dimanche 12 septembre 2010

"Celui qui ne connait pas la valeur des mots, ne connait pas sa propre valeur" Proverbe Ouzbek. A méditer par devinez qui ?

Salut à ceux qui croient en la prochaine manifestation du 23 pour préserver le système de retraite, venez nombreux !

Finalement, la France n'est pas la seule à stigmatiser les gens du voyage, roms de l'est et même nos gitans, manouches français de souche. Certainement plus à même de revendiquer l'appartenance à la France qu'un sarkozy, fils d'immigré.
Du moins, aura-t-il réussi à mettre la France au même niveau que le Pakistan dans le rejet des minorités. Performance qui devrait être inscrite dans le livre des records.
Car, il a su nous aligner sur les pires pays stigmatisés pour leur mépris des droits de l'homme. Et, tout ça pour de la basse politique électoraliste.
Et, si, on ne veut plus voter pour lui, qu'est ce qu'il va faire, nous mettre dans des camps ?

(source : Irin News)

"PAKISTAN: Les minorités testent l’impartialité de l’aide

Le manque de place n’est pas la seule raison pour laquelle des PDIP se sont vu refuser l’entrée aux camps.
MUZAFFARGARH, 9 septembre 2010 (IRIN) - Essentiellement en raison d’un manque de place, les victimes des crues ne peuvent pas toutes être accueillies dans les camps de secours prévus à cet effet, au Pakistan, mais dans certains cas, la sélection des bénéficiaires de l’aide semble entachée de discrimination religieuse ou ethnique.
« Nous avons vu plusieurs familles de gitans arrivées au camp se faire refouler à l’entrée par d’autres victimes et certains organisateurs de l’ONG qui le dirigeait. Les femmes étaient en pleurs car elles n’avaient nulle part où aller », a déclaré à IRIN Imdad Imran, 30 ans, victime des crues.
« Les gens nous traitent de “malpropres” ou de voleurs. Nous campons au bord de la route parce que nous savons que d’autres victimes des crues n’aimeraient pas que nous vivions près d’elles, dans les camps », a confié Bala Din, un gitan de 60 ans, qui vit au bord d’une route, avec une trentaine d’autres membres de la communauté, depuis que les crues ont forcé les populations à évacuer les villages du district de Muzaffargarh, dans le sud-ouest de la province du Punjab, au début du mois d’août.
De temps à autre, les travailleurs humanitaires leur distribuent des vivres, a-t-il dit. « Mais nous avons souvent faim, contrairement aux résidents des camps ». Les gitans nomades qui vivent aux quatre coins du pays sont souvent victimes de préjudices."

Et, pendant ce temps en Chine, la classe moyenne a ses états d'âmes. Finalement, même là-bas, il n'est pas évident de rentrer dans ce champ étroit qu'est devenu la classe moyenne. On y en sort aussi vite qu'on y est entré.

(source : le Quotidien du Peuple)

Où est vraiment la classe moyenne chinoise ?

Un nombre appréciable de gens en Chine, qui sont pourtant classifiés comme appartenant à la classe moyenne, s'inquiètent tous les jours pour la possession ou le remboursement du prix de leur appartement ou de leur voiture, et la gestion de leurs cartes de crédit, a rapporté jeudi le Quotidien du Peuple.
La Banque Asiatique du Développement a publié un rapport au mois d'août, selon lequel 817 millions de personnes, soit à peu près 62% de la population chinoise, appartiendraient à la classe moyenne, en se basant sur un standard de dépenses quotidiennes de 2 à 20 Dollars US.
Ce qui a fait dire, malicieusement, à un internaute sur un forum internet : « J'ai été placé de manière artificielle dans le groupe, une fois de plus ».
(...) En Chine, cependant, la classe moyenne s'inquiète de la montée des prix de l'immobilier et du coût de la vie élevé, d'un travail surchargé et des incertitudes sur le futur, a commenté le Quotidien du Peuple.
« Ils seront immédiatement éjectés de la catégorie de la classe moyenne s'ils ont le moindre problème avec leur travail, leurs soins de santé ou l'éducation de leurs enfants », a-t-il dit.
Mais la forte hausse des prix de l'immobilier ont contraint nombre d'entre eux à changer leur opinion.
(...) Certains analystes ont également remarqué que les craintes de ces personnes sont liées à l'« argent-roi », une sur-dépendance croissante de la Chine envers l'argent, du fait d'un développement de la société axé sur le PIB.
En conséquence, les membres de la classe moyenne chinoise n'ont pas encore obtenu le pouvoir de servir de force de stabilisation et de jouer le rôle d'amortisseur entre les riches et les pauvres.
Et de son côté, le Président Hu Jintao a également annoncé en juin que le gouvernement se concentrerait sur l'équité dans sa réforme du système de redistribution des richesses, faisant des efforts pour relever les salaires des travailleurs à faibles revenus et accroissant la taille de la population à revenus moyens."

Ah, là, là, là, décidément, cette pauvre classe moyenne est mal traitée à travers le monde. Tout cela, je vous le dis de la faute des banques qui pratiquent des taux usuraires. Encore qu'en Chine le gouvernement a fait un peu le ménage, pas comme en France sarkozienne où ce sont les banques au final contrôlent le gouvernement.
Et, sur ces bonnes paroles, pleines de fiel, je vous quitte mes trois chers lecteurs.
Bien le bonjour chez vous.
René.

PS : Martine Aubry avait instauré des horaires spécifiques pour les hommes et les femmes à Lille pour répondre à une demande des musulmanes. Elle s'en est défendue.
Par contre, elle vient d'inviter Alain Minc à la fête qu'elle a organisé le 5 septembre au soir à Lille. Doit-on la croire finalement ?
En tout cas, elle a un drôle d'ami !

Aucun commentaire: