dimanche 31 juillet 2011

Salut à tous mes lecteurs, d'ailleurs, si peu nombreux. J'ai pris deux jours de vacances, loin du bruit et des armes.

Ainsi, en Espagne, ils organisent des élections législatives anticipées, et, si, nous faisions la même en France, histoire de laisser le peuple s'exprimer sur son soutien indéfectible à son président national sarko. Sauf que, sauf que, l'élection présidentielle arrive, suivie de près par la législative, donc, Adieu l'Ump.
Enfin, j'espère.
De toute façon, un candidat socialiste passera, même de justesse. Mais, comme, je le répète, il faut appuyer un candidat alternatif au candidat socialiste au premier tour pour balancer les socialistes qui veulent appliquer une politique de rigueur style FMI.
Pourquoi, appuyer Eva Joly ou Mélanchan ?
Simple, pour éviter que les socialos ne fassent de l'anti-social sous prétexte de résorber la dette.
Et, aussi pour qu'ils se décident à "tordre le cou" aux marchés financiers et à ses dérives.

(source : la Croix)

"En Espagne, José Luis Zapatero contraint d’anticiper son départ.
Le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero a annoncé vendredi après-midi la tenue d’élections législatives anticipées en Espagne. Elles auront lieu le 20 novembre."

Mais, nous parlons, nous parlons, en attendant le peuple syrien se fait massacrer par Al Assad et ses sbires.
De toute façon, dans une précédente lettre au tout début de la révolte, j'avais annoncé que le fils ferait comme son père et que la communauté internationale regarderait, tout en regrettant.
De toute façon, la communauté internationale ne peut rien faire d'autre, mis à part des sanctions qui n'auront pas d'impact réel.
Surtout, si, les pays arabes ne veulent pas revoir en couleur ce qui s'est passé en Egypte.
Disons, que pour le moment, le fils n'a pas dépassé le record de son père, entre 25000 et 30000 morts dans une répression.
Et, vu, ce qu'il se passe en Libye, les occidentaux ne sont pas prêts à prendre faits et cause pour le peuple syrien. En sachant aussi que les frères musulmans pointent leurs museaux pour tenter de faire de la récupération.
Alors ?
Alors, El Assad va continuer à tirer avec ses chars et les syriens à tomber comme des mouches.
De toute façon, le peuple n'a pas d'armes et se battre pacifiquement, c'est bien joli, mais, avec certaines dictatures, cela ne passe pas.
Rappelons-nous, le peuple birman et la révolte des bonzes.
Al Assad, une fois, la révolte étouffée, nous organisera une élection bidon et l'affaire sera étouffée.
De toute façon, l'Otan n'a pas les moyens, si, les américains ne sont pas derrière. Sauf, que les américains sont sur trop de fronts à la fois et que leur front social pourrait finir par les préoccuper prioritairement.
Les bonnes âmes peuvent être scandalisées, mais, il existe des réalités auxquelles, on ne peut échapper.
Reste la Libye !
Et, là, mes trois chers lecteurs, c'est "incertain".

(source : Yahoo actualités)

"Libye: affrontements entre factions rivales d'insurgés près de Benghazi, au moins quatre morts
AP – il y a 3 heures
Des affrontements ont éclaté dimanche entre des factions rivales de l'insurrection près de Benghazi dans l'est du pays. Le ministre de l'information du Conseil national de transition (CNT) libyen, l'exécutif mis en place par l'opposition, a fait savoir dimanche que ses forces s'étaient emparées de la base de la Brigade al-Nidaa, après cinq heures de combats qui ont fait quatre morts.
Selon Mahmoud Shamam, les affrontements ont éclaté vers 3h du matin. Quatre insurgés ont été tués et six autres blessés. La principale faction de l'insurrection a pris le contrôle de la base de la Brigade al-Nidaa, à la périphérie ouest de Benghazi, la capitale de facto de l'insurrection dans l'est de la Libye, a-t-il dit.
Ces combats interviennent après le meurtre jeudi du commandant des forces de l'insurrection, Abdel-Fattah Younès, dans des circonstances encore inexpliquées. Abdel-Fattah Younès était le ministre de l'Intérieur de Moammar Kadhafi avant de faire défection pour passer du côté des insurgés. Son cadavre calciné, ainsi que ceux de deux de ses adjoints, ont été découverts jeudi abandonnés à la sortie de Benghazi. Ils avaient été tués par balles."

Même pas, ils ont gagné la guerre contre Kadhafi qu'ils se mitraillent entre-eux.
Kadhafi doit bien rigoler. D'ailleurs, moi, j'aurais fait la même chose, provoquer une guerre interne chez l'adversaire pour semer la confusion et le neutraliser pour me donner du temps.
Cependant, cette situation est normale puisque le CNT s'est crée dans la confusion. Il faut qu'il devienne une force politique et militaire capable de s'imposer, autrement, il n'y aura pas d'état tout court, à part des réseaux de clientélisme.
Donc, il va falloir qu'il soit capable de réprimer dans le sang toute opposition.
Eh, oui, mes trois chers lecteurs, ainsi, va la vie.
Mais, la fausse démocratie dans laquelle nous vivons n'est pas adaptable partout. Il faut se faire une raison, surtout, qu'en Libye, le gâteau est vraiment beaucoup trop gros pour ne pas aiguiser l'appétit des réseaux de relations tribaux, d'affairistes et autres moins avouables.
En tout cas, sur le marché libyen, il doit y avoir un tas de réseaux d'intérêts plus ou moins louches, prêts à tuer père et mère.
C'est bien pour ça qu'il ne faut aider que le CNT et personne d'autres. Donc, s'il faut l'armer et il ne faut armer que ceux qui reconnaissent son autorité et soyons réalistes, laisser les autres à la merci de kadhafi pour s'en débarasser.
Car, mieux faut le laisser faire ce travail d'élimination plutôt que le CNT, même, s'il ne pourra y échapper, s'il veut mettre en place un état viable, reconnu et respecté par tout le peuple libyen.
Cela, mes trois chers lecteurs, c'est de la real politik ou je ne m'y connais pas.
Après tout la révolution française dont l'esprit devrait revenir habiter nos concitoyens, a passé à la guillotine un paquet de gens.
Donc, ne soyons pas plus royaliste que le roi, dont la tête fut coupée à l'époque, la révolution libyenne pour construire un état stable devra éteindre toute velléité de déstabilisation.
Et, voilà, cela sera tout pour aujourd'hui.
A bientôt.
René.

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