lundi 14 mai 2012

Salut, citoyen de France. Bientôt, les élections législatives, ne mettez pas tous vos oeufs dans le panier socialiste. Il y en a d'autres, le Front de Gauche, les verts et le Modem.

Ah, mes chers lecteurs, qu'elle est dure la lutte contre al quaïda pour les américains. Ils suivent de près les évènements au Yemen, liquident les responsables par drone interposé, espionnent, infiltrent, bref, que d'agitation.
Pourtant, à part livrer du matériel militaire, ils ne font pas grand chose pour aider la population, alors, que, tout le monde sait que la misère, la détresse morale finissent par former un véritable vivier pour l'extrêmisme.

(source : Irin News)


"YÉMEN: Inquiétante aggravation de la crise humanitaire

Un déplacé dans le nord du Yémen. Plus de 95 000 personnes ont récemment quitté leur maison dans le sud et le nord du pays en raison des conflits
LE CAIRE, 9 mai 2012 (IRIN) - Une importante crise humanitaire menace le Yémen. Pour l’éviter, il faudrait que les organisations d’aide humanitaire accroissent rapidement leur capacité d’intervention et que les bailleurs de fonds – y compris les riches pays voisins – apportent les financements indispensables pour contenir la malnutrition, les maladies et la pauvreté qui ne cessent d’augmenter.

« La crise humanitaire au Yémen a atteint un tel niveau qu’elle touche des millions de personnes. Elle affecte non seulement des personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays (PDIP), des réfugiés et des migrants, mais aussi des familles yéménites ordinaires de toutes les régions », ont dit des acteurs humanitaires internationaux, dont des agences des Nations Unies, la Ligue des États arabes et l’Organisation de la Conférence islamique (OCI), dans une déclaration commune faite à la suite d’une réunion organisée au Caire, la capitale égyptienne, le 6 mai dernier.

Au cours des deux derniers mois, deux nouveaux conflits ont forcé près de 95 000 personnes à quitter leur maison. Selon le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), environ 56 000 personnes (soit 8 000 familles) ont dû fuir le gouvernorat d’Abyan, dans le sud du pays, depuis la mi-février. Dans le Nord, on estime que 38 000 personnes (5 500 familles) ont été déplacées dans le seul gouvernorat de Hajjah.

« Il est essentiel de répondre aux besoins humanitaires de ces familles pour rétablir la stabilité au Yémen et éviter que la situation ne se détériore », soulignait la déclaration.

Raul Rosende, responsable de l’OCHA au Yémen, a dit à IRIN : « En 2011, la situation humanitaire était mauvaise au Yémen. En 2012, les choses ont empiré. Les principaux indicateurs se sont détériorés et c’est pour cette raison que nous devons améliorer notre réponse humanitaire. »

Selon l’OCHA, environ 44 pour cent de la population yéménite – soit plus de dix millions de personnes – est en situation d’insécurité alimentaire. Cinq millions d’entre eux ne peuvent pas produire ou acheter suffisamment de nourriture. Dans le gouvernorat de Beida, plus de 60 pour cent de la population vit dans l’insécurité alimentaire. (...)"

Un peu comme la Somalie, où il faut mieux être islamistes shebbab que crever de faim avec sa famille.


Et, cela sera tout pour aujourd'hui, car, je rentre à l'hôpital d'où, je ne sortirais que samedi avec l'impossibilité d'écrire.
A bientôt, mes cinq très chers lecteurs, souhaitez-moi, bonne chance.
René.

 

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