entreprises françaises, particulièrement ciblées par les responsables d’AQMI, ont décidé d’évacuer tous leurs salariés expatriés. Outre le personnel d’Areva présent à Arlit et sur le site d’Imouraren, future mine géante d’uranium, cette décision s’applique également aux Français établis au Mali, en Mauritanie et au Burkina Faso où une activité terroriste a été récemment signalée. Des spécialistes des mouvements terroristes estiment qu’en renvoyant Paris à Oussama ben Laden pour négocier le sort des otages du Sahel, le chef d’AQMI parachève l’entrée des éléments dans le «djihad global». La tournure prise par les événements serait, selon eux, mauvais signe pour ses captifs (5 Français, 1 Togolais et 1 Malgache). La raison ? Les mêmes experts soutiennent en effet que les conditions posées (négociations directes avec Ben Laden pour le sort des otages et retrait de l’armée française d’Afghanistan) sont tellement exorbitantes qu’elles laissent présager d’une longue détention dans le désert pour les personnes kidnappées en septembre au Niger."

Et, pendant, ce temps, en Côte d'Ivoire, la crise s'installe.
Cela s'annonce mal et ce ne sont pas les déclarations va-t-en guerre de la France qui risque de calmer le jeu. Pour l'instant, c'est l'impasse.
Ouattara est dans la nasse. Et, tout ce que pourront faire les militaires de l'ONU, c'est essayer de l'évacuer d'Abidjan.
Mais, Gbagbo le laissera-t-il partir ?
Pour ses militants, et j'en connais, l'élection a été entachée de fraudes massives dans le nord.
Ils répètent à l'envie que ses élections ne sont pas légales et qu'il s'agit d'un complot de l'ONU et, non pas de la France, mais, du seul sarko.
Ils ne reconnaissent pas la légitimité de Ouattara pour lequel, ils n'expriment que de la Haine.
En tout cas, ce n'est pas avec la Côte d'Ivoire que notre président va imposer une stature internationale. Il démontre plutôt le contraire.

(source : Libération)

"Alors que Laurent Gbagbo est sous pression, un de ses ministres dénonce l’ingérence française.

Le ton monte entre Paris et Laurent Gbagbo. Le président sortant refuse toujours de quitter ses fonctions à la tête de la Côte d’Ivoire et de laisser la place à son rival Alassane Ouattara. Un nouvel avertissement par l’intermédiaire de Michèle Alliot-Marie a été lancé dimanche. La ministre estime que Gbagbo doit retenir ses troupes s’il ne veut pas avoir des morts sur la conscience."

(source : radio Europe 1)

Sarkozy "n'a aucun ordre à donner"

Mais le président sortant remobilise ses troupes. Et pour l’aider, le ministre de la Jeunesse, le très populaire Charles Blé Goudé, arpente les quartiers pour "chauffer la jeunesse". "Il faut que Nicolas Sarkozy ouvre les yeux. La Côte-d’Ivoire n’est pas une sous-préfecture de la France et le président ivoirien n’est pas un sous-préfet", a prévenu Charles Blé Goudé, sur Europe 1, lundi matin. "Il n'a aucun ordre à donner à la Côte d'Ivoire, il peut demander à aider la Côte d'Ivoire à sortir de cette crise", a-t-il ajouté.
Au cours des trois derniers jours, les violences en Côte d'Ivoire ont fait plus de 50 morts et plus de 200 blessés, selon un dernier bilan annoncé par la Haut commissaire aux droits de l'homme de l'ONU qui a aussi fait état de "violations massives des droits de l'homme".

Et, Laurent Gbagbo veut le départ des troupes onusiennes et françaises. Sauf, qu'évacuer, c'est lui reconnaître une autorité que seul le président élu et reconnu par la majorité des instances internationales détient.
Evacuer, c'est entériner la division de la Côte d'Ivoire et abandonner Ouatarra en l'obigeant à quitter Abidjan parce que moralement, i'ONU et la France ne peuvent le laisser dans les griffes de son ennemi.
Par contre, concernant, les sanctions internationales annoncées par la ministre, on attend encore la preuve de leur efficacité concernant le président du Soudan, qui est à l'origine de centaines de milliers de morts, lui !. Alors, Gbagbo, 200 ou même 300 morts, à côté, c'est de l'enfantillage.

source : le Point.fr)

"Concernant les sanctions, Michèle Alliot-Marie a parlé d'interdictions de voyage, de gel des avoirs ou encore d'un retrait de la signature sur les comptes du pays."

En tout cas, moi, si, j'étais français, je ferais partir mes gamins et ma femme le plus tôt possible, même par Ghana. Et, j'exigerais que l'armée française commence à évacuer les femmes et les enfants.
Mais, pour l'instant sarko n'envisage rien de tel.
Ce qui est bien avec lui, c'est qu'il prend des risques avec la vie des autres.
Dans une vie antérieure, il a certainement dû être poète. On vie à l'instant et on ne se soucie pas de l'avenir.
C'est peut-être pour ça que la France est dans la mouise. Parce qu'il n'a aucune vision d'un avenir pour elle. Pour ses potes, c'est une autre question, il les chouchoute.
Bon, et cela sera tout pour aujourd'hui.
A bientôt.
René.

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