lundi 28 mai 2012

Salut à tous les insectes qui disparaissent autour de nous.

Pourquoi, je dis cela mes cinq chers lecteurs ?
Tout simplement parce que dans ma campagne de céréaliers, messieurs les fermiers inondent leurs cultures de pesticides et d'engrais chimiques.
Quelle conséquence pour moi qui vit au bord de leur champ tel les indiens du Paraguay qui vivent côte à côte avec les champs ou les milliers d'hectares de culture OGM et qui crèvent, et, chez moi, il n'y a plus d'insectes.
Peu de vers de terre, très peu de papillon, très, très peu d'abeilles, plus du tout de sauterelles, enfin, bref, il n'y a plus rien. Alors, je me demande, "A quand mon tour ?"
Si, cela continue, je n'aurais plus de fruits sur les arbres fruitiers, pommiers, mirabelles, prunes et cerises.
Pourtant, la terre est  bonne.
Mais, il semble que cela ne suffise plus.
Alors, contre qui, dois-je me retourner ?
Contre les fermiers dont mon terrain jouxter leurs champs ?
Contre l'industrie agro-alimentaire ?
Contre l'industrie chimique ?
Contre tous en même temps ?
Dans la région, dans chaque village, il y avait des fontaines où venaient s'abreuver les vaches lorsqu'on les déplaçaient d'un champ à un autre.
Aujourd'hui, toutes ces fontaines ont un avertissement, "Eau non potable".
Vous vous demanderez, "Mais, pourquoi, personne n'a protesté jusqu'à  présent ?"
Simple, dans tous ces petits villages, c'était le gros ou l'un des gros fermiers du coin qui en était le maire.
Et, lui, son intérêt, c'est pesticides et engrais chimiques.
Les nappes phréatiques sont pollués ?
Simple, aussi, les habitants des villages achètent de l'eau en bouteille. Il y en a même qui font la cuisine avec l'eau de source en bouteille.
Le maire fermier du coin leur alloue-t-il une indemnité compensatoire ?
Mon cul !
Chacun pour soi et les vaches seront bien gardés, telle est leur devise.
Alors, en réalité, dites-moi, mes chers cinq lecteurs, combien coûte à tous les citoyens de France cette fameuse agriculture si performante.
Et, là, je ne parle pas des routes que les tracteurs défoncent à chaque récolte et que la collectivité répare à nos frais, pas aux leurs.
Oui, dites-moi, combien, cela coûte réellement et quel pays dévasté cette agriculture va nous laisser ?
Combien, voulez-vous que je mange bio, si, les autres malades en face inondent leurs cultures de produits toxiques.
Même, ce choix-là, je ne l'ai plus.
"Nous nourrissons la planète et la France !" nous répondent-ils.
Eh, bien, moi, je crois plutôt qu'ils nous empoisonnent à petit feu, voilà ce que je crois.
Alors, réfléchissez-y, mes chers cinq lecteurs, parce que à mon avis, il va falloir aller en justice contre eux et tous les experts de Bruxelles liés à l'industrie agro-alimentaire et chimique.
Si, quelqu'un doit aller en prison, ces gens-là sont tout désignés !
A bientôt.
René.

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