lundi 21 mai 2012

Salut aux électeurs socialistes ! Si, vous ne voulez pas des représentants de l'utltra-libéralisme et anciens lieutenants de Strauss Kahn, vous pouvez toujours voter pour un candidat de gauche ou même du Modem.

Ah, mon dieu, mes cinq chers lecteurs, quel beau titre, je trouve dans le journal l'humanité.


"Jean-Luc Mélenchon battrait Marine Le Pen à Hénin-Beaumont".


Et, je me souviens, comme la feuille d'automne, ces beaux titres qui annonçaient également, Jean-Luc Mélenchon comme troisième homme de l'élection présidentielle. En fait, ce fut une femme, Marine Lepen du Front National à 18%.
Lui, faisant un beau score, 11%, vu le niveau dont il était parti et celui dont s'étaient habitués les communistes lors de ce type d'élection.
Il annonçait par la suite dans ses meetings avoir renvoyé l'hydre de l'extrême droite loin derrière.
Malheureusement, ce fut lui qui fut loin derrière.
Alors, croire aujourd'hui encore et toujours la vague sondagière me paraît un peu léger.
D'accord, Mélenchon est une vedette où il le fait en tant que tel, mais, Nicolas Hulot aussi était une vedette. Et, il s'est retrouvé la tête dans le sac.
La terre du nord, oui, c'est vrai, fut une terre ouvrière rouge. Aujourd'hui, elle n'est plus qu'un désert économique où les anciens ouvriers et tous ceux qui n'ont même jamais eu l'occasion de le devenir vivent des aides sociales.
Ces mêmes aides sociales stigmatisées comme assistanat par l'Ump.
Alors, je me demande, à part s'adresser à la conscience des citoyens et leur refaire la guerre contre les nazis, qu'est-ce que Mélenchon peut bien leur apporter, à part se concocter une petite campagne médiatique.
Du travail ?
Des investisseurs ?
Une espérance nouvelle ?
Une révolte ?
Si, aller à Hénin-Beaumont, simplement pour s'opposer à la leader de l'extrême droite française. Je veux bien, mais, c'est un peu court comme programme.
En tout cas, moi, si, j'étais chômeur, au Rsa, bref, sans emploi et sans activité et natif du pays, je me dirais, "Mais, qu'est-ce qu'il vient nous agiter ce petit monsieur ? On l'a jamais vu d'Eve, ni d'Adam, il paraît qu'il était au pouvoir avec les socialistes, même ministre, même là, on l'a jamais vu. Alors, qu'est-ce qu'il vient faire de par chez nous (et je rajouterais) le parisien !
Lui, il a fait partie du système, il en a été bien content et maintenant, il vient pour nous dire qu'il crache dessus. Au moins, elle, Marine, elle l'a toujours dit, elle l'a jamais caché, c'est, eux, là-bas, les messieurs de Bruxelles qui sont responsables de notre misère et elle a raison !"
Voilà, mes cinq chers lecteurs ce que  je me dirais si j'étais un gars du nord.
Bon, au fait, j'ai vu sur les listes électorales qu'il y avait un candidat Front de Gauche dans mon arrondissement, donc, je vais aller voter. Même, si, ça me les brise de me taper deux heures de transport aller et deux heures retour, ce qui va me foutre ma journée en l'air.
Sauf, que je n'ai pas apprécié les déclarations de la secrétaire général du PS qui rejette toute la faute sur Mélenchon tout seul. Et, j'espère bien que les socialistes n'auront pas la majorité qu'ils réclament à l'assemblée nationale parce que pour le moment Hollande nous sert la soupe, après, il nous servira à la grimace, si, il n'a pas à ses côtés de contre-pouvoir.
Par contre, pour en revenir à Mélenchon, je trouve qu'il envoie trop de messages au PS du genre, "je ne ferais pas ci contre le gouvernement socialistes, je ne ferais pas ça".
Et, bien, moi, je trouve qu'il en fait trop vis-à-vis de ses anciens camarades. Beaucoup trop !
Mais, passons parce qu'en attendant la Chine accentue ses investissements dans le secteur agricole en Afrique.
"Secteur agricole !", vous exclamez-vous mes cinq chers lecteurs, en rajoutant aussitôt, "Tu parles Charles, c'est plutôt accaparement des terres agricoles qu'il faut dire !"
Ah, là, là, que vous développez une mauvais esprit, vous m'inquiétez. Voyons, soyons sérieux qui pourrait accuser la Chine d'aussi noire intention. Bon, actuellement, elle en occupe un certain nombre, peut-être déjà de l'ordre du million d'hectares. Mais, il n'y a pas que cela, voyons un peu de sérieux. Je suis sûr que la Chine aide aussi au creusement de puits perdu à bab el oued, enfin genre, quoi.
D'ailleurs, jugez par vous mêmes.

