samedi 23 juillet 2011

Peu de mots, car, je n'ai pas envie d'écrire. Journée, repos.

(source : Les Echos en ligne)

22/07 | 18:03
"Grèce-Les banques et assureurs européens évaluent leurs pertes

Le secteur privé subira une décote de 21% sur ses créancesLa perte totale des banques atteindrait 5,4 mds d'eurosLes assureurs devraient subir une perte similaire

Les grandes banques européennes sont parvenues à limiter leurs pertes sur la dette grecque à 5,4 milliards d'euros, en négociant une décote de 21% sur leurs avoirs lors des débats sur le deuxième plan de sauvetage.
C'est la française BNP Paribas qui devrait subir les plus lourdes pertes du secteur, avec l'évaporation d'environ 950 millions d'euros de ses créances. La première banque française est l'établissement européen le plus exposé à la dette d'Athènes, hors Grèce.
Le fait que les pertes du secteur bancaire ne soient pas plus lourdes a soulagé les investisseurs et apaisé les craintes d'une contagion de la crise à l'Espagne et à l'Italie.
"Le danger d'un défaut (grec) incontrôlable est écarté. Cela ne signifie pas que tout va bien, seulement qu'une catastrophe a été évitée", a déclaré Oliver Flade, gestionnaire de fonds chez Allianz Global Investors.
"Une décote de 40-50% aurait été logique sur le plan économique. Mais entre les banques qui voulaient 0% et les dirigeants politiques qui demandaient bien plus, un consensus de 21% a été conclu. Pour les banques, c'est mieux que ce qu'elles pouvaient espérer."
Le coût pour les assureurs européens, qui détenaient en fin d'année dernière 24 milliards d'euros de dette grecque, devrait être similaire à celui des banques.
Toutefois, l'exposition du secteur des assurances est moins clairement définie que celle des banques, qui ont dû révéler de nombreux détails sur leurs avoirs dans le cadre des tests de résistance de la semaine dernière. (voir )
UNE DEUXIÈME DÉCOTE À PRÉVOIR? Mais la crainte d'un alourdissement des pertes anticipées par les banques demeurent. Les obligations grecques s'échangent actuellement à un cours impliquant une décote de 45%, contre 50% la semaine dernière.
"Nous pensons depuis longtemps que l'issue la plus probable est que les détenteurs de dette grecque devront subir d'abord une petite décote, puis une plus importante plus tard. Pour que la Grèce ait une chance de s'en sortir, ils devront probablement renoncer à environ 65%", a estimé Gary Jenkins, du cabinet d'analyse Evolution.
Quatre possibilités s'offrent aux créanciers, notamment des offres d'échange de titres et de roulement (rollover), ainsi qu'un dispositif de rachat de dette.
Ces changements des conditions d'emprunt ont mené l'agence de notation Fitch à prévenir qu'elle placerait la Grèce en défaut partiel."

Et, sarko voudrait que l'état ou l'Europe garantisse les pertes des banquiers. Que cela soit les contribuables européens qui leur rembourse leur perte.
Euh, dites, moi, mes trois chers lecteurs, "On est toujours en capitalistique land ou ailleurs ?"
Parce que, si, on est ailleurs, personne m'a prévenu !
Peut-être, veut-il faire comme aux Etats-Unis ou être riche, signifie ne plus être soumis aux obligations citoyennes.
Pourquoi pas, à l'aune de son envie de voir des shérifs élus en France, sans doute.
A bientôt.
René.

Aucun commentaire: