dimanche 24 juillet 2011

"On ne mange pas le diable sans en avaler les cornes". Proverbe Italien.

Salut aux abstentionnistes que le parti socialiste n'est pas prêt de capter vu les discours soporifiques qu'ils nous font.

Vraiment, il fait bon être un ami de sarko. Bernard Tapie qui a touché plus de 200 millions grâce à la mansuétude sarkozienne par l'entremise de la nouvelle directrice du FMI, Christine Lagarde peut en témoigner. Par ailleurs, il s'est retrouvé dans un meeting de soutien de Martine Aubry alors que des députés socialistes ont mis en cause Lagarde sur la légalité de ce "don".
Selon, le Canard Enchaîné, c'est même lui qui recevait les militants à l'entrée.
Bizarre mélange des genres de la part de Martine Aubry.
Aurait-elle comme sarko un aréopage d'amis sulfureux ?
Mieux, ne faudrait-il pas le savoir, mes trois chers lecteurs, avant l'élection à la primaire socialiste ?
Mais, revenons-en aux amis sulfureux de sarko.

(source : Rue 89)

"Pendant que le reste de la presse égrène ses feuilletons d'été « siesteux », Mediapart sort l'artillerie lourde : depuis dix jours, les révélations du site sur les liens de Nicolas Sarkozy et ses proches avec le sulfureux homme d'affaires Ziad Takieddine jettent un froid glacial chez Jean-François Copé, Brice Hortefeux et à l'Elysée.
Nos confrères ont baptisé leur feuilleton « Les documents Takieddine », du nom de ce Franco-Libanais déjà connu comme principal suspect dans le volet financier de l'affaire de l'attentat de Karachi.
Documents et photos à l'appui, Mediapart nous apprend que le millionnaire Takieddine ne paie pas d'impôt en France, qu'il a offert des vacances aux deux dignitaires de l'UMP cités plus haut, que le ministère de l'Intérieur lui avait garanti, à l'époque où Nicolas Sarkozy détenait ce portefeuille, 350 millions d'euros de commission dans un contrat d'armement, ou encore que Takieddine a effectué pour près de 12 millions d'euros de mystérieux « paiements secrets » entre 2003 et 2008.
Mais le plus grand mystère de cette histoire, c'est qu'elle n'intéresse que très peu le reste de la presse.
Le millionnaire Ziad Takieddine paie zéro impôt
Le deuxième volet de l'enquête de Mediapart est le seul à avoir un peu ému les médias, surtout depuis que l'opposition socialiste s'en est saisie.
Selon les documents qu'a obtenus le site, ce citoyen franco-libanais exerçant la lucrative profession d'intermédiaire dans les marchés d'armement possède en France un patrimoine de plus de 40 millions d'euros : appartement dans le XVIe arrondissement parisien (12 millions), villas et appartement au cap d'Antibes (16 millions au total), etc. Il a aussi touché, par son travail, des dizaines de millions d'euros de commissions.
Pourtant, Takieddine ne paie ici ni impôt sur le revenu, ni impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Le porte-parole du PS Benoît Hamon a demandé à la ministre du Budget, Valérie Pécresse, des « éclaircissements » sur cette situation, alors que le président socialiste de la commission des finances de l'Assemblée, Jérôme Cahuzac, a annoncé qu'il comptait exercer son « pouvoir de contrôle ».
Les luxueuses vacances de Copé et Hortefeux
Les principaux dignitaires de la droite sarkozyste n'ignorent pourtant rien du patrimoine de Ziad Takieddine. Au moins quatre proches de Nicolas Sarkozy ont pu en mesurer le luxe et la valeur, à vue de nez : le patron de l'UMP, Jean-François Copé, le conseiller de l'Elysée et ancien ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, Pierre Charon, conseiller plus ou moins officieux du président de la République, et Thierry Gaubert, ex-collaborateur de Sarkozy dont le domicile a été perquisitionné début juillet dans l'enquête sur l'affaire Karachi.
Si Charon n'a touché que 110,13 euros de Takieddine, les autres, ainsi que l'homme d'affaires Dominique Desseigne (autre ami de Sarkozy et propriétaire du Fouquet's), ont plusieurs fois été invités en vacances chez lui. Mediapart publie de nombreuses photos d'eux sur le yacht de Takieddine, dans la villa de Takieddine, etc.
Hortefeux dit avoir été « une fois ou deux chez lui », quand il n'était « pas au gouvernement ». Copé, lui, parle de « relations strictement amicales, sans aucun lien » avec ses « activités électives ou ministérielles »."

