dimanche 12 décembre 2010

"On ne lie pas les chiens avec des saucisses." Proverbe Wallon. Sans doute, concerne-t-il leur relation avec les flamands à l'intérieur de la Belgique.

Salut, aux sans logis installés dans des habitat précaire. Les députés UMP vont voter une loi pour vous expulser......sans vous reloger naturellement.

Décidément, mes chers trois lecteurs, l'argent roi nous renvoie un mépris et une suffisance qui n'a cure de la misère ambiante qu'il provoque par ses magouilles financières.
Aux Etats-Unis, Donald Reagan a soumis l'état à la finance de Wall Street en dérégulant à tout va pour que les institutions financières et les multinationales puissent engranger un maximum de bénéfices.

"Forcer les banques à séparer leurs activités reviendrait à réinstaurer des règles mises en place après la Grande Dépression des années 1930, mais qui avaient été progressivement effacées de l'arsenal législatif américain par des années de dérégulation financière." (L'Expansion.com)

La finance américaine est devenue complètement immorale et joue le profit pure et dure au point de mettre en danger la cohérence même de la société américaine. Alors que le ciment qui unit les diverses communautés qui la composent est le rêve américain.
Eh, bien, je peux vous le dire, mes trois chers lecteurs, ce rêve est mort, à part chez les abrutis des tea-party qui évidemment font tous parti de ce qu'il reste de la classe moyenne américaine et s'imaginent qu'ils possèdent encore des privilèges. Et, comme, ils sont abrutis, ils défendent la dérégulation qui les condamne tous à terme.
Donald Reagan, suivi de la familly Bush ont menti au peuple américain en privilégiant le monde des affaires spéculateur. Ils lui ont permis de mettre en coupe réglé non seulement les revenus de l'état, mais, aussi les revenus de l'ensemble des citoyens américains.
Désormais, les intérêts du monde politique, législatifs, médiatiques et du monde des affaires sont tellement imbriqués que l'on ne peut plus s'imaginer qu'il y ait une quelconque séparation des pouvoirs aux Etats-Unis.
C'est bien pour ça que le rôle de Barack Obama est de détricoté cet écheveau de liens contre nature dans une démocratie qui se respecte.
La force d'une nation ne réside pas dans la capacité d'une élite dévoyée à engranger des profits démesurés sur son dos, mais, de la cohésion sociale et économique des acteurs qui la composent.
Aussi, la séparation des pouvoirs doit intégrer désormais la pratique du lobbying comme un pouvoir.
Car, il est clair désormais que les groupes de pression représentent un danger dans leur ensemble pour le pacte démocratique qui unit l'ensemble des protagonistes de la nation.
C'est la raison pour laquelle, il faut les considérer comme l'un des pouvoirs institutionnels et lui donner un cadre réglementaire stricte.
Dans le cadre de l'actuelle société américaine, le lobbying est source de corruption. Corruption à tous les échelons de l'administration d'état. Avec une éthique, si, on peut appeler ça une éthique, "Engranger personnellement, un maximum de richesses" sans aucune considération, ni pour le pays, ni pour le peuple américain.
Le capitalisme a construit le rêve américain, l'ultra-libéralisme, sa déviance perverse, le détruit.
Alors que le rêve américain, non seulement, intègre les différents acteurs socio-économiques et sublime les différences culturelles des communautés en annihilant les antagonismes communautaires dans un creuset commun.
Je pense qu'il y a le feu au lac et qu'il serait temps que les acteurs financiers et industriels américains s'en rendent compte. Ils sont en train de déstabiliser profondément ce qui a fait que l'Amérique s'inscrive comme une grande nation. Et, surtout, ils remettent en cause le contrat social, de fait.
La période Reagan-Bush's familly est certainement la plus contreproductive qu'ait connu les Etat-Unis. "Le laisser Faire" est une perversion pour tout système car,il va à contrario de sa cohérence.
Par exemple,liquider les politiques fiscales des états au nom, soi-disant, de la croissance et de l'emploi, c'est dissimuler aux yeux des citoyens que cette mesure est uniquement dans un objectif d'enrichissement d'une élite économique. Et, c'est là, le rôle dédié aux médias inféodés de faire croire le contraire, relayer ensuite par les élus au Congrès.
Qui peut croire, au jour d'aujourd'hui, qu'il existe un congressiste qui ne soit pas en relation avec un lobby quelconque. Personne en vérité, vu que le rôle des lobby est de leur accorder une petite part de gâteau. Et, si, il en reste une, à protester, c'est que c'est la dernière de sa race.
Parce que, à quoi sert actuellement la politique fiscale des entreprises ?
Prenons le cas de la France :

