mardi 25 mars 2008

"Pour bâtir haut, il faut creuser profond." Proverbe mongol.

Salut, tous les messieurs qui s'occupent de nous. A quand, les discussions sur les augmentations de salaires ?

Eh, oui, parlons en des augmentations de salaires vu l'augmentation de la vie qui nous détruit le porte monnaie. Parce qu'entre nous, monnayer les RTT, c'est pas ça qui va donner des épinards à tous ceux qui n'en ont pas. Plus les autres qui en ont, mais qui ne peuvent pas les monnayer. Et, en plus, pour la plupart, ça ne se pose pas vraiment en augmentation de revenu. A mon avis, c'est plus un recul social qu'une avancée.
Mais, notre gouvernement est comme ça, il fait croire qu'il agit alors qu'il racle les fonds de tiroirs.
Sauf que le principal qui nous préoccupe, c'est l'augmentation des salaires, des retraites, le paiement des heures supplémentaires des fonctionnaires, pompiers et agents des forces de l'ordre, enseignants...etc.
Parce qu'entre nous, vu que les grandes surfaces, banquiers, opérateurs de téléphonie, les propriètaires, tout ça part à la hausse et une hausse non justifiée, il serait temps d'aller à l'essentiel, la hausse des salaires. Autrement, le fric nous allons l'économiser plutôt que le consommer malgré ce que prévoie l'Insee. L'avenir est sombre et l'Insee prévoit une hausse de la consommation. Comment des salariés dont les revenus diminuent pourraient-ils participer à la croissance si ils consomment de moins en moins. Question à mille francs !
Et, ce n'est pas en américanisant la société française que le gouvernement prouvera le contraire.
Et, toujours être derrière le cul des américains, c'est pas ce qui fait une politique de croissance. Dérégulariser, c'est bien, mais, même l'amérique en mesure les limites puisque la Fed vole au secours d'une banque privée. Eh, oui, le libéralisme marque ses limites lorsqu'après avoir laissé la recherche du profit s'exacerber, il fait appel à l'état pour réguler ses excès.
Et, entre nous, américaniser le fonctionnement institutionnel de la France, c'est faire preuve d'un manque d'imagination déplorable. Ce qui revient à dire que notre président ferait bien de chercher autour de lui des esprits avertis. Il en trouverait sûrement. Mais, cela serait la preuve qu'il n'est qu'un homme, pas plus, pas moins. La question étant, "Est-ce que son orgueil est capable de l'admettre ?"
En tout cas, pendant qu'il réfléchit, le coût de la vie augmente.
En fait, il s'en fout des français, lui, ce qui l'intéresse, c'est marquer l'histoire. Ben, s'il continue, il va la marquer comme le président qui aura appauvrit la nation en enrichissant les nantis.
Rien que ça, ça vaudrait une révolution, mais, pas 68, une vraie, qui nous ramène les guillotines sur les places publiques.
Mais, non, je déconne. Ça, c'est pas pour nous, c'est plutôt pour les chinois pour se débarrasser des tibétains.
Car, en ce qui les concerne, tous le monde a l'air de se défiler. Tout ce qu'ils sont capables de produire, c'est des bonnes paroles. Et, les bonnes paroles n'ont jamais, que je sache, épongé le sang des martyrs.
Moi, à la place des tibétains, je demanderais des déclarations d'intention de toute la mouvance bouddhiste dans le monde. Histoire de solidariser les moines du monde entier en faveur de la survie d'un temporalité qui s'inscrit dans l'histoire du monde.
Alors, que tous les moines du monde descendent dans la rue et même les chrétiens pour faire bonne mesure. Allez, que diable, soyons solidaires !
Et, oublions un moment notre pouvoir d'achat pour nous montrer à la hauteur d'une juste cause puisque notre président se tait de peur de perdre des parts de marché.
De toute façon, lui, quand il ne sait pas quoi dire, il attend la position américaine et il s'aligne dessus. Ça, c'est de la politique ou je n'y connais rien !
Mais, parlons un peu de Bayrou. Toujours, à mon avis, il faut qu'il se prépare à rebondir. Pourquoi, ne ferait-il pas des consultations de ses adhérents pour qu'ils définissent la politique qu'il compte défendre en vue des présidentielles. Un peu comme a fait Ségolène Royale, mais en plus construit et en plus sérieux. Le participatif, ça fait un peu ringard, mais le consultatif, pourquoi pas ?
Couvrir la France de comités de réflexions donnerait une dynamique à son mouvement. Il a quatre ans pour le faire et le rendre audible et lisible. Ca pourrait donnert un coup de fouet à ses troupes. Et, pour une fois, elles n'auraient pas l'impression que ça se passe au dessus de leur tête.
En attendant, moi, je vais réfléchir au moyen d'éviter les bio-carburants qui à mon avis accentueront la faim dans le monde et sont un risque écologique.
Et, sur ce, bonjour à ma directrice qui bientôt va nous quitter. Je vais la pleurer des milles larmes de mon corps. Et, avoir une larme de regret.
René.

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