Alors, république bananière ou pas république bananière ?
Mais, heureusement, que notre président national, lorsque cela lui prend, revêt la cape de sauveur du monde et tente à l'occasion de la crise de se faire le représentant des banquiers français.
Ben, oui, c'est vrai, lors de la précédente crise, les banques nous ont mis dans le trou, le contribuable les a sauvé et maintenant, il s'agit de leur permettre de spéculer sur les dettes souveraines, donc engranger du fric, sans qu'elles ne prennent au final, aucun risque. Puisque, selon, saint sarko, en cas de défaut de paiement d'un état, ce serait les contribuables européens qui rembourseraient leur mise.
Mieux que le poker menteur, ne croyez-vous pas mes trois chers lecteurs.
Sauf, que son insistance devient un tant soit peu gênante, sinon ridicule aux yeux de ses partenaires européens, vu que l'enjeu se trouve ailleurs. Mais, l'a-t-il bien compris ?
A mon avis, ce n'est plus la Grèce qu'il faut sauver, mais, l'Europe.
Tout en sachant, mes trois chers lecteurs, que leur Europe n'est pas la mienne, alors, qu'elle coule sous cette forme là, m'est complètement indifférent.
Sauf, qu'il faudrait préserver un noyau dur qui ne soit plus soumis aux désidératas des industriels, mais, aux besoins des peuples souverains de l'Europe.
Et,je n'oublie pas que les socialistes français ont été à la pointe de la construction de cette Europe là, sans se préoccuper vraiment des intérêts des citoyens de base.
Alors, ne l'oublions pas lors du premier tour de l'élection présidentielle en France en choisissant un candidat de gauche hors du PS.
Comme, il faudrait que les électeurs, lors de l'élection législative qui suivra, n'oublient pas que les strauss kahnien sont des utltra libéraux et qu'il faudrait mieux voter pour d'autre représentant de la gauche ou alors s'abstenir. Même, si, cela signifie laisser passer un mec de droite, car, au moins, l'adversaire sera clairement identifié.
Et, pour continuer, sur ce sujet, il faut que le citoyen n'oublie pas qu'il vote, mais, qu'il est aussi consommateur et le décideur final en bout de chaîne.
Que, si, il décide de ne pas acheter une marque ou un produit, c'est lui seul qui décide.
En fait, c'est son dernier espace de liberté.
Et, cet espace-là, il faut le renforcer face au pouvoir politique et aux décideurs économiques.
Un pouvoir politique dont le mélange des genres avec le pouvoir industriel et financier met notre intégrité citoyenne en danger.
L'état doit être un contre-pouvoir qui protéger le citoyen contre la puissance de la finance et de l'industrie, autrement, il n'assume plus son rôle dans la cité et se vend aux plus puissants.
Un tel pouvoir politique permet à des gens comme Dick Cheney, 46e vice-président des États-Unis aux côtés du président George W. Bush, du 20 janvier 2001 au 20 janvier 2009 et également PDG d'Halliburton de faire annuler les lois qui protègent les citoyens.
"Il en a profité pour faire adopter par le Congrès la Loi sur l’énergie de 2005 qui a eu pour effet de soustraire l’industrie pétrolière et gazière à la Loi sur l’eau potable, à la Loi sur l’air pur, à la Loi sur l’eau propre, à la Loi « Superfund », de même qu’à environ une douzaine de réglementations environnementales et démocratiques.
Une fois que la Loi sur l’énergie 2005 a levé toutes les restrictions, des entreprises comme EnCana, Williams, Cabot et Chesapeake ont adopté la technologie développée par Halliburton, et ont entrepris la plus vaste campagne d’exploitation de gaz naturel domestique de l’histoire, qui s’étend maintenant à 34 états." (source : Le Post)

C'est pourquoi, en Europe, il faut cadrer le lobbying pour éviter ce mélange des genres. Il faut interdire politiques aux industriels comme Dassault ou autres de pouvoir assumer des responsabilités législatives ou d'accéder au plus haut niveau des postes des états en Europe.
L'exploitation du gaz de schiste est aussi bien, aux Etats-Unis, un crime contre l'environnement qu'un crime humanitaire, vu, la santé des centaines de milliers d'américains qu'elle met en danger.
Là, aussi, il faut un texte international pour "Crime contre l'environnement !"
Mais, les socialistes n'en parlent pas.
A se demander, si, nous vivons sur la même planète.
A bientôt.
René.

Aucun commentaire: