vendredi 18 mai 2012

Salut, les infirmières, salut le personnel soignant ! J'espère que Hollande va arrêter l'hôpital-tiroir caisse et embaucher du personnel afin de vous soulager. Croisons les doigts !

Donc, mes cinq chers lecteurs, aujourd'hui, sortie de l'hôpital. Et, pour la petite histoire opération des hémorroïdes. Opération bénigne, me direz-vous, mais, après l'opération, on jongle. Cela, je peux vous l'affirmer parce que je le vérifie.
Alors, pas trop envie d'écrire, vous vous en douteriez à moins.
Parce qu'en France, le gouvernement Hollande prend à peine ses fonctions, alors, il n'y a rien à dire. Il diminue son salaire de président, celui de ses ministres. Il a plus de ministères que sarko au début de son quinquennat. Il utilise l'avion présidentiel sarko One, sans le vendre pour l'instant.
A voir, quoi.
Par contre, du côté du Canada, le gouvernement Québécois pour mater la grève et les manifestations estudiantines déclenchés pour protester contre l'augmentation des frais scolaire n'a trouvé qu'une réponse, voter une loi répressive contre le droit de manifester.
Une loi digne de pays autoritaires, comme la Syrie et qui va peu à peu s'installer dans les pays dits démocratique. Déjà en Espagne, la police intervient dès qu'il y a une discussion dans la rue entre plus d'une quinzaine de "badauds" ou d'indignados.
Comme cela, le peuple n'a plus le droit de s'exprimer et garde la seule obligation de courber l'échine.


Les autorités du Québec veulent restreindre le droit de manifester

Le Monde.fr avec AFP |  • Mis à jour le 
Abonnez-vous
15 € / mois
 Réagir Classer Imprimer Envoyer
Partager   google + linkedin

Manifestation dans les rues de Montréal, jeudi 17 mai, contre la hausse prévue par le gouvernement de 82 % des frais de scolarité à l'université.

Le projet de loi spéciale déposé jeudi 17 mai au soir par le gouvernement québécois pour briser le mouvement de grève des étudiants, qui prévoit une forte restriction du droit de manifester, a été reçu comme une douche froide par les étudiants et l'opposition. Le texte instaure notamment toute une série d'amendes pour les organisateurs de piquets de grève, allant de 1 000 à 125 000 dollars (de 777 euros à 97 000 euros).
Un individu seul, par exemple, encourrait une amende de 1 000 à 5 000 dollars. Une association d'étudiants qui organiserait un tel rassemblement ou lancerait le mot d'ordre de bloquer l'accès à une université risquerait, elle, de devoir payer de 25 000 à 125 000 dollars, le double en cas de récidive.
Le projet de loi prévoit également que les organisateurs de manifestations déclarent aux autorités, au moins huit heures avant le départ, la date, l'heure, la durée, le lieu et l'itinéraire du cortège. Enfin, le texte définit les conditions de la suspension du semestre en cours jusqu'à la mi-août dans les établissements en grève. (...).

Eh, oui, mes cinq chers lecteurs, ils dérangent les étudiants. Alors, il faut frapper fort en introduisant la peur de la loi. Vous savez cette fameuse loi qui à une époque lointaine était là pour protéger le citoyen. Et, bien, désormais, ils vont la retourner tous contre nous. De bénéfique, elle deviendra "maléfique" en permettant à une minorité de gouverner à sa guise, c'est à dire à la guise des gens qu'elle servira.
Bon, je vous entends, vous vous dites que je suis en pleine parano. Très bien, alors, expliquez moi l'objectif de cette loi en sachant que le Québec n'est pas une dictature, mais, un pays libre !
Et, sans doute pensez-vous que d'autres pays ne vont pas zieuter la manière dont le peuple québécois va subir cette loi !
Ne me dites pas non plus qu'une telle loi ne peut donner des idées à d'autres gouvernements démocratiques !
Et, c'est ainsi que nous allons continuer à perdre la dernière liberté qu'il nous reste, celle de ne pas être d'accord.
Là dessus, je vous laisse et je vais aller me coucher.
A bientôt. René.

Aucun commentaire: