mercredi 26 mars 2008

"Bavardage est écume sur mer, action est goutte d'or". Proverbe tibétain.

Comme, je vais manger avec un collègue, j'écris pas, mais, je vous soumets un article des Nouvelles Calédoniennes, ce quotidien de Nouvelle Calédonie qui mériterait de devenir national.
Mais, non, je blague.


Bientôt des stocks de carbone sous la mer ?
Le gouvernement australien prévoit d’autoriser le stockage des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans les fonds marins. Un projet dénoncé par les Verts et les groupes environnementaux locaux.Un programme ambitieux destiné à permettre l’enfouissement, sous le fond de la mer, de millions de tonnes d’émissions de carbone produites par les centrales électriques à charbon du pays est sérieusement envisagé par le gouvernement fédéral australien. Le ministre de l’Énergie, Martin Ferguson, a annoncé que son gouvernement voulait commencer dès cette année la prospection, « afin d’identifier rapidement les bassins sédimentaires les plus propices à l’enfouissement des émissions de GES ».Martin Ferguson a toutefois concédé que la question de la responsabilité à long terme n’a pas encore été réglée. Est-ce les entreprises, ou le gouvernement, ou les deux, qui doivent assumer les risques inhérents à cette technologie encore expérimentale ?L’industrie de l’assurance australienne a déjà signalé que seul le gouvernement fédéral peut couvrir les risques, jugés énormes dans le cas d’une application aussi large que celle prévue. Ce point de vue aurait des appuis au sein du gouvernement, précise le Sydney Morning Herald.Actuellement, quatre installations industrielles norvégiennes injectent leurs émissions de CO2 dans la mer du Nord. Elles le font depuis 1996, sans incident ou fuites de CO2. Mais Christine Milne, sénateur australienne des Verts, s’oppose au projet, tout comme plusieurs groupes écologistes. Les opposants invoquent les risques de fuites de CO2 qui pourraient avoir un impact important sur les écosystèmes marins, en plus d’annuler les réductions de GES.Le gouvernement veut faire voter le programme par le Parlement« En outre, il ne fait aucun doute que les corporations du charbon et de l’énergie font pression sur le gouvernement afin que l’Etat supporte les risques afférents à cette méthode. Afin qu’eux puissent continuer à faire des profits et à polluer l’athmosphère », a reproché Christine Milnes.Le gouvernement travailliste a ratifié l’an dernier le protocole de Kyoto. Et l’Australie pense pouvoir respecter ses engagements, qui consistent à ne pas dépasser une augmentation de 8 % des émissions de GES, au-dessus du niveau de 1990. En comparaison, l’Union européenne doit réduire ses émissions de GES de 8 % sous le seuil de 1990, durant la même période que l’Australie (2008-2012).Or, l’Australie est le plus grand exportateur de charbon au monde, cette énergie fossile étant la source de 80 % de l’électricité du pays. Et ce sont justement les centrales électriques au charbon qui devraient enfouir une proportion, encore non déterminée, de leurs émissions de GES dans les sous-sols marins.« Le charbon va continuer à subvenir aux besoins energétiques de l’Australie pendant encore longtemps. Il nous faut donc envisager des moyens efficaces de rendre cette technologie propre. Et ce projet pourrait faire de l’Australie un des leaders mondiaux dans ce domaine », a estimé Martin Ferguson. Le professeur Ross Garnault, conseiller du gouvernement sur le changement climatique, devrait révéler prochainement les détails de ce programme. Mais, d’ores et déjà, le gouvernement australien a annoncé son intention de faire voter ce programme par le Parlement dans le courant de l’année.

Jérôme Gavelle

La plateforme Sleiner, en Norvège, est l’une des quatre installations industrielles au monde à injecter leurs émissions de GES dans les sous-sols marins.

En tout cas, le retour au charbon est assuré. Merci, bon dieu !
Bien le bonjour chez vous.
René.

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