lundi 31 mars 2008

"Le riz qui est dans ton grenier est ton ennemi parce qu'il excite la jalousie de ceux qui n'en ont pas". Proverbe thaï de circonstance.

Salut aux camarades du front de l'ouest. Les brigades internationales ont levé le drapeau de la résistance.

Finalement, d'une crise financière internationale, nous allons passer à une crise alimentaire mondiale.
Au moins sur notre planète, on ne s'ennuie pas. Un coup, c'est la crise financière, un coup c'est le Tibet, un coup, c'est la crise alimentaire.
Qu'est-ce qu'on se marre, je ne vous dis pas.
En tout cas, comme disent les africains. Ça va péta partout.
Déjà que les grands exportateurs n'exportent plus.
Déjà que les acheteurs ne peuvent plus acheter. Y'a qu'à regarder les Philippines qui ont été obligé de mendier de quoi mourir leur population pour un seul mois.
Le Cameroun, ça va être idem.
Moi, à mon avis, on devrait vendre le riz camarguais pour soulager les populations du tiers monde. Après tout, nous, on a la pomme de terre. Ils seraient temps de revenir aux fondamentaux.
Parce que la lentille consommée en Asie risque de faire la culbute pareille.
Mais, il nous reste la banane de Martinique. Au moins, celle-là, même polluée est sûrement encore vendue en France.
Quant-à Muhammad Yunus, le fondateur du micro-crédit, il veut nous pousser à faire des entreprises qui respecterait le ratio de la rentabilité de l'entreprise en le mixant avec la rentabilité sociale de l'entreprise.
Bien, que dire d'autre que c'est un beau projet. Chez nous, cela voudrait dire, étoffer le tissu des pme. Est-ce possible sans l'aval des banques ?
Vu que les banques sont parti pour la course à qui veut perdre des millions. Moi, qui ai connu une mésaventure avec la mienne qui m'a fait passer du stade de travailleur à celui de travailleur pauvre et pour finir à celui de revenu en dessous du seuil de pauvreté.
Avec des sans pitié comme ça, la négociation risque d'être rude. Une garantie de l'état sur les emprunts solvables comme veut faire Bush aux Etats-Unis ?
Faut dire que celui-là, il se décide toujours à agir à retardement. En l'attendant, il y a déjà des milliers, sinon plus d'une centaine de milliers d'américains qui se sont fait jeter dehors.
Cela rappelle un la grande crise agricole des années 20 qui aux states a vu des milliers d'agriculteurs perdre leurs exploitations et de très bon romans voir le jour.
Cependant, j'espère que nous n'allons pas en arriver là. Il serait peut-être utile que les nations se réunissent pour bloquer les spéculateurs qui vont accentuer joyeusement la pénurie et qui n'en ont rien à foutre que des gens crèvent de faim.
Peut-être une initiative que pourrait prendre notre ministre des affaires étrangères. Et, là, au moins, pour une fois, ça ne serait pas faire des plans sur la comète. En plus, pour éviter ce qu'il risque de se passer, y'a du boulot et même les chinois seraient d'accord. Car, il y va de leur intérêt.
Parce qu'ils vont avoir un problème à résoudre, nourrir les chinois ou nourrir les tibétains. A mon avis, ils vont choisir les chinois.
Des sacs de riz pour le tibet, ça, ça lui rappelera des souvenirs.
Je suis d'accord que la demande est trop forte, mais, la spéculation ne fait qu'en rajouter.
Alors, si au niveau mondial, on remettait un peu d'ordre dans tout ça, ça ne serait pas si mal non plus.
En tout cas, mes chers amis, après les pâtes........le riz.
Et, pourtant, les magasins ne vont pas se vider. Ainsi, vous pourrez faire comme les kanak de Nouvelle Calédonie, contempler les produits en vous disant, "Un jour, peut-être !"
Et, sur ces bonnes paroles, je vous souhaite bien le bonjour chez vous. Et, n'oubliez pas, si, vous voulez vivre, commencez à vous mobiliser dans votre tête, ensuite dans votre rue, ensuite dans votre quartier et cela jusqu'à pouvoir remonter à des millions d'entre-vous jusqu'aux profiteurs.
Ciao.
René.

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