vendredi 15 juillet 2011

Salut aux agriculteurs empoisonneurs. Merci de nous empuantir avec vos engrais chimiques. L'air aux alentour pue tellement que l'on préfère rester enfermé chez soi, malgrè le beau soleil.

De temps en temps, mes chers trois lecteurs, une bonne nouvelle nous tombe du ciel. Par exemple en ce qui concerne le peuple Penan, des chasseurs cueilleurs de Bornéo. Leur terre ancestrale va être innondée par les eaux d'un barrage, en échange, ils recoivent un autre territoire.
Manque de pot, l'industrie du palmier à l'huile qui par ailleurs provoque une catastrophe écologique veut s'y installer.
Pour une fois, les Penans ont gagné.
Espèrons qu'ils ne seront pas les victimes d'un tour de passe-passe.

(source : Survival International)

"Victoire d’une tribu de Bornéo contre un géant des palmiers à huile - 14 Juillet.

Un petit groupe de chasseurs-cueilleurs de Bornéo a remporté une victoire majeure contre une compagnie géante de palmiers à huile qui convoitait leur forêt.
Survival avait révélé le mois dernier que la compagnie malaisienne Shin Yang abattait la forêt et plantait des palmiers à huile dans une région où une communauté de Penan devait être réinstallée, la construction d’un barrage – Murum – étant prévue sur leur terre ancestrale.
La compagnie a finalement annoncé qu’elle suspendait ses activités ‘en attendant d’obtenir des autorités la confirmation’ que ce territoire a bien été octroyé aux Penan.
Les Penan se sont fermement opposés à leur expulsion pour faire place au barrage, mais ils estiment qu’ils n’auront pas d’autre choix. La région qu’ils ont choisie pour se réinstaller est une partie de leur terre ancestrale, mais ni le gouvernement ni la compagnie Shin Yang ne les ont consultés avant d’abattre leur forêt."

Car, pour parler de tour de passe-passe, un joli, c'est celui de la banque Santander au sujet du financement du plus grand barrage brésilien. Comme, quoi, mentir est une culture d'entreprise chez les banquiers.

(source : idem)

"La banque Santander admet maintenir son financement d’un barrage controversé - 12 juillet.

La plus grande banque européenne, Santander, a admis maintenir son financement du barrage controversé de Santo Antonio en Amazonie brésilienne, en dépit de ses précédentes allégations.
En mars dernier, Santander avait en effet officiellement annoncé qu’elle ‘gelait’ son financement du barrage pour des raisons socio-environnementales.
Santander a depuis annoncé que finalement elle ne suspendrait pas son financement et qu’elle était déterminée à continuer à soutenir ce projet de barrage controversé."

Eh, oui, parole de banquier, parole de menteur. Plus, parole de profiteur !
Mais, ne parlons plus des banques qui avec la finance spéculative veulent nous faire plonger dans le trou. Parce que, elles, même en profitant financièrement de l'Europe, sont prêtes à la faire plonger, si, cela peut leur rapporter du fric. Sauf, que, si l'euro coule et le dollars plonge, elles plongent avec.
En tout cas, depuis que la "horde" financière a soumis les politiques étatiques à son tami idéologique, la dépendance se renforce.
Ainsi, les agences de notation font le beau temps et la pluie du genre "une fois, toi, on te fait monter les taux d'intérêts pour enrichir nos camarades, une fois, toi, on te menace de descendre ta note".
Sauf que, sauf que, si, les agences de notation pour la plupart américaines le faisaient pour les Etats-Unis, la hauteur du service de la dette serait tel que l'état ne pourrait plus le couvrir.
D'où banqueroutes en cascade.
Ah, mon dieu, quel horreur. Le Portugal, la Grèce ou l'Espagne, on s'en fout, ils ne pèsent pas lourds, même à eux trois réunis, mais, les States, ça serait tout simplement scié la branche sur laquelle, on est posé.
Alors, juste un avertissement pour faire pression sur Obama et ça suffira.
Sur Obama et pas les républicains, parce eux, ils sont de notre côté. Ils manquerait plus que l'on donne nos sous au fisc pour redresser un état qui ne nous sera soumis que d'autant, qu'il est faible.
Alors, on parie qu'Obama n'osera pas aller jusqu'au bout.
Et, je dis, avant de finir, il a existé aux Etats-Unis des lois anti-trust qu'il faudrait remettre à jour et, également faire une loi contre le lobbying.
A bientôt.
René.

PS : Ont-ils été remis au norme depuis 2007 ?

"26 Février 2007
450 barrages hydrauliques français dans un «état de vétusté avancé» et une centaine «dangereux»?

Près de la moitié des 450 barrages hydrauliques français seraient dans un état de vétusté avancé et une centaine seraient dangereux, a révélé le mensuel Capital.
EDF, qui a publié des profits records, a confirmé avoir engagé un important programme de 500 millions d'euros sur la période 2007-2011 pour la maintenance de ses barrages hydrauliques.
Le magazine Capital, qui s'est procuré un rapport confidentiel établi en août 2006 par la division production et ingénierie hydraulique (DPIH) d'EDF, a révélé que 200 barrages hydrauliques français présentent des signes inquiétants de vétusté.
Une centaine d'entre eux seraient même jugés dangereux. "

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