(source : le Quotidien du Peuple)


Mise à jour 21.05.2012 11h32
"Le fonds de développement Chine-Afrique envisage d'augmenter ses investissements agricoles en Afrique


Le Fonds de développement Chine-Afrique envisage de nouer de partenariats avec les banques de développement agricole dans certains pays africains pour accroître ses investissements, a déclaré le vice-président du Fonds, Hu Zhirong.



La coopération de la Chine avec les banques africaines de développement remonte à 1985 avec le début du soutien de la Chine à la Banque africaine de développement (BAD), a dit vendredi M. Hu dans une interview à l'agence Chine Nouvelle/


Il a indiqué que le plan principal du fonds est d'accroître les investissements chinois dans les projets agricoles en Afrique et de nouer des partenariats avec des entreprises africaines et d'autres institutions financières pour soutenir le développement agricole en Afrique.


Le Fonds de développement Chine-Afrique a été créé en 2007 avec un capital de 5 milliards de dollars par la Chine dans le cadre du nouveau partenariat stratégique sino-africain.


Jusqu'à la fin de 2008 le fonds a investi près de 400 millions de dollars dans plus de 20 projet, qui à leur tour ont amené les entreprises chinoises à investir près de deux milliards de dollars en Afrique."
Alors, convaincus !
Et, oui, c'est cela la vie, il ne faut pas se fier aux apparences, le fruit (de sont travail), sinon, le profit n'est jamais très loin derrière.
Pour finir, je terminerais par la rubrique, "Ce monde est merveilleux".


Fukushima: réouverture de la zone interdite [REPORTAGE EXCLUSIF]

Créé le 16-05-2012 à 17h49 - Mis à jour le 21-05-2012 à 09h17 Réagir

Au Japon, 3 des 11 communes de la zone interdite autour de Fukushima ont rouvert dans l’indifférence générale. Dans certains secteurs la radioactivité est encore supérieure à la limite fixée pour l’évacuation ! Sciences et Avenir a suivi le retour hésitant des sinistrés de Fukushima dans les villes fantômes.

 
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Minori, 11 ans, enjambe les fondations de la maison de sa grand-mère, emportée par la vague de 14 mètres du 11 mars 2011. Au milieu d’un paysage dévasté, la fillette et son frère cadet sautent d’une poutre à l’autre, sous le regard doux-amer de leurs parents. Scène impensable il y a quelques semaines, des enfants s’amusent au cœur de la zone interdite, à 11 kilomètres seulement de lacentrale nucléaire accidentée de Fukushima.
«C’est une bonne chose qu’ils aient rouvert l’accès à Odaka [un district de la ville de Minamisoma], estime Masayuki Koshita, 39 ans, le père de Minori. C’est ma terre natale. Je voulais que les enfants voient ce qu’elle était devenue à cause du tsunami».
Les parents seraient-ils inconscients? Pas que l’on puisse dire. Dans cette frange du bord de mer située au nord de la centrale nucléaire, les niveaux de radioactivité sont faibles : entre 0,1 et 0,4 microsievert/heure (1), selon des mesures de la mairie de Minamisoma.
16.000 habitants peuvent revenir chez eux, sans y dormir
Dans l’indifférence générale, 3 des 11 communes de la zone interdite autour de la centrale nucléaire ont rouvert avec le feu vert du gouvernement japonais. Après les communes de Kawauchi et Tamura le 1er avril, la partie fermée de Minamisoma, la plus grande ville de la région avec 70.000 habitants (2), est de nouveau accessible depuis le 16 avril. Entre ces trois communes, quelque 16.000 personnes – sur les plus de 110.000 personnes évacuées des alentours de la centrale nucléaire- ont la possibilité de revenir chez elles. A Minamisoma, le check-point de police qui interdisait strictement l’entrée de la zone a été décalé de 20 à 10 kilomètres de la centrale nucléaire. Rien de moins.
Pour le moment, les résidents n’ont toutefois pas le droit de passer la nuit dans l’ancienne zone interdite. Mais en-dehors de cette importante restriction, il n’existe pas de limitation de temps ni de mesure de radioprotection particulière (port d’un dosimètre, d’une combinaison radiologique ou d’un masque par exemple). Les voitures circulent librement, des résidents commencent à nettoyer et réparer leurs maisons, laissées à l’abandon depuis le 12 mars 2011, au lendemain du séisme et du tsunami qui ont déclenché la catastrophe nucléaire de Fukushima. Dans un semblant de normalité, un haut-parleur diffuse même de la musique traditionnelle japonaise dans une rue du centre-ville d’Odaka, un district de Minamisoma.
De passage dans leur ancienne maison où l’eau et l’électricité sont toujours coupées, la petite Minori, son frère et ses parents, retrouvent des patins à roulette, des livres et des peluches. (...)

Ne faites pas trop de cauchemar, mes cinq chers lecteurs, je le répète, ce monde est merveilleux.
René.



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