mercredi 17 novembre 2010

"Le chanceux perd sa femme, le malchanceux perd son cheval." Proverbe Géorgien. Un pote m'a écrit que j'allais finir par me mettre la gente féminine à dos. Mais, c'est pas ma faute, c'est, les autres, comme dirait sarko.

Salut, à celui qui dirige le monde, sa seigneurie, le fric !

Eh, oui, mes chers trois lecteurs. Pour preuve, tout ce fric à but spéculatif qui circule entre la Chine, le Brésil et autres pays émergents. Il tourne, il tourne en embuscade, prêt à provoquer une crise.
Alors, je me demande, les dirigeants des pays développés cherchent à réguler les marchés financiers. En tout cas, c'est ce qu'ils déclarent.
Ils parlent aux banques, aux fonds de pension, aux paradis fiscaux et caetera. Donc, ils agissent à la marge.
Pourquoi, peut-être est-ce une question bête, n'agissent-ils pas à la source en forçant par une réglementation internationale, ces fonds d'une nature essentiellement spéculative à devenir des fonds dédiés à l'investissement ?
Voilà, c'est un truc qui me trotte dans la tête parce que je me demande si l'ultra-libéralisme n'est pas condamné à faire péter la planète au sein d'une mondialisation incontrôlée.
Donc, question, "Est-il gérable en dehors d'un état lorsqu'il se met à envelopper la totalité de la planète ?
Pourquoi ?
Parce que c'est la loi du plus fort.
C'est bien pour cela que je dis qu'il inaugure la fin de nos démocraties.
Et, c'est bien pour cela qu'il faut à tout prix préserver notre liberté d'opinion. Et, inventer de nouvelles formes de solidarité de masse.
Et, surtout se détacher des vieux shémas révolutionnaires et collectivistes. Car, continuer à les véhiculer, c'est se tromper d'époque. Il ne sert plus à rien, à mon sens, de chercher à agiter les travailleurs en leur faisant miroiter la collectivisation des moyens de production.
A mon avis, l'ultra-libéralisme élevé au niveau planétaire va générer des contradictions insupportables. Et, c'est ces contradictions qu'il faudra accentuer pour que tout le système implose.
Croyez-moi, il suffit d'attendre en expliquant aux populations les mécanismes d'un système voué de par son extension non préparée, à un échec certain.
Et, aussi, les organiser de façon à ce qu'elles encaissent le mieux les soubresauts qui atteignent déjà un ultra-libéralisme hissé à la hauteur de vérité universel.
Bon, je sens mes trois chers lecteurs, que je vous soule avec mes dérapages intello-mégallo-hystéro-rien.
Ok, Ok, pas la peine de me bousculer, je lâche l'affaire pour parler de la Chine. Et, oui, encore elle, parce que nos amis chinois cherchent à se protéger de la bulle immobilière.

(source : le Quotidien du Peuple)

"La Chine restreint l'achat des logements pour les individus et les institutions étrangers

Le ministère chinois du Logement et de la Construction urbaine et rurale a annoncé lundi que l'achat de maisons par les individus et les organisations étrangers en Chine serait restreint, une mesure mise en place pour lutter contre les fonds spéculatifs d'outre-mer qui pourraient entrer sur le marché immobilier."

Malins, ces chinois, pas vrai ?
Et, sur ce, je vous quitte car le travail me courre après.
A bientôt.
René.

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