mardi 9 novembre 2010

"Ils peuvent tuer toutes les hirondelles, ils n'empêcheront pas la venue du printemps." Proverbe Afghan, Espérons que l'espoir afghan ne soit pas pareil aux roses d'Ispahan, couleur de sang.

Salut aux paysans haïtiens. Malgré, leur malheur, ils ont eu le courage de rejeter les semences offerte par humanité par Mosanto.


En effet, Mosanto a offert gratuitement de ses semences. Maintenant, Mosanto fait dans l'humanitaire, le croyez-vous mes chers trois lecteurs.
Sauf, que même les paysans haïtiens sont au courant des pratiques et de la signification d'un tel don qui les attacherait à jamais à Mosanto. Mosanto ou le baron samedi, sans doute, ont-ils fait le rapprochement.
Même ruiné, ils ont préféré refuser, même si 130 tonnes de semences ont réussi à être stockées en Haïti.

(source : Information, sur le net)

"Le mois dernier, la multinationale Monsanto a annoncé qu'elle allait donner 475 tonnes de semences hybrides à Haïti pour l'aider à relancer son économie dévastée. La valeur des semences fournies atteint 4 millions de dollars américains.
Or, plusieurs agriculteurs haïtiens n'en veulent pas, craignant une perte de souveraineté alimentaire et un contrôle du géant américain spécialisé dans les biotechnologies végétales. Des manifestations ont été organisées vendredi en Haïti pour dénoncer les dons de Monsanto réclamer la destruction des semences.
Des organisations canadiennes appuient ces paysans, qualifiant d'« intéressé » et d'« empoisonné » le cadeau qui leur a été donné.
Des groupes écologistes et des représentants de syndicats agricoles québécois ont d'ailleurs manifesté vendredi devant le consulat général d'Haïti à Montréal. Ils ont pu exprimer leurs préoccupations au consul haïtien Pierre-Richard Casimir et lui ont remis une lettre dénonçant la situation, le film Le Monde selon Monsanto ainsi que, dans un geste symbolique, une éprouvette de semences biologiques.
Le consul a dit aux manifestants que Monsanto avait initialement offert des semences génétiquement modifiées, mais que le ministère de l'Agriculture avait rejeté son offre.
Mais, à l'instar d'agriculteurs haïtiens, Greenpeace craint que le don de Monsato entraîne une dépendance accrue à l'endroit des multinationales étrangères, autant pour les semences que pour les produits chimiques. Les semences données nécessitent habituellement l'épandage de pesticides, que produit également Monsanto.
En outre, plusieurs semences de Monsanto ne peuvent pas être plantées à nouveau les années suivantes, obligeant les agriculteurs à renouveler leurs achats chaque année."

Mais, soyons sûr que Mosanto n'a pas dit son dernier mot. 130 tonnnes en planque à Port au Prince, est-ce le cheval de troie du baron samedi ?
A voir.
En attendant, dans un autre hémisphère, la Chine se prépare les arguments pour négocier ses terres rares. Vu, tout ce que les chinois sortent pour se justifier, la facture finale risque d'être lourdingue.

(source : le Quotidien du Peuple)

"L'exploitation des terres rares coûte cher à la Chine.

Après la fin du dernier dialogue stratégique économique entre la Chine et le Japon, les médias japonais ont critiqué la Chine pour n'avoir pas promis d'augmenter ses exportations de terres rares vers le Japon. Après le récent incident survenu entre un bateau de pêche chinois et les garde-côtes japonais au large des îles Diaoyu, les médias japonais ont prétendu que la Chine contrôle les exportations des terres rares dans le but d'étrangler l'économie japonaise.
L'ambassadeur du Japon en Chine, en collaboration avec l'ambassadeur des Etats-Unis et des ambassadeurs de pays européens, a fait pression sur la Chine, lui demandant d'accroître ses exportations de terres rares. Mais, d'autre part, pourquoi les prix des minerais de fer que la Chine importé d'Australie, ont-ils fortement augmenté. Pourquoi les pays du monde n'ont –ils pas soufflé mot sur la majoration des prix des minerais de fer australiens ?
En fait, l'exploitation de terres rares coûté cher, très cher à la Chine.

D'abord, pour extraire les quelques éléments utiles contenus dans les terres rares, il faut utiliser d'importantes quantités de produits chimiques et d'énormes quantités d'eau et, les eaux usées contiennent près de cent produits chimiques dont des substances radioactives.

Baiyun ebo est considéré comme la capitale des terres rares de Chine. Les nappes phréatiques de cette région sont gravement polluées, les terres sont désertiques et de grands nombres de têtes de bétail sont mortes, à cause d'une exploitation excessive des terres rares. En outre, le barrage des scories évacuées par l'atelier de triage de l'Aciérie de Baotou ne se trouve qu'à 10 km du Fleuve jaune et l'eau sous ce barrage des scories s'infiltre dans la direction du Fleuve jaune à une vitesse de 300 m par an. En cas de tremblement de terre ou de grandes chutes de pluie, l'eau pourrait arriver dans le fleuve jaune et causer une grande catastrophe préjudiciable à la population des régions avoisinantes.

Pourquoi les prix de ce que la Chine vend baissent-ils, tandis que les prix de ce que la Chine achète augmentent -ils? La raison est qu'en Chine, il n'est pas permis de s'associer librement dans les secteurs économiques et il n'y a pas une association sectorielle indépendante. Les entreprises d'état monopolistiques ne savent pas calculer de manière détaillée le prix de revient. Tout cela a abouti directement à une concurrence désordonnée dans l'exploitation des terres rares. Certaines entreprises ont même fabriqué des tasses à thé ou des jouets d'enfant avec des terres rares, ou bien les exporter comme des scories de charbon.

Une telle exploitation désordonnée des terres rares est à l'origine de la désertification de prairies dans la région de Mongolie intérieure et des tempêtes de sable en provenance de cette région.
Les tempêtes de sable menacent non seulement Beijing, mais affecteront aussi la Péninsule coréenne et le Japon.
J'espère que l'Occident ne demandera plus à la Chine d'accroître ses exportations de terres rares, au mépris de la protection environnementale de la Chine et de la santé du peuple chinois.

(L'auteur de cet article : Yuan Yongsong, propriétaire d'une entreprise culturelle de Shanghai)

Eh, ben, après, avoir lu cet article dans son intégralité, on ne pourra que reconnaître la légitimité à la Chine de tirer un profit maximum de ses terres rares, ne serait-ce que pour réparer les dégâts écologiques.
Alors, voilà, moi, le roi des cabochards et non pas de la cour des miracles comme certain, j'accorde à la Chine le droit d'augmenter considérablement ses prix, même si, au final, nous consommateurs d'occident devront payer la note.
Mais, je rassure la Chine, de toute façon en France et aux States, notre pouvoir d'achat ne nous permet plus d'acheter des gadgets de haute technologie.
Peut-être la classe moyenne émergente en Chine le pourra-t-elle porter par une croissance à deux chiffres ?
Et, pour finir, nous allons dire un mot au sujet du président sénagalais, Abdoulaye wade qui comme sarko a surgi comme un phénix et qui aujourd'hui a perdu de sa flamme et qui a d'ailleurs les mêmes pratiques que notre président national.

(source : le Courrier International, art, Les illusions perdues de la génération wade, p84)

"Papa sarr, a, lui, le regard tourné vers 2012, date de la prochaine élection présidentielle, pour solder quelques comptes. Car, les seules jeunes à qui, il a donné un job, c'est son fils et sa fille !"

A bientôt.
René.

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