mercredi 8 décembre 2010

"Qui mange beaucoup et cague fort, n'a pas peur de la mort." Proverbe Gascon. On n'en attendait pas moins des gascons.

Salut à tous ceux qui à travers le monde ont perdu leur pouvoir d'achat. A cette fameuse classe moyenne qui dans tous les pays développés abordent la frontière de la précarité.

Finalement, cette histoire de Rafales, avions de combat à vendre au Brésil, va tomber à l'eau. Si, Lula, le président s'est défaussé sur sa remplacante, c'est qu'en définitive la conclusion du contrat est mal barrée.
De toute façon, aller sur la chasse gardée des Etats-Unis n'est pas une vraie bonne idée. Donc, nous pouvons considérer que l'affaire est terminée. En tout cas, cette histoire a été folklorique, un coup, je prend, un coup, je ne prend pas.

(source : NouvelObs.com)

"Rafale français: Lula ne tranchera pas avant de quitter le pouvoir
La France devra attendre : Lula a expliqué que cette décision est "un héritage à long terme pour le Brésil" et qu'il n'allait pas signer d'accord avant son départ. Le président sortant transmet le pouvoir à Dilma Rousseff le 1er janvier 2011.
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a déclaré mardi 7 décembre qu'il n'allait "pas conclure un accord" avec la France sur l'acquisition d'avions de chasse Rafale avant de quitter le pouvoir le 1er janvier 2011."

Par conre, lors de son voyage en Inde, Sarko nous refait le coup des "ENORMES" contrats. Là-bas, il vend du nucléaire. En la circonstance l'EPR.
Je ne voudrais pas éclater de rire, mais, l'EPR ressemble plutôt à un sac à malice.

(source : le monde.fr)

"Nucléaire : nouveau retard pour l'EPR finlandais
LEMONDE.FR avec AFP | 26.11.10 | 17h37

Le chantier du futur réacteur EPR d'Olkiluoto, en Finlande, le 15 juin 2010.AFP/ANNE HAUTEFEUILLE

Le démarrage du réacteur nucléaire de type EPR construit par le consortium Areva-Siemens en Finlande a encore été reporté et n'interviendra qu'en 2013, avec un fonctionnement normal attendu au deuxième semestre 2013, a annoncé vendredi le groupe finlandais d'électricité TVO.
Entamé en septembre 2005, le chantier d'Olkiluoto, dans le sud-ouest de la Finlande, devait initialement se terminer en avril 2009. Mais la fin des travaux a été reportée successivement à au moins cinq reprises. Le dernier calendrier fourni par Areva à son client TVO faisait état jusque-là d'un démarrage fin 2012.
"Le consortium Areva-Siemens, qui construit la réacteur Olkiluoto 3 dans un contrat à prix fixe et clé en main pour TVO, a rapporté que la plupart des travaux seraient terminés en 2012", indique le groupe finlandais dans un communiqué. "Le fournisseur indique que la mise en service prendra huit mois, signifiant que le fonctionnement normal commencera au second semestre de 2013", précise TVO."

(source : TF1 news)

"L'EPR de Flamanville en reprend pour deux ans et voit sa facture alourdie
le 30 juillet 2010 à 08h06, mis à jour le 30 juillet 2010 à 08:09

EDF a officiellement annoncé vendredi un report en 2014 pour le démarrage de son réacteur de Flamanville. Et le coût du chantier va aussi fortement augmenter.
2 CommentairesArticle suivant dans Entreprises : France Télécom chérit ses employés et drague Canal + © TF1L'annonce ne surprend personne, mais jusqu'à présent, elle n'était pas officielle. EDF a confirmé vendredi un report de deux ans, à 2014, de la date de démarrage de son réacteur EPR de Flamanville, dans la Manche. Le coût total du chantier va lui être porté à 5 milliards d'euros, contre 3,3 milliards initialement."

