lundi 1 novembre 2010

"Dites la vérité. Mais partez tout de suite après". Proverbe Slovène. Ca, si, c'est pas de la prudence, c'est que j'y connais rien.

Bon, hier, je n'ai pas pu finir car, une panne d'électricité a éteint mon ordinateur et m'a amené à m'éclairer à la bougie. Dehors, la nuit d'un noir profond noyait les habitations et moi, je regardais par la fenêtre ce monde sans modernité en cette période hivernale et sans chauffage.
Ouh, là, là ! Finalement, moi qui pose un regard dubitatif sur une dynamique économiste productiviste à fond les manettes, ce type de modernité, l'électricité fait quand même du bien aux articulations. Bon, je n'ai pas mis la bouillotte dans le lit, mais, c'était limite. La bouillotte et la chaufferette pour les pieds.
Donc, comme, j'ai perdu le fil de ce que je voulais exprimer, je passe à autre chose.
Merci pour moi.
Et, nous allons parler de l'Inde, ce beau pays de toutes les contradictions.

(source : Aujourd'hui l'Inde)

"Tendance encourageante pour la création d’emploi en Inde
21/10/2010 | Antoine Guinard.

Près de 1,4 millions d’emplois ont été créés en 2010 dans le pays, selon un rapport officiel du ministère indien du Travail. Le secteur informatique, reponsable de plus de la moitié des nouvelles recrues, se porte toujours bien.
L’économie indienne s’est rapidement remise de la crise économique de 2008-2009, alors que 1,358 millions d’emplois ont été créé entre juin 2009 et juin 2010, d’après un récent rapport publié par le ministère indien du Travail visant à analyser les "effets du ralentissement économique sur l’emploi en Inde".
Le dernier sondage officiel, qui s’étend sur la période d’avil à juin 2010, a pris en compte plus de 2600 établissements sur 21 site différents, répartis sur 11 Etats et territoires indiens. Huit grands secteurs économiques ont été passé en revue : le textile, les métaux, l’automobile, les bijoux, les transports, le cuir, le tissage et le secteur de l’informatique et des téléservices (IT/BPO).
L’informatique, premier recruteur
C’est de loin ce dernier qui se porte le mieux avec 129 000 nouveaux emplois sur le 162 000 créés entre mars et juin 2010. Sur l’année, 854 000 emplois ont été créés dans l’informatique, soit plus de la moitié du nombre total d’emplois créés en Inde en 2009-2010.
Suivent loin derrière le textile et les métaux avec 152 000 et 137 000 nouveaux emplois créés respectivement l’année dernière. Le secteur automobile, qui avait été particulièrement affecté par la récession, à quant à lui accueilli 110 000 nouveaux travailleurs dans ses rangs.
Le textile a en revanche perdu 63 000 emploissur la période de mars à juin 2010, répliquant une tendance déjà observée l’année dernière à la même période, ce qui laisse à penser que cette chute s’explique avant tout par un effet "saisonnier".
L’informatique était devenu le secteur de choix pour les jeunes diplômés d’écoles d’ingénieurs en Inde, au détriment du conseil de gestion et de la finance, domaines perçus comme plus risqués après la crise économique, selon une étude réalisée en juin 2009."

Bon, 1,358 millions d'emplois. Bravo !
Sauf que, l'Inde, c'est plus d'un milliard d'habitants. Cela réajuste la performance à sa véritable proportion. Car, pour ce million et quelques d'emplois créés, combien de paysans arrivant dans les bidonvilles des grandes cités ?
Par contre, il est intéressant de noter que les secteurs du textile et des métaux ne sont plus des pépinières d'emplois (comme en France).
Ce qui signifie que ces secteurs traditionnels ne sont plus moteur de l'économie et que l'Inde bascule définitivement vers des bassins d'emplois de haute technologie.
Bien, et tous les autres ?
Eh, bien, en Inde, désormais, pour les tous autres, n'importe quoi n'est pas accepté. Comme, je l'avais signalé dans une précédente lettre, ce pays ose ce qu'aucun autre ne se permet. Il met en avant le mieux écologiste, c'est-à-dire l'impact d'un projet sur les habitants et leur environnement.
Rappelons qu'aux States, les industries rasent carrément des montagnes dans les Appalaches pour extraire le charbon. C'est moins onéreux, mais, ils détruisent des régions entières obligeant les habitants à fuir. Le gaz non conventionnel provoque aussi les mêmes destructions et conséquences sur les populations.
Alors, un grand bravo à l'Inde !
Parce qu'au States, lorsqu'il n'y aura plus de charbon, ni de gaz non conventionnel, il ne restera plus que des régions désertiques impropres à toute vie, à part pour les mousses et encore. Des zones cauchemardesques sont ainsi générées par l'impact industriel !
Après ça, on comprend que les états unis ne veuillent signer aucun accord international préservant la bio-diversité.
L'Inde a raison, déjà que la terre est rare où pourrait s'installer sa population ? Certainement pas en haut des grattes-ciel, déjà qu'ils ne sont pas tolérés à leurs pieds.

(source : idem)

"Avenir incertain pour le géant de l’acier POSCO en Inde
19/10/2010 | Antoine Guinard.

L’implantation du groupe coréen pour dans l’Etat d’Orissa est au point mort. Un panel d'expert mandaté par le gouvernement a décidé de révoquer pour l’heure les autorisations accordées au projet, mettant en péril le plus gros investissement direct étranger dans le pays.
Plusieurs centaines d'habitants de la région sont menacés par le projet de POSCO ©AFP
Il ne fait pas bon s’installer en Orissa (est) pour les multinationales ces derniers temps. Le Coréen POSCO, numéro deux mondial de l’acier pourrait bientôt subir le même sort que le géant de l’aluminum Vedanta, obligé d’abandonner ses ambitions d’exploitation minière dans cet Etat de l’est de l’Inde en août dernier.
Un panel de quatre experts mandaté par le ministère indien de l’Environnement s’est prononcé à la majorité lundi pour l’annulation des autorisations accordées à POSCO. Un seul des quatre membres s’est opposé à cette démarche, défendant qu’il suffisait simplement que le groupe soumette un nouveau rapport d’évalutation de l’impact environnemental du projet (Environment Impact Assessment - EIA).
Conséquences écologiques
POSCO a obtenu l’autorisation en 2007 pour contruire une aciérie sur la côte de l’Orissa qui doit produire 16 millions de tonnes d’acier par an, une production équivalente à celle des six autres centres indiens du groupe coréen réunis.
Estimé à 12 milliards de dollar, le projet serait le plus gros investissement étranger direct dans le pays s’il devait se concrétiser. POSCO pourrait créer quelque 50 000 emplois en Orissa selon la BBC. Mais les détracteurs du projets affirment que le groupe risque d’épuiser le minerai de fer de la région d’ici vingt ans, entraînant de graves conséquences écologiques.
Le numéro deux mondial de l’acier avait d’abord obtenu le feu vert du gouvernement d’Orissa en mai et juillet 2007 (l’implantation incluant plusieurs infrastructures différentes), le projet ayant ensuite reçu l’approbation de New Delhi en décembre dernier. Le mois suivant, le ministère de l’Environnement avait cependant ordonné la suspension du projet, jusqu’à ce que l’impact écologique du projet soit évalué. Le 28 juillet dernier, une commission d’experts à été formée afin de vérifier l’application des lois environnementales autour du site réservé à POSCO."

Prenez en de la graine, messieurs des gouvernements mondiaux. Notamment au Brésil où l'Amazone, à force d'être découpé en tronçons ne ressemblera plus bientôt qu'à l'Euphrate ou au Nil.
Parce que tout le limon dont il arrose les terre viendra à manquer et la nature même de la biodiversité en aval du grand barrage en construction changera.
Méfiez-vous de la désertification mes amis brésiliens, lorsqu'elle s'abat, il est trop tard !
Déjà que le débit de l'Amazone a sacrément baissé, il serait temps que vous cessiez de vous bander les yeux. Parce que les multinationales, notamment agricoles ne sont même pas pourvoyeurs de tant d'emplois que ça. Et, posez-vous la question de ce qu'elles réinvestissent localement à part assurer et étendre leurs productions au détriment de votre environnement.
Quel est votre gain réel en fait ?
L'Inde est un exemple, pourquoi, ne le suivriez-vous pas ?
Et, comme à la réflexion, je trouve que je vous ai assez bassiné, je vous quitte.
A bientôt.
René.

PS :J'ai rencontré des ivoiriens qui n'aimaient pas Laurent Gbagbo et qui malgré cela vont voter pour lui. Alors, je le donne gagnant pour ces élections présidentielle.

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