mardi 7 décembre 2010

"Celui qui oublie ses racines n'atteind jamais sa destination." Proverbe Philippin.

Salut aux mères célibataires. Aux enfants pauvres et tous ceux que le pouvoir méprise.

Voilà, pour dire que notre président national, tout ce qu'il va faire, c'est transformer, tout ordre de grandeur gardé, notre douce France en pays sous-développé avec une catégorie de riches très riches, quelques industries fortement exportatrices, des PME-PMI puissamment dépendants de l'état, des services publics à la ramasse, une protection sociale à 2 vitesses et des impôts et taxes indirectes pesant sur le pouvoir d'achat.
Alors, bon noël et bonne année 2011, mes chers concitoyens. En tout cas, c'est ce qu'il va nous dire bientôt.
Alors, que les pays émergents réfléchissent à une couverture sociale pour les citoyens, histoire de réduire la pauvreté.
Les chinois et les brésiliens disent même que cela participe à la richesse nationale.
En France, notre président à deux cerveaux, lui, il pense le contraire. Ils pensent que plus les pauvres sont pauvres et la classe moyenne dans la panade, plus la croissance a des chances de repartir.
Faut dire qu'il est plus intelligent que tout le monde notre président à deux cerveaux.
Tout seul contre le monde, il est notre roi du monde à nous !

(source : le Monde, 7 novembre 2010, p4,économie)

"(...) Zhaoxi Meng, le directeur générale de l'administration de la prévoyance sociale chinoise, le dit sans détour :"Après la crise financière mondiale mon gouvernement a considéré qu'il fallait moins dépendre des exportations et augmenter le niveau de la consommation intérieure en élevant le niveau de vie de la population, l'enjeu est d'étendre la protection sociale à la partie de la population qui n'y a pas accès". A la fin du prochain plan quinquennal, ce sont les 400 à 500 millions de personnes qui vivent dans les campagnes qui devraient être couvertes, selon Zhaoxi Meng.
Peu de moyens techniques.
Au Brésil, étendre la protection sociale aux personnes qui ne cotisent à aucune assurance, publique ou privée, par la mise en place de systèmes non contributifs, est l'objectif majeur. "Les populations indigènes, les artisans pêcheurs, les petits propriétaires terriens, ect, vont avoir successivement accès au système de prévoyance sociale, explique Rodirgo Ortiz Assumpçaon de la Previdencia social. Un million de travailleurs du secteur informel a déjà adhéré. Treize millions de familles, soit 50 à 60 millions de personnes, bénéficient du programme Bolsa Familia, une allocation liée aux enfants à conditions qu'ils soient suivis par un médecin et par l'école.
Cette course à la couverture produit ses fruits "Il y vingtaine d'années, seulement 30% de la population du Brésil consommait rééllement. "Cette proportion a augmenté depuis le début des années 1990 et, aujourd'hui, 80% de la population contribuent à la croissance intérieure", affirme M.Assumpçao."

Ben, dis donc, mon petit bonhomme, trop fort l'artiste. Au moins, en France, nous n'avons pas d'idées, mais, nous avons un président.
Bien, bien, mais, en attendant, nos agriculteurs empoisonneurs continuent à sévir à notre détriment. Eux et leur patron, l'industrie chimique.
En attendant, dans nos corps et dans celui de nos enfants s'accumulent des petits tchernobyls. Jusqu'à quand, allons-nous les laisser faire ?
Lisez donc cet article du Canard Enchaîné, n°4701.

(source : le Canard Enchaîné)

éLa vraie cuisine moléculaire.
47 substances classées cancérigènes et 37 perturbateurs endoctriniens. C'est le cocktail chimique avalé en une journée par un enfant de 10 ans. L'association écolo Générations futures a eu la bonne idée de compter les polluants qui pourraient se glisser dans l'assiette des enfants. Après avoir concocté un menu qui respecte pile poil les recommandations classiques (5 fruits et légumes, pas trop de gras..), l'association est allée remplir son caddie au supermarché et a envoyé le contenu à quatre labos indépendants. Résultat : pour faire découvrir la "cuisine moléculaire" à ses enfants, il suffit d'aller faire ses courses dans une grande surface.
Prenez le petit déjeuner : 28 polluants pour commencer la journée. Dans le lait entier en brique, par exemple, on trouve 7 types de PCB (connu sous le nom de pyrolène) non grata depuis 1987 en France, ces perturbateurs endocriniens, également soupçonés d'être cancérigènes, continuent d'épicer l'herbe des vaches. Dans le jus de raisin, les traces de 3 fongicides, dans le pain de mie, 2 résidus d'insecticides, et, en tartinant avec du beurre doux, 9 PCB et 6 dioxines en sus. Dans la pomme venant du Brésil, 2 insecticides, 1 acaricide et 3 fongicides, dont 1 banni en Europe. Le festin chimique continue au déjeuner : 33 cochonneries au choix cancérigènes ou pertubateurs endoctriniens, dont 10 rien que dans le steak haché. Les haricots verts du Kenya alignent 2 insecticides antimouches interdits en France, la salade, 1 antipucerons et 1 désherbant, et la tomate italienne, 1 fongicide et du lufénoron contre les chenilles, tous deux interdits en France. Au goûter, 5 fongicides (dont 1 non autorisé chez nous) pour le smoothie, un yaourt fouetté aux fruits rouges. Enfin arrive l'heure du dîner et ses 54 contaminants chimiques. En haut du panier, le saumon, qui affiche 12 PCBn 11 composés bromés utilisés pour ignifuger les plastiques, 7 dioxines, 2 pesticides chlorés, 1 insecticide et des traces d'arsenic. Avec, en accompagnement, du riz complet soupoudré d'un fongicide banni en Europe. L'agroalimentaire pourra toujours dire qu'il ne faut pas en faire une salade, puisque aucun de ces invités surprises ne dépasse les limites de résidus autorisées. A un détail près : quand on autorise une substance chimique, on ne prend jamais en compte l'effet cocktail des autres contaminants qui assaisonnent l'assiette."

A bientôt.
René.

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