dimanche 19 décembre 2010

"Un ami dans le besoin reste un ami." Proverbe Albanais. Euh, alors, vite dit !

Salut à toutes les victimes. Ce qui est regrettable, c'est que chez les catholiques, les bourreaux ne sont pas exclus du paradis. Ni, chez les musulmans ou les juifs d'ailleurs. C'est bien pour ça que ces religions ont un creuset commun.

Alors, quoi, les iraniens s'imaginaient qu'ils échapperaient à l'augmentation du coût de la vie. Et, puis, quoi encore !
Même, nous, en France, y'a tout qui augmente. L'électricité par exemple, soi disant, pour compenser le coût d'achat de l'électricité produite par les éoliennes du secteur privé.
Parce qu'en France, on est bien con, l'argent de nos impôts sert à créer de nouveaux patrons qui exploitent leurs salariés. Sans compter que comme le prix du gaz à l'international a chuté, on se demande pourquoi EDF nous augmente le coût au compteur.
Mais, allez comprendre, en France, on est plus intelligent que partout ailleurs pour entuber le consommateur. Et, j'ai bien dit "ENTUBER", ce qui veut dire, "VOLER !"
Ca y est, je m'égare, revenons-en plutôt aux iraniens.
C'est vrai, quoi, les sanctions internationales n'ont aucun effet sur l'économie iraniennes, dixit Mahmoud Ahmadinejad.
Déjà, qu'il n'a pas développé l'industrie de raffinage et qu'il faille acheter l'essence à l'étranger. Ca fait désordre quand même pour un grand penseur politique, économique, religieux et j'en passe et des meilleurs.
Religieux, un peu comme notre président national quand il va boire le thé avec Benoit XVI en s'imaginant récupérer les votes des catholiques.
Mais, non, je plaisante. Ils sont tous les deux agités, mais, pas du même acabit.
Donc, je disais, Ouh, là, là, le porte monnaie, déjà relativement vide des iraniens, va encore connaître un tsunami.
Et, même le pain ! Encore qu'ils ont de la chance, en Algérie, même le sucre a augmenté.

(source : :e MONDE 19/12/2010 À 10H48)

Le prix de l’essence flambe en Iran, le gouvernement supprime des subventions
Dans le cadre d'un plan de suppression des subventions directes pour assainir les finances de l'Etat, le prix de l'électricité, du gaz, du kérosène, mais aussi de l'eau et du pain augmentent aussi de manière progressive.

Mahmoud Ahmadinejad le 10 novembre à Qazvin, au nord de l'Iran (© AFP)

Le gouvernement iranien a décidé d'augmenter fortement, à partir de ce dimanche, le prix de l'essence et du gazole, dans le cadre d'un vaste plan qui vise à supprimer progressivement les subventions directes.
Selon le communiqué officiel, le prix du quota de 60 litres d'essence par mois accordé à chaque automobiliste passe de 0,10 dollar le litre à 0,4 dollar. Au-delà de ce quota, les automobilistes devront payer le litre à 0,70 dollar au lieu de 0,40 dollar précédemment.
Ainsi, le prix de l'essence subventionné est multiplié par 4, alors que le prix de l'essence non subventionné augmente de 75%. Le prix du gazole est de son côté multiplié par 9, passant de 0,0165 dollar à 0,150 dollar.
Dans le cadre de ce plan, le prix de l'électricité, du gaz, du kérosène, mais aussi de l'eau et du pain augmentent également mais de manière progressive."

A, ces gouvernements, toujours les premiers à ne pas avouer la situation réelle. En sachant que celle qu'ils décrivent n'est pas souvent la vraie.
Ainsi, on retrouve souvent ces situations avec l'industrie pharmaceutique qui invente des produits qui risquent de "tuer" des gens.
Sauf que, la recherche implique une masse d'argent irrécupérable si le medoc en question n'est pas commercialisé. Dans l'agro-alimentaire, c'est la même.
Alors, le risque que prend les usagers, on s'en fout un peu. Il suffit de faire une bonne campagne de lobbying en comptant sur les personnes qui ont travaillé dans le secteur et qui se sont faufilés au sein du gouvernement et des agences sanitaires, sans compter les élus amis.
Après, à dieu ne plaise, c'est le profit qui importe.
Bon, pour le moment grâce au Médiator, 1000 morts sont recensés. Attendons les autres qui ne l'ont pas été ou à venir.
Et, attendons, la réponse du dernier ministre qui l'a autorisé, Xavier Bertrand.
A l'époque du sang contaminé, une ministre socialiste, s'est défendue avec le fameux, "Responsable, mais, pas coupable". Peut-être va-t-il nous faire la même.
Mais, ne lui jetons pas la première pierre parce qu'un ministre socialiste à l'époque a fait la même avec ce médoc alors que déjà des rapports défavorables étaient pondus par des organismes reconnus. Là, déjà, le lobbying a joué. Alors, si, l'on doit condamner Xavier Bertrand, il faut condamner cet ancien ministre socialiste aussi. Parce que lui, si, il l'avait interdit, beaucoup de morts auraient été évités.