"On y trouve en particulier la confirmation que, grâce à cette multitude de niches (fiscales), le montant effectif de l'impôt sur les bénéfices payé par les sociétés du CAC 40 était inférieur à 25% pour quinze d'entre elles en 2009, alors que ce taux atteint théoriquement 33%. On y comprend aussi pourquoi celles-ci préfèrent distribuer en dividendes la quasi-totalité de leurs bénéfices après impôts et s'endetter pour financer leurs investissements: les intérêts d'emprunts, considérés comme des charges, sont déductibles du résultat final et réduisent donc d'autant le montant de l'impôt sur les bénéfices. Les grandes entreprises ont par conséquent plus intérêt à s'endetter qu'à réinvestir leurs bénéfices dans l'activité de l'entreprise". (Alternatives Economiques, n°296, p50)

N'oublions pas que les grandes banques américaines, (et françaises) se sont empressées de redistribuer l'aide en bonus, retraites chapeaux et primes non justifiées.
Ces mêmes banques qui ont ruiné des millions d'américains et en ont jetés quelques millions à la rue en les dépossédant illégalement de leurs logements. Illégalement du fait que les expulsions n'ont pas respecté un cadre légal.
Mais, l'indécence s'exprime encore d'une manière plus pervers aux Etats-Unis, comme l'a montré Michaël Moore dans son documentaire, "Capitalim: A love story, en relevant que les entreprises américaines prennent des polices d'assurances vie en faveur de leurs employés et dont elles sont bénéficiaires en cas de décès. Et, que le taux de rentabilité se situe autour des 75%. Elles engrangent ainsi sur le dos des citoyens avec la complicité des assurances des millions de dollars.
Est-ce donc, cela, le rêve américain ?
N'est-donc que cela, la grande Amérique ?
Une foire d'empoigne où plus aucune limite ne protège le citoyen lambda.
En fait, c'est tout le système qui a été pourri par l'envie de super profit. Et, cela, du bas en haut de l'échelle administrative, législative, politique, économique et médiatique.
Que restera-t-il aux citoyens, à part la stigmatisation de l'autre qui servira à continuer à le maintenir dans un état où il ne pose pas de questions sur les indélicatesses commises par la finance en accord avec la politique. Et, surtout, sur ses droits fondamentaux.
Parce qu'aux Etats-Unis, tout est sujet à dérégulation. L'environnement, par exemple, qui voit les agences sanitaires fédérales ne devenir plus que des chambres d'enregistrement des désiratas des multinationales de l'agroalimentaire.
Il y a un risque sanitaire, qu'importe ! Bush, junior a neutralisé la législation et gare aux abrutis honnêtes qui s'amuseraient à dénoncer. Ils se retrouvent aussi sec au chômage avec un procès sur le dos.
Triste pays, désormais que les Etats-Unis. Un pays qui ne protège plus ses citoyens.
Le malheur, c'est que dans sa nouvelle version infamante, le système perverti reste un exemple pour tous les "salopards" dans le monde qui voudraient profiter de la même aubaine sur le dos de leurs concitoyens.
Ainsi, en France, nous avons notre président national qui est pantois d'admiration pour cette Amérique là.
Mais, ce qu'il y a d'impardonnable, chez ce type, c'est qu'il a menti en promettant aux français de les défendre tout en sachant qu'il allait faire exactement le contraire.
C'est ça, la politique désormais en France, avec ce maître mot, dérégulariser, tout dérégulariser, en faveur d'une élite minoritaire.
Heureusement, les élections approchent. Tout en sachant que si, chez les socialistes, le candidat est Strauss Kahn, je ne voterais pas au deuxième tour.
Je préfère toujours un ennemi déclaré qu'un faux ami.
A bon entendeur, salut.
René.

Aucun commentaire: