lundi 15 novembre 2010

"Si tu portes le mot "non" avec toi, tu ne seras jamais pauvre, même dans la vieillesse." Proverbe Birman.

Salut à l'équipe de reporters sans frontière. La liberté de la presse est une condition sine qua non de la nôtre.

Avec le remaniement ministériel qui vient de se faire dans notre doux pays de France, posons-nous la question de ce que fut la politique de notre président national.
En quelque mots, elle fut, "On dit qu'on fait. On n'en fout par une rame et on fait croire aux couillons de français qu'on a bougé les lignes. Et, que l'on dirige le bateau alors que c'est le courant qui l'entraîne".
Voilà, à peu près ce que fut pour moi la première partie du game Fillon I. Paraît-il que nous passons à sa deuxième phase, Fillon II.
En tout cas, il a fait plutôt girouette au son de la flute de sarko. Un coup, j'y vais pas, un coup,j'y vais, un coup, je sollicite tellement fortement de rester que ça ressemble à du Molière.
Mais, que va-t-il faire de plus qu'il n'a déjà fait ou surtout pas fait ?
La croissance qui ne démarre pas, c'est la faute à la crise. Ce message, sa ministre de l'économie et tous les chantres de l'ump, nous l'ont tellement sûriné qu'il nous est resté accroché aux oreilles.
Pourtant, l'Allemagne exporte à tout va. Alors, c'est la faute à qui ? A l'esprit entreprenariale des industriels allemands ?
Mais, alors, où est l'esprit entreprenariale de nos patrons ?
L'esprit entreprenariale est peut-être là, mais, la dynamique semble enfouie sous les aides diverses et variées de l'état, soi-disant pour sauver l'emploi.
Et, l'emploi, où est-il ?
Alors, nada, "Il est parti par ici, il repassera par là", comme dit la chanson.
En attendant, simple, ils ns savent pas quoi faire !
Ben, mon petit bonhomme, alors, ça va continuer ?
Eh, oui, ça va continuer.
Donc, je conseille d'intégrer dans le game Fillon II, de nouvelles suppressions d'emplois dans le secteur privé. Où ?
Re-simple, mettre aux chômage les marins du porte avion Charles De Gaulle, vu qu'il ne sert à rien, étant donné qu'il est toujours en panne.
Cela ferait des économies pour le budget des armées qui devient riquiqui, riquiqui.
Et, c'est Alain Juppé qui va s'y coller à remonter le moral de nos braves soldats qui ne sont pas vernis au niveau matos et notamment en Afghanistan.
Décidément, il finira sa carrière politique dans un placard doré.
Triste destin que fut le sien.
Mais, passons comme dirait ma tante Bertha.
Tout ça ne nous dit pas comment vont manger les deux millions d'enfants pauvres que compte officiellement la France.
France qui s'enfonce de plus en plus dans la précarité pendant que notre gouvernement vise la performance économique.
Soit, c'est cruel, soit, c'est pitoyablement grotesque.
Surtout, lorsque l'on sait que le gouvernement n'empêche pas les entreprises de se vendre des produits à travers les paradis fiscaux, que le gouvernement n'a pas réduit réellement les niches fiscales les plus scandaleuses, que le bouclier fiscal et toujours là, que la suppression de l'Impôt sur la fortune va faire perdre de l'argent à l'état, que, que, que...etc.
Donc, il va continuer à nous pressurer, à réduire notre pouvoir d'achat. Pas plus, pas moins.
Question : "Au final, qui va consommer pour assurer la relance ?"
En tout cas, pas nous qui seront inscrits aux abonnés absents.
Si, j'oubliais, on achètera le moins cher possible, donc chinois.
Comme le sécateur chinois que j'ai acheté, il m'a tenu une semaine. Bof, pour trois euros, je ne me suis pas senti floué, plutôt gagnant. Alors, qu'un neuf de bonne qualité, ça monte à trente euros.
Mais, passons, comme dirait ma tante Suzie.
Nous parlions de la précarité, vous savez mes trois chers lecteurs, de ces gens qui se retrouvent à la rue sans l'avoir fait exprès. Un peu comme tous ces ex-propriétaires aux Etats-Unis floués par les banques.
Eh, bien, ils pouvaient trouver avec quelques difficultés des hébergements d'urgence et du pain à travers des associations comme les restaus du coeur. Eh, bien, ça aussi, ça prend l'eau.
Un membre du gouvernement a eu l'idée lumineuse de privilégier l'herbegement stable, donc des apparts ou studios pas chers. Du coup, les subventions aux centres d'hébergement d'urgence ou autre CHRS se voient couper. Plus moyen d'assurer, le fonctionnement, ils ferment.
Nous sommes en hiver mes trois chers lecteurs, les exclus ont froid et notre gouvernement qui démontre tous les jours qu'il n'en a rien à "foutre" des couillons de français exclue encore plus les exclus.
D'où cette autre question, "Mais, quand est-ce que cela va s'arrêter ?"
Tiens et ça me fait penser qu'hier, j'ai été boire un chocolat chaud, avenue de la Grande Armée dans le seizième arrondissement et que c'était du vrai chocolat. Ailleurs, c'est du pipi du chat.
Oh, mon dieu, mais, que suis-je en train de raconter. Je parle de pauvreté, d'exclusion, de précarité et tout de suite et je cause d'un chocolat chaud bu dans le ghetto parision réservé aux nantis.
Hein, vous le croyez pas, mes trois chers lecteurs !
Eh, bien, si, croyez le parce que c'est exactement l'attitude de ce gouvernement. Il méprise même la misère !
Mais, même tout ce mépris ne me persuaderait pas de voter Strauss Kahn, car, à mon avis, lui et ses accolytes au parti socialistes feraient bien de s'inscrire à l'ump.
Parce qu'entre la politique de Sarko et celle du directeur du FMI, il n'y a même pas l'épaisseur d'une feuille à rouler les cigarettes.
Tout ça ne nous annonce rien de bon pour la suite du game Fillon II, mes trois chers lecteurs.
Aussi, comme je dois retourner au taf, je vous salue bien.
A bientôt.
René.

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