dimanche 20 mai 2012

Salut au peuple grec et salut aux manifestants québécois. Ne nous laissons pas faire !

Ah, mes très cinq et seuls lecteurs, comme je suis content de l'apprendre, la Berd (Banque européenne pour le reconstruction et le développement) a décidé de s'investir pour soutenir quatre démocraties émergentes arabes, la Jordanie, le Maroc, l'Egypte, la Tunisie.
Et, cela, après avoir soutenu les démocraties émergentes de l'ex Urss.
Bon, cette décision louable ne me semble pas avoir été une réussite concernant les ex républiques de l'Urss.
En ce qui concerne les pays arabes, les deux premiers cités sont dominés, contrôlés par des dynasties héréditaires. Les deux derniers, l'Egype, la Tunisie sont dominés par des assemblées dont la majorité appartiennent aux courants islamistes traversés par des extrêmismes n'exprimant pas vraiment un esprit de tolérance démocratique. Extrêmismes qui s'expriment notamment contre les chrétiens et les opposants de manière particulièrement violente.
Alors, je me demande, si, ce milliard mobilisé sur ses fonds propres ne serait pas plus utile pour aider les grecs à se sortir d'une situation devenue inextricable par le fait d'un service de la dette insupportable.
Enfin, c'est une opinion, qu'en pensez-vous, mes chers cinq lecteurs ?


La BERD se dote d'un fonds spécial dédié aux démocraties arabes

Le Monde.fr avec AFP |  • Mis à jour le 
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Un délégué dans les couloirs lors de la réunion annuelle de la BERD, en mai 2005.

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) s'est dotée samedi 19 mai d'un fonds spécial d'un milliard d'euros pour étendre dès cette année ses opérations à quatre "démocraties arabes émergentes", l'Egypte, la Tunisie, le Maroc et la Jordanie. C'est son nouveau président, le Britannique Suma Chakrabarti, qui sera chargé de mettre en oeuvre cette ouverture, après son élection surprise vendredi par les 65 pays et institutions actionnaires réunis en assemblée générale à Londres.
La BERD a déjà ouvert des bureaux au Caire, à Casablanca, Tunis et Amman, dans les quatre pays choisis pour initier son expansion géographique. Les premiers projets devraient démarrer en septembre prochain.
Fondée en 1991 pour favoriser le passage des pays de l'ex-bloc soviétique à l'économie de marché, la banque intervenait jusqu'à présent dans 29 pays d'Europe de l'Est et d'Asie centrale. Elle avait reçu pour mission, lors de sa précédente assemblée générale, de soutenir les démocraties naissantes dans la foulée du "printemps arabe". L'extension de son rayon d'action au sud et à l'est de la Méditerranée avait été souhaitée "par la communauté internationale et les pays de la région", a-t-elle rappelé samedi.
INVESTIR JUSQU'À 2,5 MILLIARDS D'EUROS PAR AN
Ce changement implique un long processus pour modifier à l'unanimité les statuts de la banque. La création du fonds spécial, puisé sur ses réserves propres, va luipermettre de commencer à investir sans attendre la fin de ce processus, qui doitpasser dans certains cas par des ratifications parlementaires. Dans les quatre premiers pays arabes choisis, elle concentrera son action "sur le développement du secteur privé, la croissance des petites et moyennes entreprises, l'amélioration des services municipaux, le développement de secteurs financiers stables et l'amélioration des services de fourniture d'énergie.""
A mon humble avis, si, l'Europe veut agir et conserver la Grèce en son sein, il faut agir sur l'insupportable et geler le service de la dette, sans supprimer le remboursement du capital de façon à ce que la surface financière dégagée servent à la relance de son économie. Geler le service de la dette sur cinq ans, par exemple, sans en geler le remboursement du capital suffira à dégager assez de financement pour la relance. Et, naturellement, rassurer les banques puisqu'elles ne peuvent pas perdre l'argent qu'elles n'ont pas encore touché (les intérêts à venir).
Au bout de ces cinq ans, la Grèce ne paierait le service de la dette que sur le capital restant dû et à un taux actualisé en rapport à la confiance retrouvée dans son économie. 
Autrement, elles risquent de tout perdre.
Une mesure majeur pour que le peuple grec reprennent confiance et se rende compte que "c'est possible" serait de rétablir le niveau des salaires et des retraites à leur niveau d'avant la crise, de rétablir l'état des services publics, d'encadrer les prix des loyers et des prix à la consommation, accentuer le retour des capitaux issus de la fraude fiscale.
Bref, des mesures propres à provoquer un choc salutaire au sein de la population et relancer la consommation de proximité afin de relancer une dynamique pour les TPE (toutes petites entreprises) et le PME (petites et moyennes entreprises).
Ceci, avant de s'occuper du secteur des PMI (petites et moyennes industries) pour relancer le secteur exportateur  sur ce qui existe déjà et en encourageant le développement.
Voilà, donc, mes chers cinq lecteurs ce qui me paraît d'envisager pour la Grèce au lieu de faire comme Merkel, le faire à la teutonne, mettre le pays à genoux sans aucune perspective d'avenir.
Parce qu'entre-nous, virer la Grèce de la zone euro, il fallait le faire au début, maintenant, c'est un peu tard.
Alors, réfléchissez mes cinq chers lecteurs et imaginez sur le canevas que je vous ai proposé, les mesures propres et complémentaires qui pourraient aider nos amis grecs à sortir de ce "merdier !"
A bientôt.
René.

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