lundi 10 mars 2008

"Cette semaine, le gouvernement fait un sans faute ; il est vrai que nous ne sommes que mardi". (François Goulard).

Salut à tous les niqués de la tête, je suis avec vous.

Bon, si nous parlions de la croissance chinoise qui subit une baisse. Perso, je trouve que la chine vit une quadrature du cercle.
Elle accapare les matières premières pour soutenir sa croissance provoquant une hausse des prix sur le marché. Cette hausse participe à l'inflation mondiale, mais, aussi en partie à l'inflation chinoise.
Inflation qui provoque des hausses des prix des denrées, par exemple le riz, des produits usinés et donc une paupérisation de sa population.
Comme partout dans le monde, il devient difficile de s'alimenter lorsqu'on a de petits salaires.
Donc, les émeutes de la faim vont finir par atteindre le dragon dans peu de temps puisque les autorités n'encadrent pas les prix, laissant le marché les fixer.
Pour un pays communiste, quand même, ça la fout mal.
A mon humble avis, les pays riches et émergents devraient se réunir pour tenter de réguler le marché des matières premières avant que le désespoir ne laisse d'autre choix à la misère que le sacrifice même de sa vie.
Le réguler de façon à ce que l'offre s'équilibre avec la demande sans créer de pénurie.
Mais, il est vrai que la Chine a connu semblable émeutes à l'époque de Mao.
Et, on peut dire que dans la répression, les autorités de l'époque ont été sans pitié. Des millions de morts parait-il, à cause de la famine.
Parce qu'entre nous, le marché finira par se réguler, mais, dans combien de temps et après combien de dégâts. Dégâts qui risquent de déstabiliser les pays riches et émergents différemment que la crise boursière.
En Inde, ils s'en foutent parce que déjà les miséreux crèvent dans la rue et que l'on cherche plutôt à les éloigner des centres villes parce que ça fait tâche pour les touristes et les affaires.
Bientôt, dans ce monde, ça ne sera plus la connerie qui sera le mieux partagé, mais, la misère.
Et, pendant ce temps, nos grands industriels continuent à se goinfrer à qui mieux mieux. Normalement, j'ai pas d'affinité pour le Medef, mais, dans sa démarche contre les pratiques de l'l'Iumm, je suis d'accord, il faut nettoyer les écuries d'Augias.
Un petit mot sur les élections municipales en France.
D'accord, mais, en bref.
Les verts au fil des élections perdent leur influence.
Le Modem se maintien comme troisième force politique sans marquer de point sur le terrain.
Les socialos marquent des points, mais, n'entraîne pas le mécontentement.
Les communistes maintiennent les tranchées.
Et, Besancenot, à part être invité sur les plateaux télévisés ne focalise pas le râs le bol.
Bref, le paysage politique n'est pas transformé et ne le sera sans doute pas lors du vote de dimanche.
Quant-à ma banque, je lui avais demandé de ne pas honorer mes prélèvements pour me permettre de rester dans le positif ce mois-ci. Elle ne l'a pas fait et je me retrouve à nouveau en déficit après avoir remboursé mes 1000 euros de découvert. Comme ça, il vont pouvoir me prendre à nouveau des frais.
De plus, un jour, j'avais fait avec ma banque un compte passerelle pour la retraite. Sur ce compte, il y a 400 euros. Donc, je voulais le supprimer pour passer cette somme sur mon compte courant pour définitivement au clair. Mon conseiller m'a rétorqué que je ne pouvais pas le supprimer et qu'il ne pourrait l'être que le jour où je viendrais avec un document confirmant que je suis effectivement à la retraite.
La question que je me pose est, est-ce légal ?
Donc, je compte raconter mes déboires à "Que Choisir", à la banque de France" et au "Canard Enchaîné" où je connais un journaliste.
Je suis sûr qu'ils vont être horrifiés au vu de tout le fric que le crédit lyonnais m'a piqué et continue de me piquer en s'arrangeant pour que je reste toujours dans le rouge.
La suite au prochain épisode !
A part ça que dire ?
Qu'ils feraient bien de cesser le carnaval autour d'Ingrid Betancourt parce que cela commence sérieusement à ressembler à une mauvaise pièce de la Comedia d'el Arte. Et, entre-nous, ça n'arrange pas ses affaires.
Que Uribe, le président colombien, ne veuille pas la revoir, vu tout ce qui tourne autour de lui et qu'il dissimule en partie grâce à cette histoire d'otages, c'est gros comme une maison.
Mais, si, ça continue, c'est à l'état de cadavre que Sarko va la récupérer. Parce que sur le fond, Uribe n'en a pas grand chose à faire, car l'Equateur et le Vénézuela n'iront pas jusqu'à lui faire la guerre. On ne fait pas la guerre pour une otage et elle devient encombrante pour tout le monde, même pour les Farc. D'ici, que la meilleure solution pour tout le monde, ce soit de la savoir morte, y'a pas loin !
Parce ni pour les élections présidentielles en France, ni pour noël, ni pour les municipales, il n'y a eu de libération. Alors, au lieu de la jouer au calendrier électoral, faudrait la jouer plus à la diplomatie, sans trop de précipitation, mais, sûrement.
Bon, pour aujourd'hui, ça sera tout.
En vous souhaitant le bonjour chez vous.
René.

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