mercredi 1 septembre 2010

Salut à tous ceux qui pensent à moi. J'espère que vous êtes plus nombreux que les doigts d'une main.

Ainsi, donc la Chine intervient dans l'urgence pour empêcher la désertification d'une partie de la ceinture verte. Gageons que le gouvernement chinois gagnera son pari, vu qu'il va y mettre les moyens.
En tout cas, maintenant, on sait ce qu'il fait des paysans qu'ils dégagent des zones de reboisement.
Mais, qu'en est-il de la Grande Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel (GMVSS)?

(source : le Quotidien du Peuple)

La Chine va planter une "ceinture verte" pour empêcher deux déserts de se rejoindre

La Chine vient de lancer un projet ambitieux de ceinture verte pour empêcher les troisième et quatrième plus grands déserts du pays de se rejoindre.
"C'est la première fois qu'une ceinture végétale est implantée entre deux déserts", a indiqué Wang Xiaodong, un responsable des forêts dans la ligue d'Araxan dans la région autonome de Mongolie intérieure (nord).
Selon lui, d'ici cinq ans, une bande de végétation d'une longueur de 202 km et d'une largeur de 5 à 15 km devrait être établie entre le désert Badain Jaran et le désert Tengger.
Il existait il y a 50 ans 400 000 hectares de maquis entre les deux déserts, mais aujourd'hui, la superficie de celui-ci a été réduite de moitié.
Wang Xiaodong a en partie attribué cette dégradation aux activités humaines dans la zone située entre les deux déserts. "Actuellement, 3 000 personnes habitent cette zone. Ils ont abattu de nombreux arbres pour s'en servir comme combustible ou pour faire place aux pâturages", a-t-il indiqué.
"La réduction de cette barrière naturelle a fait avancer les dunes de sable du désert Badain Jaran vers le désert Tengger situé au sud", constate le responsable. Avant d'ajouter que le projet de ceinture verte aidera le maquis à retrouver son état original d'il y a un demi-siècle.

Dans le cadre du projet, un millier d'habitants seront relogés à l'extérieur de la zone afin de favoriser le rétablissement de cet écosystème fragile.

Co-financé par le gouvernements central et celui de la région autonome, le coût total du projet est estimé à 480 millions de yuans d'ici 2015."

En attendant, le descriptif de la GMVSS en Afrique est celui-ci. Quant-au financement final, il va valoir se renseigner mes trois chers lecteurs.

(source : Le Courrier)

La muraille verte fera 15 kilomètres de large et plus de 7000 kilomètres de long. Elle traversera le Sénégal, la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Nigeria, le Soudan, l’Erythrée et finira à Djibouti. Il est également prévu la construction de 80 bassins de rétention par pays traversé et l’introduction d’animaux sauvages dans la végétation qui sera ainsi formée. Si l’initiative s’appuie sur des expériences existantes, il lui reste à présent à disséminer les bonnes pratiques, planifier et concevoir des projets à plus grande échelle. Son budget ? Difficile à prévoir car elle est une entreprise de longue haleine. Pour la décennie à venir, l’UA a prévu un budget indicatif de quelque 600 millions de dollars. C’est sans compter le financement des plans d’action que chaque pays doit à présent mettre en place.

Sur ce, cela sera tout pour aujourd'hui.
A bientôt.
René.

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