Bon, je ne vais pas m'étendre sur les aléas qui président à l'accouchement de l'EPR, sans parler des surcoûts. Parce qu'il faut se dire que si Areva ne contrôle ni les dates de livraison, ni, les coûts rééls, cela risque de lui coûter cher en pénalités.
Et, de toutes façon, je ne vois pas comment ces "ENORMES" contrats vont améliorer mon pouvoir d'achat et entraîner le pays dans une croissance à deux chiffres.
Sans compter, que je ne pense pas qu'Areva contrôle vraiment le process du monstre qu'il a engendré. Mais, ça, c'est une autre histoire.
Bien qu'une question continue à me traumatiser, "Pourquoi, n'a-t-on pas solutionné le problème des déchéts des centrales déjà existants avant de se lancer dans la construction de centrales nouvelles générations ?"
De toute façon, je vais vous dire, sarko et ses contrats, cela devient d'un ennui profond.
Par contre, quelque chose qui m'apparaît d'un ennui moins profond et certainement plus inquiétant, c'est la dette public.
Pour en parler, je vais prendre un extrait d'un article du monde du mercredi 8 décembre, p9 que je sors de son contexte. L'article s'intitule, "La réforme de la taxe professionnelle a coûté deux fois plus que prévu" de Patrick Roger.
"M.Carrez (rapporteur du budget) s'inquiète par ailleurs de la fragilité de la réduction du déficit budgétaire, ramené à 149,7 milliards d'euros conte 152 milliards dans la précédente loi de finances rectificative. L'amélioration tient en grande partie à l'économie de 2,2 milliards d'euros réalisée sur les intérêts de la dette, malgré l'ampleur du déficit. "Plus, on emprunte, moins cela coûte en intérêts, note-t-il. Reste à savoir si une telle situation peut perdurer."
Ah, Ah, le gouvernement sarko emprunte "beaucoup". Bien et quand va-t-il rendre la dette insupportable ou fait-il exprès de le faire pour se fabriquer des arguments pour finir de couler les services publics et achever les acquis sociaux ?
Parce qu'en réalité les économies qu'il fait sur notre dos, ce n'est pas pour rembourser la dette, c'est pour enfourner dans le fonctionnement de l'état et compenser les cadeaux fiscaux qu'il fait aux entreprises et à cette élite qu'il adore, les riches.
Mais, passons, car, une bonne nouvelle nous arrive d'Australie. Dans notre pauvre monde, elles sont tellement rares qu'il me semble nécessaire de la souligner

(source : les Nouvelles Calédoniennes)

La sécheresse du siècle serait bel et bien terminée
Pacifique - Australie

Mar 30 Nov 2010 |20:00
L’Australie peut enfin étancher sa soif. Après une décennie durant laquelle le pays a connu la pire sécheresse de son histoire, les campagnes australiennes reverdissent.
Du Victoria au Queensland, en passant par l’intérieur de la Nouvelle Galles du Sud, les rivières font à nouveau gronder leurs flots impétueux, revitalisant au passage les berges trop longtemps endormies sous la poussière. Les prairies sont tapissées de fleurs sauvages. « Toute la nature reprend vie », constate dans un soupir de soulagement Simon Chirnside, cultivateur dans le Victoria, qui plus d’une fois a pensé mettre la clé sous la porte ces dix dernières années.
Aujourd’hui il a retrouvé le sourire, en passant la main entre les boutons d’or de son champ de colza.
Difficile d’imaginer un tel renversement de situation alors que, il y a quelques mois encore, 95 % de la superficie de la Nouvelles Galles du Sud et plus de 70 % de celle du Queensland étaient encore classés en état de « sécheresse sévère ».
Abondance. Depuis le début du mois, celle-ci a officiellement pris fin et tout le Sud-Est australien a retrouvé l’image d’une terre d’abondance que beaucoup dans le pays pensaient disparue à jamais.
« Nous pouvons dire merci à la Nina », explique David Jones, climatologue auprès du Bureau fédéral de météorologie. Après avoir enregistré, sous les assauts répétés d’el Nino, ses taux de pluviométrie les plus bas depuis la création de la fédération, en 1901, avec un nouveau record établi en 2006, l’Australie reprend en effet des couleurs grâce au phénomène de la Nina. « La plus longue et la plus humide que le pays a certainement jamais connue », reprend David Jones."

Eh, bien, mes trois chers lecteurs, je vous invite à vous joindre à moi pour apporter un grand salut à nos amis australiens. Finis, les ventes de fermes, finis les suicides de fermiers. Honneur à l'Australie qui va redevenir une grande nation agricole et ainsi nous éviter une spéculation trop massive sur les denrées agricoles.

Bon, pour le moment, cela sera tout. Peut-être reprendrais-je ce soir.
A bientôt.
René.

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