(source : NoubelObs.com)

"La nouvelle estimation des décès provoqués par le médicament renforce la suspicion sur le rôle des autorités de santé.

Quand l'assurance maladie chiffrait à 500 le nombre de décès dus au Mediator, la laboratoire Servier demandait : « Où sont tous ces morts ? » Maintenant que les experts parlent de 1 000 à 2 000, la firme est de plus en plus perplexe. « On ne sait rien de rien, on ne sait rien sur rien », soupire un de ses représentants.
Une fuite du Figaro ce samedi révèle que l'Agence du médicament avait été alertée dès 1998 des mésusages du Mediator, utilisé à tort comme coupe-faim (la lettre au format PDF). Une alerte intervenue onze ans avant le retrait effectif du médicament initialement destiné aux diabétiques !
Mais l'autre information révélée par le quotidien risque d'interpeller encore plus le grand public : le chiffre de 500 morts avancé en novembre dernier était une estimation très basse. Une étude inédite, menée par deux chercheurs de l'Inserm, évalue le bilan réel entre 1000 et 2000."

Des noms, des noms, exigent les familles des victimes. Et, bizarre, il n'y a plus personne pour assumer l'infamie du laboratoire servier. Peut-être servier lui-même, qu'en pensez-vous, mes trois chers lecteurs ?
Mais, il n'y a pas longtemps, il a reçu la légion d'honneur pour service rendu à la France. Alors, qu'on savait déjà. Classique ou pas classique ?
Bof, après tout, cela n'ira pas jusqu'au nombre de morts attendus en Côte d'Ivoire.
Perso, j'ai trouvé un peu inconvenant que Alassane Ouattara se présente à l'élection présidentielle. Après tout, sa dernière candidature à cette élection avait été à l'origine du début de la guerre civile. En tout cas, si, ce n'est lui, c'est tout ce qu'il représentait pour les habitants du sud.
Laurent Gbagbo n'abandonnera pas le pouvoir. Et, ce ne sont pas les gesticulations sarkoziennes qui le feront changer d'avis. Comme d'habitude, sarko qui s'y ait collé pour les autres, a seulement réussi à accroître la chienlit.
Please, dites lui de se taire !
Parce que pour le moment, tout ce qui se dessine, c'est une division de fait du pays. Et, un basculement de la Côte d'Ivoire ou de ce qu'il en restera hors de la Francafrique.
Bravo, notre président national !
Il faut dire que son manque de culture de l'histoire africaine et son manque de culture en général n'est pas un bon point pour lui. Il devrait savoir que les guerres civiles, notamment africaines, n'ont cure des injonctions internationales.
Maintenant, que va-t-il faire des soldats français qui se trouvent dans la nasse ?
Parce que à mon avis, lorsque ça va commencer à tirer de partout, ils vont faire les frais de la déclaration fracassante de leur président.
En tout cas, la force Licorne n'est qu'un force d'appoint. Alors, à mon avis, il faut mieux qu'elle s'en aille le plus vite possible.
En tout cas, Sarko en ramenant sa, excusez-moi pour la grossièreté, "grande gueule" a bien foutu la "merde".
La diplomatie qui est mère de prudence ?
Connait pas !
Sans compter que les français de Côte d'Ivoire ont dû grandement apprécier les déclarations va-t-en guerre de sarko, eux qui sont en première ligne.
Mais, grâce à notre président, ils pourront dire que les morts qui risquent de se compter parmi leurs rangs, l'ont été au nom de la France.
Et, la force Licorne ne pourra rien faire conte des snipers, à part tirer contre la population, derrière laquelle ils se cacheront.
Ce qui est marrant dans cette histoire, si, l'on peut parler comme ça, c'est que c'est sarko tout seul qui a décidé d'aller au charbon pendant que tous les autres se planquaient derrière des instances internationales. A part Obama, sauf que lui, il est président des States.
En tout cas, tout ça est mal parti et sarko n'a fait qu'attiser le feu.
Et, sur ces tristes constations, je vous quitte.
A bientôt.
René.

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